Claires Ténèbres puis un Espoir Innocent [PV Arian, Capture & Evolution]

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TOUT N'EST QU'EAU

Je me tenais là, devant cet immense miroir horizontal qui s’étendait loin devant mes yeux. Sa surface plane ne bougeait pas, immobile, comme figée, paralysée. Le ciel orangé, dans lequel mille nuages cotonneux s’étaient dispersés, se reflétait sur cette étendue plate, laissant son image apaisée et apaisante naître là où une seule vibration déformerait le monde. Je voyais la copie de l’ardent soleil, rouge en cet ardent couché, j’apercevais la forêt s’étendre et descendre encore et encore dans les profondeurs de ce lac inanimé. Tout n’était qu’une splendide illusion, rien de ce que je voyais alors n’existais réellement. Ce beau spectacle n’était qu’une simple question de lumière, mise en scène par la nature et son ingénieux esprit enchanteur. Je n’en avais qu’à faire. A mon égard, seul la rare beauté de cette scène avait un rôle. Je me moquais bel et bien de la réalité de son monde parallèle, isométrique au nôtre, il me fascinait. Il en était ainsi et tout simplement, pas autrement. Je m’approchais de l’eau claire, limpide et me penchais au-dessus de celle que l’on appelait l’or bleu. Je vis alors un jeune garçon aux cheveux blé, au regard ambré. Sur son visage, un bonheur doux, serein se lisait. Puis, brusquement, son sourire s’effaça, un air mélancolique commença à apparaître dans ses grands yeux. Tout éclat disparut en lui. Je ne connaissais que trop bien la douleur, sa douleur, la cicatrice qui, violemment, venait de se réveiller au cœur même de sa personne blessée. Son muscle cardiaque commença alors à battre de plus en plus fort, au rythme des souvenirs blessants qui défilaient dans son âme marquée au fer rouge par celui qui aurait dû l’aider. Pour lui, il n’était qu’un incapable comme son père n’avait cessé de lui rappeler toute son enfance, toutes ses années réduites en cendres durant. Il se jugeait digne des cruelles insultes, des dévastatrices remarques qui, tel un coup de poing dans un miroir avait brisé son image, sa confiance, réduisant cette dernière en mille fragments insignifiants. Au fond de son être brûlait encore sa tristesse. Qu’importe ses nombreuses tentatives afin de réparer ce qui avait été anéanti, le feu douloureux n’avait de cesse de vivre au fin fond de son être mutilé. Rien, non rien ne l’étouffait. Ses yeux rougirent, s’embuèrent. Son visage se crispa, puis une larme quitta son minois, après avoir sillonné ses joues écarlates. Il disparut lorsqu’une véritable pluie, un déluge de tristesse naquit. Son monde s’écroula, déformé par ses sentiments bruts. Il n’était autre que moi. L’eau du lac était trouble, mon reflet avait disparu, tué par les minuscules vagues nées de mon liquide lacrymale. Je me retrouvais à genoux, les joues noyées sous un torrent de plaintes amères. Je m’en voulais d’être si faible. Je me détestais, j’avais honte. Je n’arrivais pas à devenir fort. Je restais là pendant de longues minutes à me faire cracher mes tripes. Mes pleurs étaient si violents que je ne pouvais m’empêcher de tousser et ce à m’en faire mal physiquement tout comme moralement. Ma respiration devenait de plus en plus bruyante, subitement arrêtée par des cris étouffés. Personne n’était là pour me consoler, je ne voulais pas que mes compagnons me voient ainsi. Stupidement, je me protégeais du réconfort des autres. Je laissais le poison se propager, refusant l’antidote miracle. Pris à mon propre piège, celui-ci même que j’avais dressé en cachant mes doutes. L’étau se resserrait. La corde imaginaire serrait de plus en plus fort ma gorge qui ne cessait d’être terriblement secouée par ces lâches sanglots. Les minutes se transformèrent en heures, en briques formant une prison épuisante. Je ne voulais pas partir, je n’y arrivais pas. Je ne voulais pas que quelqu’un voit mon visage ainsi, rougi par ma peine, trempé par mes remords. Je ne voulais pas être vu comme un faible, un garçon frêle. Des gouttes salées continuaient de s’écraser au fil des secondes, faisant résonner cette douce mélodie de l’eau frappant l’eau, ce son si clair, cristallin. Puis, il prit fin, subitement. Pourtant, je continuais de déverser mon chagrin au-dessus de ce miroir orangé, brillant imitateur du ciel de cette fin de journée. Je relevai mes yeux rougis et, à ma grande surprise, quelqu’un se tenait là, juste sous la cascade que j’abreuvais. De ses grands, yeux, elle m’épiait. Sur son jeune visage, un sourire rassurant était dessiné, représentation d’une innocence pure, incroyablement honnête. Brusquement, sans que je ne puisse l’expliquer, je m’arrêtai. Mon souffle revint, progressivement, à une intensité normale et, instinctivement, ma main se posa sur sa joue bleue comme le ciel de midi comme je l’aurais fait avec Hoshi ou Fujimi durant les bons jours, ceux où il était de bonne humeur. Elle se mit à rire de bonheur tandis que mon cœur lui pleurait secrètement, comme d’habitude certes, mais cette fois-ci de joie, de soulagement. Aussi fou et stupide que cela puisse paraître, tout s’évapora une fois qu’elle fut entrée dans ma vie, une fois qu’elle fut sortie, partiellement, des eaux. Elle prit la parole, brisant ce doux silence qui venait de tuer mes gémissements, mes douloureux cris étouffés par mon mal. Sa douce voix atteint mes oreilles, prononçant ses mots-ci :

-Tu avais l’air triste. Pourquoi ? demanda-t-elle naïvement.
-C’est… C’est compliqué, répondis-je en essuyant mes dernières larmes. Tu comprendras plus tard, j’en suis persuadé. Il arrive que des gens soient tristes en repensant à d’autres personnes, c’est comme ça…
-Je comprends. Moi aussi, parfois, je repense aux gens qui étaient là avant. Ma famille, par exemple. Depuis que je suis ici, je ne les ai plus jamais revus.
-Alors nous sommes dans la même situation, ma jolie, lui dis-je avec le sourire, malgré mes yeux sanguinaires.
-Tu pensais à qui ?
-A mon père. Je repensais à tout ce qu’il m’a dit. Mais je ne devrais pas, je devrais essayer de l’oublier pour être honnête, soupirai-je.
-Oh, dit-elle la voix pleine de tendresse. En parlant d’oublier quelque chose, parfois, je me sens un peu seule ici mais je n’arrive pas à l’oublier. C’est si dommage. Toi, tu as des amis avec toi, pour oublier ta solitude ?
-Oui ! répliquai-je dynamique, sa question me motiva. Je vais te les présenter, attends deux secondes.

Je détachai de ma ceinture les deux capsules métalliques et les ouvris rapidement, afin de présenter mes deux amis à cette frêle demoiselle. Hoshi apparut, énergique comme toujours, tandis que Fujimi semblait être sortable aujourd’hui. Les présentations furent vite faites puis, au fur et à mesure de la conversation, je commençai à me sentir de plus en plus proche de la douce Hypotrempe aux yeux émerveillés par la vie, au rire doux et communicatif. En quelques instants je m’étais senti comme connectée à elle, reliée à sa façon de penser. Elle m’avait charmé au fil des minutes qui passaient depuis notre rencontre pourtant si récente et avait également séduit le petit dragon violacé et la carpe rouge, ce qui n’était pourtant pas une mince affaire. Une amitié nouvelle semblait être née entre nous trois, garçons admiratifs de la gentillesse de cette jeune fille, et elle. Nous restâmes là quelques temps puis, je lui adressai une douce proposition.

-Veux-tu nous rejoindre, Himeka ?
-J’accepte avec grand plaisir.

Je pris une Pokéball et tapotai avec délicatesse son front azuré. L’artefact s’ouvrit, l’absorba puis se secoua trois fois. Un son retentit. Elle faisait partie des nôtres. Elle nous avait acceptés. J’étais heureux, insouciant jusqu’à ce que je vis cet homme. Avait-il tout vu ? Depuis combien de temps était-il là ? M’avait-il vu m’effondré ? Savait-il à quel point j’étais frêle ? J’osais espérer que la réponse serait négative…

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La nuit commençait à tomber. Le roi doré pleurait ses dernières larmes ardentes, apportant un vague réconfort à ceux qui regretteraient ce jour parti. Le soleil n'était pas le seul à pleurer à chaudes larmes. D'ailleurs, le flocombien fut réveillé par sa moufouette et sa pashmilla qui venaient de faire une trouvaille des plus étranges, pour elles, mais aussi, des plus tristes. Sans vraiment savoir comment lui expliquer cela, les deux femelles demandèrent à l'entre-deux de se lever et de venir voir ce qu'elles avaient préalablement aperçu. De plus... pourquoi était-il en forêt ? Que faisait-il ? Faisons un petit retour en arrière.

***Flashback***
Journée de cueillette !
Et oui ! Le flocombien était rentré de son voyage à Hoenn il y a à peine deux jours, juste à temps pour passer le premier jour de la pleine lune loin des regards indiscrets. Après une journée de repos, à essayer de lutter contre ses pulsions pokémon, Nagumo lui demanda de lui apporter une certaine plante et quelques baies pour faire des onguents. Il se rappela que certains des plantes qu'il utilisait pour faire le remède d'Evangeline, ne poussaient qu'au printemps et il n'en avait pratiquement plus.

Il passa toute la journée en forêt et en montagne, cherchant et cueillant autant de baies, de plantes et racines que possible. Accompagné de Camélia, Armélia, Tauron, Evangeline, Sion, Yuki, Gabriel (qui était autour du cou d'Arian, comme d'habitude, malgré sa taille) et Horo (qui était sans sa pokéball), il finit par s'installer non loin du lac, une fois qu'il jugea qu'il en avait assez cueilli.

Arian s'allongea au pied d'un arbre, sur l'herbe fraîche, accompagné de sa petite ménagerie de pokémons. Il libéra la vieille relicanth dans le lac, pendant qu'il se reposait. Le bébé moufouette s'entendait assez bien avec la pashmilla, avec qui elle jouait aussi souvent que possible. Les deux femelles s’éloignèrent, lorsqu'elles entendirent du bruit provenant d'une des berges du lac. Elles sortirent discrètement d'entre les buissons pour observer l'individu qui morfondait face à son reflet. Elles l’observèrent pendant quelques secondes avant de retourner auprès du plasma.

***Fin du flashback***
Revenant à notre cher entre-deux. Il sortit d'entre les buissons et observa attentivement le blondinet, le détaillant en silence. Il posa une main sur le tronc d'un arbre, tentant de comprendre ce qui avait pu mettre un jeune homme de son gabarit dans un tel état. Cependant, ce qui attisa le plus sa curiosité, ce fut le fait qu'il parle avec les pokémons. Il assista à une capture, celle d'une petite hypotrempe. Dans ce cas, elle était partante, volontaire pour rejoindre l'équipe du coordinateur.

Voyant que tout le petit groupe se mouvait, le haydaim se redressa, bougeant les branches des arbres les plus proches avec ses bois fleuris. Evangeline courut vers le blondinet pour essayer de lui remonter le moral, lui tapotant le bras.

_ Pourquoi tu pleurais ? Tu dois pas être triste, garçon, ni pleurer. Tu as les yeux rouges et les joues tachées de larmes. Tu serais plus beau avec un sourire, comme A-chan. Y pleure jamais, même quand il est triste ! Intervint-elle, lui tendant une baie pecha bien mûre qu'elle avait cueilli quelques minutes auparavant. Elle esquissa un petit sourire, se frottant un peu contre cet inconnu qui lui faisait tant de peine.

Puisque son pokémon fut repéré, Arian sortit d'entre les arbres et s'approcha, avec ses pokémons. La petite anorith chromatique resta accrochée à son haut, surveillant l'inconnu, curieuse, mais méfiante, tout comme la moufouette, qui restait derrière le flocombien, timide. Tauron et Sion furent les plus discrets, sans doutes. Les deux saluèrent le cadet se penchant un peu, poliment.

_Eve'... soupira l'entre-deux, regardant son pokémon avant de regarder le blond avec ses grandes prunelles rougeoyantes, caressant la tête de son minidraco, qui observait ce qui se passait, interloqué.

_ A-chan, c'est une gentille personne, je le sens. Rétorqua la pashmilla, faisant la moue.

Arian s'approcha davantage et s'installa non loin du blond, au bord de l'eau. Il déposa doucement son dragonet, pour qu'il puisse nager à son aise. Il s'assit en tailleur, gardant la moufouette entre ses jambes, avant de poursuivre :

_ Accessoirement, bonsoir. Excuse mon manque de politesse... Je m'appelle Arian et je ne voulais pas t'épier. Evangeline et Camélia t'ont aperçu et m'ont alerté. Expliqua-t-il, observant comment jouait Gabriel avec les pokémons sauvages du lac. Même si cela ne me concerne pas, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?

[hrp: coucou excuse du retard o/ voici ma réponse. J'espere qu'elle est potable, parce que je me suis pas relue et que je l'ai finie tard, le soir, comme tu as pu le constater T//T Donc, s'il y a quoi que ce soit qui ne va pas, si j'ai oublié quelque chose, ou autres, n'hésite pas à me mp, je le changerais, bisous! Je ferais mieux la prochaine fois, promis xçx]

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Alors que mes dernières larmes s’apprêtaient à disparaître définitivement, commençant à n’être plus que vapeur d’eau au goût salé, quelqu’un s’approcha de moi. Ses pas pressés écrasaient lourdement l’herbe tendre, éclairée par cet astre qui bientôt laisserait place aux si nombreuses étoiles berçant depuis l’éternité notre monde façonné de tant de réalités, de sentiments comme ceux que je pouvais lire dans ces si grands yeux qui ne cessaient de se rapprocher de mon cœur encore fragile. Cette silhouette légère avançait, encore et encore. En une poignée d’éphémères secondes, elle parvint à ma hauteur et, telle une mère voulant réconforter son enfant effrayé par la douloureuse vie, elle tapota mon bras avec tendresse. Elle rompit le silence né de la surprise provoquée par sa course effrénée, prononçant ses mots rendus chaleureux, brûlants de compassion allumés par cette étincelle de bienveillance qui se lisait en elle comme dans un livre.

-Pourquoi tu pleurais ? Tu dois pas être triste garçon, ni pleurer. Tu as les yeux rouges et les joues tachées de larmes. Tu serais plus beau avec un sourire, comme A-chan. Y pleure jamais même quand il est triste ! déclara-t-elle avec gentillesse.
-Tu as sans doute raison, ma belle, dis-je en essuyant les dernières goutes de mélancolie posées sur mes joues humides. C’est vrai qu’un sourire est plus beau qu’un visage plein de chagrin, murmurai-je en esquissant un timide sourire

Elle se frotta ensuite contre moi, tentant ainsi de faire disparaître toute tristesse de mon être. Je ne pouvais m’empêcher de l’apprécier instantanément. Il y avait quelque chose de profondément rassurant dans tout cela, dans ces gestes emplis d’amour alors qu’elle ne me connaissait pas. Cette douceur m’impressionnait, me déconnectait de la réalité à tel point que je ne vis pas s’approcher cet homme si mystérieux que j’avais vu. Il était accompagné de plusieurs Pokémon. Une créature aux allures anciennes, préhistoriques se tenaient accrocher à ce mystérieux passant. Il me semblait déjà avoir vu ce genre-ci d’êtres vivants dans les livres d’histoires et, si ma mémoire était bonne, il s’agissait d’un Anorith. Toutefois, ses couleurs n’étaient pas semblables à mes souvenirs. Était-ce un représentant chromatique de son espèce ? J’en aurais mis ma main à couper. Une petite boule de poils violette se tenait derrière son maître, tout du moins je le présumais être le dresseur de cette équipe, arborant un air curieux mais également craintif, méfiant à mon égard. L’effrayais-je ? Non loin, un Cerf aux bois fleuris se tenait à l’écart au côté d’un Pokémon ressemblant étrangement au Farfuret de Yuki. Sans doute le stade supérieur de la race. Un Minidraco faisait également parti de la troupe. L’humain prit la parole, parlant à son équipière.

-Eve’..
-A-chan, c’est une gentille personne, je le sens, répliqua la demoiselle, la moue boudeuse.

Il s’installa non loin de moi, déposant avec soin son petit dragon dans l’eau. Il s’assit en tailleur, conservant le Pokémon violet entre ses jambes, puis engagea la conversation avec moi, plongeant ses yeux aux pupilles rouges sang dans les miens, ambrés et rougis.

-Accessoirement, bonsoir. Excuse mon manque de politesse... Je m'appelle Arian et je ne voulais pas t'épier. Evangeline et Camélia t'ont aperçu et m'ont alerté, commença-t-il en détournant son regard, observant de quelle façon jouait son Dragon avec les habitants de ce petit paradis. Même si cela ne me concerne pas, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

Je pris une grande inspiration.

-Et bien… Moi qui ne voulais que personne ne me voit ainsi, c’est raté. Autant tout vous dire, je n’ai plus rien à mordre à présent, Arian, si je peux vous appeler comme ça. Peut-être préférez-vous « Monsieur » ? Enfin, qu’importe. Pour être franc, je repensais à tout ce que mon père a pu dire de moi, toutes ces remarques blessantes. Depuis que je suis gamin, il n’a cessé de me rabaisser, de me faire mal. J’en ai gardé une lourde séquelle, un énorme manque de confiance que je cache à tout le monde, à l’exception de mes Pokémons. Ils sont bien plus sensibles que les autres à ce sujet-là, je ne pas leur mentir, ils le sentiraient. Enfin bref. Tout ce qui est masqué finit toujours par être éclairé et lorsque je suis à l’abri des regards, comme aujourd’hui, il m’arrive de craquer. Je sais que ça peut paraître pitoyable mais c’est comme ça. Je suis conscient de mes faiblesses, libre à vous de penser ce que vous voulez de moi maintenant, Arian… ou Monsieur, dis-je le plus franchement, directement possible.

Je sortis mon Pokédex et, rapidement, identifiai chacun de ses compagnons. Evangeline était donc une Pashmilla au pelage inhabituel, tandis que celle que je présumais être Camélia appartenait aux Moufouette. Concernant ce Pokémon ressemblant à Farfuret, j’avais bel et bien raison, il s’agissait bel et bien d’un Dimoret, l’évolution du Pokémon Glace et Ténèbres. L’élégant Pokémon aux allures florales était un Haydaim. Décidemment, cet homme savait bien s’entourer… D’ailleurs, il fallait que je lui présente mon équipe. Je fis donc sortir la petite Princesse de son univers holographique puis la déposai avec attention dans l’eau, afin qu’elle puisse rejoindre les garçons et ce potentiel camarade de jeu que représentait le serpent bleu d’Arian.

-J’ai oublié de vous présenter mes amis, m’excusais-je. Le Minidraco que vous voyez plus loin, accompagné du Magicarpe, Fujimi, s’appelle Hoshi. Avec eux, la petite nouvelle, c’est Himeka. Ils sont d’excellents amis et je sais que je pourrais compter sur eux. Je pense que comprendre ce qu’ils disent m’aide beaucoup, comme vous non ? J’ai remarqué à votre façon de parler avec Evangeline que vous la compreniez parfaitement, comme moi. En plus d’être ami avec un Minidraco, nous pouvons tous deux parler avec les Pokémon. Etrange coïncidence, non ? Au fait, comment se nomment vos partenaires ? commentai-je en souriant, voulant faire effacer la moindre impression de malaise. Je tenais à changer de sujet.

Dans l’eau, mes partenaires s’amusaient ensemble et tentaient d’ailleurs d’aller jouer avec le compagnon de cet adulte avec qui je conversais. Toutefois, quelque chose me frappa. Hoshi commençait de muer tandis que, de temps en temps, il scintillait. Mon cœur se mit à battre de joie. Je savais ce qui bientôt aurait lieu.

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Le jeune homme à la chevelure blonde prit une profonde inspiration avant de pouvoir se disposé à parler, tandis que al pashmilla continuait à le dorloter, le câliner indifféremment de si elle le connaissait ou pas, puisqu'il lui avait fait de la peine.

_ Et bien… Moi qui ne voulais que personne ne me voit ainsi, c’est raté. Autant tout vous dire, je n’ai plus rien à mordre à présent, Arian, si je peux vous appeler comme ça. Peut-être préférez-vous « Monsieur » ? Enfin, qu’importe. Pour être franc, je repensais à tout ce que mon père a pu dire de moi, toutes ces remarques blessantes. Depuis que je suis gamin, il n’a cessé de me rabaisser, de me faire mal. J’en ai gardé une lourde séquelle, un énorme manque de confiance que je cache à tout le monde, à l’exception de mes Pokémons. Ils sont bien plus sensibles que les autres à ce sujet-là, je ne pas leur mentir, ils le sentiraient. Enfin bref. Tout ce qui est masqué finit toujours par être éclairé et lorsque je suis à l’abri des regards, comme aujourd’hui, il m’arrive de craquer. Je sais que ça peut paraître pitoyable mais c’est comme ça. Je suis conscient de mes faiblesses, libre à vous de penser ce que vous voulez de moi maintenant, Arian… ou Monsieur. expliqua-t-il, s'adressant à Arian aussi franchement que possible.

Ensuite, il sortit son pokédexter avant d'identifier les pokémons qui accompagnaient le flocombien. La voix robotique de l'engin surprit la petite moufoutte chromatique, qui se blottit contre son éleveur, cachant sa tête à l'aide de sa queue touffue, contrairement à l'anorith, qui vrilla un regard des plus curieux sur cet appareil électronique qu'elle n'avait jamais vu puisque l'entre-deux n'en avait pas -il n'en utilisait pas-. Peu après cela, le coordinateur libéra la petite hypotrempe qu'il venait de capturer, poursuivant :

_ J’ai oublié de vous présenter mes amis. ajouta-t-il, en s'excusant. Le Minidraco que vous voyez plus loin, accompagné du Magicarpe, Fujimi, s’appelle Hoshi. Avec eux, la petite nouvelle, c’est Himeka. Ils sont d’excellents amis et je sais que je pourrais compter sur eux. Je pense que comprendre ce qu’ils disent m’aide beaucoup, comme vous non ? J’ai remarqué à votre façon de parler avec Evangeline que vous la compreniez parfaitement, comme moi. En plus d’être ami avec un Minidraco, nous pouvons tous deux parler avec les Pokémon. Étrange coïncidence, non ? Au fait, comment se nomment vos partenaires ? Termina-t-il en souriant, comme s'il tentait de mettre cacher son mal-être.

Arian ne fit aucun commentaire là dessus, même si en étant empathe, il savait comment se sentait son interlocuteur. Il opta donc pour continuer la conversation, histoire de remonter le moral à son cadet. Il fit un petit geste de main pour inviter ses compagnons à se rapprocher davantage. Pendant ce temps, le minidraco du blond commençait à muer, scintillant. Gabriel observait avec ses grands yeux bleus la prochaine évolution de son confrère sans même se rendre compte de qu'il avait commencé à muer lui-aussi, plus lentement, mais il muait enfin.

_ Je ne suis pas le meilleur placé pour te parler de la famille puisque je n'ai pas vraiment eu l'occasion de grandir avec. Mon père, je ne l'ai pas vraiment connu, il était toujours occupé. De plus, il n'est plus de ce monde et ma mère... cela fait plus de treize ans que je ne l'ai pas vu. Personnellement, je ne m'y intéresse pas trop, non plus. Je n'ai pas prit la peine de la recontacter parce qu'elle n'a pas été fichue de se rendre compte que je n'étais plus avec elle. Disons que c'est un mutuel désintérêt et que je l'évite maintenant, quand je sais je peux éventuellement le croiser ou lui parler. Par contre, je pense pouvoir te dire que les parents ont toujours un peu trop d'ambition pour leurs enfants et que, malgré tout, c'est une certaine forme d’intérêt. Non ? Ils prennent la peine de s'acharner sur toi, sur les enfants. S'ils ne les aimaient -ne serait-ce qu'un peu- ils les ignoreraient. Ne penses tu-pas ? Commença-il, en parlant franchement aussi, pour mettre celui qui pourrait être un jour son élève ne confiance. « Une personne, un pokémon, une fleur, un objet...ignoré, ne comptent pas pour les vivants... L'être humain n'est pas logique, il est cruel...Ils ne prêtent pas l'attention qu'ils devraient à leur entourage et ils ne remarquent que les autres ne sont plus là que dans leur absence physique...Pourquoi est-ce qu'ils commencent à les regretter que quand ils ne sont plus de notre monde? » C'est ce qu'une vieille femme m'a dit un jour, quand j'étais enfant. Je passais beaucoup de temps chez elle. Mme Harper est décédée peu après que j'ai quitté la maison. Peut être que ton père regrettera ses gestes au moment venu, qu'il regrettera de ne pas t'avoir apporté l'attention qu'il devait ni même l'affection dont tu avais besoin. continua-t-il en faisant que la moufouette cesse de cacher sa bouille. Il caressa doucement sa tête, passant son index sur le museau de celle-ci pendant qu'il parlait. Voyons, je m'égare un peu, peut être. Je peux aussi me tromper, puisque ce n'est que mon avis, après tout. Accessoirement oui, tu peux m'appeler Arian et me tutoyer, blondinet. Et, personnellement, je ne pleure jamais, je ne peux pas pleurer, mais j'ai aussi des moments de faiblesse, lesquels je cache derrière un sourire ou un calme que les gens qualifient d’indifférence, puisque je me montre un peu trop froid à leur goût. Qu'importe ce que les autres pensent ? Si tu es conscient de tes faiblesses, il n'y a que toi qui puisse en juger, hum ? Quel est ton nom, au fait ? Ajouta-t-il en regardant le ciel avec ses grandes prunelles rougeoyantes, pensif. Il s'ouvrait légèrement à cet individu avec lequel il se sentait bien. Il sentait que c'était une bonne personne et, puisqu'il pouvait parler aux pokémons, il ne sentait aucune menace à son égard. Du moins, pour l'instant. Quant à tes dernières questions... C'est vrai, je comprends et je parle aux pokémons. C'est toujours une bonne chose de trouver des « semblables », ne penses tu pas ? Lui répondit-il, en gloussant. Il ferma un bref instant en pensant à l'ironie qu'était le mot « semblable » pour lui. Pourtant, il l'avait utilisé presque sincèrement. En ce qui concerne mes compagnons... Voici Armélia -la petite nouvelle-, Camélia -le bébé du groupe-, Sion -ma confidente-, Tauron -celui aux bois fleuris-, Evangeline -mon starter-, Yuki -le farceur qui ne se sépare que rarement d'un de ses compagnons, un trioxhydre qui n'a pas voulu nous accompagner aujourd'hui-, Horo -l'aïeule- et Gabriel -celui aux yeux bleus qui nage avec tes compagnons-. Le reste de l'équipe est chez un ami qui habite non loin. Fit-il tout en désignant les pokémons respectivement, posant son regard sur son minidraco qui commença à scintiller aussi.

Ce dernier regarda la ville rélicanth avant de regarder vers la berge, surpris. C'était le moment pour lui et il ne s'en était même pas rendu compte. Il commença à grandir et à changer de couleur, se débarrassant de sa vieille mue, délaissant ainsi les mauvais moments par lesquels il était passé à cause de son « incapacité » à évoluer.
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[HRP: Coucou~ je m'excuse du retard, je voulais poster le 24 puisque je pouvais déjà évoluer un pokémon mais mes autres trucs, les graphs et le fait que j'ai relancé mon forum, m'ont prit beaucoup de temps. J’espère que ça te conviendra. S'il y a quelque chose qui te derange ou autres, n'hésite pas à me mp ou à me le dire par skype. Bisous~ à bientot]

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Alors que les deux dragons étaient devenus lumière étincelante, claire espoir dans la nuit tombante, leur mue tomba dans l’eau limpide du lac. Leur silhouette rayonnante grandit peu à peu devant ce ciel qui bientôt allait accueillir les étoiles, berceuse mélodieuse et pure des Hommes. En cet instant, Hoshi et Gabriel aurait pu faire partie d’elles, tant cet éclat était sincère, innocent. Pendant que ce spectacle aux allures féériques avait lieu devant mes yeux émerveillés, comme ceux d’un jeune enfant devant richesses et pouvoir, je portais attention aux paroles d’Arian, cet homme que je commençais à peine à connaître mais qui, pourtant, me semblait être une connaissance lointaine, oubliée. Était-ce notre don commun qui m’unissait à lui ?

-Je ne suis pas le meilleur placé pour te parler de la famille puisque je n'ai pas vraiment eu l'occasion de grandir avec. Mon père, je ne l'ai pas vraiment connu, il était toujours occupé. De plus, il n'est plus de ce monde et ma mère... cela fait plus de treize ans que je ne l'ai pas vu. Personnellement, je ne m'y intéresse pas trop, non plus. Je n'ai pas pris la peine de la recontacter parce qu'elle n'a pas été fichue de se rendre compte que je n'étais plus avec elle. Disons que c'est un mutuel désintérêt et que je l'évite maintenant, quand je sais je peux éventuellement le croiser ou lui parler. Par contre, je pense pouvoir te dire que les parents ont toujours un peu trop d'ambition pour leurs enfants et que, malgré tout, c'est une certaine forme d’intérêt. Non ? Ils prennent la peine de s'acharner sur toi, sur les enfants. S'ils ne les aimaient -ne serait-ce qu'un peu- ils les ignoreraient. Ne penses-tu pas ? Dit-il alors.
-Je suis désolé pour votre relation avec votre mère, commençais-je. Quand à votre avis sur les parents, vous avez sans doute raison, je dois l’avouer. Pourtant, quand je repense à tout ce que m’a dit mon père, à condition que ce mot puisse encore lui convenir, j’ai du mal à penser qu’il puisse porter un quelconque intérêt envers moi. Vraiment beaucoup de mal, insistai-je. A ses yeux, je n’étais sûrement rien d’autre qu’une charge, une tâche de plus pour lui.
-Une personne, un Pokémon, une fleur, un objet...ignoré, ne comptent pas pour les vivants... L'être humain n'est pas logique, il est cruel...Ils ne prêtent pas l'attention qu'ils devraient à leur entourage et ils ne remarquent que les autres ne sont plus là que dans leur absence physique...Pourquoi est-ce qu'ils commencent à les regretter que quand ils ne sont plus de notre monde? » C'est ce qu'une vieille femme m'a dit un jour, quand j'étais enfant. Je passais beaucoup de temps chez elle. Mme Harper est décédée peu après que j'ai quitté la maison. Peut-être que ton père regrettera ses gestes au moment venu, qu'il regrettera de ne pas t'avoir apporté l'attention qu'il devait ni même l'affection dont tu avais besoin.
-J’en doute vraiment mais vous avez peut-être raison. C’est vrai, les gens ont tendance à agir comme ça, une fois qu’on ne peut plus, ou difficilement, revenir en arrière. Je n’ai jamais compris pourquoi, personnellement. J’veux dire… Si l’on souffre, cela veut simplement dire que l’on appréciait ladite personne, non ? Poursuivis-je tandis qu’il caressait sa protégée. Si on aime quelqu’un, pourquoi ne pas lui prouver tant qu’il en est encore temps ? Pourquoi ne pas partager de bons moments, histoire de graver de bons souvenirs avec ces gens-là ? Pourquoi cacher son amour, son affection pour regretter les faits ? C’est si stupide, si bête et pourtant, je suis persuadé que chacun, ou beaucoup, ont agi ou agiront comme ça, moi compris. On est donc condamné à faire semblant concernant ce qu’on ressent ? Parfois, je me le demande… Mais qu’importe.
-Voyons, je m'égare un peu, peut-être, s’excusa-t-il.
-Je crois en faire de même, pardon, dis-je en souriant timidement juste avant qu’il ne continue.
-Je peux aussi me tromper, puisque ce n'est que mon avis, après tout. Accessoirement oui, tu peux m'appeler Arian et me tutoyer, blondinet. Et, personnellement, je ne pleure jamais, je ne peux pas pleurer, mais j'ai aussi des moments de faiblesse, lesquels je cache derrière un sourire ou un calme que les gens qualifient d’indifférence, puisque je me montre un peu trop froid à leur goût. Qu'importe ce que les autres pensent ? Si tu es conscient de tes faiblesses, il n'y a que toi qui puisse en juger, hum ? Quel est ton nom, au fait ?
-Votre avis est intéressant, monsieur en tout cas, enfin ton avis Arian, excuse-moi, dis joyeusement. Tu es fort alors, si tu ne pleures jamais. J’aimerais être comme ça, arriver à oublier tout ce qu’il m’a dit mais, pour être franc, je n’y arrive. Je n’aurai pas pensé te le dire mais, puisque on en est là, à parler de ce que pensent les gens, je porte constamment un masque, du moins envers les gens qui ne me connaissent pas. Je n’ai pas envie qu’il me prenne pour un lâche, un incapable mais je n’ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement. Je suis devenu comme ça, à force de ne plus vouloir lui donner de la matière à critiquer, à mon géniteur, crachai-je. Je sais que cela peut paraître stupide, voir même superficiel mais je suis également conscient que la société juge beaucoup, sans doute trop. Elle croit à la perfection, alors qu’elle n’existe pas. Encore moins chez l’homme. Pourtant, je leur faire croire, à tous ces gens, que j’ai confiance, que je ne crois pas en leur supériorité, en la violence de leurs avis. Mais avec, je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression de pouvoir ne pas jouer à ce jeu, comme si le rideau était tombé, commentais-je. Au fait, ne t’inquiète pas, tu es quelqu’un de bien contrairement à ce qu’il pense. Et, pour répondre à ta question, je m’appelle Maxime, Maxime Lewis. Je suis le cousin de Kayline et Benjamin, peut-être les connais-tu ? terminai-je pour le moment.
-Quant à tes dernières questions... C'est vrai, je comprends et je parle aux Pokémons. C'est toujours une bonne chose de trouver des « semblables », ne penses-tu pas ?
-Oui, c’est vrai, approuvai-je. On se sent moins seul, ainsi, enfin, je me comprends… J’ai parfois l’impression que les Pokémons sont bien plus sincères et bons que les humains comme mon père, ces gens cruels. Ils ne sont pas dupes, ils comprennent les mensonges, savent nous décrypter lorsque nous allons pas bien. C’est en partie pour ça que je suis aussi bien avec mon équipe, même si chacun à son petit caractère, conclus-je avant qu’il ne me présent ses amis.
- En ce qui concerne mes compagnons... Voici Armélia -la petite nouvelle-, Camélia -le bébé du groupe-, Sion -ma confidente-, Tauron -celui aux bois fleuris-, Evangeline -mon starter-, Yuki -le farceur qui ne se sépare que rarement d'un de ses compagnons, un trioxhydre qui n'a pas voulu nous accompagner aujourd'hui-, Horo -l'aïeule- et Gabriel -celui aux yeux bleus qui nage avec tes compagnons-. Le reste de l'équipe est chez un ami qui habite non loin.
-Alors bonsoir à toutes et à tous, dis-je avant de me lever et de m’approcher un peu plus de l’eau claire. Hoshi, Fujimi, Himeka, revenez par ici ! Je dois féliciter Hoshi et vous présenter du monde, alors venez vite ! dis-je heureux, oubliant craintes et doutes passés. Au fait, Arian, tu fais quoi ici, sur cette île? Moi, je suis là pour devenir coordinateur.

Invité

Le jeune homme semblait compatir avec la situation du flocombien. Cependant, en plus de cela, il semblait peu convaincu par les dires de l'entre-deux, puisqu'il insistait sur le fait qu'il avait beaucoup de mal avec ce semblant de famille qu'il avait. Il disait être un fardeau pour celle-ci, tout comme une jeune ranger qui habitait dans la réserve pokémon. Elle lui avait parlé longtemps sur sa situation familiale et celle-ci se ressemblait en quelques points avec celle du coordinateur.

D'ailleurs, peu après il avait dit que son aîné devait avoir raison -même s'il en doutait toujours-, en fin de comptes puisque les gens avaient tendance à agir cruellement et indifféremment vis à vis de certains de leurs proches, alors qu'ils étaient en vie et, après, ils voulaient se racheter auprès d'eux, une fois qu'ils mangeaient de pissenlits par la racine. Il posa plusieurs questions à ce sujet, d'ailleurs, comme s'il voulait juste comprendre la bêtise humaine. Tout comme Arian, il ne la comprenait pas toujours. Les choses étaient ainsi, sans plus. Le blondinet s'excusa de s'égarer dans ses dires, tout comme l'avait fait le plasma peu avant.

Ce jeune homme croyait fort le flocombien, puisqu'il ne pouvait pas pleurer. Tout comme Arian, ce garçon se cachait constamment derrière un sourire, derrière un masque qui était sensé lui servir à la fois de bouclier et de cachette. Il semblait avoir aussi une vision du monde et des pokémons qui se rapprochait assez de celle de son aîné. Il était quelqu'un de sincère, de « pur », selon notre « petit » génie incompris. Peu après, il se présenta sous le nom de Maxime Lewis, disant être le cousin de Kayline et de Benjamin avant de lui demander s'il les connaissait. Comment ne pas connaître deux élèves auxquels il s'était frotté plus d'une fois ? Il retenait les noms et les visages de beaucoup de monde, n'en oubliant que très rarement. Il n'allait non plus oublier le visage de ce coordinateur, puisqu'il l’appréciait déjà.

_ Alors bonsoir à toutes et à tous. fit-il en saluant les pokémons présents, çà, avant de se lever et de s'approcher davantage de l'eau. Hoshi, Fujimi, Himeka, revenez par ici ! Je dois féliciter Hoshi et vous présenter du monde, alors venez vite ! Ajouta-t-il. Il paraissait heureux, sur le coup, comme s'il avait soudainement oublié ou laissé de côté ses craintes et ses doutes. Au fait, Arian, tu fais quoi ici, sur cette île? Moi, je suis là pour devenir coordinateur.

_ Je suis éleveur et j'enseigne dans l'Art de la Communication et l'Entendement entre humains et pokémons, à Gakuen. Commença le jeune professeur, appelant d'un petit geste de main son draco, qu'il caressa, avant de le féliciter. Tu vois, tu es fort et épanoui, comme ta mère, Gabriel. Ton ancien dresseur ne sut indéniablement pas t’apprécier à ta juste valeur.... souffla-t-il au jeune dragon aux yeux bleus. Ce dernier vint frotter doucement sa tête contre le flocombien : il était heureux de l'avoir rencontré puisqu'il l'avait toujours encouragé, contrairement à son ancien maître, qui ne faisait que le maltraiter. Je suis là afin de reconstruire un monde meilleur, si tu préfères, en commençant par les bases... Un monde où les humains et les pokémons pourront vivre en harmonie. J'ai amplement les moyens pour le faire, cependant... plus on est à vouloir ceci, plus vite, ça se fera. De plus, si j'apprends aux jeunes la façon de mieux s'entendre et de mieux comprendre les pokémons et leurs semblables, ils pourront éviter les erreurs du passé, les erreur d'une race se croyant supérieure et qui court à sa perte. lui expliqua-t-il, en gloussant, sans pour autant perdre son sérieux.

Alors que certains voyaient un simple rêve utopique, d'autres réussissaient à voir les délires d'un criminel voulant dominer le monde, à sa façon. Ce n'étaient ni l'un autre, puisque c'était une réalité qu'il voulait réinstaurer et, pour ce faire, il comptait purger le monde des ordures et des parasites qui tenteraient de le lui empêcher. Sa façon de penser était complexe et ambiguë, voire, paradoxale, mais, certaines personnes y accrochaient vite, tentés par des nouveaux horizons, des nouvelles idées, etc.

_ Maintenant, répondant à question. Oui, je les connais, les deux. Je les ai déjà eu en cours et lors de certains voyages scolaires. L'ambition est un bonne chose, mais pas quand elle te fait tracer un chemin aux aveuglettes. Tu as beaucoup de potentiel, Maxime, autant que Benjamin et que Kayline. Vous êtes bons dans vos domaines, quoi que l'on dise. Il est naturel d'être maladroit or, il y a un début pour tout. On ne naît pas avec l'Art et la Technique, tout comme la sagesse, ce sont des choses que l'on obtient avec le temps. Néanmoins, on naît avec des dons que l'on développe aussi, au fur et à mesure puisqu'ils ont marqué notre âme dès sa naissance à elle, ils ont finit par s'ancrer dans notre sang. Continua-t-il la mouffouette chromatique et l'anorith, qui réclamaient aussi des caresses. Pendant un bref laps de temps, tel un mirage, ses queues et ses oreilles furent visibles. Il faisait allusion à certains dons de voyance, de communication avec les pokémons ainsi que l'empathie en elle même sans les avoir mentionnés. Lorsque ses attributs pokméon disparurent de nouveau, il acheva son discours, en regardant son interlocuteur :Au fait, si un jour tu ne te sens pas d'humeur, que tu te sens mal ou autres, viens me voir au lieu de t'isoler. La prochaine fois, je te montrerais quelques endroits de l'île qui risquent de te plaire, un en particulier, puisque tu es proche des pokémons, tout comme moi.

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