Une cruauté sans limite. [pv Mia + 1 élève ♀]

Bien que Naoko ne s’était pas encore fait de réels amis au sein de l’académie, il avait fait en sorte d’éviter de se faire inutilement des ennemis. Dès lors à chaque fois que la tentation de faire une bêtise ou une remarque déplacée s’était faite ressentir, Naoko avait su se retenir. Mais malgré cela, il n’avait pas réussi à se faire bien voir de tout le monde. En effet la jalousie de certaines personnes à son égard allait lui attirer bon nombres de problèmes dont il se serait fortement bien passés.

Cela avait commencé par le simple harcèlement basique. Par exemple certaines de ses affaires avaient mystérieusement disparu de la salle de classe le temps d’une récréation, Naoko les retrouvait en général dans une poubelle ou un buisson, une fois même il dut aller repêcher son cartable dans la piscine. Bref pour ce genre d’agissement, Naoko était en quelque sorte drillé grâce à l’expérience qu’il s’était faite dans ses précédentes écoles, et ces derniers ne le touchaient pratiquement plus émotionnellement. Ils n’engendraient qu’une perte de temps, que Naoko s’assurerait de rattraper dès que ses bourreaux viendraient à commettre une erreur permettant de les rendre démasquables.

Cependant voyant que leurs actions n’impactaient guère plus que cela le moral de notre petit travesti, ils avaient décidé de passer à autre chose, enfreignant par là encore plus le règlement d’ordre intérieur de l’établissement. Ce fut en plein milieu d’un vendredi après-midi qu’ils décidèrent d’agir, Naoko avait en effet ce jour-là pris l’habitude de se promener dans le parc, flânant toujours au même endroit dans ses vêtements de petite princesse. Enfin ce n’était là qu’une façon de parler, les vêtements de Naoko bien qu’élégants restaient tout de même sobres. Il portait une robe d’été d’un bleu cendré et des sandalettes assorties à cette dernière. Et pour changer quelque peu ses habitudes, il s’était défait de son traditionnel sac magenta en bandoulière pour un autre en tout point identique si ce n’était sa couleur : bleu cendré. En somme le bleu était la couleur qu’aimait porter Naoko en ce moment, il avait comme çà ses petites périodes de modes vestimentaires à lui.

Ce vendredi-là, Naoko aurait dû particulièrement de montrer attentif, s’il l’avait fait il aurait sans doute pu éviter ce qui allait suivre. En effet alors que notre ami avait quitté le sentier et marchait avec légèreté sur l’herbe, il ne tarda pas à attendre un petit sifflement dans l’air. Une petite mélodie, un petit air qui ne lui était pas inconnu mais dont il n’arrivait malheureusement pas à se rappeler. Si sa mémoire ne lui avait pas défaut à ce moment-là, peut-être aurait-il encore pu se tirer d’affaire. Mais manque de chance pour lui, au lieu de se boucher les oreilles, il se mit à chercher d’où provenait ce son mélodieux. Ce fut en se retournant que Naoko découvrit alors un Macronium utiliser l’attaque Siffl’Herbe, lorsque leur regard se croisa, l’intensité de la berceuse monta en flèche, nul doute que sa cible n’était d’autre que Naoko qui exposé comme il était ne put résister longtemps avant de se perdre dans les bras de Morphée.

Naoko gisait inconscient dans l’herbe, avant de sombrer il avait eu un geste, une tentative désespérée de faire appel à l’un de ses compagnons pokémons. Cependant cette dernière avait échouée, et ces derniers restaient prisonniers de leur pokéball ignorant tout de la situation de leur dresseur. Le Macronium ne tarda pas alors à être rejoint par trois jeunes filles qui regardaient Naoko sans défense avec une certaine satisfaction lisible sur son visage. L’une d’entre elles était la dresseuse du pokémon plante et ordonna à ce dernier de saisir Naoko entre ses lianes afin de le soulever du sol, complètement dans les vapes notre ami laissait ses membres se balancer au gré des lianes de la créature végétale.

« Qu’est-ce qu’on fait de lui à présent ? »
« On pourrait l’attacher à un arbre et l’abandonner dans le parc ? »
« Non, j’ai une meilleure idée. S’il veut tant que cela être une fille, on va lui faire plaisir. Les filles ! Direction les vestiaires de la piscine ! »

La dresseuse du Macronium semblait être la meneuse du trio, car ses amies qui ignoraient encore ce qu’elle avait en tête n’avaient absolument pas bronché après cette prise de décision. Une fois arrivé près de la piscine, l’une des comparses alla vérifier que les vestiaires des filles étaient bien vides. Et vu que c’était le cas, elles ne perdirent pas de temps pour s’y introduire avec Naoko toujours inconscient et ligoté. Une fois seules à seules avec leur victime, la chef du petit groupe exposa la suite de son plan et des opérations.

« On va l’enfermer dans l’un de ces casiers. »
« Mais n’est-ce pas trop exagéré, on est vendredi, il n’y a pas cours le weekend, il risque de rester enfermé plus de deux jours. »
« Mais non, le club de natation utilise la piscine durant le weekend. »

Il s’agissait là d’un mensonge car il n’existait aucun club de natation à la Gakuen Académy Pokémon, leur chef, qui s’appelait au passage Stéphanie, voulait juste s’assurer de leur entière coopération et les avait donc faussement rassurées.

« Mais avant de le foutre là-dedans, on va le déshabiller et réduire ses vêtements en charpie. »

Devant tant de cruauté ses amies restèrent sans voix, mais Stéphanie sut les convaincre de se mettre à l’ouvrage. La robe de Naoko lui fut donc arrachée puis réduite en lambeaux, et ses sandalettes connurent le même destin tragique. Naoko restait en sous-vêtements, son soutien-gorge trompeur rembourré grâce à de petits coussinets et sa petite culotte qui laissait deviner son anatomie masculine. Les choses se corsaient, les deux petites sous-fifres de Stéphanie se montraient à présent hésitantes, n’allaient-elles pas trop loin ? Mais Stéphanie mit un terme à leurs doutes en s’emparant d’une paire de ciseaux et en coupant nette ce qui protégeaient encore la nudité de Naoko. Ce dernier inconscient fut pour le moment épargné de la gêne qu’une telle situation pouvait causer, cependant cette gêne était désormais visible sur les visages des trois demoiselles. Mais à présent qu’elles avaient dépassé les limites, il était trop tard pour reculer. L’une d’elles émit alors l’idée de gribouiller à l’indélébile sur son corps, les insultes à l’égard de Naoko n’était pas chose qui se tarissait dans leur langue, chacune y alla alors de sa petite remarque. Son visage, son torse, ses bras, ses jambes et même son sexe, aucune partie de son corps ne fut épargnée.

Lorsqu’elles furent satisfaites, elles enfermèrent alors Naoko dans le casier d’une élève au hasard, puis elles éparpillèrent les lambeaux de ses vêtements un peu partout dans les vestiaires avant de se rendre compte qu’elles avaient oublié de s’occuper du sac de notre ami. Sans aucun scrupule, elles le vidèrent de son contenu qui retomba bruyamment sur le sol. Parmi les affaires personnelles de Naoko émergeait des pokéballs, celles de ses pokémons. Allaient-elles oser s’en prendre à ses pokémons ? Oui, Stéphanie vit en eux les otages idéals pour faire chanter Naoko, et malgré les tentatives de ses camarades de la stopper. Elle s’empara des pokémons de Naoko, ses amies prirent alors peur, c’était trop pour ces dernières et elles décidèrent alors de laisser tomber l’affaire et prirent la fuite. Elles avaient accompagné Stéphanie dans son plan juste pour s’amuser, mais à présent elles ne s’amusaient plus du tout, elles avaient peu des retombées de leurs actes.

Stéphanie resta seule un moment à contempler le résultat de son travail, elle rangea les pokéballs de Naoko dans son sac, puis rappela son Macronium dans sa pokéball. Elle sortit ensuite des vestiaires, et croisa une autre élève qui semblait se diriger vers la piscine. Elle la salue en lui adressant un sourire et tout en se demandant intérieurement si cette dernière allait être celle qui découvrirait le pauvre Naoko.

Beaucoup d'humains sont prêts à se battre bec et ongles pour qu'on ne leur ôte pas leurs chaînes. ♫

Cette chaleur étouffante ! Franchement, mais comment est-ce que c'était possible qu'il fasse aussi chaud ! La ranger tourna son regard vers Syd' qui était en train de s'éventer avec son poireau, enfin comme il le pouvait puis elle regarda le plafond. Le temps qu'il faisait dehors ne donnait vraiment pas envie de sortir, mais rester enfermé ici, n'était pas mieux non plus ! Erika détestait rester enfermée, elle qui était dynamique, du genre à pas rester en place ! Se dandinant, faisant la roulade sur elle même, elle lâcha un cri. Bon cette fois, ça suffit ! Sydney venait de lui lancer le poireau en plein dans le visage, vu qu'il avait sursauté ! Surement que c'était sa punition pour avoir criée. La demoiselle aux cheveux verts se frotta le front.


« J'ai entendu dire qu'il y avait une piscine, ça vous dit qu'on y passe l'après midi ? »

Tout les pokémons répondirent présent à l'appel. Flo' vint se coller dans ses bras, Val' de sautiller de partout, Syd' arborait un air fier, et Pris....hé ben, elle préférait ne pas la regarder. Le mimigal d'ailleurs s'en sentit peiné...D'un côté, elle n'y pouvait rien si elle avait peur des araignées, elle n'avait pas encore eut le temps de s'adapter au petit insecte voilà tout. La jeune étudiante, peinée à son tour car elle détestait blesser les pokémons, posa son regard sur Pristina, et soupira avant de lui faire un petit sourire gênée.

« Tu sais Pris', tu veux venir aussi hein ! Ce n'est pas parce que j'ai encore un peu de mal avec mon arachnophobie que tu n'as pas le droit de passer du temps avec nous. »

Le mimigal rougit fortement et dévorante d'affection, se mit à gambader vite jusqu'à Erika, pour venir la câliner. La justicière sentit son sang faire un tour, devenir blanche, puis bleu...et violette.

« Par contre, comme je n'ai pas l'habitude, évite s'il te plait à l'avenir ce genre de choses...pitiééééé »

Pristina s'excusa gênée avant de rentrer dans sa pokéball de son propre chef. Puis la demoiselle aux cheveux verts se leva en s'étirant, leur demandant s'ils étaient prêts. Ils répondirent tous à l'affirmatif, mais Erika venait de repenser à quelque chose, elle sortit de son sac une étrange pierre avec un symbole feu dessus, puis regarda Valence, repensant à leur moment ensemble. Il était difficile de faire évoluer un pokémon, on avait toujours peur que sa personnalité ne change dès leur évolution. Est-ce qu'elle aurait la même affinité qu'elle avait avec le chiot quand il serait devenu un Arcanin ? La jeune fille s'approcha du petit canidé qui la regardait tendrement, et lui montra la pierre, un visage un peu inquiet.




« Valence, il y a quelques jours, j'ai acheté ceci pour toi. Tu sais en tant que Ranger, j'ai besoin d'un pokémon fort, costaud et qui me permettrait de voyager, un pokémon comme toi...Je sais ce que représente une évolution, c'est un choix difficile à faire pour certains dresseurs...C'est pourquoi Val', comme je n'ai jamais été une méchante amie, je te donnes le choix. Je comprendrais que tu ne veuilles pas, et je ne t'en tiendrais pas rigueur je t'assure ! Alors voilà, souhaites-tu devenir un Arcanin ? Et surtout si c'est le cas, voudras-tu continuer d'être à mes côtés et à m'aimer comme tu le fait ?...»

Le caninos la regarda un instant, regardant la pierre. Ce qu'il lui faisait mal, ce n'était pas qu'elle voulait qu'il évolue, c'est de la voir si peinée par le choix de son évolution, il voyait bien qu'elle était attristée à cause de lui, parce qu'elle s'inquiétait, et ses dernières paroles l'avait touché, si bien qu'il s'approcha d'elle, se redressant sur ses pattes pour venir lui lécher la joue, et récupérer une des larmes qui avait coulée, en aboyant, et se blottissant contre elle pour la câliner, puis il la regarda dans les yeux en lui affirmant qu'il acceptait l'évolution, rien qu'avec un mouvement de la tête positif.

« Hooooo Val', tu es tellement adorable ! J'espère que, peut importe ton choix, tu le resteras toujours autant. »

Le chiot aboya à nouveau avant de sortir de ses bras, et de s'assoir. Erika tendit la pierre feu, et il la toucha du bout de son museau. Le caninos s'illumina d'un halo de lumière blanche très forte et commença à grandir. Il n'en fallut pas plus d'une quinzaine de seconde pour qu'il apparaisse sous ses yeux, si fier, brûlant d'ardeur : Il avait évolué, et était devenu un Arcanin, il était beau ! Erika aurait dût être heureuse, mais la joie n'était pas tant au rendez vous, elle baissa les yeux, il s'approcha et lui donna une lèche sur la joue. La Ranger le regarda, il approcha sa tête, et elle posa sa main pour le caresser. Ouf, la personnalité de Val' n'avait pas changé, il l'aimait toujours comme il le lui avait promis avant son évolution : il ne pouvait pas lui faire plus beau cadeau. L'arcanin, fier, la regarda, et lui proposa de monter sur son dos. Erika récupéra le Pichu dans ses bras, et regarda Syd' monter et s'accrocher. L'arcanin regarda la fenêtre ouverte. Non attend il était pas sérieux là ?

Hé bien apparemment si ! L'arcanin prit de l'élan et s'élança par la fenêtre du quatrième étage, retombant solidement sur ses pattes. La vaaaaaache ! C'était...trop cooooooool, il faudrait qu'elle pense à recommencer un jour. Elle lui indiqua la direction de la piscine, et il se mit à courir jusqu'à l'enceinte du lieu. Arrivée à destination, elle déposa Flo', et cajola Valence pour le remercier avant de le rappeler dans sa pokéball. Ils entrèrent dans le bâtiment et se dirigèrent de suite vers les vestiaires. Oui rassurez vous, elle avait déjà penser à prendre un maillot ! Elle enfila ce dernier, couleur vert comme ses cheveux, et s'approcha du bain. Pendant ce temps, vu qu'il s'ennuyait, Syd s'amusait à ouvrir tout les casiers, voir s'il ne trouverait pas quelques biscuits secs. Flo' le regardait faire à ses côtés. Mais alors qu'il venait d'ouvrir un autre casier, dans l'idée de tous les essayer, il ne comprit pas ce qui venait de se passer. Il était en train de gesticuler dans tout les sens en se débattant car une personne humaine venait de lui tomber dessus. Flo' paniqué, tenta de l'aider en faisant rouler la personne inconsciente, et avec un peu de cran, il réussit à libérer le pauvre Canarticho qui reprit son souffle. Il regarda l'inconnu inconscient, et voyant qu'il était nu, il le recouvra d'un drap, le lui attachant à la manière d'un paréo pour voir.

Durant ce même moment, Erika s'était approchée des bains, et venait de croiser une jolie fille qui la salua gentiment. Sur le coup, elle resta étonnée, son visage lui disait quelque chose, elle l'avait déjà croisée quelque part...Soudainement cette jeune fille glissa, car le sol était trempée. Aouch elle avait dût se faire mal. Des pokéballs avaient roulées de son sac pour atérir jusque dans l'eau. Cette inconnue sembla paniquée, et Erika plongea alors jusqu'au fond pour les récupérer. La demoiselle manqua d'air, et dût aller les rechercher plusieurs fois, mais au total, 6 pokéballs avaient été repêchées et sans méga-canne s'il vous plait. Sauf que quand elle était ressortie de l'eau hé bien...la demoiselle avait disparue...Non mais c'était une honte, abandonner ses pokémons comme ça ! Vraiment ! Quel dresseur indigne...bon et elle allait faire quoi de ses pokémons elle ?

De l'autre côté, Syd et Val tentait de réveiller le jeune endormi, mais ils n'y arrivèrent pas, et c'est alors que le canard prit son poireau à la manière d'une épée, et lui asséna un coup violent sous le regard furieux du Pichu qui se disait qu'il n'arrangeait pas les choses. Une équipe de choc, oui !