Aventurier, ton épopée commence ici ! [Siloë Resha]

Vêtu d’un manteau vert-foncé léger, d’un chapeau de la même couleur, de bas blanc cassé, de grandes bottes marrons et de bandelettes enroulées autour des bras, bref comme sur l’avatar quoi, un jeune homme marchait lentement, essoufflé sans le laisser paraître, trainant deux énormes valises roulantes à chaque main. Et oui, en effet, car aujourd’hui était un jour spécial pour lui…

-C’est le jour de mon arrivée à Gakuen Pokémon ! Bonjour, je suis Parsath Valar, j’ai 18 ans, j’ai les cheveux rouges et… comment ça à qui je parle ? Je sais pas, dans les dessins animé pour gosses on voit toujours le héros parler tout seul face à la caméra, alors si y’a des gens qui me regardent –coucou d’ailleurs-, ben c’est quand même plus sympa d’avoir affaire à quelqu’un qui se présente et vous dit bonjour, non ?

Le dénommé Parsath tourna alors la tête parce qu’il avait vu du coin de l’œil quelqu’un qui l’observait bizarrement. Ah, sûrement un élève de l’académie ! Mais qu’est-ce qu’il fait ? Pourquoi il se marre en regardant Parsath ? Ah, oui ! C’est ce qu’on appelle se moquer de quelqu’un, c’est ça ? Oh, la petite canaille !
Le jeune homme prit deux dés à dix faces, les lança sur le sol. 73.
Parsath lui fit savoir le fond de sa pensée en lui gueulant littéralement dessus.

-EGOISTE, DE TOUTE FACON T’EN AS RIEN A FAIRE TOI DES GENS QUI NOUS REGARDENT DERRIERE LA CAMERA ! Sale figurant !

Puis le jeune adulte aux cheveux rouges ramassa les dés, ne prêta plus attention à l’autre qui continuait de se marrer et accéléra le pas. C’est alors qu’il entendit un petit « Boum » venant de l’arrière. Il se tourna, personne. Il baissa le regard, il vit son Natu le bec dans la terre, immobile.

-Ouija ! Ca fait trois fois ! Désolé, là je peux pas te tenir par les mains elles sont prises, et je crois pas que tu puisses porter une valise ! Hmmm… peut-être que…

Parsath laissa tomber ses deux valises, saisit le Pokémon Vol entre ses deux mains puis le posa sur sa tête, le sentant vaciller quelque peu. Il reprit précautionneusement ses valises, puis fit quelques pas, mais cela ne suffit pas. Il sentit bien vite le type Psy glisser de sa tête, sans aucune réaction de sa part pour se retenir, puis glisser, glisser et encore glisser… jusqu’à passer devant sa tête et se ramasser au sol devant ses pieds encore une fois, comme s’il n’était qu’une statue.
Le poké-athlète leva ses bras en l’air de désespoir, laissant par la même occasion ses deux valises tomber une fois de plus.

-Aaah, Ouijaaa ! Bon, cette fois-ci tu ne me laisses pas le choix, viens là ! Aux grands maux les grands remèdes !

Et le jeune Parsath Valar prit la décision la plus logique et rationnelle qui soit, celle de… saisir le Natu par la patte gauche et de déposer cette-ci entre ses dents, laissant ressortir les serres d’un côté et le reste du Pokémon de l’autre. Il reprit donc ses valises et reprit également sa route, avec un Natu qui pendouillait à sa bouche. Cette scène était particulièrement improbable et nul doute que les personnes qui le voyaient en ce moment se souviendraient de lui en le voyant débarquer comme ça.

Et justement, il arrivait enfin, ENFIN, aux portes d’entrée ! Pour la troisième fois il laissa tomber ses grosses valises comme s’il ne s’agissait que de vulgaires sacs de patates, poussa les portes et débarqua donc finalement dans le hall d’entrée. Reprenant ses affaires, toujours avec Ouija qui pendait, imperturbable, il s’avança dans le hall et ne mit pas longtemps à voir une jeune fille qui passait justement près de lui à ce moment. Pauvre d’elle, elle était sa première victime.

Parsath commença donc à la fixer intensément, afin qu’elle se sente obligée de réagir. En plus ça devait bien, BIEN se voir qu’il était nouveau ici. Et au pire si elle décidait quand même de ne rien faire, il irait la chercher lui-même.

Il était donc planté là, debout, droit, la regardant avec des yeux ronds, à attendre une réaction.

Nouvelle journée bien ensoleillée pour moi dans la grande académie de Gakuen ! Bon voyons voir ce que je vais faire pour une nouvelle journée, bonne premièrement, je vais me lever de mon lit, je m'étire donc dans mon grand lit encore endormi se sont les quelques rayons qui m'ont réveillé ! Puis bon y a aussi le fait que ma chère et tendre Feunarde vient de me sauter dessus au tant vous dires qu'elle est vraiment loin d'être légère donc ça m'a fait un peu mal à ventre, je l'ai regardé, elle semblait tout excitée de pouvoir aller faire un entraînement. Étonnant venant d'elle ! D'habitude si gracieuse et patiente ne réclamant presque jamais rien, je la regarde en souriant, je lui caresse doucement la tête en souriant puis je me redresse pour qu'elle puisse descendre de mon lit. M'étirant de tout mon long, je me lève donc, le froid du parquet me fait frémir de partout en souriant.

Je me dépêche de m'habiller, je regarde le temps à travers mes volets, bon il y a un grand soleil, mais quand je vois la manière dont les arbres bougent, je pense qu'un vent plus tôt frais est aussi bien présent, je souris en coin. Je prends un de mes nombreux jeans de couleur noir et un haut bleu clair, et bien sûr, ma veste en cuir. Je prends le temps de m'attacher les cheveux en grande queue de cheval haute, je prends plusieurs pokéball, je choisis celle de Feurisson, Cabriolaine, Grahyena, Zorua et pour terminer je choisis de prendre Phyllali avec moi. Je laisse donc sur mon bureau les pokéball de Kaiminus, Sabelette, Lohklass, Milobellus,... Et me voilà maintenant partit dans les couloirs de l'école !

Bon j'ai bien sûr Feurisson et Feunard en liberté qui marche à mes côtés, Clumsy a toujours été à l'extérieur de sa pokéall et le pokémon renard semble trop heureuse et excité donc je préfère la laisser se défouler, quand je repense il y a encore quelques mois de ça, quand se n'était qu'une simple goupix, elle ne m'aimait vraiment pas, c'est fous les changements qu'il peut y avoir avec une simple évolution franchement ! Je marche donc en direction de la salle d'entraînement, oui, j'ai prévu de faire un petit entraînement de coordinatrice comme toujours bien évidemment, avec Feunard et Clumsy, ça fait longtemps que je ne les aies pas entraîné ensemble ! Puis ayant prit avec moi deux pokémons de type plante je pourrais aussi les entraîner ensemble ça ne leur fera aucun mal ça c'est le moins que l'on puisse dire.

Nous arrivons bien rapidement dans le hall se dont à quoi je ne m'attendais pas vraiment, c'est d'être fixé comme ça intensément par un gars de l'école. Oui, quand je me suis retrouvé dans l'entrée de l'école pour me rendre à l'extérieur j'ai pus apercevoir, un jeune homme à l'allure plus tôt singulière des valises prêt de ses jambes mais surtout un pokémon entre les dents... Je ne juge personnes, mais là, c'est vraiment bizarre ! Il me semble que c'est un petit Natu, je n'aime pas trop se pokémon d'ailleurs, je ne lui ai jamais porté un grand intérêt. J'ai donc eus le malheur de le regarder, il me fixe. Je me sens mal à l'aise, mais mon côté amical prend bien rapidement le dessus. Je m'approche donc de ce nouvel élève si particulier avec mes deux pokémons. Une fois prêt de lui, je lui demande calmement.

-Mh dit moi... Tu aurais besoin d'aide, je suppose non ?

Tout ça avec un grand sourire comme toujours !

Ah, bien ! La petite brunette qu’il fixait depuis quelques secondes semblait coopérative puisqu’elle était venue d’elle-même, et lui avait même proposé son aide ! Et dire qu’il s’était attendu à un « Qu’est-ce que t’as à me regarder, bâtard ? », finalement il y avait encore de gens sympas et joyeux de vivre ! Enfin bon, elle souriait mais elle n’avait pas véritablement l’air à l’aise. Et dis-donc, c’est qu’elle avait deux intéressants ! Feurisson et Feunard, donc. Parsath les regarda à tour de rôle, puis regarda encore la jeune fille en face de lui, toujours avec cet air un peu ahuri et avec son Natu balloté un peu dans tous les sens.
Hmm… On jette les dés ou pas ? Telle est la question… hmm… voyons voir… allez, on les jette !

Le jeune homme aux cheveux rouges vifs laissa pour une quatrième fois retomber ses valises par terre dans un grand fracas, on aurait même pu entendre les valises soupirer d’ennui, puis, toujours avec la patte de Ouija dans la bouche, chercha dans sa tenue deux dés à dix faces, l’un rouge et l’autre bleu, qu’il ne tarda pas à sortir. Il les prit entre ses doigts quelques instants, les laissant face à lui un petit moment, puis les laissa tomber par terre. On entendait le petit bruit de chute et de roulade des deux dés, on les vit tourner, ralentir et se stopper. Le rouge indiquait 6. Le bleu indiquait 8.
68.

…

Parsath, tout en les regardant, haussa les épaules et, sans prêter attention à la fille qui devait certainement être en mode WTF, les ramassa puis les rangea. Bon. Rien de particulier cette fois. Tant pis, les dés ne mentent pas !

D’un coup (et vraiment d’un seul coup), il releva le regard vers ces deux grands yeux bleus qui étaient en face de lui, puis prit la parole.

-Ouais, salu… ah merde !

Ben ouais, normal. Quand on a quelque chose dans la bouche et qu’on parle, ben la chose, elle tombe. Et c’est précisément ce qui arriva à Ouija, qui resta de marbre lorsqu’il vit arriver ce carrelage alors que son compagnon avait lâché prise sans s’en rendre compte. Le petit « Bim » qui retentit fut accompagné du jeune homme costumé qui se pencha afin de récupérer son Pokémon et de le tenir avec ses deux mains cette fois, libérées de ses valises pour le moment. Puis il reprit, un sourire affiché sur le visage.

-Oui donc, ouais, salut ! Merci, ouais en effet j’aurais besoin d’aide si ça te dérange pas ! En fait j’suis nouveau et je sais pas où il faut que j’aille, et j’aimerais éviter de traîner ces valises dans toute l’académie en fait, elles sont assez lourdes. Tu voudrais bien me guider, s’il te plait ?

Vu comme ça, on dirait un homme tout à fait normal, presque trop banal pour être vrai. Le sourire classique, le Pokémon dans les mains, les yeux balayant un peu l’ensemble de son interlocutrice mais sans la reluquer pour autant, heureusement que les vêtements étranges étaient là pour rappeler qu’il s’agissait sans doute d’une situation rare.
Espérons qu’elle réagisse encore de façon aimable !

Alors là je crois qu'on peut vraiment pas faire plus étrange que la personne face à moi ! Même mes pokémons sagement assis a mes pieds ne comprenait pas franchement la situation des plus bizarres. Ils le regardent sans comprendre, le reluque de haut en bas de manière insisté. Une tenue particulière, un regard insistant, des énormes valises en main mais surtout un pokémon entre les dents ! Ouais non on pas franchement dire que c'est quelques choses habituels pour un étudiant de l'école. Mais bon par mon caractère plus tôt convivial je me suis rendus prêt de lui pour l'aider, enfin, il ne m'a pas vraiment laissé le choix ! Avec son regard terne, il me fixait sans un battement sourcils, de quoi vous en faire avoir des sueur froide ! Donc bref. Me voilà debout face a lui un grand sourire aux lèvres comme a ma grande habitude. Mais a quoi je m'attendais ? Voyons ! Pas a une réponse normal comme chaque personne de se monde, non. Il me dévisage d'un air soulagé.

Il laisse violemment tombé ses deux énormes valises sur le sol dans un vacarme pas possible qui fait sursauter Feurisson, qui me lance un regard d'incompréhension. Il doit se demander pourquoi je suis encore face à lui, à cet homme bizarre. Je souris doucement à mon type feu pour qu'il sache qu'il n'a pas vraiment à s’inquiéter que tout vas bien. Enfin j'espère en tout cas ! En lâchant ses valises, il cherche un petit instant un objet dans ses poches. Je croise mes bras sur ma poitrine et j'attends, il prend tout son temps ! Et voilà, il a trouver ! Euh.... Pourquoi il a sortit des dès ? Un petit carré de couleur bleu, et un autre de couleur rouge. Deux dès à dix faces. Il laisse eux aussi tomber sur le sol dans un petit bruit clinquant. J'observe la scène attentive. Affichant 6 et 8. Un 68. Je lance un regard a mon interlocuteur.

Il semble déçus du résultat et moi je n'y comprends absolument rien ! Relevant son visage face aux miens de manière brusque, je recule légèrement. J'ai toujours un petit sourire mais je suis beaucoup moins assurée que le départ. Je soupire discrètement. Et l'écoute avec un sourire discret. Il commence à me parler, mais il semble avoir oublier un petit quelques choses. Cette chose ? Son pokémon entre les dents ! En ouvrant la bouche, le pokémon oiseau psy tombe d'un coup au sol. Un nouveau bruit dans le fracas du pokémon retentit dans le hall. Quelques personnes passant par là nous dévisages... Au secours je suis en compagnie d'un fou en fait... Là j'hésite entre deux options... L'aider ou partir en courant ! La seconde me tente beaucoup, mais pourtant je ne fais rien. Il ramasse son pokémon dans ses deux mains maintenant libre. Me répondant à son sourire il m'explique alors qu'il est nouveau dans l'école, ne sachant pas où il allait et surtout ne voulant pas s'encombrer de ses valises trop longtemps. Je souris de nouveau grandement et répond alors calmement.

-Et bien, si tu veux te débarrasser des tes valises le mieux se serait de monter jusqu'à ta chambre. Si tu veux je peux t'y amener. Pour ton pokémon... Est-ce que tu veux que mes pokémons le porte sur leur dos ? Parce que... entre... entre tes dents, c'est pas... Pratique pour lui enfin, le pauvre.

Je souris un peu mal à l'aise. Mais c'est vrais quoi ! Pauvre pokémon !

Elle s’inquiétait pour Ouija ? Oooooooohhhhhhhh, trop gentiiiiiille ! Bon, elle avait vraiment douté à un moment apparemment, mais c’était un peu normal, c’est pas tous les jours qu’on voyait quelqu’un lancer des dés comme ça, après tout. Mais heureusement, elle semblait assez ouverte ! C’est une aubaine. Puisqu’elle semble ouverte, profitons-en un peu !
Peut-être pas tout de suite, finalement, puisqu’elle avait quand même besoin d’être rassurée, sans quoi Parsath ne savait pas quel prétexte elle trouverait pour s’en aller, mais elle le ferait. Comme par exemple, se rappeler qu’elle devait aller voir quelqu’un, ou prétexter un passage obligatoire aux toilettes et ne plus jamais y revenir, ou alors creuser un gigantesque trou dans le sol en tourbillonnant sur elle-même pour réapparaître à l’autre bout de la planète. Comment ça, vous ne voyez pas ce genre d’action tous les jours ?

Enfin bref, l’excentrique répondit à la jeune demoiselle.

-Ah, ouais, j’voudrais bien, mais je suis pas sûr qu’il tiendra en fait, quand il est dans cet état-là il peut rester immobile pendant des heures, et vu que tes Pokémon ont un dos assez courbé je parierais pas ma vie sur son équilibre dessus. Et pourtant, j’aime bien la parier. Non mais par contre si tu veux tu peux le prendre toi, ça m’arrangerait ! Enfin comme tu veux, je t’oblige pas.

Il montra ensuite du doigt ses valises à tour de rôle puis son regard pétillant revint vers la jeune fille.

-Tu peux aussi prendre une de mes valises si tu veux ! Mais par contre fais gaffe si tu prends celle de gauche, elle tousse beaucoup. Et tu peux prendre les deux, si tu veux, même ! C’est toi qui choisis. Mais merci de me proposer ton aide, en tout cas.

Retenant son Pokémon d’une seule main, l’autre, la droite, passa sur le côté de sa tête afin de remettre une mèche de cheveux rouges vers l’arrière et d’ajuster son chapeau, puis sa main retourna ensuite chercher les deux dés à dix faces de tout à l’heure. Néanmoins, cette fois, il ne les lança pas. Il se contenta de jouer avec, les faisant tournoyer dans le creux de sa main tandis qu’il continuait à parler, toujours de cette voix enjouée et ce grand sourire, porteur de sérénité sur ce visage fin.

-Mais du coup, le directeur n’a pas besoin de me voir… ? Ah mais non, c’est vrai qu’il peut pas me voir, il est devenu aveugle je crois, haha ! Enfin bref, ma chambre est au deuxième étage, je crois. Et je m’appelle Parsath Valar ! Mon Natu c’est Ouija. Comme les planches. On dirait pas comme ça, mais il est heureux de te rencontrer !

Et effectivement, on n’aurait pas dit. Ouija, dans la main gauche de Paesath, fixait actuellement le ventre de la brune en mode pokerface, sans ciller. On ne pouvait même pas le voir respirer. Pensait-il ? Etait-il en pleine méditation ? Sachez, jeunes apprentis, que l’âme des Natu et en particulier de Ouija restera à jamais insondable en les regardant.
Cette fois-ci, Parsath avança sa main droite devant le torse de son interlocutrice, et l’ouvrit, paume vers le haut. Bien entendu, dedans, on pouvait voir les deux dés à dix faces. Toujours en souriant et en la regardant, il lui proposa alors un petit jeu.

-Hé, ça te dit un petit pari ? Si le résultat est compris de 00 à 19, tu n’as rien à porter. De 20 à 39, Tu portes Ouija. De 40 à 59, tu portes une valise et Ouija. De 60 à 79, tu portes deux valises. Et de 80 à 99, tu portes les deux valises AVEC Ouija ! Bien sûr, ce que tu ne portes pas me revient. Le dé rouge représente les dizaines et le dé bleu, les unités. Ca te tente ?

J'avais toujours se sourire sur le visage pour ne pas monter qu'il me faisait clairement peur ! Non mais vous en croisez beaucoup des personnes qui jette des dès sur le sol, qui porte leur pokémon oiseau à même les dents et qui vous regardes avec une insistance des plus bizarre ? Parce que moi c'est la première fois et c'est vraiment bizarre comme situation ! Je souris donc sans rien laisser paraître. Finalement je suis sûr que c'est pas un mauvais garçons, il a quand même des traits normaux des personnes ici. Il me sourit un peu à son tour, tout en m'expliquant que simplement le petit pokémon oiseau vol ne pouvait pas se tenir tout seul et que donc mes propres pokémons ne pourrai pas le porter sans risquer de lui faire rencontrer une fois encore le carrelage vraiment froid de l'école. Mais il me propose alors de le prendre dans mes mains, oui pourquoi pas ! Après tout c'est un petit pokémon tout lèger, donc je ne devrais avoir aucun problème pour le porter dans le creux de mes mains. Mais le voilà qui me propose très rapidement une nouvelle chose ! Que je peux porter une de ses valises, ou les deux. Je fronces les sourcils, de plus en plus bizarre lui.

Venant prendre son pokémon d'une seule main, il replace ses cheveux correctement sur son chapeau et l'ajuste sur sa tête. Il prend dans sa poche de nouveau les deux dès qu'il vient de lancer sur le sol. Je le regarde attentivement mais finalement il ne les lance pas, il continue de jouer entre ses mains. Je souris en coin, reprenant la parole il finit par se présenter lui ainsi que son petit Natu toujours poser dans la main du jeune homme. Donc lui c'est Parsath et son pokémon c'est Ouija, drôle de nom mais c'est mignon et lui correspond bien.

Pour le moment je reste silencieuse et j'attends. Mais j'attends quoi ? Que l'on bouge peut être ? Oui c'est une bonne idée ça ! Je soupire bien discrètement et regarde Feurisson qui baille longuement ennuyer de la situation. Feunard lui se couche à mes pieds sans rien dire posant sa tête au sol mais surveillant le jeune homme d'un œil bien aiguisé. Je sais qu'au moindre mauvais mouvement, la feunarde n'hésiterait pas à sauter pour nous défendre. C'est vrais que la renarde de feu est très protectrice ! Mais en plus, elle se trouve face à un homme plus tôt étrange donc elle est encore plus sur le qui vive ! Me regardant avec un grand sourire, il ressort les dès et me propose un jeux qui me surprend un peu. Alors comme ça il veut jeter les dès pour savoir si je porte tout, une chose ou deux, ou alors rien du tout ! Je souris, oui, lance tes dès si tu veux. Maintenant tout de suite j'ai pas envie de te contrarié.

-Oui si tu veux avec plaisir. Je te laisses donc les jeter ! En espérant que je ne dois pas me porter toute les valises ! Dis je en rigolant un peu. Ah au faite, moi je me présentes, je suis Siloe et voici Clumys le Feurisson et Flaya ma feunarde !

Siloë ? Classe ! Il avait rarement entendu des prénoms qui sonnaient aussi bien dans sa tête, pour sûr. Et elle avait l’air emballée pour jouer un peu, en plus ! Parfait, parfait, parfait, ce n’était pas tout le monde qui aurait accepté son petit pari aussi facilement.
Et donc, ses deux Pokémon s’appelaient Clumys et Flaya, et ces deux noms également étaient vraiment cools. Définitivement, elle avait le sens de la classe ! Vu le prénom que ses parents lui avaient donné, ce devait être dans ses gènes.
C’est donc avec un sourire sincère et une expression très enjouée que l’homme aux cheveux rouges répondit.

-Siloë ? C’est classe comme nom ! J’aime beaucoup. Tes parents ont vraiment bons goûts. Enfin, à moins que t’aies fait comme moi et que tu l’aies changé, remarque ! Mais c’est quand même rare, ce genre de choses. Et les surnoms de tes Pokémon sont classes aussi, bravo franchement, j’aurais peut-être réussi à trouver mieux, mais ça m’aurait prit vraiment beaucoup de temps, ça c’est sûr ! Enfin bref !

A partir de ce moment, l’expression de Parsath changea assez. Son sourire devint plus fin, ses yeux se plissèrent légèrement, la candeur avait quitté son visage pour passer à une expression bien représentative de lui : celle du joueur. On pouvait aisément deviner qu’il était un joueur invétéré rien qu’en le regardant, en ce moment-même. Lorsqu’il reprit la parole, sa voix était d’ailleurs devenue moins forte, plus assurée, et on pouvait voir une certaine lueur de détermination dans son regard.

-Espère, oui, tu en auras besoin. Bonne chance Siloë ! Et…
Game Start !

Parsath fit alors basculer sa main droite, toujours ouverte devant la jeune fille, vers le côté. Les dés glissèrent, lentement, paresseusement, jusqu’à ce qu’ils se décident finalement de se détacher de leur possesseur, se pliant à la volonté de celui-ci. Maîtres du destin prochain de deux individus, ils entamèrent leur longue chute vers le carrelage dur et froid de l’académie, pivotant déjà sur eux-mêmes doucement, comme pour s’échauffer et se préparer avant de passer à l’étape terrestre. Ils rencontrèrent finalement le parterre, rebondissant une première fois en laissant chacun échapper un petit gémissement, caractérisé par ce doux son de collision, de douleur peut-être pour être tombés de si haut, mais possiblement aussi de plaisir de remplir leur fonction. Ils roulèrent, s’entrechoquèrent, tournèrent, et finalement se stabilisèrent, trouvant le chiffre qu’ils désiraient communiquer. Ces chiffres étaient le 2 et le 3.
Et comme vous le savez maintenant, les dés ne mentent pas.

-23 !

Parsath ramassa rapidement les deux petits objets et retrouva son regard enjoué de tout à l’heure, en observant à nouveau la petite brune.

-Dame Chance a parlé ! 23 est compris entre 20 et 39, tu porteras donc Ouija et je me chargerai des deux autres valises ! Alors tiens, je te le confie !

Parsath tendit alors sa main gauche vers son interlocutrices, main qui servait actuellement de perchoir à son Pokémon Vol, tandis que son autre main rangeait les dés dans une poche. Et une fois qu’elle le saisit, il empoigna les poignées de ses deux valises, et se prépara à se mettre en route.

-Bon bah on peut y aller alors, j’te suis ! Deuxième étage, donc !

Et tout guilleret, souriant, observant passionnément tous les lieux autour de lui comme s’il voyait multitude de choses invisibles aux yeux des autres personnes et qu’un spectacle incroyable se déroulait devant lui alors qu’en fait il ne s’agissait que d’une simple académie sans grand événement particulier, il se mit à marcher gaiement à côté de sa désormais camarade. Il ne mit pas longtemps avant de lui poser une question.

-Eh, dis-moi Siloë, as-tu remarqué que tu avais été désavantagée lors du pari ?

Bon très franchement j'espère ne pas à avoir a porter ses deux valises qu'ont l'air bien lourde ! Au vue du bruit assommant qu'elles font en s'entre-choquant sur le carrelage froid et blanc de la grande académie. Je regarde donc le jeune homme avec un petit sourire. Bon récapitulons tout simplement ! Alors si je tombe entre 0 et 19 alors je suis tranquille de A à Z , je n'aurais donc même pas le petit pokémon psy vols a prendre dans mes mains. Si je tombe sur un nombre entre 20 et 39 je prendrais entre mes deux mains le petit Natu, il m'a pas l'air bien lourd, se ne serait pas la chose la plus dérangeante ! Il est tellement petite qu'il est bien discret et se serait vraiment intéressant et pas mal de juste le porter se petit pokémon bien tranquille. Mais si je tombe entre 40 et 59 alors je prendrais une valise, entre 60 et 79 les deux valises et si jamais j'ai le malheur de tombé entre 80 et 99 je porterais : les valises de cet inconnus en plus de prendre son pokémon ! J'avais donc une chance de ne rien avoir ou juste le pokémon psy.

Je regarde donc se type prendre et tourner les deux petits dès entre ses mains et les laisses retomber sur le sol dans un bruit fracassant ils retombent et s'entre choquent sur le sol. Retombant, ils tapent entre eux laissant le suspens plané au-dessus de nos tête. Je souris quand les deux objets se stabilisent laissant donc deux numéros apparaître. Le premier que je peux apercevoir est simplement le chiffre 2. Le second objets carré bleu au sol, situé prêt du dès numéros 1, un 3. Mon sourire s'élargit encore plus, je suis donc avec une chance inouïe avoir le numéros 23. Je ne porterais donc que le petit oiseau psy et sol.

Il me tend son pokémon, je le prends donc entre mes mains, vraiment il est si lèger je n'en reviens pas ! C'est presque incroyable sa légèreté ! Je souris encore plus et le tiens donc au creux de mes mains. Adorable, je n'aimais pas beaucoup se pokémon je reconnais mais finalement je le trouves plus tôt mignon en fin de compte ! Nous commençons a marcher en direction des escaliers pour se rendre au second étage. C'est plus tôt silencieux, mais il me regarde et me pose une question à laquelle je ne m'attendais pas vraiment. Comment ça j'ai été désavantagé ? Parce que c'est possible dans un jeux avec des dès ? Première nouvelle ! Je le regarde donc en me posant des questions arquant les sourcils et demande curieuse de connaître la réponse.

-Comment est-ce que c'est possible d'être désavantagé dans se type de jeux ?

Ahlala, elle s’enfonçait encore la pauvre ! Hmmm, donc, cette fille serait plutôt du type naïf et pas très attentif, elle vit le moment présent quoi, et elle ne se soucie pas de ce qui pourrait lui tomber sur la tête. Intéressant, c’était une caractéristique que partageaient beaucoup de monde mais c’était toujours amusant de la remarquer. Et ce n’était pas du bluff ou quoi que ce soit, son sourcil levé et le ton de sa voix assez surpris en étaient la preuve ! Elle avait répondu ça spontanément, enfin, demandé, plutôt.
Parsath voulut dans un premier temps refaire des grands gestes avec ses bras pour s’expliquer comme il en avait l’habitude, mais il se rappela qu’il tenait actuellement deux bonne grosses valises bien chargées et qu’il les avait déjà fait tomber quatre fois, et qu’à leur place il en aurait sûrement marre d’être traité de cette façon, donc il n’en fit rien. Il se contenta juste de s’exprimer oralement avec son habituelle voix joyeuse.

-Eh, attention ! Tu viens encore de faire une erreur. J’ai parlé du pari, pas du jeu, c’est complètement différent ! Le pari, c’est ce qu’on a convenu avant que je ne lance les dés. Le jeu, c’était le lancer de dé ! Et pour le jeu, bien sûr que tu n’as pas été désavantagée… enfin, je connais quelques astuces de triche bien sûr, mais ça s’applique plus au lancer de pièce qu’au lancer de dés à dix faces… mais bref !

Le poké-athlète s’éclaircit la gorge, et commença son explication.

-Déjà, qu’est-ce qu’il y a comme charge, en tout ? Ouija, et mes deux valises. Donc, si on cite toutes les combinaisons possibles pour les porter, ça donne ceci : rien, ou Ouija, ou une valise, ou Ouija et une valise, ou deux valises, ou tout. Maintenant, si tu te rappelles bien, le pari disait ceci : de 0 à 19, rien pour toi : de 20 à 39, Ouija pour toi, de 40 à 59, une valise et Ouija pour toi, de 60 à 79, deux valises pour toi, et de 80 à 99, tout pour toi. Si on regarde de mon côté, ça donnait ceci : de 0 à 19, tout pour moi, de 20 à 39, deux valises pour moi, de 40 à 59, une valise pour moi, de 60 à 79, Ouija pour moi, de 80 à 99, rien pour moi. Tu comprends maintenant, ou toujours pas ?

Tout en la regardant, il fit une petite pause de quelques secondes le temps de la laisser réfléchir, puis reprit.

-En clair, de 40 à 99, ta charge était supérieure à la mienne, et donc, tu avais trois chances sur cinq d’avoir une charge plus lourde que la mienne, là où moi, j’avais deux chances sur cinq seulement. Pour que ça soit équitable, il aurait fallu que, par exemple, je scinde le « De 40 à 59 » en deux, et que je fasse quelque chose comme « De 40 à 49, tu portes une valise seule, de 50 à 59, tu portes une valise et Ouija ». Tu devrais faire attention à ce genre de choses, Siloë ! Là il ne s’agissait que d’un petit pari sympathique, mais ce manque d’attention peut entraîner des conséquences beaucoup plus graves avec quelqu’un de malhonnête ! Et du cooooOOOUUUHHH—

Ca, c’était Parsath qui, tout à coup complètement emballé par la conversation, avait oublié qu’un escalier était constitué de marches, et qui donc n’avait pas pensé à lever son pied pour continuer sa route. Heureusement pour lui, agile de ses jambes et de ses bras, il réussit à ne se retrouver qu’à quatre pattes sur les marches sans rien de grave. Oui mais voilà, du coup il avait lâché prise sur ses deux valises, et dans un escalier…

-AAAHHHHH NOOOOOON !!!

Droite ou gauche ? Droite ou gauche ? Droite ! Il réussit donc à attraper la valise droite de justesse, mais ce fut peine perdue pour celle de gauche qui dévala toutes les marches qu’ils avaient franchi jusqu’à maintenant. Heureusement pas beaucoup encore, juste une dizaine.
Parsath, tenant fermement à son pari, garda en main sa valise droite et redescendit les marches une par une en courant limite, pour aller chercher la deuxième une fois arrivé en bas, avant de re-courir presque pour aller rejoindre la petite brune, s’essoufflant bien au passage. Il reprit un peu sa respiration lorsqu’il fut arrivé à sa hauteur.

-C’est… c’est bon, ça… ça va… aahhh…

Soufflant un bon coup, il se remit droit tant bien que mal et, plus lentement, continua donc leur chemin.

-Enfin voilà… de toute façon, les dés… ont dit 23, donc… c’est comme ça…

Eh oui, pas de négociation possible, même s’il devait s’en péter le dos, il accomplirait son devoir !

Il parle trop. Il parle beaucoup trop limite a m'en casser les oreilles ! Puis, ses paroles me font perdre mes pensés, je ne suis plus du tout le bout, je suis totalement perdue avec tout se qu'il est entrain de me raconter ! Mais je garde mon sourire, clairement si à l'heure actuelle je ne joue pas les hypocrites alors je ne sais pas comment est-ce que cela pourrait s’appeler. Parce que devant lui je fais des grands sourire et des signes d'une peut être future amitié certainement. Mais au fond de moi, la face caché que je ne dévoile pas à se nouvel élève et bien je souhaite juste une petite chose : me barrer en courant dans le sens opposé. Dévaler les escaliers à grande vitesse et me cacher, même si je dois me cacher dans un placard à balais se sera toujours mieux qu'être en compagnie de se nouveau plus tôt singulier Il en ferait presque peur si on y réfléchit bien, mais pas un fond de méchanceté quoi que... J'en sais rien pour tout vous dire, il me perturbe tellement. Mais je le laisses donc me parler je n'écoutes pour ainsi dire pas un mot. Mais j'essaye malgré tout ça de comprendre.

Oui je vois se qu'il veut dire... Enfin je crois ! C'est tellement insensé si je puis dire, pour quoi faire tout ça après tout , il ne pouvait pas simplement me demandé se que je veux faire pour l'aider ? Bien sûr j'aurais répondus l'oiseau certes, il n'y a même aucun doute là-dessus mais au moins ça aurait fait une action normale. Une action que tout le monde aurait fait à ma place. Non lui, pour se démarquer des autres il préfère sortie une paire de dès, enfin bon... Allez passe à autre chose Sisi ! Je jette donc un coup d’œil discret en arrière pour vérifier que mes pokémons me suivent toujours, oui ils sont bien là. Feunarde et Feurisson.

Nous avançons à bon rythme dans l'escalier mais voilà de quoi nous retarder un peu dans notre parcours ! Le jeune homme dans un mouvement brusque laisse ses valises lui échapper de ses mains. Il en rattrape une, mais l'autre dévale les escaliers dans un vacarme assourdissant. Il attire tout les regards des autres qui se moquent en riant vis-à-vis de la situation, je suis toute aussi rouge qu'une tomate, humiliation publique ça c'est fait ! Pour une entrer remarqué je crois qu'on peut vraiment pas faire mieux que dans son genre à celui-là. Je lève les yeux aux ciels et affiche se même et éternel sourire au jeune homme une fois qu'i l est revenus à mes côtés. Je le détaille de haut en bas puis lui propose remarquant a quel point ses deux valises ont l'air si lourde.

-Tu sais Parsath, si tu veux je peux quand même prendre une valise, ça ne me dérange pas.

Je souris, je me dis que si je l'aide j'aurais une chance de mettre fin à se calvaire plus rapidement !

Et voilà qu’elle lui proposait de porter une de ses valises, maintenant ! Décidément, on ne croisait pas souvent des gens altruistes comme elle. Vraiment cool cette Siloë ! Mais c’était impossible malheureusement.
En faisant attention à pas les lâcher de nouveau, Parsath lui répondit brusquement au quart de tour, comme pour bien montrer qu’il ne fallait surtout pas qu’il laisse ses valises à quelqu’un d’autre.

-Ah non non, c’est bon t’inquiètes, j’arrête, je me tais je, je me concentre ! Je me tais.

Puis il inspira profondément et expira longuement ensuite, avant de regarder droit devant lui et de poursuivre sa route, en silence.
En tout cas, elle n’avait pas dit un mot lors de son explication sur le pari. Soit elle s’en était foutu, soit elle n’avait pas compris, mais bon pas grave ! Ca serait pas la première fois que quelqu’un ne le comprend pas. Quoiqu’il en soit, maintenant c’est sûr, Parsath n’allait pas lâcher Siloë après qu’ils aient trouvé leur chambre. Ah bah non hein, elle était potentiellement une élève avec qui il finirait par bien s’entendre, il en était sûr, alors il n’allait pas laisser passer cette occasion. Bon, elle semblait quand même avoir quelques préjugés sous cette façade chaleureuse et accueillante, sa mission serait donc de casser ces préjugés. Considère ça comme un privilège Siloë, c’est pas avec beaucoup de personnes que Parsath désire faire changer leur vision du monde ! Ca sera certainement pas de tout repos pour toi, mais le jeu en vaut la chandelle. Une chose est sûre cependant, n’essaie pas de le fuir parce qu’il te poursuivra. Plus tenace qu’un missile à tête chercheuse

Bref, revenons à l’action principale. Le jeune homme avait dit qu’il se tairait, mais honnêtement, c’était très difficile pour lui, il avait plein de choses à dire. Et surtout, plein de choses à demander ! Est-ce qu’elle connaissait le roleplay ? Est-ce qu’elle en faisait ? Ces deux questions étaient bien sûr les plus importantes, mais peut-être pas les plus classiques, qui avaient aussi leur importance malgré tout. Son âge ? Son projet de métier ? Son nom de famille ? Ses loisirs ? Faudra qu’il lui demande quel est son étage, aussi. Et sa chambre ! Bon il va quand même pas passer en mode stalker hein, faut pas abuser non plus, mais ça peut toujours être utile.
Mais non, il devait se taire. Quand même un peu, quoi. Allez du courage, au moins le temps d’aller jusqu’à la chambre histoire de pas refaire tout tomber et de pas la mettre encore plus dans l’embarras. Tu peux le faire, Parsath, ce n’est rien qu’une marche silencieuse après tout. Tout ce qu’il fallait, c’était penser à autre chose, par exemple, à la couleur jaune fluo à pois roses tirants sur le turquoise. C’est pas beau cette couleur ? Elle a l’air sympa à regarder en tout cas, il faudrait qu’il mette ça en papier-peint, ça pourrait être…

-…tu viens d’où ?

Bon. Finalement il avait cédé à la forte tentation, tournant vivement la tête vers celle de sa guide, laissant apparaître sur son visage un air innocent et un peu ahuri peut-être.
La journée serait longue pour une certaine coordinatrice.

J'avais quand même proposé gentiment à Parsath s'il souhaitait que je lui prennes une de ses valsies parce que de mon point de vue il n'a pas l'air franchement doué de ses mains et se rendre jusqu'au second étage serait certainement très long avec un maladroit pareil... Si nous arrivons à l'étage entier sans autre encombre alors tant mieux mais je ne pense pas que se soit une mince à faire ceci-dit... Il me refuse tout bonnement de ne me laissez une seule des valises mais dites donc c'est qu'il y tient énormément à son fameux jeux de dés ? Je lève les yeux au ciel et continue de porter le petit pokémon oiseau entres mes mains au moins lui, il ne parle pas et reste des plus calmes entres mes mains, heureusement oui ! Parce que si cet énergumène avait eut un pokémon aussi hyperactif que lui alors je ne me serais pas arrêter pour l'aider et je me serais enfuie à toute jambe très rapidement de se gars là. Je n'ai jamais rencontré de personne aussi bizarre bien que ma première rencontre avec Lior, ou le chasseur de vampire, fut aussi très spécial. Je n'ai d'ailleurs jamais pensé à lui reparler un jour a vrais dire les propos blessantes qu'il m'a dit était vraiment ... Vexante et horrible alors je ne souhaites pas le revoir de suite, non, si je pouvais même l'oublier se serait encore mieux oui !

Nous marchons tranquillement alors qu'il ne débite aucune parole, le trajet est plus tôt long mais plus tôt calme et tant mieux ! Je le regardes du coin de l'oeil avec discrètion. Même son apparence est très singulière même si l'ont m'a toujours dis de ne pas avoir de préjugé sur les personnes, avec lui c'est bien difficile.... Il semble tellement... étrange que je ne peux m'empêcher. Enfin bref, j'eus un léger soupire alors que la voix de se dernier résonna à mes oreilles. Tournant ma tête vers se dernier il me demande tout simplement d'où est-ce que je viens. J'eus un petit sourire sur les lèvres et lui répondit très calmement

-Je viens de Acajou, à Johto et toi ? D'où est-ce que tu viens ?

Il ne nous reste plus qu'un seul étage à monter ensuite nous trouvons la chambre de se dernier et je vais pouvoir m'en aller bien rapidement loin de se phénomène !

Siloë ne mit pas longtemps à répondre à cette question, malgré qu’il avait dit juste avant qu’il se tairait. Qu’est-ce qu’elle était gentille, dites-donc !
Mais le mieux dans tout ça, c’est que, devinez d’où elle venait… de Johto ! La même région que Parsath, quelle coïncidence ! Bon, lui c’était Ecorcia et c’était assez éloigné d’Acajou, mais peu importe, c’était déjà quelque chose qu’ils viennent à peu près du même endroit.

-Ah ! Mais moi aussi !

Il avait dit ça en criant limite, il s’en rendit compte juste après et comme ça semblait gêner sa guide, il baissa ensuite d’un ton pour parler normalement.

-Désolé ! Ouais, je disais, moi aussi. Enfin, je viens de Johto, mais pas d’Acajou par contre, moi c’est Ecorcia ! Tu sais, la ville où y’a le puits Ramoloss, là où habite Fargas, le spécialiste des pokéballs, et aussi là où y’a le Bois aux chênes juste à côté. Y’a les ruines Alpha aussi pas loin, c’est même là que j’ai rencontré Ouija ! Oui, il y a beaucoup de choses près d’Ecorcia, même si c’est une petite ville.

Il aimait bien parler de sa ville quand il était ailleurs. C’était une ville idéale pour faire des jeux de rôle et partir en exploration puisqu’autour, il y avait une forêt et des grottes. Il avait toujours aimé Ecorcia, même si de toute façon il aimait Johto dans sa globalité parce que c’était une région très traditionnelle, avec beaucoup de coutumes, et il adorait ça aussi. Il faudra qu’il aille à Sinnoh un jour, apparemment c’est assez traditionnel dans certaines villes là-bas aussi, hmm, Voilaroc, lui avait-on-dit ! Un jour, il ira.
Mais bref, il n’allait pas faire que parler de sa ville non plus, ça serait un peu égoïste, intéressons-nous donc à celle de Siloë.

-Acajou, c’est dans le nord, non ? Il fait pas trop froid, là-bas ? Eh, mais c’est là-bas aussi que y’avait eu l’histoire du Léviator Rouge, non ? Tu l’avais vu ? Ah et aussi, le Bonbon Rage, c’est une spécialité d’Acajou, non ? J’en ai déjà mangé, je trouve ça super bon !

Oui, Parsath était une vraie pie. Il aurait bien eu d’autres questions à poser, mais il se doutait que Siloë aurait déjà beaucoup de choses à répondre avec ce peu qu’il venait de dire. Donc il préféra la laisser pour le moment. N’empêche, ils étaient déjà dans l’escalier pour le deuxième étage, le temps passe vite en sa compagnie ! Il faudra vraiment qu’il la remercie bien quand ils seront arrivés devant sa chambre, elle le méritait.

[Voilà, pas besoin de faire des posts longs là hein, c’est bientôt la fin de toute façon]

Il parle trop. Mais est-ce qu'il s'en rend compte au moins où c'est de nature chez lui de parler sans s'arrêter comme ça ? Non mais il va me donner mal à la tête là ! Le pauvre petit Natu, il supporte son maître toute la journée quand même... Je plains aussi ses parents parce que si Parsath était comme ça lorsqu'il était petit... c'est simplement insupportable ! Il me parle que c'est incroyable de vivre prêt d'Ecorcia, qu'il a rencontré son pokémon là bas, qu'il y a les ruines Alpha non loin, que nos deux villes respectives sont loin l'une de l'autre. Ensuite il me demande si Acajou c'est bien dans le nord de Johto, qu'il y a le lac colère pas très loin avec le léiator rouge, que la spécialité sont les bonbons rages. A vrais dire, je sais bien tout ça.

Acajou est une toute petite ville au nord de Jhoto mais nous avons beaucoup de passage pour justement le lac colère. Beaucoup de dresseur s'y aventure avec leurs pokémons sans faire vraiment attention au danger présent là bas et les inconscient emporte pour la plus part des pokémons qui ne sont pas prêt au combat. Je n'y ai mis les pieds que deux ou trois fois au par-avant si je me souviens bien : je n'ai jamais eus le courage d'aller à la rencontre du léviator rouge de toute façons ! J'en ai quand même entendus pas mal de chose sur sa fameux pokémons rare et incroyablement puissant, j'en ai donc toujours eus peur...

Les bonbons rages.... Des petits bonbons vraiment bon en plus c'est ça le pire ! Je trouves que ça a un petit goût acidulé, un peu comme... Le citron, mais c'est plus tôt bon. J'en ai même dans ma chambre, ma mère m'en envoyer il n'y a pas très longtemps. Je jete un regard à Parsath et je m'aperçois que nous sommes bientôt arrivée à l'étage en question ! Je souris en coin puis je finis par lui répondre.

"Tu es bien informé sur la ville d'Acajou dis je en rigolant oui oui bien sûr que j'ai entendus parler du fameux leviator rouge du lac colère qu'est au nord de chez moi mais je ne suis jamais aller le voir ou l'affronter, je trouves ça bien trop dangereux et puis c'est un peu flippant quand même. Quand j'étais à Acajou, beaucoup de dresseur s'y aventurer, il revenait tous en pleurant au centre pour soigner leurs pokémons gravement blessé par le léviator. Je trouves ça inconscient de faire battre ses pokémons face à se pokémon si ont est pas correctement préparé, encore aujourd'hui j'oserais pas me battre face à lui. Par contre, contrairement à toi, je ne connais pas très bien Ecorcia. J'ai dus m'y rendre une fois."

Ah, eh bien voilà, elle se mettait à parler aussi finalement ! Il faut croire qu’elle aimait bien parler de sa ville, elle aussi. Parsath aurait pu continuer pendant des heures ainsi, malheureusement ils étaient déjà arrivés au deuxième étage… ce qui signifiait très certainement leur séparation prochaine. Ahlala, que c’est triste !
En attendant, il restait tout de même un peu de temps, et il fallait le mettre à profit en parlant encore plus !
Comme de raison, Parsath répondit donc d’un air encore plus ravi qu’auparavant, dans un flot de paroles dont le débit était incroyablement élevé, restait plus qu’à espérer que son interlocutrice arriverait à suivre.

-Oui, je m’informe sur toutes les régions et villes que je peux ! Mais bon j’avoue que Johto c’est quand même la région la plus riche pour ça, et je dis pas ça parce que c’est la mienne, hein ! C’est juste qu’à Johto il y a énormément de légendes et mythes un peu partout, c’est la meilleure région en ce qui concerne ça ! Faut dire que c’est sans doute la région la plus traditionnelle de toute, aussi. Rien que dans la ville de Rosalia y’a plus de légendes que dans toute la région entière de Kanto, n’est-ce pas ? J’aime bien Kanto hein, faut pas croire ! Mais Johto est plus riche dans ce domaine… mince je l’ai déjà dit ça, enfin t’as compris quoi, et je pense que t’es d’accord avec ça. Mais merci pour les précisions sur le Léviator Rouge, je pensais pas qu’il était aussi féroce que ça en vérité ! Au moins on peut dire qu’il a rendu honneur au nom du Lac Colère. Mais ça devait être drôle n’empêche de voir tous ces gens y aller et revenir en pleurant. Et encore ça aurait pu être pire, un bras ou une jambe en moins c’est vite arrivé avec ce genre de Pokémon, haha !

…ouais, non, c’était pas vraiment drôle pour la majorité des personnes en réalité, mais bon, Parsath, la spontanéité, malheureusement il l’a perdue depuis longtemps hein donc faut pas lui en vouloir s’il est légèrement psychopathe.

-Sinon c’est normal que tu ne connaisses pas trop Ecorcia je te rassure. Ma ville est pas connue pour grand-chose… que pour trois en fait : déjà, elle a une arène de type Insecte. Le champion, Hector, à une époque, a d’ailleurs été le plus jeune champion d’arène, pour de vrai ! Ah bah tiens, comme Frédo d’Acajou justement, lui je crois que c’est le plus vieux !
Bref, Hector est aussi celui qui a créé la technique Taillade, c’est un génie ce gars.
A part ça… ben y’a eu l’épisode du puits Ramoloss envahi par la Team Rocket, mais maintenant on n’en parle plus beaucoup, puis ça avait été bien obscurci avec l’invasion de la Tour Radio de Doublonville. Et sinon la fierté de la ville je pense que c’est Fargas, le spécialiste des balls ! Mais tu dois sûrement savoir qui c’est celui-là. Ah et aussi !... ah bah mince !

Pourquoi mince ? Parce qu’ils étaient arrivés juste devant la porte de la chambre. « Parsath Valar » était inscrit en belles lettres sur le bois.

-Déjà arrivés, dis-donc ! Qu’est-ce que le temps passe vite quand on s’amuse, tu trouves pas ? Bon où est-ce que j’ai mis les clefs… ah oui, c’est toi qui l’as, Siloë ! Tu permets ?

Le jeune homme aux cheveux rouges laissa tomber encore une fois ses valises puis repris des mains de Siloë son propre Pokémon.

-Ouija, fait « aaaaa ».

Ouija ne fit pas « aaaaa », mais étonnamment ouvrit tout de même le bec. Et à l’intérieur de celui-ci, que pouvait-on y découvrir… ? Surprise ! La clef de la chambre !
Parsath saisit rapidement la clef de sa main libre, avant de remettre le petit oiseau dans les mains de Siloë l’air de rien, puis quelques déclics se firent entendre, et la porte de la chambre fut déverrouillée et ouverte !
Il traîna ses valises à l’intérieur, puis refit face à Siloë, toujours avec ce grand sourire caractéristique.

-Merci bien, Siloë ! C’était sympa de m’avoir accompagné jusqu’ici, je te trouve cool et sympa, j’espère qu’on se reverra bientôt ! Tiens, prends ça !

Pour joindre le geste à la parole, Parsath venait de fouiller dans une de ses poches et en sortit un autre dé à dix faces. Cependant il était un peu particulier : rose pailleté en surface, les chiffres gravés en blanc. Il le tendit à la coordinatrice en la regardant sincèrement dans les yeux.

-J’ai l’habitude de fabriquer des dés pour les offrir aux gens que je rencontre donc t’inquiètes pas ce sera pas une perte pour moi, et je trouve que celui-ci te correspond bien !

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