Arrivé de Raphaël Duffe [libre] [terminé]

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Ca y est. Le voyage était enfin terminé, et j'étais dans le hall de l'académie, bagages en main. Le trajet m'avait paru long, très long. Par rapport aux cours trajets en train de quelques heures que j'avais fait pour aller à Doublonville, où vivent mes grands-parents, celui-ci, qui avait presque duré deux jours entiers; il faut dire que Sinnoh est très éloigné de Johto. Plusieurs centaines de kilomètres, au moins. Et, tout excité à l'idée de rejoindre une académie très connue au Japon, je n'avais pas pu dormir...
Mes lourds bagages emballés à la va-vite dans un sac à dos commençaient à peser sur mon dos, cependant je ne me pressais pas de parcourir le hall d'entrée. Bon, alors, qu'avais-je pris déjà, pour que ce soit aussi lourd? Des habits, c'est à dire une chemise et un jean bleu clair, comme d'habitude, les livres que je lisais le soir avant de m'endormir... J'étais accompagné de mon ponyta shiny que je fis rentrer dans sa ball, car il me ralentissait plus qu'autre chose. En effet, le petit pokémon était si curieux que j'étais obligé de le rappeler toute les trois secondes, alors qu'il déambulait dans tout les coins de la pièce. Finalement, je me demandais si j'avais bien fait de le prendre comme premier pokémon. Autour de moi, de nombreuses personnes vaquaient à leurs occupations. Je savais que ma chambre se situait au premier, mais je n'avais strictement aucune idée d'où se trouvait l'escalier.
Je demandais donc où il se trouvait à une des personnes qui m'entourait, avant de monter à ma chambre pour y déposer mes affaires puis revenir dans le hall me promener un peu.

C'est à ce moment-là que je sortis à nouveau ponyta. Mon collège différait grandement de cette académie. Cette dernière était, bien tendu, beaucoup plus vaste... Il me faudrait du temps pour m'habituer, après tout je n'avais jamais été dans un internat. Et puis, je ne connais personne, ici -hormis mon pokémon, bien entendu-, il me sera dur de me faire des connaissances... Bah, ce n'est qu'un défi à relever! Et puis, un retour au point de départ, ça fait du bien aussi parfois.
En songeant à tout cela, je me promenais dans le hall. Le plafond était très haut, et l'escalier montait assez haut, lui aussi. De dehors, le bâtiment semblait gigantesque, comme je l'avais vu tout à l'heure. Tout était très différent de ce que j'avais rencontré jusque là... Et je dois avouer que j'étais un peu perdu.

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Cela fait déjà quelques jours voire quelques semaines... depuis que Darkrai m'avait rendu visite aux prairies quand j'étais avec les deux filles dont je n'ai même pas eu le temps « connaître ». Enfin, par « connaître », j'entends savoir leur prénom, ce qu'elles faisaient dans la vie et dans quelle classe est-ce qu'elles étaient. J'étais vraiment ailleurs, depuis que le prince des ténèbres m'avait donné cet talisman... Deux ou trois jours plus tard, j'avais capturé un nouveau pokémon : Eros, un barpau assez particulier mais...depuis hier soir, il ne s’avère plus être un simple barpau chromatique... quand je m'étais rendue à la salle d’entraînement pour me détendre un peu avec mes pokémon, lors qu'on se baignait un peu dans la piscine, Eros avait évolué à Milobellus. C'était la première fois que j'en voyais un aussi beau et majestueux -malgré ses petites tendances narcissiques, hautaines et égoïstes...-.

Enfin, depuis que j'avais rencontré ces deux filles et leurs pokémons, je n'avais plus vu personne d'autre : ni des professeurs, ni des élèves, ni Nagumo-san étant donné que j'avais passé tout ce temps enfermée dans ma chambre, ne sortant que la nuit quand toutes les lumières étaient éteintes. Je ne sortais que pour me rendre à la salle d’entraînement ou à la cour en quête de calme et de silence. Aussi, cela faisait plus de deux mois que je n'avais pas vu Kizu... je m’inquiétais pour lui, mais je ne savais pas où le trouver. Je savais où était sa chambre, mais je n'osais frapper au cas où il ne voulait pas me voir... d'un côté, j'avais peur... C'était mon premier ami humain et je ne savais pas comment réagir face à lui...

Je n'avais pas dormi de toute la nuit et celle-ci fut très longue... Je n'avais jamais cru qu'une nuit aurait pu être aussi longue...C'était plus que d'habitude, sûrement dû à ma curiosité : je voulais savoir ce qu'était-ce, cette amulette que Darkrai m'avait donné. Je le sentais près de moi, je sentais toujours ses mains froides sur les miennes et je voyais ses yeux glaciales à chaque fois que je fermais mes paupières. Ce fut Will qui me tira doucement de la joue quand je m'assoupissais, qui me fit remettre les pieds sur terre, me tirant hors de mes pensées. Il me regarda un instant, penchant la tête sur le côté : il semblait inquiet, il s’inquiétait pour moi, je le sentais, tout comme les autres, même Eros s’inquiétait à mon égard. Il vint près du rebord de la piscine pour pouvoir m'approcher et se pencher sur moi, qui étais toujours assise à moins de deux mètres du bord. Vaal resta couché près de moi, me couvrant avec son aile d'un air protecteur, tout comme Kiba. Celeb semblait bien s'entendre avec Eros, ou, du moins, ils ne s'entendaient pas mal. Migalos était suspendue du plafond, elle avait réussi à tisser une énorme toile avec laquelle Polichombr, Shin et Dusk s'amusaient. Zelth restait loin de l'eau, fixant le liquide haineusement, après tout, c'était un poussifeu... Ce qui m'aurais surpris, c'est qu'il aime l'eau ! Cela devait être très amusant, pur sur, mais j'avais du mal à saisir tout. C'était comme si le monde tournait plus vite que prévu, comme si le temps s'était arrêté pour moi mais pas pour le monde... c'était une sensation quelque peu gênante... Je pris Will contre moi, doucement pour montrer à tous mes pokémons que j'allais bien, je leur souriais de tout cœur. Je devais me ressaisir, à la fin !

_Ne vous en faites, pas, je vais bien. C'est juste que je pensais à Lui. Leur dis-je d'un ton rassurant. Je le sens toujours auprès de moi... Je me demande bien ce qu'il peut vouloir de moi... commentais-je en serrant dans ma l'une de mes mains ledit talisman avant de le fourrer dans ma bandoulière.

Ils restèrent tous en silence, se regardant entre eux, sauf Vaal qui ne fit que fermer les yeux et souffler bruyamment pour me dire de ne plus y penser qu'il était là pour me protéger. Ils semblaient soulagés et plus tranquilles. Kiba me lécha la joue puis plissa les yeux, me souriant à sa façon. Maintenant, il fallait que je leur donne à manger. Je fis rentrer Eros et Celeb dans leurs pokéballs tout comme Vaal, même s'il voulait pas, il passait pas par la porte, donc, c'était un peu difficile de se promener avec lui dans l'établissement. Une fois que j'avais pris mes pokémon aquatiques et Vaal, vu qu'il était trop grand, je demandais aux autres de laisser ce qu'ils faisaient pour retourner à la chambre. Migalos laissa son énorme toile d'araignée au plafond, reliée à l'un des coins de la salle puis vint rapidement me rejoindre. Je pris aussi Zelth vu que, malgré la différence de types, Will et lui s'entendaient assez bien aussi. Les spectres vinrent léviter autour de moi et Kiba me suivait au pas, comme Migalos.

Je m'étais rendue au dortoirs avec mes pokémon, je leur avais donné à manger. La chambre n'était pas si petite que ça, vu que Vaal et Eros rentraient dans la pièce sans écraser les autres et il y avait toujours de la place. Une fois que tout le monde finit de manger, j'avais répété mon geste de toute à l'heure : Vaal et Eros à la pokéball jusqu'à ce qu'on arrive quelque part où il y avait de la place. Les autres me suivaient, sauf Will et Zelth, que je les portais : Will entre mes bras, Zelth sur mon épaule, cette fois. Je commençais à en avoir pas mal de pokémon, bien tôt, il me faudrait leur donner à manger à l’extérieur et ils ne pourraient pas tous dormir dehors... Cela me dérangeait... Je n'aimais pas avoir mes pokémon enfermés, mais je ne pouvais pas faire autrement...

Une fois arrivés à la hauteur des escaliers qui descendaient vers le hall, Vaal sorti de la luxeball qui pendait juste au dessus de ma poitrine, tout seul. Il avait du calculer le temps que je tardais avant d'arriver là-bas. Il était plus que malin... comme Eros, qui sorti aussi pour s'exhiber élégamment... J'avais du me précipiter vers le rez de chaussée, avant qu'ils ne fasse une bêtise, car Vaal n’appréciait pas vraiment Eros... J'avais du prendre plus fermement Will et dire à Zelth de s'accrocher. Heureusement que je n'étais pas en jupe ni en robe, mais en uniforme... Je sentis que mon long manteau noir avait tapé contre le balcon de l'étage quand j'avais sauté par dessus pour descendre plus vite. Les bottes avec un peu de talon et les shorts sont super pratiques ! Il devait y avoir plus ou moins deux ou trois mètres de chute mais je n'avais pas eu de problèmes, la bandoulière était fermée donc je n'avais rien fait tomber et tantôt Kiba, comme Migalos et les trois spectres descendirent rapidement eux aussi. Quand j'étais allée rejoindre Vaal qui faisait un regard noir à Eros, il se calma et soupira, puis frotta sa tête contre ma poitrine, doucement, sans faire de mal à Will. Le petit polarhume, touchait le museau de Vaal, qui se laissait faire vu que j'étais avec lui et que je le caressais aussi.

Ce ne fut que quelques secondes plus tard, que j'avais capté qu'on n'était pas seuls : il y avait une jeune homme, un adolescent blond une tête plus petit que moi, il devait être nouveau et il était accompagné d'un ponyta shiny. Je m'étais tournée doucement vers lui, sans cessant de caresser Vaal et sans lâcher Will puis le regardais un instant. J'avais quelques mèches qui rebiquaient sur le côté de mon visage, d'autres bouclaient et encadraient ce dernier. Ma pince en forme de papillon glissait car, après une chute de trois mètres, l'inertie et la gravité l'avaient tirée. Je sentais mes joues picoter, je devais rougir légèrement et, les lèvres entre ouvertes, je n'osais rien dire, je ne faisais que le regarder, gênée. Je détestais faire ce genre d'entrée en scène et me faire remarquer...

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Alors que j'allais remonter par les escaliers pour visiter le reste de l'établissement, une fille se trouvait au palier de l'escalier qui descendait vers le hall; elle allait descendre. Ses cheveux étaient blonds clair, ses yeux bleus améthystes. Cette fille devait avoir une vingtaine d'année. Elle portait un long manteau noir, un short et des bottes. Dans ses bras, il y avait un polarhume chromatique, tandis qu'un poussifeu shiny était agrippé à son épaule; derrière elle, un migalos et un grahyena la suivait, tandis que trois pokémons spectre, à savoir un polichombr, un skélénox et un feuforêve shiney, virevoltaient autour d'elle.
Comme si elle n'avait pas assez de pokémons shiny comme ça, un milobellus chromatique sortit de sa ball en s'exhibant élégamment. La blonde devait avoir beaucoup de chance, pour avoir trouvé tant de pokémons de couleur inhabituelle à la fois. Enfin, remarquez que je suis assez mal placé pour dire ça, moi et mon ponyta chromatique...
En même temps que le milobellus, un puissant drattak sortit d'une pokéball de luxe. Les deux pokémons commencèrent à se battre, alors que leur dresseuse prit plus fermement son pokémon de type glace pour dévaler les escaliers à une vitesse extraordinaire. Une fois, elle avait même sauté deux ou trois mètres pour arriver plus vite en bas, sans pour autant rater son atterrissage, tandis que son long manteau noir tapait sur le balcon de l'étage où elle avait sauté. Ses pokémons la suivirent rapidement -ce qui me parut être un exploit pour la grosse araignée, qui risquait sans arrêt de s'entortiller les pattes si elle allait trop vite...
Lorsqu'elle arriva enfin en bas de l'escalier, elle se mit à côté du drattak qui jetait un regard noir au millobellus. Le pokémon dragon se frotta contre sa poitrine -qui au passage, était étonnement grosse-, sans faire mal au petit polarhume, qui le toucha de son museau. La blonde caressait les deux pokémons, soulagée.
Et enfin, elle me remarqua. En voyant que j'avais vu toute la scène, elle rougit légèrement, gênée, tout en me regardant.

A vrai dire, que ce soit moi ou mon pokémon, nous étions ahuris par la scène qui venait de se dérouler sous nos yeux. J'étais bouche bée, incapable de prononcer un mot. Je n'aurais jamais imaginé que la première personne que je rencontrerais, ce serait au cours d'une telle scène...

- Euuuh... Bonjour...

Ce furent les seuls mots qui réussirent à sortir de ma bouche. Je n'avais strictement aucune idée de qui semblait le plus ridicule, entre elle et moi; une fille à moitié décoiffée car elle vient de débouler dans un escalier à toute vitesse pour calmer deux de ses pokémons, ou le nouvel élève qui le regardait, bouche bée, sans prononcer un mot?

Quant à Fire, lui aussi était totalement déstabilisé, plus par les deux géants de puissance qui avaient faillis se combattre sous nos yeux que par la fille aux yeux bleus améthyste qui venait de parcourir à toute vitesse l'escalier... Et il n'osa pas prononcer un mot.

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Le blondinet avec le ponyta chromatique était assez mignon. Il y avait quelque chose qui attirait mon attention, mais je n'osais pas trop lever le regard. Une fois ceci de fait, je me rendis compte de qu'il avait des magnifiques yeux vairons, un gris argenté et l'autre bleu marin, topaze. Il était perplexe, tout comme son pokémon. Le petit cheval aux crins et à la queue bleues flamboyantes était aussi étonné que son dresseur. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise surtout qu'il ne détournait pas le regard, il me fixait... ? J'étais bien trop loin de lui pour ressentir ce qu'il ressentait, l'empathie était un don mais il pouvait très bien être un handicap aussi... Bénédiction ou Malédiction ? Peu importait, hélas... Heureusement qu'on n'était que lui et moi ainsi que nos pokémons... Je n'aurais pas tenu longtemps s'il y avait eu beaucoup de monde dans le hall comme le lundi matin....

_ Euuuh... Bonjour... me salua-t-il. Il semblait assez gêné lui aussi. Il ne semblait pas savoir quoi dire, tout comme moi. Puis, avec la tête que je devais tirer et le fait que cette troupe de pokémon me suive et déboule dans le hall, mine de rien...

Son pokémon était toujours perplexe, il semblait faire une fixation sur Vaal et Eros, il était intimidé, intrigué ou simplement surpris ? Je n'étais pas assez proche de lui pour le savoir... Eros ne semblait pas vouloir rester dehors vu qu'il n'y avait personne pour s'exhiber. Il soupira et rampa jusqu'à me rejoindre, se dressant entre le dresseur et moi, bougeant ses antennes et utilisant sa queue comme un éventail pour se rafraîchir : il faisait chaud dans le hall, surtout hors de l'eau.

_ Miloo...Miloobellus !
« Si vous me le permettez, je crois que je vais m’éclipser~ » fit-il orgueilleusement.

Cela me fit glousser, puis rire doucement. Je devais avoir l'air enfantine, j'avais passé mon rire à Will qui gigotait en riant entre mes bras. Je laissais de caresser Vaal pour saisir la pokéball de Eros et le faire rentrer dedans avant de la ranger dans ma ceinture. Une fois que tout se calma, Vaal surveilla un bref instant l'humain et le ponyta avant de se coucher juste derrière moi, en plein milieu du hall. Kiba et Migalos restèrent près de Vaal, observant silencieusement. Pourtant, le plus silencieux et sérieux était sans doutes, Zelth. Même étant un bébé pokémon il ne riait pas, il ne souriait que rarement et il était toujours plutôt distant. Shin et Polichombr se mirent à jouer ensemble, vire-volant, se coursant dans les airs tandis que Dusk resta auprès de moi, déjà fatigué d'autant de jeu. Vaal roula des yeux en soupirant disant qu'ils étaient des vrais gamins. Je pus enfin arrêter de rire, pour sourire tendrement au nouvel arrivant, enfin, les nouveaux arrivant !

_ Bonjour, je suis navrée s'il vous ont surpris. Je ne pensais pas qu'ils sortiraient aussi vite de leur propre gré. Lui répondis-je. Je ne me rendais pas compte mais je devais lui avoir offert l'un de mes plus beaux sourires car Vaal grommela un peu, tout comme Kiba pouffé en voyant la réaction de mon fidèle ami. Vous êtes nouveaux dans l’académie, je présume ? Soyez donc les bienvenus à la Gakuen Academy. Les saluais-je à mon tour, restant naturelle et sympathique, même si je devais avoir les joues encore plus rouges que toute à l'heure. Je me nomme Aredhel, Aredhel Erwing. Ravie de faire votre connaissance. Et voici mes pokémons...Terminais-je en gardant mon sourire, penchant légèrement la tête sur le côté. Pour finir, je lui présentais mes pokémon poliment mais sans trop m'attarder au cas où cela le dérangerait. Ma pince tomba par terre et mes cheveux se détachèrent. Ils avaient beaucoup poussé depuis mon entrée à la Gakuen, j'en étais conscience, mais je ne voulais pas les couper, même s'ils m'arrivaient à la mi-cuisse. Je me penchais doucement pour reprendre ma prince puis m'attachais simplement les cheveux, en un chignon mais quelques mèches rebiquaient et retombaient après avoir échappé à ma pince. Elles faisaient des boucles anglaises comme celles qui encadraient mon visage.

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Le milobellus chormatique soupira et rampa vers la fille tout en utilisant ses antennes et sa queue comme un éventail afin de se rafraîchir; c'est vrai qu'ici, il devait faire chaud pour un pokémon qui a l'habitude de plonger dans de l'eau glacée. Le chauffage devait tourner à plein régime afin que le froid de l'hiver ne pénètre pas dans le bâtiment.

_ Miloo...Miloobellus !
« Si vous me le permettez, je crois que je vais m’éclipser~ » s'exclama-t-il.

Pour une raison qui m'échappa, elle gloussa avant de rire doucement, et, comme le rire est contagieux- je pense que tout le monde a déjà entendu l'histoire du collège fermé à cause d'une crise de rire commune-, son pokémon dans ses bras l'imita. Puis, elle fit rentrer dans sa ball le milobellus- qui avait en effet l'air de vouloir rentrer. Je sentis que Fire se détendait un peu en voyant la fille faire rentrer le majestueux pokémon eau. Son drattak nous surveilla quelques instants avant de se coucher par terre, en plein milieu du hall. Les pokémons qui la suivait tout à l'heure le regardèrent en restant près de lui, et deux des spectres qui virevoltaient autour d'elle partirent joueur ensemble. Le dernier, son Skelenox, resta près de sa dresseuse. Le drattak se mit à soupirer et à parler dans sa barbe en voyant le polichombr et le feuforêve jouer ainsi. Puis, la fille arrêta de rire pour me sourire, sourire que je lui rendis.

_ Bonjour, je suis navrée s'il vous ont surpris. Je ne pensais pas qu'ils sortiraient aussi vite de leur propre gré. Vous êtes nouveaux dans l’académie, je présume ? Soyez donc les bienvenus à la Gakuen Academy. Je me nomme Aredhel, Aredhel Erwing. Ravie de faire votre connaissance. Et voici mes pokémons... se présenta-t-elle, avant de montrer rapidement ses pokémons un par un et de me dire leurs surnoms. J'appris donc que le drattak s'appelait Vaaldrick, que Kiba était le nom du grahyena, etc.

Sa pince qui retenaient ses cheveux en un chignon bien coiffé tomba par terre et je vis, impressionné, que ses cheveux descendaient jusqu'à ses cuisses. Puis, elle ramassa sa pince avant de les recoiffer, si vite que quelques mèches échappaient à sa pince et retombaient, faisant des boucles anglaises.

"-Ce n'est rien, c'est vrai que cela doit être difficile de gérer tant de pokémons à la fois, et oui je suis nouveau dans l'académie, et merci pour la bienvenue
Moi, je m'appelle Raphaël Duffe, et le nom de mon ponyta est Fire." lui répondis-je sereinement, en reprenant mes esprits.
En entendant son nom, mon ponyta s'avança et hennit, afin de se présenter aux autres pokémons.

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J'attendais la réponse de mon interlocuteur. Cela me gênait de me coiffer devant quelqu'un, mais c'était nécessaire. Je le regardais attentivement, essayant de ne pas détourner le regard ; il avait des yeux magnifiques. Je m'étais approchée un peu plus sans me rendre compte. Ses yeux me rappelaient étrangement ceux du Prince des ténèbres, ils me fascinaient... Pourquoi ? Alors qu'ils n'étaient même pas d'une couleur cyan glaciale... ? Ils étaient différents mais ils me rappelaient ses siens... je sentis une forte chaleur au niveau de mes hanches, provenant de la poche où j'avais rangé le talisman que Darkrai m'avait donné il y a quelques semaines...

_ Ce n'est rien, c'est vrai que cela doit être difficile de gérer tant de pokémons à la fois, et oui je suis nouveau dans l'académie, et merci pour la bienvenue. Me dit-il en répondant à mes questions avant de se présenter : Moi, je m'appelle Raphaël Duffe, et le nom de mon ponyta est Fire.

Le petit poulain hennit en entendant son nom. Il était adorable, j'avais envie de le caresser quand il avança en hennissant. Il avait comprit que son dresseur l'avait désigne dans sa phrase. Je ne pus m’empêcher de sourire et de m'approcher plus du duo des nouveaux arrivants. Je tendis ma main caressant tendrement le ponyta chromatique, avec un grand sourire aux lèvres.

_ Tu es en très bonne santé, Fire. Ton dresseur prend très bien soin de toi, on dirait. Tu vas être un grand et magnifique galopa. Fis-je en posant mon front contre celui du petit poulain de feu. Quand je me rendis compte de ce que je faisais, je rougis fortement, et me retournais vers son dresseur, me retirant de son pokémon. Eto...veuillez m'excuser... m'excusais-je super gênée. Il est si adorable que je n'ai pas pu m'en empêcher...ajoutais-je en passant une main sur mes cheveux.

Je ne savais pas comment est-ce qu'il allait réagir mais il semblait un peu surpris de que j'approche comme ça son pokémon. Après tout, ce n'est pas très... normal qu'une inconnu saute sur vous et votre pokémon et disant qu'il est adorable et vous complimentant indirectement.

La rune purif' que Darkrai m'avait donné brûlait de plus en plus dans ma poche, j'avais du la sortir : les runes dessinées dessus étaient devenues rouges brillantes comme les dessins de groudon quand il se réveillait. Elle brûlait quand elle était dans ma poche mais elle ne brûlait pas quand je la tenais entre mes mains. Je sentis une présence, mis à part celle de Darkrai, qui s'approchait. Je sentis quelqu'un contre moi puis, quand j'avais baissé le regard, j'avais vu un petit enfant blottit contre moi, qui tremblotait et me regardait. J'avais regardé le nouvel arrivant pour voir s'il le voyait ou pas... Je ne sais pas... il n'avait pas l'air de le voir, alors que les pokémon oui. Ce qui s'était passé l'autre jour aux prairies arrivait à nouveau... ce n'était pas Darkrai... je le savais... mais, qui était-il ?

_ Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur de quelque chose ? Fis-je à voix haute. On devait vraiment me prendre pour une folle en parlant « dans l'air ». L'enfant ne me répondit pas, il secoua la tête et tira de mon chemisier, l'agrippant. Eto... tu n'est pas lui, n'est-ce pas ? Qui est-tu ?

A cet instant même, là, quand je lui avais demandé qui il était, il se transforma en pokémon, c'était un petit renard noir et rouge, un Zorua. Je regardais par dessous ma frange voire s'il y avait quelqu'un qui le voyait à part moi. Aussi, qu'un pokémon apparaisse comme ça, ce n'était pas très commun donc, quelqu'un avait du le voir, le nouveau peut être... mes trois pokémon spectre vinrent lui tourner autour, l'auscultant, l’étudiant pour voir s'il n'était pas dangereux. Je tendis mes bras, me penchant légèrement, oubliant complètement mon décolleté et je pris le petit Zorua entre mes bras.

_ « Je m'appelle Jun, je veux rester avec toi... Je t'ai enfin trouvée... Tu ne te souviens pas de moi? » entendis-je. Les autres pokémon n'avaient pas l'air de l'entendre, ni l'humain. Je ne sentis rien de tel provenant de lui. Je tentais de réfléchir, j'avais rangé mon talisman dans ma poche pour pouvoir serrer mieux le petit renard qui avait l'air de me connaître depuis longtemps. Il m'avait fait des petits yeux doux pour que je le capture, je l'avais fait : j'avais prit une pokéball et l'avais capturé puis ressorti. « Merci beaucoup, Dhelia »

Il venait de m'appeler comme ma mère... Il connaissait ma mère ? Je devais lui demander, mais je paraîtrais trop louche en parlant à un pokémon devant un autre humain, je ne voulais pas me faire remarquer... Mais... qu'est-ce qu'ils me voulaient ces pokémon, à la fin ? Qui était ma mère, quand elle était en vie?

_ Je ne suis pas Dhelia, je suis Aredhel. Sa fille. Ma mère est décédée il y a vingt ans, Jun... Je ne l'ai pas connue. Tu connaissais ma mère ? Demandais-je au petit Zorua. Il me regarda dans les yeux un peu triste puis soupira. Il avait surement dû remarquer que ma mère et moi n'avions pas le même caractère ni la même couleur de yeux... Suite à cela, il enfouit sa tête contre ma poitrine et il ne me dit plus rien , il resta en silence pendant un bon bout de temps. Il semblait choqué par la nouvelle, lui qui semblait la rechercher depuis longtemps, maintenant qu'il pensait l'avoir trouvée, il était déçu d'avoir perdu son temps pour tomber avec une inconnue... ? Allez savoir... je ne suis que empathe... je ne suis pas télépathe, comme lui.

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Spoiler:

Elle s'approcha de Fire pour lui dire:

_ Tu es en très bonne santé, Fire. Ton dresseur prend très bien soin de toi, on dirait. Tu vas être un grand et magnifique galopa.

Fire hennit pour la remercier du compliment, tandis qu'elle se rendit compte de ce qu'elle dit et elle s'excusa en se rendant compte de ce qu'elle disait, et en ajoutant qu'il était adorable. Elle avait -encore!- rougit et passait une main dans ces cheveux, gênée encore une fois, tandis que je lui disais "Ce n'est rien" encore une fois. Décidément, elle était gaffeuse... Mais ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait ça. La première fois qu'il était allé en cours dans son collège, c'était la réaction d'à peu près toute les filles de lui sauter dessus ou de vouloir le monter. Fire était habitué à tout ça... Et moi aussi. Apparemment, toutes les filles -ou presque- ont en commun le fait de craquer pour les pokémons chromatiques ou "mignons"...

Alors que j'allais retourner dans ma chambre pour lire un peu, elle sortit de sa poche un objet, et je m'approchais légèrement pour mieux le voir. Il s'agissait d'une rune purif, un objet rare. Ses motifs brillaient en rouge, et lorsque je vis la poche de Aredhel, je remarquais quelques tracs de brûlures.

_ Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur de quelque chose ? Fis-elle à voix haute. Eto... tu n'est pas lui, n'est-ce pas ? Qui est-tu ?

Je ne savais pas à qui elle parlait, mais ça devait avoir un rapport avec la rune, puisque je ne le voyais pas, contrairement aux pokémons qui semblaient le voir et étaient presque tous tendus.
C'est alors qu'apparut un zorua. Un pokémon très rare, en somme. Je l'observais, comprenant mieux pourquoi je ne le voyais pas; Zorua était un des pokémons maître des illusions, d'après un livre que j'avais lu lorsque j'étais petit. Je me demande ce qu'il faisait ici.
Les trois pokémons spectres tournèrent autour de lui, et Fire s'avança pour le voir de plus près. Elle prit dans ses bras le pokémon ténèbres après avoir rangé son talisman. Puis, elle le captura puis le ressortit, très attentive au renard. Je songeais que si un troupeau d'éléphant étaient tombés dans le couloir à l'instant, elle n'aurait strictement rien remarqué.

_ Je ne suis pas Dhelia, je suis Aredhel. Sa fille. Ma mère est décédée il y a vingt ans, Jun... Je ne l'ai pas connue. Tu connaissais ma mère ?demanda-t-elle au zorua. A partit de ces éléments, je devinais qu'il lui parlais par télépathie, et lui disait à peu près: "Yop, moi c'est Jun! Tu t'rappelles de moi, Dhelia? Alors, comment ça va aujourd’hui?" ou alors tout simplement que j'étais tombé sur une folle.
Le zorua sembla chagriné, et se blottit contre son énorme poitrine, déçu. On resta un moment comme ça, avant que j'eus l'envie de briser le silence:

Qu'est-ce qu'il se passe au juste? Tu connais ce zorua?

Attendant sa réponse, je m'assis sur Fire, car mes jambes commençaient à en avoir marre de porter mon poids. Fire était aussi intrigué que moi envers le zorua, et qui attendait lui aussi la réponse de l'autre fille.

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petit mot:

En touchant le zorua, je me sentis mal, je vis quelque chose, une sorte de souvenir, une trace du passé sûrement : je vis ma mère, oui, elle, quand elle était plus jeune. Elle devait avoir mon age. C'était un jour d'hiver comme celui-ci, quand elle jouait avec ce zorua et avec son Nanmeouie derrière la maison. C'était son ami alors...

_ Qu'est-ce qu'il se passe au juste? Tu connais ce zorua? Ces mots me tirèrent de mes pensées. Ce fut la première chose que j'entendis quand je me rendis compte que l'autre humain, Raphaël avait vu le zorua.

Je me sentais un peu plus soulagée, je n'étais pas folle... Je n'avais pas des visions, ni des hallucinations, enfin... je pense. Le fait d'avoir vu ma mère, me faisait bizarre mais me rendait heureuse car je ne l'avais jamais vue de mes propres yeux. Le dresseur que je venais de rencontrer, attendait ma réponse et il semblait un peu las, fatigué d'être debout donc il monta sur son ponyta, qui était plus proche de moi que toute à l'heure. Je ne m'étais même pas rendue compte de qu'ils s'étaient approchés...

_ Ah, euh... je ne sais pas ce qu'il se passe... et je ne le connais pas vraiment. Je ne le connais pas personnellement. Mais il semble qu'il soit ami de ma mère... répondis-je en pesant mes mots. Je ne tenais pas à qu'il me fuisse. Je n'aime pas qu'on pense mal de moi... enfin... je ne suis pas télépathe, je ne savais pas à quoi il pensait... Eto... Il s'appelle Jun et je pense qu'il ma suivi depuis Forêt Blanche jusqu'ici... ajoutais-je pour répondre au reste de sa question. Je ne veux pas vous déranger plus, je... vous semblez fatigué, las. Si vous n'avez rien contre, je peux vous chaperonner jusqu'à ce que vous que vous vous habituiez à l’académie ou juste pour vous montrer les environs, si ce n'est pas fait... enfin... terminais-je.

J'étais si peu habituée à parler aux personnes que je ne savais pas quoi lui dire. J'avais envie de caresser son ponyta encore, il était tellement doux et gentil. Je ne sais pas pourquoi mais Raphaël et lui allaient bien ensemble. Ils semblaient se chérir et se comprendre mutuellement, comme si leurs âmes étaient sur la même vibrance, la même longueur d'onde. Parler de symbiose serait exagérer mais ils étaient en harmonie et voir des dresseurs comme lui, qui tenaient tant à leur pokémon me faisait chaud au cœur.

Vaal ferma les yeux, soupirant, vu qu'il semblait un peu exaspéré pour ma lenteur d'aujourd'hui, Kiba semblait fatigué aussi mais il s'obstinait à veiller sur moi, comme sur une enfant. Il vint se caler contre l'une de mes jambes. Zelth restait agrippé sur mon épaule et Will semblait adorer Jun, il touchait ses oreilles comme un bébé humait l'aurait fait, riant.

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_ Ah, euh... je ne sais pas ce qu'il se passe... et je ne le connais pas vraiment. Je ne le connais pas personnellement. Mais il semble qu'il soit ami de ma mère... me répondit-elle, hésitante. Eto... Il s'appelle Jun et je pense qu'il ma suivi depuis Forêt Blanche jusqu'ici... Je ne veux pas vous déranger plus, je... vous semblez fatigué, las. Si vous n'avez rien contre, je peux vous chaperonner jusqu'à ce que vous que vous vous habituiez à l’académie ou juste pour vous montrer les environs, si ce n'est pas fait... enfin... termina-t-elle.

Elle semblait elle aussi fatiguée, et un peu gênée. Comme ses pokémon d'ailleurs, son drattak soupira tandis que son grahyena se mit entre ses jambes. N'empêche que sa mère devait être drôlement spéciale pour avoir un ami comme ça... Mais je ne fis aucun commentaire sur ça, préférant accepter son offre plutôt qu'autre chose.

Je veux bien,répondis-je en acceptants on offre et en remettant pied à terre je connais déjà l'étage, mais le rez-de-chaussée...

En effet, c'était l'occasion rêvée de visiter les environs du hall, et les longs couloir dans lesquels je m'était aventurés auparavant mais qui m'avaient semblé longs et qui ressemblaient à un labyrinthe sur le plan de l'établissement, mais elle devaient les connaître mieux que moi qui réussirait sûrement grâce à mon sens de l'orientation pas forcément très bon, surtout quand il n'y a strictement aucun repère à prendre, comme dans ce cas, à me perdre.

Aredhel portait encore son poussifeu, son polarhume et son zorua. Ils devaient peser lourd... Mine de rien, un pokémon n'est pas un poids plume, même les plus petits d'entre eux pesaient quelques kilos; elle devait être musclée pour les porter si longtemps.
Le petit pokémon glace semblait bien aimer le pokémon illusion. En fait, ses pokémons, à part le milobellus qui ne semblait pas trop aimer le drattak, semblaient tous en très bons termes entre eux. Elle semblait bien les dresser, vus comment ils étaient très unis. Moi, j'ai peur de ne pas pouvoir les maîtriser, je pense n'en prendre que six, ou sept au maximum. Sinon, ça serait trop dur à maîtriser, surtout hors des balls... Comme l'avait prouvée le débordement qu'elle avait eu tout à l'heure.

Tiens, si tu commençais par me montrer où est la cafétéria?suggérais-je.

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J'attendais sa réponse, espérant qu'il ne me pose pas trop de questions, les moindres possibles au sujet de ce qu'il venait de se passer. Je fis plus que soulagée en voyant qu'il ne faisait aucun commentaire ni remarque. C'est alors qu'il accepta mon offre, sans plus tarder.

_ Je veux bien, je connais déjà l'étage, mais le rez-de-chaussée... me répondit-il en descendant de sa monture. Il semblait être quelqu'un de bien, ce jeune homme.

Quand je relevais mon regard vers lui, il semblait me regarder, ou peut être qu'il regardait juste dans ma direction. Il devait regarder mes pokémon, j'étais fière d'eux, de montrer que je savais m'en occuper comme il fallait, j'aimais ma petite famille. Ils étaient tout ce que j'avais, ils sont tout ce que j'ai... Je soulevais un peu plus Jun et Will vu qu'à force de gigoter, ils allaient finir par me glisser des bras. Will commençait à être un peu lourd, il avait du grossir. Il mangeait plus que d'habitude, ces derniers jours, mais je ne m’inquiétais pas pour cela, bien au contraire, ça me soulageait énormément.

_ Tiens, si tu commençais par me montrer où est la cafétéria? Ajouta-t-il. C'était une très bonne idée car, en plus, une petite promenade par les couloirs et une pause à la cafétéria allait nous raviver tous les deux, sûrement.

Vaal grommelait dans son coin, pas très content car il trouvait que Raphaël et son pokémon étaient trop près de moi. Je me penchais pour poser Jun et Will par terre pour pouvoir prendre de ma bandoulière et de ma ceinture mes pokéballs puis je fis rentrer les trois pokémon spectre, ma migalos, Kiba et Will. Ne laissant que Zelth, Jun et Vaal dehors. Pour l'instant, je me devais de négocier avec Vaal pour qu'il veuille bien rentrer dans sa pokéball.

_ D'accord! lui répondis-je un peu plus énergiquement que prévu. Eto... veuillez m'excuser un instant. Fis-je en allant vers mon drattak pour essayer de le convaincre de retourner à sa ball même si je n'aimais pas du tout ça. Vaal, je suis désolée mais tu n'est plus un petit dragon, tu ne peux pas bouger librement dans l'enceinte de l’académie. Je te promets de te libérer après, d'accord ? Dis-je à Vaal. Jun resta près du blondinet et de son ponyta, regardant le cheval de feu, curieux. Vaal accepta de retourner à sa pokéball, mais il voulait avant un câlin, il grogna un peu et détourna le regard en m'attirant contre lui, me couvrant avec son aile. Je ne pus que sourire, je l'adorais, mon « petit » Vaal. Et penser qu'il n'y a pas longtemps il était encore un draby... et, il y a encore moins, il était un drackhaus...

Enfin, une fois que Vaaldrick entra dans sa luxeball de son propre gré, je déposais un petit baiser sur celle-ci avant de la remettre autour de mon cou et de retourner auprès de Raphaël et de son ponyta. Zelth restait stoïque sur mon épaule, près de mon cou, il ne bougeait pas, ne parlait pas, heureusement qu'il respirait ! Je le caressais doucement en reprenant Jun dans mes bras.

_ Bon, alors je vais vous montrer la cafétéria, à cette heure elle est ouverte. Fis-je en souriant doucement. Ensuite, je lui expliquais les horaires d'ouverture et fermeture de la cafétéria en m'avançant un peu, me dirigeant vers un couloirs puis m'arrêtant quelques mètres plus loin, attendant le blondinet. C'est par ici. Terminais-je en souriant.

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Elle posa les pokémons qu'elle avait dans ses bras par terre, avec de rentrer son grahyena, son migalos, son polarhume et ses spectres dans leurs balls. En effet, ils risquaient de nous encombrer plus qu'autre chose dans les couloirs étroits de l'académie. Elle ne laissait que son poussifeu, qui restait immobile sur son épaule, son zorua et... Son drattak, nommé Vaaldrick je crois, dehors.
Lorsqu'elle répondit énergiquement à ma proposition en s'excusant un instant, je compris qu'il lui est parfois difficile de faire rentrer le dragon dans sa ball:

_ D'accord! Eto... Veuillez m'excuser un instant.Elle se tourna vers son drattak pour lui expliquer qu'il devrait rentrer dans sa ball car il n'est plus un petit draby, sinon il risquait de ne pas pouvoir entrer dans les couloirs, et si quelqu'un voit un drattak, là, dans l'académie, à attendre sa dresseuse dans le couloir..Puis elle lui promit qu'elle le relâchera après.

Le zorua qui s'approchait de Fire, curieux, détourna mon attention un instant. Il ne semblait jamais avoir vu de ponyta chromatique... Ce qui était normal vu leur rareté.
détournant mon regard vers Adredhel,je le vis rentrer -enfin!- le pokémon dragon dans sa luxeball -une ball qui avait pour effet d'augmenter le lien entre un dresseur et son pokémon.

_ Bon, alors je vais vous montrer la cafétéria, à cette heure elle est ouverte. Fis-elle en souriant doucement.

Elle m'expliqua les horaires de la cafétéria, en marchant. Elle ouvrait tôt le matin, pour les lèves-tôt, et fermait assez tôt le soir, vers vingt heures. Le chemin vers la cafétéria était assez dur à retenir, aussi j'avais bien fait de ne pas m'aventurer dans les couloirs de l'académie, je me serais certainement perdu.

Elle termina en me montrant un porte où était écrite "Cafétéria" en lettres d'imprimerie.
Le porte était située le long d'un couloir, en face d'une porte où il y avait écrit "Secrétariat". Pendant le trajet, j'avais aperçu l'infirmerie et une ou deux salles de cours.
Fire nous avait suivi avec beaucoup d'entrain, les couloirs étant tout de même assez larges pour l'accueillir.

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J'avais l'impression de trop parler, mais c'était justement qu'il ne parlait pas. Oui, Raphaël semblait m’écouter sans vouloir ni avoir l'intention de parler pour l'instant. Je le guidais à travers les couloirs, sans pouvoir cesser de sourire car le fait qu'il ne parle pas me mettait mal à l'aise. Je lui avais montré le secrétariat, l'infirmerie et des salles de cours.

_ Et voici la cafétéria. Fis-je en m’arrêtant devant le seuil de la porte. J'avais envie de rentrer mais il y avait déjà bien trop de monde, à mon goût. Je n'aimais pas quand on me regardait et moins encore si maintenant on me voyait avec un zorua dans les bras et un nouveau pour accompagnant. Malgré cela je rentrais, la tête haute, ne faisant pas attention aux autres élèves présents, et me tournais vers le nouveau. Yuna, la cuisinière qui aide le mercredi fait des petits fours pour le goûter. Pour prendre un thé c'est parfait. Ajoutais-je en souriant. Je ne savais pas quoi dire de plus donc je m'étais approchée d'une table libre où il n'y avait personne et, juste au moment où j'allais poser Jun, mon pokématos sonna. Je le gardais contre moi avec un seul bras, puis je mis ma main libre dans ma bandoulière, prenant mon pokématos. Je le sortis et jetais un coup d’œil à l’écran. J'eus un pincement au cœur : c'était mon père. Je m'inclinais légèrement vers le nouveau pour m'excuser et je pris l'appel : …..euh... vous allez bien ? Je ne savais pas quoi lui dire... je ne m'attendais pas à ce que mon père, cet homme si froid et sévère devienne aussi différent en quelques années...

_ Ma petite Aredhel. Comment vas-tu ? Fit mon père. Il parlait un peu plus fort que d'habitude. J'entendais des gens parler et des pokémons en bruit de fond sans compter le bruit de la cafétéria... C'était une vraie cacophonie. J'ai quelque chose à te dire, est-ce que tu as du temps ? Tu ne devineras jamais~ il fit une brève pause puis j'entendis un pouffement. Je suis à Sinnoh, près de Frimapic, dans une auberge, je fais une pause. J'arriverais chez Nagumo-kun dans une heure plus ou moins. J’espère que tu vas bien car j'ai quelque chose d'important à te dire.

Je me sentis écarquiller les yeux, les lèvres entre ouvertes, j'avais raccroché au nez de mon père en refermant l'engin rapidement, avec un petit hoquet.. J'étais surprise, et pas à bien... Je ne voulais pas qu'il sache que j'étais dans l’académie et que je n'étais plus chez le docteur. Je rangeais rapidement dans ma poche le pokématos et regardais le nouveau. Mon pokématos vibrait et sonnait à nouveau, je savais que c'était mon père... Je partis en vitesse après m’être excusée auprès de Raphaël et de Fire, puis je traçais les couloirs, n'ayant pas le temps de sortir par le hall, je sortis par la fenêtre la plus proche et me dirigeais dehors : Nagumo était garé devant le portail. Il avait été contacté avant moi et il était venu me chercher. Ça s'appelle avant une journée agitée... Je n'avais pas vraiment envie de voir mon père, c'était plutôt pour qu'il ne soupçonne rien sur ce que je pouvais faire ou pas. Mais... que voulait-t-il me dire... ? Il était un peu trop... joyeux... je ne savais pas ce qu'il comptait me dire, mais je voyais venir quelque chose qui allait changer davantage ma vie et celle de mes pokémons...

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-Et voici la cafétériaannonça-t-elle, avant de reprendre en rentrant, la tête haute, dans la salle tandis que je la suivais calmement. Yuna, la cuisinière qui aide le mercredi fait des petits fours pour le goûter. Pour prendre un thé c'est parfait. continua-t-elle en souriant. J'allais répondre quand elle s'était approchée d'une table libre et a failli y déposer son petit pokémon ténèbres tandis que son pokématos sonnait. C'était un objet très utilisé à Johto, pourtant elle n'était sûrement pas originaire de cette région car, tout à l'heure, elle avait dit venir de la Forêt Blanche, une des villes d'Unys, située juste à côté de la Ville Noire. Je le savais car je venais d'Ebénelle, une des plus grandes villes de cette région.

Elle prit le pokématos d'une main tout en soutenant le zorua sur sa poitrine de l'autre, avant de je ter un coup d'oeil à l'écran. Comme j'étais derrière elle, je fus obligé de me déplacer sur le côté pour apercevoir l'engin et la personne qui la téléphonait -à savoir un homme qui avait certaines ressemblances avec elle.
Elle s'inclina légèrement vers moi pour s'excuser et je l'attendais tandis qu'elle passait son appel. En effet, c'est à ça que sert le pokématos, en plus de pouvoir diffuser de la musique et afficher la carte de chacune des régions. Curieux, je me surpris à écouter ce que l'homme disait; il semblait être son père.
Elle en resta bouche bée, et sur un hoquet de surprise, elle ferma son pokématos et le rangea dans sa poche avant de s'excuser rapidement et de sortir avant que je n'ai pu prononcer un mot; elle ne semblait pas heureuse de voir son père. Je la vis s'élancer dans le couloir, mais je ne la suivais pas; de toute façon, ça n'aurait servi à strictement rien; elle était plus grande donc plus rapide que moi, et de toute façon ce n'était pas mes oignons.
Mine de rien, il commençait à se faire tard; je sortis de la cafétéria pour retourner à ma chambre, fire sur mes talons (enfin, façon de parler). Je traversais les même couloirs que tout à l'heure, pour finalement déboucher sur le hall. Puis, j’empruntais l'escalier duquel Aredhel avant déboula quelques dizaines de minutes auparavant afin de me rendre au premier étage.
C'était dans un dédale de couloir que j'ai failli me perdre à ce moment-là, mais heureusement, je retrouvais ma chambre au bout de quelques minutes; il me faudrait longtemps pour mémoriser exactement les plans de l'académie...
JE m'installais sur mon lit, repensant à la rencontre qui venait de se passer et bouquinant un peu quelques livres parmi mes préférés que j'avais emmenés...

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