Voyage a Oliville : Vous avez dit bonbon ? [Pv : Alix]

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Le soleil... Il était doux, la fin de l'après-midi sonnait de son gong mélodieux et coloré... Le profond ciel bleu, qui couvre nos têtes, c'était transformé en étendu orangé... Ce Festival avait tout pour plaire... Une magnifique journée allait se terminer pour en commencer une autre. Le Hanami allait bientôt voir le jour, enfin façon de parler vus que le festival ce passe de nuit. Découvrir le monde, ce rêve, il ma permit d'aller a Johto. Merci. Je dois le dire a ses deux professeurs ayant organisé ce voyage, l'un me faisait un peu peur de sa carrure de Tyranocif mais il a l'air d'avoir un coeur d'or et l'autre, une certaine Alix... Elle était vraiment belle dans sa tenue, telle une fée du monde réelle. Grâce a eux, je découvre Johto.

Le ciel devenait de plus en plus orangé, comme si une mandarine géante volait autour de la terre. Je ne pouvait pas vraiment dire pourquoi, ni comment, mais je me sentais libre... Cette atmosphère est si pure, ce ciel si pur, cette ville si pure. J'aurai bien aimé naître dans un telle environnement.

Je marchais au milieu des stands certains vendait des friandises étranges, je vus au loin un panneau avec écris "Chez Nono, barbe a papa" ... Des barbes de pères... Cela est vraiment mangeable... Il y avait beaucoup de monde devant ce stand... Etrange... Si il y a autant de monde cela doit être bon, je me mis dans la file et j'attendis une dizaine de minute, le temps que les cinq ou six personnes commandent et soit servis. Arrivé devant le vendeur celui-ci me parla d'un accent assez spéciale ::

<< - Heeyyoooo Tou vouay kôaaaâ ? Jrandé bardéa papaté y potité ? ( Hey tu veux quoi ? Grande barbe a papa ou petite ? ) >>

Un accent vraiment spéciale... Je veux juste gouter ce met qu'ils appellent "barbe a papa" et non commencé a prendre des cours de langues... M'enfin, je vais essayer de comprendre ce qu'il me dit et dialoguer avec lui...

<< - Je voudrais une potité... Comme vous le dite ... >>

J'étais obligé de marquer ce point la... Son accent, il devait venir du Plouckistan, une île complétement perdu en Johto et Hoéen... Bref. Il se racla la gorge et prit un bâtonnet pour le rouler dans une machine assez spéciale et il me ressortit une énorme masse coloré en rose.

<< -Heeyyoo ! Cé treintai Poké$ ! é qué sa soté ! ( Hey ! C'est trente Poké$ ! Et que saute ! ) >>

Fit-il toujours avec son accent énervant. Je lui donna l'argent et quand je commença a partir, je l'entendis dire "idiota...". Il ma arnaqué...? Je regarda le panneau sur son stand et vus que ce met probablement délicieux et a 5 Poké$... Ce n'est pas grave... Mais il entendra parler de moi...

Je continua de marcher, mangeant un quart de ce délicieux met et je vus une allé entière de stand vendant des friandises tout aussi succulente les une que les autres... Je vais jamais me retrouver dans cette masse de stand aussi beau les un que les autres... La foule s'épaissit, me poussant a chaque contact. A force de me pousser, je commença a perdre équilibre et je tomba a terre. Je me releva a moitié, la foule m'empêchait de me mettre debout de part ses nombreux chocs...

...

Invité

Dans les teintes orangées de cette fin d’après-midi, le Hanami commençait de s’éveiller. Les stands commençaient à ouvrir, dévoilant mille et une odeurs sucrées et fruitées. Ce parfum se répandait avec légèreté dans l’air, planant comme une invitation à la rêverie. La foule était déjà présente, prête à fêter de si beaux moments dans un endroit paradisiaque. Tout ce spectacle ressemblait à un conte de fée, m’émerveillant comme une petite fille perdue dans les allées d’un immense marché de bonbons. Je n’étais pas encore vêtue de mon Kimono, n’ayant pas pris le temps de retourner à l’hôtel. Je venais de quitter la magnifique clairière où nous avions mangé, nous, Arian, Arkjo, Mégami, Kayline et moi, mais le départ précipité de certains, voir même de tous les autres, avait écourtant fortement ce paisible moment. Mais ce n’était pas bien grave. J’avançai paisiblement au milieu des gens, une sucette à la main, un sachet de friandises dans l’autre. J’étais seule, mes compagnons restaient dans leur Pokéball respective. Pour plusieurs raisons ; la première consistait en leur fatigue-il faut dire qu’ils avaient tous énormément mangé et joué- et la deuxième se résonnait par le manque de place. Les allées étaient pleines à craquer, je supposais que le soir, les choses seraient plus calmes, du moins, je l’espérais pour les jours à venir. Car ce soir, j’avais quelque chose de prévu avec Arkjo Korambu et Kayline Lewis, et oui… le rattrapage du cours. Mais je comptai profiter du moment présent. Derrière moi, à mesure que mes pas claquaient sur les dalles du chemin, les marchands m’appelaient histoire de me vendre leurs produits. Il y avait de tout, c’était impressionnant. Caramel, barbe à papa, glaces, chocolats et tant de bon petits plaisirs secrets. Inutile de vous informer que partout, je dévalisai les stands, même celui d’un homme à l’accent douteux… Barbe à papa rose et délicieuse à la main, ayant remplacée ma douce sucette, je vis une jeune fille à la belle chevelure blonde et dorée, comme le blé estival. Elle était au sol, l’air perdu, sans aucun doute renversée par les gens obnubilés par les festivités. Alors, je m’approchai d’elle avec rapidité, j’accélérai le pas. Finalement, lorsque j’arrivai vers elle, je lui tendis ma main, afin qu’elle puisse se relever. En voyant son visage, je me rendis compte qu’il s’agissait de Naminé, Naminé Esfir, élève à Gakuen. Elle se releva puis, délicatement, je l’amenai à l’écart de la foule, afin qu’elle puisse se reposer quelques instants, si elle en ressentait le besoin, bien évidement.

-Et bien Naminé, on dirait que tu as été sonnée. Ça va mieux ? Tu veux qu’on reste ici quelques minutes ?

Je l’avais tirée par la main, tranquillement, jusqu’au bord d’une sorte de terrasse ayant vue sur la mer. On y voyait également le phare, les cerisiers magnifiquement fleuris ainsi que toutes les lumières de la ville, formant un doux et intense essaim de lucioles dorées. C’était agréable à voir, berçant et hypnotisant. Je me penchai sur le repos, histoire de me mettre à l’aise. Le vent marin de Johto venait fouetter finement mon visage. J’aimais cette sensation, elle m’offrait l’impression de m’évader loin des cauchemars de la réalité, de vivre un rêve réel et touchable, palpable. Je pris une bouffée d’air frais.

-Naminé, tu ne trouves pas que la vue est magnifique depuis ici ? J’aime tellement cette sensation, cette liberté que l’océan m’inspire. Ça peut sans doute paraître enfantin, voire peut-être naïf, mais cette vision me fait rêver, comme un livre féérique. J’imagine que tu riras de moi, mais j’ai l’impression de pouvoir m’envoler, de pouvoir vivre mes désirs rien qu’en regardant ce paysage. Je ressens comme des étincelles au fond de mon cœur et je crois qu’un sentiment correspond tout à fait à ce ressenti, le bonheur. Je suis heureuse ici, avec vous tous. Elèves, Pokémons, professeur. Nous avons l’opportunité de faire tant de choses, c’est tout simplement incroyable. Les opportunités sont fantastiques ; créer de nouveaux liens, rencontrer des gens, s’améliorer, combattre des inconnus, vivre nos rêves… J’espère tellement que tout le monde sera heureux durant ce voyage et qu’en rentrant… Nos sentiments seront gravés à jamais dans nos cœurs, que nos souvenirs ne mourront jamais, qu’ils seront éternels, ineffaçable, forts et magiques. Mais je crois que je m’emporte, non ?

Je m’arrêtai, je pris une grande bouchée de ma sucrerie rose et vaporeuse face à l’horizon marin, en caressant mes cheveux attachés en chignon. Puis, je respirai lentement, profitant de l’odeur du sel maritime. Je me retournai.

-Naminé, j’ai beaucoup de bonbons, en veux-tu ? J’ai tellement de choix, enfin, il y a tellement de choix ici, caramels, gâteaux, biscuits, sucettes, desserts, pommes d’amour...

Je lui montrai ainsi mon immense sac coloré qui, inévitablement, répandait une envie de sucreries et d’excès. Du moins, pour toutes personnes ayant des goûts normaux.
Je lui souris. J’étais tellement bien ici.

-Naminé, profite bien de ta vie, tout va si vite.
Je lui fis un clin d’œil.

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