C'est l'histoire de deux blondes dans une maison abandonné... [Pv Aredhel] Terminé

Il était près de vingt-deux heures et notre jeune ranger originaire de Forêt Blanche n'était ni dans la réserve pokémon ni dans sa chambre au dortoir l’académie. La reine d'argent brillait solennellement éclairant le chemin de ces pauvres ombres qui erraient par son royaume nocturne. Aredhel était impatiente de rejoindre son amie or cela faisait quelque temps qu'elle ne l'avait plus vue. Où allait-t-elle ? Faisons un petit retour en arrière... :

***Flashback***

Alors que l'unysienne se trouvait dans l'une des cour des l'académie, déjeunant avec quelques uns de ses pokémons, ceux qui avaient bien voulu l’accompagner aujourd'hui, un énorme et magnifique guerriaigle chromatique atterrit non loin d'elle et l'approcha pour ensuite lui donner une lettre qu'il gardait dans le bec. Elle pensait qu'il s'agissait d'un message du Siège des Rangers d'Unys et le prit un peu réticente. Cependant, lorsqu'elle l'ouvrit, après avoir remercié le pokémon et que celui-ci soit reparti, elle fut soulagée :

« Aredhel...

... Je sais, y'a un petit moment qu'on ne s'est vu, mais je tiens toujours parole, et comme promis, je te recontacte pour te prévenir que ce soir, vers 22 heures, je t'attendrais à l'entrée de l'école, pour notre petite... Escapade entre filles ! Oublie pas ton capstick, une lampe torche, et un pokémon discret, courageux et fiable ! On va bien s'amuser, c'est la pleine lune en plus ! A ce soir !

Signé, Kayline. »

Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres lorsqu'elle lut un mot de la blonde qui était devenue son amie après un déjeuner à la cafétéria. Cette lettre lui remonta le moral : Kayline ne l'avait pas oubliée.

La journée était vite passée et à son retour à la réserve, elle avait été accueillie par ses trois spectres : son branette, son skelenox et son feuforeve. Jun n'avait même pas pris la peine de la regarder alors elle se sentit un peu mal. Il était installé sur le canapé avec le skitty bleu de son tuteur. Elle ferma les paupières et monta, laissant que ses pokémons s'installent dans la maison et dans la réserve. Quant à Vaal, elle le laissa s'en aller faire un tour, parce qu'il en avait envie, allez savoir ce qui l'avait motivé.

Ce ne fut que vers vingt-et-une heures que la jeune femme au regard mielleux -d'une tendre couleur améthyste- comment ça à se préparer. Elle se accrocha son capstick à son poignet droit puis se vêtit de son uniforme ranger, enfilant un mini-short noir, un chemiser à manches longues blanc, ses bottes hautes noires et son long manteau sans manches lui arrivant au mi-mollet. Ensuite, elle attacha sa longue chevelure blonde en une sorte de chignon fait à la va-vite, laissant quelques mèches rebiquer et pendouiller d'ici et là avant d'y accrocher sa pince préférée : celle aux ailes de papillon ayant la même couleur que ses yeux.. Elle prit une ceinture-trousse qu'elle devait mettre avec son uniforme pour pouvoir ranger ses affaires puis elle sortit.

Qui allait bien vouloir l'accompagner ?

Qui prendrait-elle ?

Elle pensa à Jun, afin de pouvoir parler un peu avec lui, mais elle ne pouvait plus le regarder en face or elle se sentait trop mal pour lui dire quoi que ce soit. Alors, elle demanda à ses pokémons réveillés et petits. Elle décida de prendre Dusk, son skelenox étant donné qu'ils ne se voyaient pas beaucoup, or il était plutôt noctambule et le reste de la journée il le passait dans des endroits sombres, avec les autres spectres de l'équipe et/ou ceux de la réserve de Nagumo.

Alors que le duo ne venait que de sortir, Dusk regarda la pleine lune, lévitant, s’arrêtant sur place. Aredhel se tourna, se stoppant directement avant demander à son pokémon s'il allait bien. Il ne fit que hocher la tête, distraitement. Il sentait une très grande force monter en lui et la légère brise fraîche qui soufflait annonçait des changements quasi imminents. Le spectre alla se frotter contre sa dresseuse, afin de lui montrer son affection. Cependant, ce dernier évolua pendant qu'il s’approchait et la blonde se retrouva avec un teraclops dans les bras. Il sourit, content d'être avec sa dresseuse, seuls, pour une fois. Elle le félicita pour avoir évolué, lui adressant par la suite un beau sourire, sincère. Ensuite, ils continuèrent leur chemin, parce qu'ils devraient traverser la forêt durant la nuit sans utiliser la lampe torche afin de ne pas attirer l'attention des pokémons agressifs.

***Fin du Flashback***

Donc, uniquement accompagné par son teraclops, elle se faufilait entre les arbres des bois se trouvant entre l'académie et la demeure de Nagumo. Elle courrait aussi vite que possible en direction de l'académie. Quelques minutes plus tard, environ une demie-douzaine, elle arriva au portail du bahut, devant lequel se trouvait son amie accompagnée d'un malosse, semblant assez fier, physiquement parlant, mais aux aguets. Aredhel fit un signe de main à Kayline de loin, mais comme celle-ci ne regardait pas dans sa direction, elle l'interpella, le sourire aux lèvres. Ensuite, elle se plaça devant elle, avec son pokémon :

_ Bonsoir, Kayline et à toi aussi. La salua-t-elle, gardant son petit sourire doux avant de se pencher un peu vers le malosse. Son teraclops lévitait juste à côté d'elle, à une douzaine de centimètres du sol. Maintenant qu'il était aussi grand, léviter autour de la tête de sa dresseuse n'allait plus être possible. Silencieux, mais curieux, il détailla ces deux êtres qui lui étaient inconnus.

Suite aux paroles de la ranger, la dresseuse répondit, plutôt surprise de voir son amie aussi « souriante » et tranquille, accompagnée d'un teraclope qui faisait seulement sept centimètres de moins qu'elle. Il faut avouer aussi qu'Aredhel n'est pas vraiment grande, non plus ! Kayline la salua, présentant par la suite son pokémon, Cerbère. Ce malosse était aussi curieux que le spectre qui le dévisageait malgré lui, le détaillant or il ne pouvait pas regarder les gens autrement, c'était un pokémon spectre après tout...

Avant de sortir sa lampe torche, la dresseuse lança le tant attendu signal qui marquait le début de cette petite aventure entre filles. Elle était toujours aussi enthousiaste ! Aredhel qui alluma aussi sa lampe et suivit Kayline et son pokémon. Dusk ne le lâchait pas d'une semelle, regardant par tout, silencieux pour ensuite reposer son regard sur le pokémon ténébreux. Par chance, il n'y avait pas Shin ni Branette dans le coin pour l'inciter à faire des blagues lourdes et mauvaises. Lui qui était plutôt calme sans eux, devenait un vrai monstre emmerdeur en leur présence. Les deux jeunes filles marchaient au centre du groupe pour ainsi dire, Dusk restait un peu en retrait et Cerbère allait devant, de cette façon, ils pourraient mieux veiller sur leurs dresseuses, sans doutes.

La pleine lune avait perdu son pouvoir ne pouvant point pénétrer dans les entrailles de cette forêt où les feuillages créaient une obscure toison, des voûtes d'ombre. Les pokémons nocturnes faisaient la loi et rompaient le silence avec leurs cris et croassements. La blonde aux yeux bleus regardait de temps à autres son amie avant de commenter :

_ Tes soucies familiaux se sont arrangés ? Tu sembles plus souriante et légère. lui dit la dresseuse.

Lentement, les deux jeunes femmes et leurs pokémons s'engouffraient dans les profondeurs des bois, suivant un mince sentier couvert de mauvaises herbes. Les faibles lueurs des lampes n'étaient sans doutes pas suffisantes pour éclairer leur voie, cependant, elles leurs montraient où est-ce qu'on pouvait marcher ou pas.

_ Loin de là... les choses ne font qu'empirer... Mais bon, je ne peux pas être une loque humaine pour le reste de ma vie. Des problèmes ne manqueront pas chez moi... Si seulement tu savais... répondit Aredhel, rompant enfin son propre silence.

Certains pokémons sauvages étaient perplexes en voyant des humains, surtout, des filles, seules, en plein milieux d'une nuit aussi froide et lugubre que celle-ci. Les trouvant soit trop stupides, soit trop téméraires, ils les observaient, ne les perdant pas de vue une seule seconde.

_ La maison qu'on va visiter... Apparemment, des élèves de Gakuen prétendent y avoir vécue des choses paranormal pendant la période d'Halloween... J'aimerais bien voir ça ! Ajouta Kayline, expliquant un peu la situation avant de rire nerveusement.

Cette idée la faisait frissonner tandis que cela ne donnait un très mauvais pressentiment à l'unysienne. Sa rune purif lui annonçait des possibles changements, la prévenant d'un quelconque danger, chauffant contre sa poitrine : IL était près, très près et il ne comptait pas être discret, cette fois. Aredhel serra sa main libre sur son cœur, un peu perturbée par l’atmosphère qui plongeait sur les lieux comme un épais brouillard asphyxiait la montagne au petit matin, l’étreignant fortement avec ses mains invisibles.

La peur n'avait pas encore gagné assez de terrain dans l'esprit des deux blondes, la témérité les maintenait et les guidait par le chemin vers leur destination. La dresseuse semblait même être confiante, trop pour se rendre compte qu'elles étaient observées, scrutées de tous les angles. De plus, au fur et à mesure qu'elles pénétraient dans le cœur de la forêt, se rapprochant de la maison hantée, le ciel s'assombrissait, ne tardant pas à déverser une fine pluie, mais abondante. C'était comme si le ciel pleurait le cran des jeunes filles que la forêt avait essayé d'avertir du danger, en vain.

_ Waow !! Vite ! La maison est là bas ! S'exclama la rosalienne, désignant la sinistre baraque non loin avant d'y foncer, histoire de ne pas trop se mouiller.

Aredhel fit de mêmes, n'ayant franchement pas envie de chopper un rhume. Le teraclope prit tout son temps pour s'y rendre, lévitant, pénard : il se sentait chez lui, pratiquement. Il adorait l'endroit, mais pas les présences qui semblaient lui demander de rester à l'écart. Il les ignora or il avait une blonde à protéger.

Lorsque le petit groupe fut sous le porche de cette grande demeure ancienne et aussi délabrée que macabre, la dresseuse voulut ouvrir, cependant, la porte était verrouillée. La rune purif qu'Aredhel cachait sous ses habits, dans une petite bourse en tissu avec un cordon en coton (afin de ne pas la perdre), lui brûlait un peu la peau, la rougissant. Elle dut même la sortir, la laissant pendre sur ses seins, près de sa luxeball.

_ C'est fermé ! J'y crois pas ! Ils m'ont menti ou quoi ?? Pestait la cadette, visiblement déçue alors que son pokémon restait aux aguets, inquiet. Il savait qu'ils n'étaient plus seuls : quelque chose était sur le point d'arriver.... Mais quoi ?

Ne voulant pas inquiéter son amie, Aredhel s'approcha de la porte, pour frapper doucement, sans lui dire que « Darkrai » était quelque part dans la maison, les observant, entre autres. Cette maison devait être infestée de pokémons spectres, aussi bizarres que rancuniers et ou farceurs, attendant le moindre signe de vie pour se manifester. Cependant, avant de la jeune femme aux yeux violacés pose cogne la porte par première fois, on put entendre le verrou se dégager puis la porte s'ouvrir lentement, grinçant.

Au début, le vaste hall d'entrée était dans le noir complet. Cependant, lentement, les bougies se trouvant sur les candélabres argentés hissés dans les coins du hall ou accrochés aux murs, s’allumèrent, laissant les lieux dans une funèbre pénombre digne d'une crypte, d'un vieux manoir désaffecté. Les toiles de mimigale surplombaient les voûtes qui étaient sensées être des entrées ou des sorties vers d'autres pièces ou couloirs, le plafond, presque invisible du au manque de lumière était un endroit parfait pour les pokémons spectateurs. S'ils s'étaient directement montrés, ce-dernier aurait sans nul doute ressemblé à un ciel étoilé. Quelque chose d'une beauté sinistre et perturbante, n'est-ce pas ?

Aredhel traversa le seuil de la porte en premier, accompagnée de son teraclope. Ses pas résonnaient dans la salle vide au vieil mobilier usé et rongé par le temps et certains insectes pokémons. Quant au carrelage se trouvant sur le sol, il était sale, recouvert d'une considérable couche de poussière et des herbes avaient poussé par endroits, au pieds des murs ou bien, dans les jointures des dalles -blanches autre fois- encrassées et fissurées.

_ Kayline... tu peux entrer, mais fais attention, la poussière fait que le sol glisse... fit la ranger, invitant son amie à entrer dans leur prison pour un soir. Elle serra davantage sa main sur la petite bourse colorée où se cachait sa rune purif.

Aria s'avança dans le hall, détaillant tout, tentant de repérer un peu ce territoire inconnu pour elle afin de ne pas être prises trop au dépourvu, si quelque chose ou quelqu'un les attaquait. Un rire aussi grave que glauque se fit entendre, moqueur : elle le reconnut et tourna la tête, cherchant cet individu du regard, en vain. Le rire provenait du deuxième étage, ainsi que les bruits de pas, las et lents, sur le parquet d'en haut.

Quelques grincements et craquements s'entendaient, des volets qui claquaient à cause du vent, des perturbantes gouttières qui trempaient certaines parties de la maison à cause des trous du toit ou des tuiles déplacées. Aredhel s’arrêta au milieu du hall, sur le tapis bordeaux qui gisait sur le sol, comme un sentier sanguin amenant les visiteurs depuis l'entrée, jusqu'à l’étage, passant par les escaliers. Elle n'avait plus qu'à attendre son amie et son pokémon or ce qui se préparait se déclencherait sûrement au moment où le groupe sera au complet... ou pas... ?

« La curiosité tua le miaouss, vous savez ? »

Cette même voix retentit à nouveau dans le hall, comme un murmure, un souffle enjoué, suivie de plusieurs rires, tous différents. Une longue soirée leur attendait... Comment allaient-elles s'en sortir, psychologiquement ? En tout cas, rien de ce qui se passait, était rassurant.

Les paroles du spectre ne semblèrent pas affecter la blonde aux yeux bleus. Ne le croyant pas et ne se laissant point intimider, elle ne semblait pas du tout se sentir concernée. Elle était bien trop confiante. Alors que Aredhel restait méfiante, elle n'aurait jamais envisagé ce qui allait se passer... Suite au tremblement du sol et aux commentaires mal choisis de son amie quant au caractère des spectres. Elle avait été impressionnée par la petite manœuvre du groupe d'outre-tombe se cachant dans l'ombre, dans chaque recoin de la demeure : c'était leur territoire, après tout.

Soudainement, des craquements se firent entendre, des grincements du parquet puis... après un craquement aussi sonore qu'une claquement de volets, le sol se déroba sous les pieds de la dresseuse et de son malosse. Durement par réflexe ou par surprise, cette dernière cria, chutant quelques mètres lus bas, au sous-sol de la bâtisse hantée.

S’inquiétant pour son amie et le pokémon que l'accompagnée, elle voulut s'approcher, mais son teraclope le lui en empêcha. Le sol craquait toujours et d'autres grincements, se faisaient entendre à l'étage, comme si quelqu'un marchait en direction des escaliers, invisible, imperturbable. La ranger jeta juste un regard -de loin- au trou qui avait engloutit son amie :

_ Je vais bien ! Ne t'en fais pas... Je ne peux m'en prendre qu'à moi même, je le reconnais ! Fit Kayline, ce qui rassurait un peu l'unysienne. Son amie était vivante et allait éventuellement bien.

Au moins, aucune des deux n'était seule or, chacune avait un pokémon avec elle. Soupirant de soulagement, la jeune femme ne pensait plus qu'à la façon dont elle rejoindrait son amie. Elle songea à descendre par le trou aussi, ou bien, l'aider à remonter, mais il était trop tard: le parquet s'était refait, comme si de rien n'était, effaçant toutes traces de la blonde aux yeux bleus. On ne pouvait pas l'entendre et on n'était pas prêts de la revoir...

Il y eut quelques secondes d'angoissant silence, pas de craquements, juste du vent et de la pluie contre les volets, des gouttières résonant : Aredhel et Dusk étaient seuls, à première vue, jusqu'à ce qu'un spectre humanoïde apparaisse en haut des escaliers. Ce dernier, était translucide et éclairait un faiblement les lieux d'une lueur bleutée. Comme une flamme faible et mourante, l'esprit se tenait quiet et silencieux, incitant la blonde à le suivre, tendant une main en sa direction. Le teraclope s'interposa, pour qu'Aredhel n'avance pas, mais, n'ayant pas grande chose à faire, seule... elle n'avait rien à perdre.

Voyant que la ranger n'était que peu rassurée, Dusk resta juste derrière elle, histoire d'assurer sa sécurité. Le spectre bleuté attendit que la blonde ait monté jusqu'en haut pour avancer, la guidant -elle et son pokémon- le long des couloirs jusqu'à une grande chambre où l'attendait supposément « Darkrai ». Durant tout le trajet, elle pensa à son amie, si elle allait bien, ce qu'il pouvait lui arriver, et espérait fortement la revoir vite. Une fois arrivés devant la porte en question, l'esprit traversa le seuil clos et disparut, incitant la blonde à entrer.

Au début réticente, Aredhel fut vite trompée par une odeur familière, un parfum aussi doux que rassurant pour elle : celui de sa mère. De cette chambre inconnu filtrait une l'odeur de sa maison à elle avant que son père n'invite à emménager chez eux sa nouvelle femme. Cet parfum qu'elle humait quand elle était triste, enfouissant son nez dans les habits de sa défunte mère, s'endormant avec le visage lové contre ces tissus qui autrefois furent portés par sa génitrice.

Soudainement, tout autour d'elle sembla changer, comme si le manoir retrouvait sa chaleur d'antan. Le papier peint était propre, les candélabres aux bougies blanches, à peine entamées venaient d'être allumées sans doutes par l'un des majordomes et la porte delà chambre s'ouvrit lentement, dévoilant un petit salon-bibliothécaire. Cependant, l'endroit était lumineux et ne semblait plus faire partie du manoir. C'était comme si Aredhel était retournée chez elle. Tout était meublé comme son salon avant qu'on efface son passage en réaménageant toutes les pièces, mis à part sa propre chambre. La blonde avança dans la salle, avec son pokémon qui, contrairement à elle, ne se faisait pas avoir par les pouvoirs illusoires des autres spectres.

Une jeune femme en robe noire et blanche et avec une longue chevelure blonde parcourait gracieusement de ses yeux azurés, les mots d'un des nombreux ouvrages qui reposaient peu avant sur les étagères. Elle avait exactement le même ras de cou que Aredhel, avec une petite pierre nuit, inutilisable. Telle que dans la photos que la ranger avait toujours dans sa bandoulière, la jeune femme était là, assise, studieuse et silencieuse. Dhelia leva le regard, se détournant de sa lecture un instant afin d'accorder quelques instant à sa fille, lui adressant un petit sourire, tendre :

_ Aredhel ? Qu'est-ce qu'il y a, tu ne dis pas bonjour à maman ? Lança la coordinatrice, d'une voix aussi douce que rassurante. Elle posa le livre sur une petite table base se trouvant en face d'elle, invitant sa fille à l'approcher.

N'en revenant tout simplement pas, Aredhel ne bougea point. Fixant cette femme qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de connaître. Juste à côté d'elle, se trouvait une boule rose, qui dormait paisiblement : C'était la nameouïe qu'elle avait vu s'en fuir dans sa vision et qui, pourtant, était là, avec sa mère.

_ Tu ne veux pas enlacer ta mère, Aria ? Ajouta la dame en noir et blanc, élargissant son sourire. Elle ouvrit ses bras, pour insister, étant donné que l'originaire de Forêt Blanche n'avait pas réagit avant. Sans trop y réfléchir, cette fois, la blonde aux yeux violacés s'en approcha, à petits pas mal assurés, tel un enfant qui n'apprenait qu'à marcher.

La première chose qu'elle fit, ce fut effleurer le visage de sa mère du bout des doigts. Étant « physiquement » là, pouvant vraiment la toucher, la gakuenienne n'hésita plus une seule seconde à étreindre sa génitrice, qui lui rendit son étreinte. Frottant doucement son dos, la ranger croyait vivre le meilleur moment de sa vie. Elle avait oublié même qu'elle était orpheline, du moins, jusqu'à ce qu'elle réalisa que ça ne pouvait pas être le cas : que cette femme-là, ne pouvait pas être sa mère.

Ce fut alors qu'elle vit trembler la pokémon rose, visiblement mal en point, sale et perdue. La ranger s’éloigna soudainement de celle qui semblait être sa génitrice, et s'approcha du seul élément réel qui restait dans la salle. Lorsque la blonde posa sa main sur le pelage abîmé de la vieille femelle, celle-ci sursauta. Elle était glacée, elle était malade et avait faim. Combien de temps faisait qu'elle était là, seule ? Le regard vide du starter de sa mère la sortir de la transe, rompant le décor comme on rompt un miroir, laissant échapper l'écho du passé. Le laissant filer et s’étouffer à nouveau dans le silence de la demeure.

_ Namy... Tu es Namy, dis moi que c'est le cas... ? Demanda la ranger, les larmes aux yeux.

La femelle se crispa un peu, la détaillant. Elle se calma peu à peu, trouvant une nette ressemblance entre la jeune femme et son ancienne dresseuse. Croyant à son tour que Dhelia était revenue, la nameouïe surnommée Namy la serra faiblement contre elle. Tout en la laissant faire, Aredhel regarda par dessus son épaule son teraclope puis l'endroit où sa « mère » était assise quelques secondes auparavant : il n'y avait rien de plus qu'un vieux pantin sans tête, rembourré de paille et morceaux de tissu.

Ricanant, l'un des fauteurs de troubles, maîtres de cette danse macabre apparut, sans cacher sa joie. Le prince des ténèbres était là, mais perdit peu à peu son sourire en voyant l'expression de mépris qui se dessina sur le visage de la blonde :

_ Ne fais pas cette tête. Tu as rencontré Namy et tu as vu ta mère, n'est-ce pas fantastique ? Fit-il, la regardant, plutôt sérieux.

Dusk s'approcha davantage de sa dresseuse, surveillant le pokémon dont il s'était toujours méfié malgré sa forte curiosité. Son aura était noire et pesante, mais il trouvait que ce Darkrai était étrange. Lui qui n'avait jamais vu un autre pokémon comme lui, commençait à croire qu'il n'en était pas vraiment un. Alors, qui -ou quoi- était-il ?

_ Elle est malade et ce n'était qu'un piège! Comment veux-tu que j'en sois heureuse!? Demanda la blonde, assez sèchement. Elle ne s'était jamais montrée aussi froide avec le pokémon ténèbres, ce qui le surprit. Où est mon amie, Kayline ! C'est toi aussi qui nous a séparées, hé ? Ajouta-t-elle, le dévisageant avant de sortir une baie oran de sa ceinture trousse, un peu écrabouillée, parce qu'elle était trop mure, puis la donna à la nameouïe afin qu'elle mange un brin. Tiens, ce n'est pas beaucoup, mais ça te fera du bien... N'ayant que peu de forces, la femelle n'arrivait même pas à prendre la baie d'elle même. L'air un peu perdu, elle regarda la blonde, puis secoua doucement la tête, fermant les yeux, soupirant. Namy, mange. Je vais te le donner, quand on sortira d'ici on ira voir Nagumo, pour qu'il te soigne. Il est très gentil, c'est une connaissance de mon père. Expliqua-t-elle, approchant la baie de la bouche du pokémon rose. Cette dernière entre-ouvrit ses lèvres pour mordre difficilement la petite baie.

Lentement, reprenant de l'énergie grâce à la baie, elle put finir de la manger et se lever peu à peu afin de se placer contre la fille de sa dresseuse. Par première fois, le prince des Ténèbres se sentit de trop, il en avait trop fait aussi et il avait mis Aredhel en colère. Silencieux, il s'éclipsa : il allait abandonner cette fois-ci, laissant partir la personne qu'il voulait avoir auprès de lui.

Alors que la blonde cherchait dans sa trousse, si elle n'avait pas autre chose qu'elle puisse donner à manger à la nameouïe, elle fit tomber son tissu fauche. Elle referma sa trousse-ceinture, déçue avant de s'adresser à la vieille femelle rose :

_ Je suis désolée, je n'ai rien d'autre à manger, pour l'instant. Dès qu'on s'en ira, je te donnerais à manger quelque chose de meilleur, promis. Lui dit-elle, saisissant l'une des mains du pokémon avant de faire signe à Dusk, pour sortir de cette chambre de malheur, n'étant plus qu'une pièce vide, avec des meubles rongés et le parquet aussi délabré que la façade de la demeure.

La blonde venait tout juste de traverser le seuil de la porte, oubliant son objet d'évolution par terre quand le teraclope l’aperçut et voulut le récupérer afin de le rendre à la ranger. Nonobstant, cet élan de courtoisie fut interrompu par un étrange changement en lui : il évolua à noctunoir. La lueur immaculée n'attira pas l'attention de l'unysienne étant donné qu'elle s'était déjà engagée dans les couloirs, pensant que son pokémon la suivait toujours. Dusk voulut rattraper son amie au plus vite, ne considérant pas le fait qu'elle avait peur des noctunoir, du moins, quand ceux-ci l'approchaient sans préavis comme il le fit : il posa une main sur l'une de ses épaules, lorsqu'il fut près d'elle. Quand elle se retourna, par réflexe plus qu'autre chose, en apercevant la bouche sur le ventre de son pokémon, elle cria.

Aredhel hurla aussi fort que ça aurait pu s'entendre même hors de la demeure s'il ne pleuvait pas. Aussi surpris qu'elle, malgré sa nature mauvaise, il recula, la lâchant. Ce ne fut qu'au moment où leurs regards se croisèrent que la blonde originaire d'Unys eut une étrange sensation : elle connaissait ce pokémon ? Elle chercha du regard son spectre puis fouilla dans sa trousse. En voyant que son tissu fauche ni son teraclope n'étaient plus là, elle comprit que c'était SON noctunoir, à présent.

_ Dusk ? L'interpella-t-elle afin de s'assurer qu'il s'agissait vraiment de son pokémon.

Interloquée, la nameouïe observa la scène, ayant sursauté toute à l'heure, lorsque sa nouvelle dresseuse avait crié. Le noctunoir s'approcha, faisait un geste de main pour que Aredhel comprenne qu'il l'avait entendue et donc, qu'il lui répondait. Les choses revenues à la normale, il ne restait plus qu'une seule chose à faire : trouver Kayline et partir au plus vite du manoir.

Spoiler:

Cela ne faisait que quelques minutes que la ranger aux yeux couleur améthyste avait repris la recherche de son amie. Elle venait de descendre à nouveau au rez de chaussée, suivie de la nameouie lorsqu'elle entendit quelqu'un hurler aussi. Cependant, contrairement à elle qui hurlait dans le vide, cette voix criait sur quelqu'un.

« ET BIEN OUI ! TROUILLARDE !! »

Le son de cette voix, pour infime qu'il fut, attira l'attention de la blonde, qui decida d'aller vers une toute autre direction : les couloirs du rez de chaussée. Il devait y avoir un point où le parquet était cassé et effondré ou bien, des escaliers qui menaient au sous-sol étant donné qu'on pouvait entendre un peu mieux la voix depuis ces endroits là. Accompagnée de son noctunoir et sa nameouie, elle essaya d'ouvrir toutes les portes pour voir par où est-ce qu'elle pourrait descendre ou, du moins, aider à remonter la dresseuse et son pokémon.

À un moment donné même, ce fut la vieille femelle à la fourrure rose qui décida de guider l'originaire de Forêt Blanche. Les nameouie étaient réputés pour leurs exceptionnelles capacités auditives. Elle n'eut qu'à tendre l'oreille et, malgré son piteux état physique, elle conduit la ranger, enfant de son ancienne dresseuse, jusqu'à une porte verrouillée au fond du couloir dans lequel ils venaient de s'engager.

Aredhel tenta d'ouvrir la porte et même de la crocheter mais... elle n'avait jamais été douée pour ça. Elle n'était pas assez forte pour l'enfoncer alors, Dusk s'avança, lui demandant de reculer en posant une main sur son ventre. Il ne tenait pas à ce que la ranger se fasse mal et le temps pressait. Qui sait ? Les spectres hantant les lieux pouvaient toujours leur jouer des mauvais tours alors, plutôt que rester à nouveau coincés ici, il préférait utiliser les grands moyens : il prépara une ball'ombre et ne tarda pas à la lancer en plein milieu de la porte pour la défoncer, littéralement parlant.

Ceci provoqua un petit tremblement, une petite secousse or, le manoir étant en ruines, pouvait s'effondrer à tout moment, si on ne faisait pas attention. Si le pokémon spectre n'avait pas visé correctement et mesuré la puissance de son attaque, il aurait mit en danger, non seulement la vie de son amie mais aussi celle de la dresseuse et son demolosse.

Le nuage de poussière et sable levé par l'attaque ténébreuse se dissipa lentement quelques secondes plus tard. Toussotant, l'unysienne rentra dans la pièce sombre qui s’avérait être une sorte de gros placard bordélique où l'on y rangeait tout ce dont on n'avait plus besoin. Depuis des poupées en d'autres mannequins aussi glauques que ceux de la bibliothèque se trouvant à l’étage, à des valises et et des meubles qu'on n'avait pas pu monter au grenier, sans doutes à cause de leur poids.

Parquet grinçant et craquant à chaque pas qu'elle et la nameouie faisaient, ils se devaient d’éviter les planques plus rongées et pourries afin de ne pas finir faire une une chute libre jusqu'à l’étage du dessous.

_ On n'y voit rien... murmura la blonde aux prunelles violacées. La poussière lui picotait les yeux et la faisait tousser.

En avançant encore dans l'obscurité, ayant pour seule source de lumière sa lampe de torche, Aredhel trébucha avec quelque chose qui maqua de la faire tomber. Cependant, cette fois ce n'était pas un mannequin lugubre et abîmé, non... c'était un bras humain. Lorsque la blonde vrilla sa lampe vers le sol, et vit des traces de griffures et du sang incrusté dans le bois, elle en eut le souffle coupé. Elle aurait hurlé à nouveau si elle avait été seule. Le cadavre était complément desséché, ça ne sentait plus que la moisissure et les acariens. Cela devait être un homme ou bien, une femme, qui sait ? Allongé par terre, la bouche ouverte et le crane vide : pas des yeux, pas de langue, pas de cerveaux... Complètement vide.

Depuis combien de temps devait-il être là, écrasé sous une armoire qui était tombée sur le côté ? C'était sans doute aussi la raison pour laquelle il ou elle avait gratté le sol, dans l'espoir de pouvoir traîner son pauvre corps blessé.

Curieuse, la blonde s'en approcha et put apercevoir qu'il lui manquait une jambe ; Il s'était sans doutes amputé pour pouvoir se sauver. Nonobstant, il ou elle était mort, vidé de son sang avant que qui que soit n'ait pu venir l'aider. Ils l'ont oublié puis délaissé comme un vieux mastouffe maigre et malade que la mort ne tarderait point à emporter.

Derrière l'armoire en question, on pouvait apercevoir un arc de porte ouvert. Entre elle et le noctunoir, ils déplacèrent légèrement le meuble en bois massif afin de pouvoir regarder ce qu'il y avait derrière ce sombre passage. Sans toucher le corps, ils passèrent de l'autre côté, où il y avait un escalier en pierre, solide mais humide (et donc, glissant) qui menait au sous-sol. Faisant attention à ne pas glisser, Aredhel, Namy et Dusk descendirent pour chercher la seconde blonde.

_ Je croyais que c'était par ici... fit la blonde en pensant à voix haute. KAYLINE ! OU ES TU ? Cria-t-elle, interpellant son amie. Vivement qu'elles se retrouvent et puissent sortir de cette maison infernale.

« J'ARRIIIIVE !! »

La réponse de la dresseuse ne se fit pas attendre tout comme ses retrouvailles avec la ranger d'Unys. D'ailleurs, ce fut plutôt la blonde au demolosse qui retrouva l'autre blonde au noctunoir. Elle la percuta au détour d'un couloir avant de reculer un peu de l'observer. Visiblement et sensiblement parlant, elle ne semblait plus se fier de la situation. Méfiante vis à vis de son amie, étant donné qu'elle était accompagnée de deux pokémons au lieux d'un qui n'était plus le même, en plus, qui avait évolué, elle s'adressa à elle, lui posant une réponse que seulement Aredhel aurait pu répondre :

_ C'est vraiment toi Aredhel ? Si oui, répond à ma question... Quel pokémon m'avait accompagné l'or de notre rencontre à la cafétéria ? Lui demanda-t-elle, croisant les bras. Elle semblait être plutôt sceptique, suspicieuse vis à vis de cette soudaine rencontre alors que son pokémon savait, tout comme ceux de la ranger, qu'elles étaient bel et bien là, à nouveau, toutes les deux ensemble. Kayline ajouta par la suite, sans détourner son regard de celui de l'orpheline : Si c'est vraiment toi... Je propose qu'on valide la thèse, comme quoi cette maison est bien hantée et que donc, nous n'avons plus rien à faire ici.

Après s'être frotté le front comme son amie l'avait fait quelques instant auparavant, Aria décida de saisir l'une des mains de son amie et de l’entraîner vers le passage par lequel elle était descendue peu avant puis remonta les escaliers assez vite, accompagnée de Namy et Dusk.

_ Ce n'était pas un pokémon mais deux, ton galifeu et ton galekid. Hélios et...Vulcain, je crois. Il bouffait les petites cuillères. Répondit l'originaire de Forêt Blanche, toute en courant. Allons-nous en, au plus vite, tant qu'on le peut Namy est blessée, cet endroit ne me donne aucune bonne vibration, j'ai trouvé des cadavres en chemin et ça me plaît pas du tout ! continua-t-elle, frissonnant. La maison était déjà plus que glauque, quand on n'était pas empathe mais alors, quand on en était doué ou qu'on était un pokémon, c'était une vraie torture, sans doutes. Darkrai est parti, mais il est capable de revenir, je ne tiens pas à être là quand il le fera. Ajouta-t-elle sans lâcher la main de son amie un seul instant. Pour plus de questions, on aura le temps de les poser une fois hors de cet manoir des horreurs..

Aredhel entraîna la dresseuse jusqu'au hall où des yeux brillants les guettaient, malsains et enjoués. Le noctunoir avait même prit la vieille femelle au pelage rosé entre les bras pour pas qu'elle se perde ou qu'elle ait à faire trop d'efforts. La porte était ouverte, mais cillait, bougeait un peu, comme si elle allait se refermer à n'importe quel moment, alors, dans un dernier sprint, l'unysienne sortit, tenant toujours la main de son amie. Elle voulut même s'assurer que c'était elle et non pas un mannequin ou un cadavre donc, une fois hors de la maison, elle s’arrêta et la fixa, la détaillant un instant puis soupira de soulagement.

_ Quitte à avoir des émotions fortes, on se rend au cimetière le soir, tu veux ? Termina-t-elle.

Il pleuvait toujours, mais l'orage s'était arrêté. Des grosses gouttes tombaient, résonnant contre la vieille tuilerie de la demeure dont elle ne s'étaient pas suffisamment éloignées encore. Aredhel n'allait sûrement plus revenir dans cette maudite baraque.

petit mot hrp:

 « Hmm... Tu viens de dire que Namy était blessé, tu as un drôle d'ordre des priorités. »

Ce furent les premiers mots que la dresseuse prononça lorsqu'elle et son amie eurent sorti de la baraque hantée. Ensuite, elle fouilla dans son sac avant de sortir une super potion et de la proposer à son amie unysienne.

_ Ah ! J'en ai encore une, tiens. Lui dit-elle en souriant, après s'être rapprochée d'Aria. Prend la, au moins, la Nanméouïe tiendra jusqu'au centre pokémon de l'école.  précisa-t-elle. Son pokémon approuva ses dires en aboyant.

_ Merci beaucoup, Kayline, c'est gentil. la remercia la ranger, lui adressant un petit sourire.

Bien que l'orage s'était enfin calmé, c'était à présent une pluie assourdissante qui se déversait colériquement sur l'île de l'académie. La blonde aux yeux bleus dut rappeler son demolosse dans sa ball étant donné qu'il n’appréciait pas vraiment l'eau à cause de son second type : le feu.

_ Rentrons, j'ai eu ma dose de spectres et autres choses paranormales... ajouta la dresseuse, jetant un coup d’œil à son pokématos. Han ! Il est déjà deux heures du matin !! Je vais souffrir demain... s'exclama-t-elle, invitant Aredhel à la suivre, chose qu'elle fit après avoir utilisé la super potion sur sa nouvelle compagne.

Ce fut ainsi que les deux blondes et leurs pokémons retournèrent à l'académie, l'eau calée jusqu'aux os. Elles avaient besoin de repos, cependant l'originaire de Forêt Blanche n'était plus tranquille au dortoir. Elle accompagna son amie puis, lorsqu'elles durent se séparer pour rentrer à leurs chambres respectives, Aredhel quitta le bâtiment pour retourner à la réserve, où Nagumo s'occupa de soigner Namy. Au moins, cette histoire entre deux blondes dans un manoir hanté s'était relativement bien fini. Nonobstant, Darkrai n'allait pas laisser tomber aussi facilement, du moins... pour l'instant.

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