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| Deuxième pokémon [Sukie] | |
| | Auteur | Message |
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Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
Messages : 257 Date de naissance : 10/07/1993 Date d'inscription : 19/11/2011 Âge réel : 31 Localisation : Québec
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| Sujet: Deuxième pokémon [Sukie] Sam 26 Nov - 3:07 | |
| Un cri d'horreur me réveilla en sursaut. Il provenait de l'extérieur et je l'avais entendu grâce à me fenêtre, qui était restée ouverte toute la nuit. J'avais oublié de la fermer d'ailleurs… En me redressant, un frisson me parcourut tout le dos, alors que l'air glacée glissait sur ma peau. Comme s'il lisait dans mes pensées, Malosse, qui était jusqu'à présent couché près de mon lit, se leva, bondit sur la fenêtre et la referma avec sa gueule. Cependant, à l'instant où il allait la vérouillé, le même cris que tout à l'heure me figea sur place. C'était le cri d'un pokémon, j'en était certain. Je me fichais bien de quel espèce il s'agissait, mais il était dehors et sûrement en danger. Mon pokémon, l'ayant entendu lui aussi, se retourna vers la fenêtre et grogna, comme s'il savait ce qui se passait. - Viens Kurai, allons voir ce qui se passe.Il ne se le fit pas répéter deux fois et il s'élança vers la porte de ma chambre. Il était encore très tôt et même si je n'avais pas de cours ce matin, j'allais quand même me lever et sortir par ce temps froid pour aller aider ce pokémon. Le pokémon feu avait commencé à gratter à la porte avec frénésie, tandis que je me dépêchais de m'habiller assez chaudement pour ne pas avoir froid. - Mais oui, je me dépêche… lui dis-je, en empoignant mon sac à dos et en ouvrant finalement la porte. Le Malosse bondit à l'extérieur et s'élança à la course vers la seconde porte qui menait dehors. Cela ne me prit pas de temps pour le rejoindre et une fois dans le parc, sous la fenêtre de ma chambre, je ne savais plus trop dans quel direction j'avais entendu le cri. Pourtant, il n'y avait aucun pokémon dans les environs. Le vent était froid et je décidais de débuter les recherches, mon pokémon marchant à mes côtés. Ce dernier, la truffe collé au sol, tentait de retrouver une odeur quelconque, pour ainsi avoir plus de chance de trouver la trace du pokémon en danger. Soudain, le même cri recommença une troisième fois, mais cette fois-ci, tout près de nous. Kurai s'élança vers la provenance du cri, sitôt suivis par moi. De l'autre côté d'un buisson, je fus surpris de voir cette scène. Un pauvre Coupenotte était plaqué sur le sol, la gueule d'un Démolosse le tenant fermement par terre. Un Grahyena se trouvait près des deux autres pokémons, surveillant la scène avec intérêt et attaquant le petit dragon lorsqu'il le voulait bien. C'était donc lui qui avait lancé ses cris… pauvre petit, je comprenais mieux pourquoi à présent. Je devais trouver un moyen de le débarrasser de ses deux pokémons-là, mais comment ? Je ne possédais que Kurai comme seul pokémon et… euh… Kurai ? Il était passé où lui ? Je le cherchais du regard un instant, avant d'entendre un son horrible devant moi. Je détournais la tête et constatai que Kurai s'était jeté sur les deux autres type ténèbres, voulant protéger le Coupenotte. Je n'en revenais pas, il ne pouvait quand même pas se battre contre deux formes évoluées ! C'était insensé ! De plus, il s'en était prit tout d'abord au Démolosse, sa propre forme évoluée, pour que ce dernier relâche le petit dragon, ce qu'il fit presque instantanément. Des grognements, des morsures et des avortements suivirent. Un combat se déclencha entre mon Malosse et les deux autres, mais je voyais bien que mon pokémon n'avait pas l'intention de se battre davantage avec eux. Il essayait de les maintenir occupé, le temps que le Coupenotte prenne ses distances un peu, mais ce dernier ne bougeait presque pas. Mais qu'est-ce qu'il faisait là, bon sang !? J'avais bien envie de me jeter dans la mêlée et d'aller le ramasser, mais je n'osais pas. Kurai faisait tout ce qu'il pouvait contre les deux autres, mais il était sérieusement en désavantage. Suite à une morsure du Grahyena sur sa patte antérieure, mon pokémon échappa un cri de douleur et recula à une bonne distance de ses adversaires. D'un bond, sans prévenir, il ramassa le Coupenotte dans sa gueule et revint vers moi à la course. Il me dépassa et retourna le plus vite possible à l'Académie, me laissant ainsi face à face avec les deux autres pokémons. Ceux-ci ne s'avancèrent pas vers moi, ce qui m'étonnait quand même assez. Ils n'avaient pas l'intention de m'attaquer pour rattraper Kurai et le Coupenotte ? Probablement que non… car après êtres restés immobiles quelques instants, à me regarder, ils disparurent dans la forêt. Je ne savais pas trop où ils allaient, mais quelque chose me disait que ces deux spécimens n'étaient pas à l'état sauvage… Ils devaient appartenir à quelqu'un, mais à qui au juste ? Le danger désormais éloigné, je m'empressai de rejoindre mon pokémon, qui avait relâché le Coupenotte tout près du Parc. Le petit dragon était resté là et m'observais, la tête penchée sur le côté. Mais qu'avait-il à me regarder ainsi ? Intrigué, je sortis mon pokédex pour avoir plus d'information sur lui. Je ne connaissais que le nom de l'espèce… << Originaire d'Unys, Coupenotte broie les baies à grands coups de crocs. Ceux-ci repoussent plusieurs fois dès qu'ils tombent, toujours plus forts et aiguisés. Il laisse la marque de ses crocs dans les arbres pour marquer son territoire. >> Je ne m'étais pas trompé sur son espèce. De plus, c'était un magnifique spécimen. Pourquoi les deux pokémons ténèbres l'avaient-ils attaqués comme ça ? Je me posais toutes sortes de question, mais je savais bien que le petit dragon ne pourrait pas me répondre. - Coupenotte, hein ? dis-je en souriant, tout en rangeant mon pokédex pour me tourner vers le concerné. Je n'en avais jamais vu avant. Et tu es une espèce venant d'Unys en plus… je n'y suis jamais aller.Le petit dragon me répondit en hochant la tête, tout content. Un sourire apparut sur mon visage. Étant donné que j'étais sortis en trombe de ma chambre, je n'avais pas vraiment eu le temps d'attacher le bandeau autour de ma tête. Cependant, je le tenais toujours dans mes mains et malgré mon visage horrible, cela ne semblait pas déranger le petit Coupenotte. J'avais même l'impression qu'il s'en fichait, un peu comme Kurai. Ma cicatrice ne les dérangeait pas et cela me faisait chaud au coeur. Et s'il acceptait de venir avec moi ? Alors que j'étais sur le point de lui demander, en m'agenouillant près de lui, j'entendis quelqu'un approcher. Des pas se dirigèrent vers nous et mon Malosse fit volte-face. Était-ce le maître du Démolosse et du Grahyena qui revenait vers moi ? Mon regard se tourna vers la personne qui approchait, tout en restant dos à lui, cachant ainsi ma cicatrice.
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Sam 10 Déc - 6:56 | |
| Depuis mon arrive à l’académie, j’avais l’impression de vivre dans un brouillard. Je me sentais fortement songeuse depuis ma rencontre avec Zuko. Il occupait chacune de mes pensées. Je me remémorais chaque trait de son visage changé. Je sentais mon cœur déborder d’amour pour lui au point que j’avais l’impression que ma poitrine allait exploser. Je me rappelais ses douces mains sur mon visage, essuyant mes larmes. Je me sentis frissonner à ce souvenir. La tendresse dont il avait fait preuve rendait ce souvenir encore plus cher à mon cœur. C’était surement le plus que je pourrais espérer de la part de Zuko. Si une douce allégresse m’envahissait dès qu’il traversait mes pensées, il y avait aussi un revers. Je me sentais envahie par une tristesse infinie. Mes sentiments n’étaient surement pas réciproques, ce qui m’emplissait de mélancolie. Je ne pourrai jamais me blottir dans ses bras autrement qu’en ami. Je ne pourrai jamais poser mes lèvres sur les siennes et caresser sa peau. J’allais conserver le rôle d’amie, bien que ça me déchire le cœur.
Mon sommeil était très agité par toute sorte de rêve, me laissant fortement insatisfaite à mon réveil. Höyö, à l’image de mon humeur, était particulièrement nerveuse. Je n’aimais pas la mettre dans cet état, mais je n’arrivais pas à calmer mon trouble. Elle faisait de son mieux pour me soutenir et moi je tentai le plus possible de la réconforter. Tous mes efforts se révélaient vains, puisque tant que je serai agitée, elle ne se calmera pas.
Je me réveillai ce matin-là, fatiguée comme si j'avais couru un marathon. Je n'arrivais pas à trouver l'énergie pour me lever. Habituellement, je n'éprouvais aucune difficulté à trouver de l'énergie, mais le tumulte d'émotion dans lesquelles j'étais plongé me rendait amorphe. J'ouvris avec peine mes yeux, émargeant péniblement de mon rêve. Je tournai le regard vers ma Tarsal sur le qui-vive depuis mon réveil. Elle me regardait avec inquiétude. Je levai un bras lourd vers elle pour caresser doucement sa tête. Je lui fis un pâle sourire qui n'eut pas l'air de la convaincre. Après avoir passé quelques minutes couchée, je me redressai tranquillement. Ça ne me servait à rien de rester ainsi à ne rien faire. Je devais reprendre le contrôle de ma vie, il n'était pas question que je me laisse perdre pieds encore une fois. C'était cette volonté de ne pas replongé dans le désespoir qui m'avait prise lors du départ de Zuko qui m'empêchait de sombrer à nouveau. J'étais bien plus forte maintenant que lors de mes treize ans. Zuko m'avait toujours rendu vulnérable, ce qu'il n'était pas question que je lui laisse voir.
Je m'approchai de la fenêtre pour enlever le rideau. Je plissai les yeux sous la lumière éclatante. Je fermai mon regard larmoyant pour laisser le temps à mes pupilles de s'habituer à la nouvelle lumière. Je jetai un coup d'oeil au paysage mourant. L'automne rendait les feuilles jaunes ou rouges. Je regardai le vent souffler sur les arbres, emportant des feuilles devenues peu solide. Je tournai mon regard vers Höyö.
- Que dirais-tu d'aller marcher, on pourrait prendre un peu d'air, lui proposais-je.
Celle-ci pencha la tête vers le côté, dans une expression qui lui donnait une extrême candeur. Je lui souris affectueusement, ce qui la fit accepter ma proposition avec joie. M'occuper l'esprit était le meilleur moyen de chasser la mélancolie qui enserrait mon coeur. Je relâchai le rideau, replongeant la pièce dans la noirceur. Je m'empressai d'enfiler des vêtements bien chauds. Je pris un petit châle et le mit sur les épaules de Höyö. J'enfilai ensuite une veste turquoise et souleva mon pokémon dans mes bras. Je pris quelque chose à grignoter pour ma Tarsal et moi que je mis dans ma sacoche, puis je sortis de ma chambre.
Je me rendis dans le parc de l'académie. Je m'émerveillai devant la grandeur du bâtiment. Ça me surprenait toujours. C'est alors que j'arrivai près d'un buisson. Quelle ne fut pas ma surprise de voir l'objet de mes tourments, Zuko. Je ressentis une allégresse, je me sentais toujours heureuse en sa présence. En son absence, je me sentais envahie de mélancolie. Il était agenouillé près d'un pokémon que je ne connaissais pas. Le Malosse du jeune homme s'était retourné vers moi. Ce qui me surprit le plus fut la blessure à la patte du pokémon ténèbres. Était-ce le pokémon inconnu qui lui avait fait cette blessure ? Non, la blessure n'avait pas la même forme que la mâchoire du pokémon. Un autre détail me frappa, Zuko était tourné vers moi de façon à cacher une partie de son visage. Je ne comprenais cette attitude. Lorsque je l'avais rencontré, il avait un bandeau sur son oeil gauche et cette fois c'était la même place qu'il cachait. Je me posais une multitude de question.
- Zuko, qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi ton Malosse est-il blessé et qui est ce pokémon, Demandai-je encore abasourdie. Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ?
Avec tout ça je n’avais même pas pris la peine de lui dire bonjour. Sur ce point, Zuko n’avait pas changé, il avait toujours le don de se mettre dans des situations compliquées, songeais-je avec un certain amusement.
Dernière édition par Sukie Aida le Ven 21 Sep - 5:52, édité 1 fois | |
| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Dim 11 Déc - 15:20 | |
| Tout en essayant de cacher la partie gauche de mon visage, ce n'était pas évident d'observer la personne qui arrivait du coin des yeux. Je me demandais bien qu'est-ce que cette personne faisait dehors si tôt. Était-ce le combat qui l'avait réveillé ? Ou bien l'un des cris que le Coupenotte avaient lancés ? Peut-être bien, c'était ce qui m'avait réveillé, mais ma fenêtre était restée ouverte aussi... Alors que je ne l'apercevait pas très bien, je fermais mon oeil droit à moitié, croyant que ça m'aiderait au moins à voir le visage. C'était peut-être quelqu'un que je connaissais, mais il y avait combien de chance que cela se produise ? Je connaissais à peine deux élèves à l'Académie, donc il devait probablement s'agir d'un inconnu.
Cependant, de la façon dont j'étais placé, je pouvais voir l'expression sur le visage de Kurai. Ce dernier semblait heureux en voyant cette personne arriver. Mais bon sang, c'était qui ? C'est alors que j'entendis sa voix, qui me glaça sur place. Sukie... et j'avais oublié mon bandeau dans ma chambre ! Merde, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ? M'éclipser en restant toujours dos à elle ? Je connaissais Sukie et je savais bien qu'elle n'était pas du genre à me laisser partir comme ça lorsque quelque chose clochait. Déjà qu'elle était arrivée en me posant une multitudes de questions... Mon coeur se mit à battre plus vite sous la nervosité, mais qu'est-ce qui m'arrivait ? Je devais trouver quelque chose pour me sortir de ce pétrin. Que pouvais-je bien lui répondre ?
- Je... euh... bégayai-je. Promenade matinale. Pour la blessure, c'est une longue histoire et lui, c'est un Coupenotte. J'étais en train de lui chercher un surnom.
Elle enchaîna presque aussitôt en me demandant si j'avais besoin d'aide. Raahh... je détestais marcher sur des oeufs. De toute façon, que je dise oui ou non, la réponse allait être la même. Si je refusais, j'étais certain qu'elle allait m'aider quand même. Je connaissais Sukie et elle n'avait pas changé depuis toutes ses années.
- Non, ça va. Tout va bien.
Je me tus ensuite, ayant dit toutes ses paroles sans me retourner la moindre fois. Que pouvais-je bien faire maintenant, prétexter que j'avais d'autre chose à faire ? Il était encore très tôt, que pourrais-je bien avoir à faire sauf déjeuner ? Bah, autant prendre le taureau par les cornes. Je devais bien l'affronter un jour ou l'autre et elle devait savoir la vérité. Je ne pouvais pas tout lui cacher comme ça, alors que ça faisait quelques jours à peine que nous nous étions retrouvés. Et si elle fuyait, comme tous les autres lorsqu'elle apercevrait ma cicatrice ? J'étais certain que cela allait être sa réaction, mais bon... que pouvais-je bien y faire ? Je baissai mon regard en direction de mes mains et je pris le temps d'attacher mon bandeau autour de ma tête, pour cacher mon horrible visage.
- Je... je crois qu'il est tant pour nous de partir, ajoutais-je rapidement, en prenant le petit Coupenotte dans mes bras.
Je me redressais, toujours dos à elle ou partiellement. Le seul fait de l'affronter me faisait peur. Qu'allait-elle penser de moi si elle voyait mon visage ? Que j'étais un lâche ? Un imbécile ? Ouais, probablement les deux...
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Mar 20 Déc - 11:03 | |
| Le voir se tétaniser en entendant ma voix me blessa. Je ne laissai rien paraître sur mon visage, hormis une bonne humeur de circonstance. Mon cœur se serrait violemment, alors qu'il restait obstinément dos à moi. Je ne comprenais pas ce que j'avais fait pour provoquer une telle réaction chez lui. Ça me mettait en rage de ne pas savoir ce qu'il fallait que je change chez moi. Je me sentais impuissante face à la situation. Après notre rencontre dans le hall d'entrée, je croyais qu'au moins la confiance s'était installée entre nous. Je constatai avec tristesse que ce n'était toujours pas le cas. Si j'avais réussi à retrouver ma bonne humeur, elle était retombée à zéro. Höyö devait avoir senti le retour de mon humeur morose, puisqu'elle gigota dans mes bras. Elle se blottit contre moi, cherchant à me réconforter de sa présence.
Zuko me répondit en bégayant. La surprise s'ajouta à ma tristesse, je n'avais jamais entendu le jeune homme bégayé. Que lui arrivait-il ? Sa nervosité transparaissait dans presque toutes les pores de sa peau. Il affirma faire une promenade matinale. Je ne croyais pas du tout à son excuse qui sonnait faux, mais je n'avais pas vraiment de preuve du contraire. Il résuma l'affaire de la blessure par : C'est une longue histoire. Il m'informa que le pokémon dragon était un Coupenotte et qu'il lui cherchait un surnom. Zuko semblait être passé maître de répondra aux questions sans le faire vraiment. Après une pause, il m'informa qu'il allait bien, ce qui voulait dire implicitement qu'il n'avait pas besoin de mon aide.
Pendant tout cet échange, il s'était tenu dos à moi. Ce détail me laissait perplexe. Je ne savais pas à quoi il pensait, mais il baissa son regard vers ses mains. J'aurais tout donné pour voir son regard. Si au moins j'avais pu y lire, j'y aurais peut-être décelé une parcelle de vérité. Il attacha son bandeau, camouflant ainsi le côté gauche de son visage. Je devinai que c'était la source de son trouble, qu'en réalité ce n'était pas seulement moi le problème. Toutefois, cela ne soulagea en aucun cas la peine que je ressentais face à son attitude cachotière. Nous avions une amitié solide, alors je ne comprenais pas ce qui dans son visage le poussait à s'éloigner de moi. J'eus soudain une illumination. Ce qui se cachait sous le bandeau était-il la cause de son départ trois ans plus tôt ? J'allais surement finir par le découvrir, alors je ne posai pas trop de questions, bien qu'une multitude se bousculait dans ma tête.
Je fus tiré de mes pensées par la voix de Zuko. Il mentionna qu'il était temps pour eux de partir. Il prit le petit Coupenotte dans ses bras. Il se redressa, ayant manifestement l'intention de me laisser en plan. Ma gorge se noua alors que la tristesse broyait mon cœur malmené. Ça me faisait d'autant plus mal, puisque j'étais irrémédiablement amoureuse de lui. Cet amour que je ressentais pour lui rendait la chose encore plus difficile à accepter. Ça lui était si impensable de passer un peu de temps avec moi. Pourquoi me fuyait-il ? Cette question revenait sans cesse dans ma tête, me plongeant dans l'incompréhension. Cette impuissance et ma tristesse engendrèrent un autre sentiment, la colère. Je n'en pouvais plus d'être mise de côté. Je ne lui demandais rien d'insurmontable pourtant. Seulement d'être présent auprès de moi, après nous étions amis et habituellement on ne fuit pas ses amis. Je tremblais sous la force de mes émotions. Je sentais Höyö qui frissonnait dans mes bras. Elle avait peur à cause de la colère que je dégageais. Je n'aimais pas la mettre dans cet état, mais je n'arrivais plus à refouler cette colère.
J'inspirai pour tenter de contrôler au moins mes actes. Je fermai les yeux quelques instants, pour chasser mes émotions négatives. Je n'aimais pas me mettre dans cet état. Certes, je n'allais pas laisser passer le rejet que me manifestait Zuko, mais je n'allais tout de même pas lui sauter à la gorge. Je ne voulais pas non plus exploser de colère devant lui. De plus, je sentais Höyö qui était de plus en plus agitée dans mes bras et je n'aimais pas la voir dans cet état de nervosité. Dès que j'eus retrouvé un semblant de contrôle sur moi-même, je rouvris les yeux. Je fixai mon regard sur le dos de Zuko.
- Pourquoi me fuis-tu ainsi, demandai-je d'une voix tremblante. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Est-ce que je t'ai donné une raison de croire que je ne voulais pas être en ta compagnie ? À ce que je sache, rien ne presse. Je suis bien prête à tirer un trait sur le passé, mais cette attitude ça je ne peux pas. Ça me fait mal tu comprends ? Ça me met dans une colère noire aussi. J'ai l'impression que tu me rejettes, mais je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas ce que j'ai pu faire pour que tu te conduises ainsi et ça me rends impuissante. J'aimerais tant pouvoir changer ce qui t'amène à fuir chez moi et qu'on puisse redevenir proche.
À mesure que je parlais, le désespoir que je ressentais ressorti dans ma voix. Je mordis ma lèvre tremblante, cherchant à reprendre une certaine contenance. Lorsque je sentis que j’avais réussi, je poursuivis mon monologue.
- J'aimerais bien que tu sois capable de me regarder dans les yeux, comme avant. Je veux voir ton regard, je veux voir ton visage, lorsque tu me parles, Zuko. Ça ne sert à rien de me fuir comme ça, sauf de nous blesser encore plus. Je suis sûre que c'est loin d'être ce que tu veux, mais c'est le cas. Je le vois bien que quelque chose te tracasse, te fais souffrir. Je ne suis pas aveugle. Cette chose qui te fait souffrir, me fait mal à moi aussi. Par contre, ce qui me blesse encore plus, c'est de te voir me fuir, m'éviter comme si j'étais un monstre.
Je me tus attendant de voir sa réaction. Je profitai de cette pause pour reprendre mon souffle. J'avais l'impression de ne plus avoir respiré depuis des lustres. Mon cœur battait à tout rompre dans l'attente. Par mes paroles, il avait exprimé sa douleur et son désespoir. C'était à Zuko que revenait la décision de me broyer le cœur ou de le soigner de ses blessures. Ça ne m'avait pas empêché de me ménager une minuscule porte de sortie, je ne lui avais pas avoué mes sentiments. La situation ne se prêtait pas à ce type de déclaration. Je préférais attendre plutôt que de précipiter les choses. Höyö était autant tendue que moi. Elle partageait ma nervosité, elle comprenait l'importance que Zuko avait pour moi. Elle connaissait le pouvoir qu'il avait de m'apporter la paix intérieure ou les plus grands tourments. La Tarsal espérait seulement que le jeune homme perçoive ma détresse et qu'il la soigne, enfin. - Spoiler:
Voilà c'est corrigé, j'ai surement oublié quelques détails, mais les faute les plus catastrophiques sont disparue xD. J'ai hâte d'avoir ta réponse *o*
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| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Jeu 22 Déc - 17:48 | |
| J'étais encore tourmenté par le fait de lui révéler mon secret lorsqu'elle me répondit. Chacune de ses paroles me fouètèrent, tandis que mon coeur se serrait douloureusement. J'avais honte de ce que je faisais, même si je croyais que c'était la meilleure chose à faire. Sa voix tremblait, je pouvais presque ressentir la détresse qu'elle éprouvait lorsqu'elle m'adressait la parole ainsi. Que devais-je faire ? J'étais toujours dos à elle et je n'avais pas la force de me retourner vers elle, de la regarder en face. Je n'étais qu'un lâche, un perdant qui fuyait toujours ses problèmes. J'avais grandis ainsi ; ma soeur étant née chanceuse et moi on disait que j'avais eu la chance de naître. Le temps me semblait interminable, comme si j'allais souffrir ainsi pour le restant de ma vie. Pour une fois que j'avais une amie, une véritable amie, j'étais en train de m'organiser pour la perdre. Si cela continuait de la sorte et que cela se produisait réellement, je ne pourrais pu revenir en arrière.
Mais que devais-je faire pour réinstaller cette confiance entre nous deux ? Lui dévoiler mon secret ? Et si elle fuyait malgré tout, j'allais probablement regretter mon geste. D'un autre côté, les vrais amis s'acceptaient tels qu'ils étaient alors, si elle me fuyait, ce n'était pas mon problème. Si notre amitié continuait sur ce chemin, elle allait bien voir, tôt ou tard, cette horrible cicatrice qui me défigurait. C'était la réalité, on y pouvait rien et elle devait être mise au courant. Oui, je devais lui dire la raison de mon départ, même si elle risquait de fuir. Cette décision me paraissait énorme, je n'avais jamais montré ma cicatrice à personne, sauf à ma mère et à mes pokémons. Je pris alors une grande inspiration, cherchant les bons mots pour lui expliquer ce que je m'apprêtai à faire.
- Je ne voudrais pas te faire souffrir davantage. Tu veux vraiment savoir la cause de mon départ ?
Je n'en dis pas plus, croyant que ça n'en valait pas la peine. Je me retournai lentement vers elle et me penchai pour déposer Coupenotte sur le sol. En me redressant, je plongeai mon regard doré dans le sien. C'était maintenant ou jamais et je devais le faire. J'allais être libéré d'un gros poids si je parvenais à le faire. Lentement, je passais mes bras derrière ma tête pour détacher le bandeau que je venais de mettre. Lorsque le noeud fut enlevé, je dévoilai lentement mon visage. Je n'osais pas la regarder en face et je détournai le regard au sol, baissant la tête par la même occasion. J'avais tellement honte de ce qui s'était passé, de comment j'avais eu cette cicatrice. Elle n'était pas petite et elle avait complètement déformé mon oeil gauche. J'attendais une quelconque réaction de Sukie, qui ne vint pas. Je décidai donc de reprendre la parole, luttant contre mes larmes.
- Tu vois c'est.. affreux, ajoutais-je d'une voix tremblante. Je ne voulais pas t'en parler. Cela fait trois ans que j'ai cet horreur à la figure, maintenant. Tous les gens qui l'appercoivent me fuit comme la peste, c'est pour cela que je la cachait avec un bandeau. C'est aussi pour cela que j'ai changé d'école... je ne voulais pas subir de l'intimidation par les élèves que je connaissais et j'avais peur de perdre mes amis. J'avais peur de te perdre. Nous avons donc déménagé à Kanto et mon intégration s'est fait sans aucun problème. Mais bon... je vais te laisser seule désormais.
Je me détournai encore une fois et je m'apprêtai à reprendre Doreiku. Mon Malosse s'était rapproché de moi malgré sa blessure et il frottait doucement sa tête contre ma jambe, comme pour me donner du courage. Maintenant qu'elle m'avait vu, c'était mieux pour moi que je parte.
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Lun 2 Jan - 0:26 | |
| Tout son corps trahissait son indécision. Il ne cessait de fuir mon regard. Je n'osai rien ajouter, je préférais le laisser faire son choix. Soudain, il prit une grande inspiration. Je savais ce que signifiait ce soupir, il allait se confier à moi. Il commença en me disant qu'il ne désirait pas me faire souffrir plus longtemps. Il me demanda si je voulais vraiment savoir la cause de son départ. Je ne répondis pas, attendant la suite. Il se tourna vers moi et déposa son nouveau pokémon sur le sol. Il plongea son regard dans le miens. J'eus l'impression que le temps passait à une vitesse ralentie tellement l'attente me semblait interminable.
Il détacha le bandeau qui cachait son œil. Dès ce moment, il détourna son regard, honteux. Une brulure lui couvrait une bonne partie du visage. Son œil était légèrement fermé à cause de cette cicatrice. Je me sentis défaillir à la pensée de combien il avait du souffrir lorsqu'il s'était fait cette cicatrice. Je pouvais presque sentir la douleur de cette brûlure sur mon propre œil. Je n'osais imaginer tous les tourments qu'avait traversés Zuko par la suite. Je remarquai les larmes au coin des yeux de mon meilleur ami. Mon cœur se serra à cette vision. Désormais, je comprenais mieux les réactions de Zuko. Je comprenais une partie du complexe qu'il vivait à cause de cette cicatrice. Avant que j'aie pus répondre quoique ce soit, mon ami prit la parole.
Sa voix tremblante me surpris, jamais je ne l'avais vu dans cet état. Je percevais sa souffrance et il n'y avait pas de mot pour dire à quel point ça me remuait. J'avais eu ma part de souffrance lors de son départ, au point où j'en avais parfois oublié celle que pouvait ressentir Zuko. Je me rendais compte à quel point elle était vivace. Chacune de ses paroles m'atteignait en plein cœur. Il me raconta qu'il portait cette cicatrice depuis trois ans. Il m'expliqua qu'il portait son bandeau parce que les gens le fuyaient dès qu'ils voyaient sa brûlure. Je trouvais cela complètement stupide de leur part, le visage ne définissait pas une personne en entier. Tout cela c'était des jugements superficiels de leur part. Il m'expliqua que c'était la raison de son départ et qu'il avait déménagé à Kanto où il s'était bien intégré. Sans me laisser le temps de réagir, il m'annonça qu'il me laissait.
Je compris par ces simples mots qu'il me mettait dans la même catégorie que ces gens qui le fuyaient à cause de son apparence. Je me sentis blessé qu'il me considère ainsi. Je m'empressai de le rejoindre, il n'était pas question que nous nous quittions sur ces non-dits. Mon cœur battit à tout rompre, alors qu'il se penchait pour reprendre Coupenotte dans ses bras.
-Zuko, tu es vraiment idiot de croire qu'une simple cicatrice peut m'éloigner de toi, lui dis-je. Je m'en fiche de cette cicatrice, pour moi tu es bien plus important. Comment peux-tu croire que je serais dégoûte par une simple brûlure ? La première pensée qui m'est venu à l'esprit c'est combien ça a dû être douloureux et non qu'elle était hideuse. D'ailleurs, elle n'est pas si affreuse, tu restes tout de même très séduisant malgré tout. Si tu avais plus confiance en toi, tu verrais à quel point tu es beau, tant physiquement que psychologiquement. Je suis sûre qu'il y a beaucoup de filles qui te trouve très attirant, mais que tu ne les vois pas.
Je pris une pause de peur d'échapper mes propres sentiments.
-Zuko tu peux compter sur moi, je vais toujours être près de toi, ajoutai-je. Je suis ton amie, pas une simple connaissance qui fuit devant le moindre problème. Si tu veux me raconter comment c'est arrivé, je vais être là pour t'écouter.
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| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Dim 8 Jan - 19:24 | |
| J'en avais probablement trop dis, mais il était trop tard pour reculer. Elle savait maintenant pourquoi je m'étais absenté durant toutes ses années et elle allait probablement me regarder de la même façon que me regardait tout les autres. Elle ne devait pas s'encombrer de moi non plus, qui voudrait s'approcher d'elle si j'étais dans les parages ? Sûrement personne, c'était mieux pour moi que je reste en solitaire. La vie en avait voulu ainsi, c'était ma destiné et je ne pouvais rien y changer. De plus, je voulais le bonheur de Sukie et je ne pouvais pas mieux lui donner que de rester loin d'elle. Elle avait réussit à surmonter mon départ, elle serait capable de le surmonter encore une fois. Je n'aurais jamais du sortir de ma chambre pour aider ce pauvre Coupenotte. À partir de maintenant, je n'allais sortir que pour aller à mes cours et aller manger. Le reste du temps, j'allais me contenter de rester dans ma chambre, loin du regard des autres.
Alors que j'étais sur le point de partir, Sukie prit la parole. Chacun de ses mots me faisait mal et je réalisai bien vite qu'elle ne pensait pas du tout comme les autres personnes. Elle se fichait bien de cette cicatrice, elle trouvait même que cela me donnait un certain charme et elle ajouta que j'étais rester le même à l'intérieur. Elle n'avait pas tord sur ce point-là, j'étais toujours le même qu'auparavant, excepté cette cicatrice qui me défigurait. N'en croyant pas ce que je venais d'entendre, je me retournai lentement vers elle, les yeux légèrement agrandis par la surprise. Elle n'était pas dégoûté par ma brûlure et je ne savais pas trop faire face à cette déclaration. Ce qu'elle ajouta par la suite me fit chaud au coeur. Elle restait mon amie par-dessus tout, peut importe le physique que j'avais.
Je ne savais pas comment réagir lorsqu'elle termina. Sukie n'était vraiment pas comme les autres, elle m'appréciait toujours autant qu'avant. Je continuai de la fixer, tout en restant paralysé de surprise. Elle tenait à rester mon amie malgré ce qui m'était arrivé et après tout ce que je lui avais fais subir. Je ne pouvais pas lui en demander davantage. Sortant de ma torpeur, je lui souris doucement, touché par ses paroles. C'était la seule qui ne reculait pas devant moi et cela me donnait un peu d'espoir et de réconfort.
- C'est vrai ? bégayais-je, finalement. Ça ne te dérange pas d'avoir un ami défiguré qui fait fuir les gens ?
Je n'avais pas la force de parler davantage. Une rafale de vent souffla dans le parc, me faisant frisonner. J'avais oublié qu'on était aux portes de l'hiver et je n'avais pas tellement chaud. Je ne savais pas si c'était le cas de Sukie, mais je ne voulais pas qu'elle attrape froid par ma faute.
- Je peux te raconter ce qui s'est passé, mais pour ça je voudrais qu'on rentre à l'intérieur. On y sera mieux pour discuter et au moins on sera au chaud. Tu es d'accord ?
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Sam 28 Jan - 5:31 | |
| Je ne comprenais pas pourquoi il semblait si surpris par mes paroles. Peut-être ne me connaissait-il pas autant que je le croyais. Il y avait également la possibilité que je ne lui aie jamais fait comprendre clairement que notre amitié était primordiale pour moi. Même que pour moi notre relation représentait bien plus que de l'amitié. Je ne savais pas pourquoi Zuko avait cru que je pourrais le rejeter seulement parce qu'il avait une partie du visage brûlé. Ce qui comptait au final, c'est que ce malentendu soit réglé. Je fus soulagée de comprendre enfin pourquoi il était parti. Je savais que je n'avais rien à me reprocher. Tous les doutes que j'avais pus nourrir par rapport au départ de Zuko n'étaient plus que des souvenirs.
Il réussit à sortir de sa torpeur après quelques minutes de silence, stupéfait. Ce fut à mon tour d'être surprise, pas de ce qu'il disait, mais plutôt du bégaiement que je percevais dans sa voix. Sa question me contraria. Comment pouvait-il avoir une si piètre opinion de lui. Il n'était pas défiguré, il portait seulement une cicatrice indélébile. De plus, je trouvais stupide que les gens le fuient à cause d'une simple cicatrice dont il n'était évidemment aucunement responsable.
- Tu n'es pas défiguré, protestai-je. Si les gens te fuient, c'est qu'ils sont ignorants. Ils ne savent pas ce qu'ils manquent, car tu es quelqu'un d'exceptionnel. Tu es et tu seras toujours important pour moi. Arrête de douter de toi-même, tu donnes raison à ces gens lorsque tu le fais.
Je m'arrêtai et repris mon souffle. Une rafale d'air froid nous balaya. Zuko frissonna. Il faut dire qu'il n'était pas vraiment habillé pour cette température pré-hivernale. Pour ma part, j'avais enfilé des vêtements chauds. Je préférais toujours m'habiller plus chaudement et enlever quelques couches plutôt que le contraire. Constatant cette baisse de température, Zuko me proposa de me raconter les événements ayant causé notre séparation à l'intérieur. Je n'étais pas contre cette idée, il semblait bien plus frigorifié que moi.
Mes lèvres s'étirèrent en un tendre sourire. Je me sentais soudainement joyeuse, sans raison apparente. Ce devait sûrement être l'effet de la présence de Zuko près de moi. Je me sentais transporté par l'allégresse, je réalisais à quel point les révélations du jeune homme me libérait d'un grand poids sur mes épaules. Depuis son départ, je n'avais cessé de me mettre une énorme pression à cause de ces événements. Si je ne me retenais pas, j'aurais pris les mains de Zuko dans les miennes et j'aurais tournoyé avec lui. Je me serrai surement blottit contre lui pour savourer le contact de son corps contre le miens. Je me ramenai mentalement à l'ordre.
-Bien sûr, rentrons à l'intérieur, acceptai-je avec enthousiasme. Est-ce que tu veux venir dans ma chambre, j'ai pleins de couvertures chaudes. Tu pourras te réchauffer, car oui j'ai bien vu que tu avais froid. Ensuite, on pourrait prendre un bon chocolat chaud. Je pourrais également soigner la patte de ton Malosse, j'ai quelques pansements dans ma chambre. Alors qu'est-ce que tu en penses ?
Je me rapprochai de Zuko pour prendre sa main et l'encourager à accepter ma proposition.
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| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Mer 8 Fév - 20:35 | |
| Encore une fois, les paroles de la jeune femme me firent chaud au coeur. Par chance qu'elle était mon amie, sinon je n'osais pas imaginer ce que j'aurais fait. Après tout, les gens m'éviaient la plupart du temps, sauf elle. Elle ne semblait pas dégoûtée par mon visable et ses paroles confirmèrent bien ce que je pensais. Elle disait même que j'étais quelqu'un d'exceptionnel, quoique ça j'avais un peu de mal à le croire. À part mon visage, j'étais un gars comme tous les autres. Que trouvait-elle de différent chez moi ? J'aurais bien voulu lui demander, mais pour l'instant j'avais trop froid. De plus, je devais lui raconter ce qui s'était passé juste avant mon déménagement. Je le lui avais caché depuis trois ans maintenant, elle devait le savoir un jour ou l'autre. J'acceptais avec joie sa proposition, voulant à tout prix rentrer quelque part pour me protéger de ce froid glacial. D'un autre côté, je ne voulais pas la déranger non plus, mais puisqu'elle le proposait... cela voulait certainement prouver que cela ne la dérangeait pas du tout. Et puis, ses couvertures chaudes et son chocolat chaud me tentait énormément...
Lorsqu'elle parla de soigner la patte de Kurai, je me tournai vers mon pokémon. Ce dernier, ne voulant pas abuser de la gentillesse de Sukie, bomba le torse pour paraître en pleine forme malgré sa blessure. Et puis après, il ne s'agissait que d'une petite morsure, mon pokémon avait eu des blessures bien plus graves que celle-ci. Certes, elle semblait lui faire mal, mais le Malosse s'en fichait bien. Il se contentait de marcher sans trop mettre de poids sur sa patte blessée. Quelques jours allaient suffirent pour que la guérison soit terminée. Bah, s'il ne voulait pas se faire soigner je n'allais tout de même pas le forcer. Sauf si Sukie le faisait à ma place... ce qui ne m'étonnerait pas du tout. Ensuite, je me mit en route vers l'Académie, tout en ayant le petit Coupenotte dans mes bras. Ce dernier observait tout ce qui se trouvait autour de lui, intrigué par cet énorme bâtiment. Son regard finit par s'arrêter sur la Tarsal de la jeune femme. Elle aussi l'intriguait énormément.
Une fois rentré à l'intérieur, je suivis Sukie jusqu'à sa chambre. Je commençais à me demander comment j'allais faire pour lui expliquer mon histoire sans trop de problème. Je tenais à utiliser les bons mots, après tout ça devait lui faire un choc d'apprendre tout cela la même journée. J'avais peur de faire un faux pas et qu'elle s'emporte contre moi. Mais bon... j'allais bien voir sa réaction. Peut-être allait-elle bien le prendre, ce que j'espèrais grandement. De plus, Sukie ne ressemblait pas à ça. Elle se montrait souvent compréhensible et je me doutais qu'elle allait bien prendre tout ce que j'avais à lui dire. De toute façon, nous ne pouvions rien y changer, ces évènements étaient tous déjà passés depuis quelques années déjà. Une fois arrivé près de sa chambre, je la laissai entrer devant moi, ainsi que mon Malosse. Ce dernier alla s'asseoir près de l'entrée et se coucha au sol pour ne pas nous déranger durant cette petite discussion. De plus, dans cette position, sa patte lui faisait beaucoup moins mal. Le petit Coupenotte se mit alors à se débattre légèrement dans mes bras et je le posai au sol pour qu'il puisse aller retrouver le pokémon feu, ce qu'il fit rapidement. Le dragon se laissa tomber près de lui, s'appuyant même contre lui. Ils étaient mignon à voir tout les deux.
Bon, maintenant par où commencer ? Devais-je lui parler de ma soeur en premier ? Je croyais que c'était la meilleure solution à envisager. Après tout, c'était à cause d'elle que tout a commencé.
- Tu te souviens de ma soeur ? commençai-je doucement. Même si tu ne t'en souviens pas, c'est pas bien grave. Elle est arrivé un jour après l'école avec une pokéball, qu'elle avait volée visiblement à un autre élève. Le pokémon à l'intérieur se trouvait à être un Magmar. Elle l'utilisait dans le seul but de l'entraîner pour qu'il devienne méchant, ce qui arriva assez vite. Elle repoussait toujours ses limites et je suis sur que si elle aurait eut un fouet, elle s'en aurait servit contre lui.
Je fis une pause en me souvenant de cette journée. Elle resterait toujours gravée dans ma mémoire.
- Ensuite, un beau matin, alors que j'étais dehors, complètement perdu dans mes pensées, elle s'entraînait non loin de moi. Elle eut soudainement l'idée d'envoyer une attaque Lance-Flamme vers moi uniquement pour voir ma réaction. J'ai vu le jet de flamme au dernier moment et... enfin... voilà d'où provient cette cicatrice. J'ai été hospitalisé pendant plusieurs jours, les infirmiers disant que j'étais brûler au troisième degré. Ma mère a ensuite confisqué le Magmar à ma soeur et elle s'en est débarassé. C'est à cet instant que ma mère décida de ne jamais donner de pokémon à ma soeur, elle était folle et elle se servait de ses créatures juste pour détruire et faire souffrir les gens.
Sentant qu'il allait bientôt entrer en scène, Kurai releva la tête en gémissant comme un chien l'aurait fait. Surpris, je me tournai vers lui. Un sourire étira mes lèvres alors que je m'approchai de mon starter pour le caresser doucement.
- Une fois revenu à la maison je ne sortais plus de ma chambre, continuai-je. Cela a duré plusieurs jours, jusqu'au moment où ma mère décida de déménager pour que je puisse recommencer mes études. Mon intégration à cette nouvelle école s'est quand même bien déroulé, étant donné que personne ne me connaissait. Et puis ensuite, m'a mère a contacté le professeur Chen pour que je puisse avoir un pokémon. Depuis l'accident avec le Magmar je gardai une grande peur face aux pokémons feu et elle demanda précisément un pokémon de cette espèce. Le professeur Chen nous a donc fait parvenir une pokéball, à l'intérieur se trouvait Kurai. J'avais peur de lui au début, mais maintenant ma phobie des types feu s'en va lentement. Il a été mon seul ami depuis toutes ses années. Mais bon, maintenant que je t'ai retrouvée, je ne peux pas être plus heureux.
En souriant toujours, je me retournai vers la jeune femme. Je compris alors que j'avais beaucoup parlé et je regrettrai soudainement. J'aurais du abréger cette histoire. Quel con Zuko... maintenant elle n'allait sûrement plus être très intéressée.
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Mer 29 Fév - 7:55 | |
| Je voyais bien que le pokémon de Zuko souffrait bien plus qu'il ne voulait le laisser paraître. Malgré son torse bombé pour me montrer le contraire, j'avais remarqué qu'il évitait de mettre du poids sur sa patte. Je suivis Zuko jusqu'à l'académie. Höyö avait remarqué que le Malosse la regardait avec curiosité. Bien qu'elle était elle-même intrigué par l'autre pokémon, elle n'osait pas s'approcher. De plus, le regard du pokémon la mettait légèrement mal à l'aise. Celle-ci marcha près de sa maîtresse tout en jetant des regards en coin à Kurai.
Une fois à l'intérieur de l'académie, je conduisis Zuko jusqu'à ma chambre. Le trajet se fit dans le silence le plus total. Le jeune homme semblait pensif. Je décidai de ne rien dire pour respecter son silence. Il s'apprêtait à me raconter une partie de sa vie qui avait toujours été secrète, alors je pouvais comprendre qu'il avait besoin de penser à ce qu'il allait me dire. Lorsque j'entrai dans la chambre, Kurai alla se coucha près de l'entrée. Je devinai qu'il avait cela pour soulager sa patte. Il ne perdait rien pour attendre, il n'allait pas sortir de ma chambre sans d'abord avoir bénéficié de mes soins, me promis-je. Zuko et lui étaient décidément faits pour s'entendre. Le jeune homme avait la manie de refuser quelconque aide de ma part, son pokémon faisait pareil. Je décidai de me montrer patiente, tant qu'il ne sautait pas partout, le Malosse ne risquait pas d'empirer sa blessure. Peu après, il fut rejoint par le Coupenotte de Zuko, ce dernier l'avait libéré de son étreinte. Je ne pus m'empêcher de penser que cela aurait fait un beau portrait.
Je pris place sur mon lit, pour retourner mon attention vers mon meilleur ami qui semblait chercher ses mots. Höyö vint se blottir sur mes cuisses et ferma les yeux. C'est alors que Zuko commença son récit. Il me demanda si je me souvenais de sa soeur. En vérité, je me rappelais parfaitement d'elle. Je ne l'avais jamais apprécié, d'ailleurs je crois que je l'avais même détesté. Il m'arrivait rarement de haïr quelqu'un, mais je ne pouvais faire autrement avec la soeur de mon ami. Elle était vraiment aux antipodes de ma personnalité. Plus je me tenais loin d'elle, mieux je me sentais. Cette façon dontelle regardait les gens de haut me mettait hors de moi, mais il y avait autre chose dans son regard qui me mettait en alerte. Son regard brillait toujours d'un éclat malveillant qui m'encourageait à me tenir à l'écart d'elle. Ce que je m'appliquais à faire plus souvent qu'autrement. Par contre, je n'y arrivais pas toujours et cela Zuko ne le savait pas, mais il m'était déjà arrivé d'être victime de quelques brimades de sa soeur. Je n'en avais jamais parlé à mon meilleur ami, car je ne voulais pas l'inquiéter à l'époque. Peut-être après qu'il aie finit son récit, je pourrais lui en parler. Je me disais que la situation se prêtait aux confidences.
Le jeune homme poursuivit son histoire en me racontant que tout avait commencé lorsque sa soeur était revenue de l'école avec une pokéball volée. Ça ne m'étonnait pas du tout d'elle. La pokéball contenait un Magmar. Je ne sus pas pourquoi, mais je ne pus m'empêcher de frissonner. Je sentais que le pire était à venir puisque combiner la soeur de Zuko et un pokémon feu constituait un mélange risqué. Bref, il continua en me racontant qu'elle entraînait son pokémon volé pour qu'il devienne le plus méchant possible. Je ne pus m'empêcher de penser qu'elle le dressait pour qu'elle soit à son image. Ça me révoltait d'entendre cela, les pokémons n'étaient pas des créatures qu'on éduquait pour ce type de choses. Ils étaient des êtres vivants avec leurs caractéristiques propres et non des machines à faire le mal.
Zuko fit une pause. Je devinai que c'était difficile pour lui de se remémoré cette journée. Pendant quelques instants, je me sentis coupable de l'obliger à me raconter cette journée fatidique. Je commençai à voir l'horreur de son histoire venir. Il continua en me racontant que sa soeur était en train de s'entraîner pendant que lui se perdait dans ses pensées. C'est alors que sa soeur a ordonné à son nouveau pokémon d'attaquer son frère. Il avait reçu l'attaque lance-flamme en plein visage. Je me figeai d'horreur en entendant cela. Comment pouvait-on faire une telle chose à un membre de sa famille. Cette fille était vraiment l'être le plus abject qu'il m'avait été donné de rencontrer. Il poursuivit en me disant qu'il avait été hospitalisé. Il avait souffert d'une brûlure au troisième degré. Mon coeur se serra à l'idée des souffrances qu'il avait dû endurer. Heureusement, sa mère avait été auprès de lui. Elle avait confisqué le pokémon à sa fille et lui avait interdit d'avoir des pokémons. Je me disais que c'était une bonne chose pour l'humanité et les pokémons. Un être aussi abject ne méritait pas de posséder des créatures aussi extraordinaires.
Le Malosse de Zuko releva la tête et laissa échapper un gémissement. Le jeune homme se tourna vers son pokémon et lui sourit. Il s'approcha du pokémon feu et lui caressa doucement la tête. Cette complicité qui unissait Zuko et Kurai étaient vraiment touchante. J'attendais la suite du récit de Zuko avec impatience. J'avais bien hâte de savoir comment ils s'étaient rencontrés. Je n'eus pas à attendre la suite trop longtemps, puisque le jeune homme poursuivit en me racontant son retour à la maison. Il était resté cloîtré dans sa chambre plusieurs jours, jusqu'à ce que sa mère décide qu'ils allaient déménager. Je comprenais sa réaction, mais ça me fendait encore le coeur de savoir qu'il avait préféré m'éloigner de sa vie. Je préférai ne pas m'attarder sur ces pensées négatives. Le passé devait rester dans le passé. D'ailleurs cette question venait d'être réglée dans le parc un peu plus tôt. Ce qui comptait c'était que nous étions ensemble maintenant. Je fus heureuse d'apprendre que son intégration dans sa nouvelle école s'était bien passé. Par la suite sa mère avait contacté le professeur Chen pour qu'il attribue un pokémon à son fils. Compte tenu du traumatisme de Zuko vis-à-vis des pokémons feu, elle lui avait demandé un de ce type précis. Je comprenais parfaitement les craintes du jeune homme. Je n'osais imaginer la crainte qu'il avait ressentit en voyant un pokémon du même type que celui qui avait causé sa brûlure. Il me confirma qu'au début il avait craint Kurai, mais heureusement avec le temps ça se réglait tranquillement. Lors de son absence, le pokémon feu avait été son seul ami. Ensuite, il ajouta que maintenant qu'il m'avait retrouvé il était encore plus heureux. Cette déclaration me fit chaud au coeur. Son sourire me fit fondre.
-Tu sais je me souviens très bien de ta soeur, avouai-je après un moment de silence. Ce qu'elle t'a fait est vraiment horrible, mais ça ne m'étonne pas d'elle. Elle s'est toujours montré ingrate et arrogante. Pour ces raisons, je ne l'ai jamais aimé. Je me rappelle que lorsque j'étais seule, elle se moquait de moi avec ses amies. Je ne t'en ai jamais parlé parce que je ne voulais pas que tu t'inquiètes ou que tu te disputes. D'un côté, je me disais que peut-être tu ne me croirais pas. Elle s'amusait à me voler mes vêtements pour les mettre dans les toilettes ou elle me volait mes affaires. Par contre, elle ne s'en jamais pris à moi physiquement, hormis quelques bousculades. Je me disais qu'elle était vraiment puérile de faire cela et hypocrite, car elle attendait toujours que je sois seule.
Je pris une pause. Je déposai Höyö sur le lit. Elle s'était endormie malgré le récit troublant de Zuko. Elle s'était laissée bercer par la voix du jeune homme. Une fois ma Tarsal bien installé, je me levai pour m'approcher de mon ami.
- Tout ça ce sont de vieux souvenirs, repris-je. Je suis désolée que tu aies tant souffert, j'aurais tellement voulu être auprès de toi pour t'aider à passer au travers de ces épreuves. J'ai l'impression de ne pas avoir été une bonne amie. J'aurais dû te chercher plutôt que de me morfondre. D'ailleurs, j'ai une question. Pourquoi ne m'as-tu jamais écris une lettre ?
Il n'y avait aucun reproche dans ma voix. C'était loin d'être mon but. Je voulais seulement connaître ses raisons, rien de plus. Autant ce matin, j'en avais voulu à Zuko de m'abandonner autant maintenant je me sentais sereine et coupable envers lui. Je plongeai mon regard calme dans le sien. Je pris sa main pour lui signifier mon absence de rancune. - Spoiler:
Je me surprends moi-même O_o
Dernière édition par Sukie Aida le Ven 21 Sep - 6:15, édité 1 fois | |
| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Sam 3 Mar - 1:44 | |
| Tandis que je racontais ma vie, Sukie s'était tranquillement installée sur son lit. Lorsque j'eus terminé pour de bon, je continuai à caresser mon Malosse, qui appréciait énormément ce que je faisais. Mes mains descendirent le long de son cou, alors qu'il se coucha sur le côté. Comprenant ce qu'il voulait, je me mit à lui gratouiller le ventre. Le pokémon feu adorait ce genre de caresse, tellement que l'une de ses pattes postérieures se mit à bouger toute seule. Il laissa même échapper quelques gémissements, comme si j'étais en train de le chatouiller. Je continuai ainsi quelques instants, jusqu'au moment où Sukie reprit la parole. Tout en me tournant vers elle, je relâchai Kurai, déçu que je m'arrête maintenant. La jeune femme commença par dire qu'elle se souvenait de ma soeur, même si dans mes souvenirs elles ne s'étaient pas rencontrées bien souvent. Quoique... elle était assez traumatisante. Sans interrompre Sukie je me relevai, laissant mes deux pokémons sur le sol et je vins m'asseoir près d'elle sur le lit. Le Malosse s'était redressé entre-temps. Il jeta un coup d'oeil au Coupenotte et posa finalement sa tête par terre, décidant de somnoler un petit peu. Le jeune dragon s'appuya plus confortablement contre lui et ferma les yeux aussi.
Pour ma part, j'écoutais tranquillement les paroles de la jeune femme. Elle m'avoua qu'elle n'aimait pas trop ma soeur, mais cela ne me surprenait pas du tout. Qui pouvait bien aimer un monstre pareil ? Elle n'avait aucun sentiment, restant toujours froide et méchante envers quiconque. Le reste de ses paroles me surprit au plus haut point. Mes yeux s'agrandirent par la surprise, alors que je sentais une rage incroyable m'envahir. Comment avait-elle osé s'en prendre à Sukie !? Elle qui ne faisait jamais de mal à une mouche et qui ne dérangeait personne. Les vêtements dans les toilettes, les bousculades... pourquoi ne m'en avait-elle jamais parlé ? J'aurais régler le compte de ma soeur assez rapidement et j'aurais tout fait pour que cela ne se reproduise pas. Ne sachant quoi faire pour contenir ma colère, je serrai les poings, n'osant pas croire que ma soeur avait fait toutes ces choses. Et cela remontait à plus de trois ans ! Je n'en voulais pas à Sukie de ne m'avoir rien dit, je comprenais son point de vu, mais d'un côté, j'étais fâché car elle était rester silencieuse sur ce point important. Et moi, je n'étais pas vraiment mieux, je n'avais vu aucun changement dans son comportement.
- Pourquoi tu n'as rien dit ? soufflai-je, lorsqu'elle eut terminé. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? J'aurais essayé de faire quelque chose pour t'aider. Cela me rend fou de savoir que tu as été victime d'intimidation par ma soeur. Je ne sais plus quoi penser...
Quoiqu'elle avait raison, tout cela était du passé et je ne pouvais rien y faire. Ça me fâchait de savoir tout ça maintenant. Toutefois, je comprenais son point de vue.
- Mais non voyons, tu as été une très bonne amie, tu l'es encore et tu le seras toujours. Et tu m'aurais vraiment chercher à travers les cinq continents ? Tu ne savais pas du tout où j'étais. Tu ne pouvais pas vraiment faire autrement...
Sa question me figea sur place. Envoyer une lettre ? Le souvenir de cette journée précise me revient soudainement. Cela ne faisait pas bien longtemps que j'habitais Kanto lorsque j'avais essayé de lui envoyer de mes nouvelles. Cependant, je n'avais pas été capable de l'envoyer. Je n'étais qu'un lâche à cette époque, quoique je l'étais toujours un peu... Sukie me croyait-elle lâche aussi ? Était-ce pour cela qu'elle ne m'avait rien dit pour ma soeur ? Elle m'était une très bonne amie, mais moi étais-je un bon ami pour elle ? À force d'y songer, je commençais à y croire.
- Pour la lettre, euh... j'ai... j'ai essayé de t'en envoyer une. Le problème c'est que... je me suis arrêté devant la boîte. La lettre à la main, je l'ai fixé pendant un bon moment, mais je n'ai jamais été capable de poser ma lettre à l'intérieur. J'avais peur de ta réaction et je suis rentré chez moi. Je suis tellement désolé Sukie, je ne suis qu'un lâche, un dégonflé, un trouillard, un peureux... Je ne suis pas capable d'affronter un problème comme un vrai homme devrait le faire.
En disant cela, je ramenai mes jambes contre moi et penchai la tête vers l'avant. Replié sur moi-même, je n'ajoutai rien, voulant rester dans cette position. Je songeai aussi à quitter la pièce, mais connaissant Sukie, elle allait tout faire pour que je reste avec elle.
Dernière édition par Zuko Hatsuno le Mer 18 Avr - 4:28, édité 1 fois | |
| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Ven 9 Mar - 7:24 | |
| À ma révélation, Zuko passa de la stupéfaction à la colère. Il faut dire que la première réaction était compréhensible puisque j'avais tout fait pour ne rien changer dans mon comportement. À l'époque, je voulais qu'il ne se doute de rien. Sa colère ne me surpri par nécessairement, c'était son intensité qui le faisait. Contrairement à sa soeur, Zuko avait toujours été quelqu'un de droit et de respectueux. Il n'était pas le type de personne à écraser les autres, alors le fait qu'il soit en colère parce que j'avais été victime de brimades ne m'étonnait pas. Par contre, la force avec laquelle se manifestait cette rage me déstabilisait. Ça faisait des années que les événements s'étaient passés. Je voyais ses poings se serrer. Pendant quelques instants, je craignis qu'il ne soit en colère contre moi à cause de mon silence.
C'est alors qu'il me demanda en un murmure pourquoi je ne lui avais rien dit. Il m'affirma qu'il aurait fait quelque chose pour que sa sœur cesse. Il m'avoua être fou à l'idée qu'elle ait pus me faire du mal. J'eus un petit sourire tendre et soulagé. C'était une réaction typique de mon meilleur ami et heureusement il ne m'en voulait pas. Je serrai sa main dans la mienne et lui souris doucement.
-Ça n'aurait fait qu'empirer Zuko, supposai-je. Ses attaques auraient été plus sournoises et douloureuses. Ce n'était que quelques bousculades sans importances. Ça ne m'a pas affecté plus que ça. Je n'y faisais pas attention. C'était désagréable sur le coup, mais je m'en remettais rapidement et je n'y pensais plus.
Ensuite, Zuko me rassura quant à mon rôle d'amie. Il m'assura que j'étais une très bonne amie pour lui. Il souleva le fait que je ne savais pas du tout où il se trouvait, de ce fait j'aurais dû le chercher dans les cinq continents. Cela se serait révélé être une tâche très longue. Il avait raison, mais je ne pouvais m'empêche de culpabiliser. Les émotions étaient décidément déraisonnables. Vint peu après la question épineuse des lettres, ou plutôt de l’absence de lettre. Je remarquai aussitôt que Zuko s’était figé à ma question. C’était la réaction que je voulais justement éviter. Après quelques instants d’introspection, le jeune homme m’avoua qu’il avait tenté une fois de m’envoyer une lettre. Il s’était arrêté devant la boîte, la lettre à la main à fixer celle-ci. Il avait été incapable de la mettre à l’intérieur. Il me dit que c’était parce qu’il avait peur de ma réaction qu’il n’avait pas osé déposer la lettre dans la boîte. Il poursuivit en s’excusant puis se traitant de lâche, de peureux et autres synonymes. Il déclara être incapable d’affronter les problèmes comme un homme devrait le faire. Mon cœur se serra. Je ne voulais pas qu’il pense une telle chose de lui, car ce n’était pas vrai. De plus, je ne pensais rien de ce qu’il disait. Il ramena ses jambes contre lui et penchai la tête vers l’avant. Ça me brisait le cœur de le voir ainsi. Je me plaçai devant lui et pris son visage entre mes mains pour le relever. Je plongeai mon regard dans le siens.
-Tu as tort quand tu dis que tu es un lâches et toutes ses autres absurdités, affirmai-je. Bien sûr ton attitude m'a beaucoup peinée, mais nous nous sommes retrouvés et je ne t'en veux plus. C'est ce qui compte, n'est-ce pas ? Tu avais vécu un grave traumatisme lors de cet incident. Tu as quand même été gravement brûlé par la faute de ta sœur, c'est grave ce qui t'es arrivé. Je ne veux plus t'entendre dire de telle chose. Ce qui est fait, est fait. T'éloigner était ta façon de te reconstruire suite à cette épreuve et je dois le respecter en tant qu'amie. Nous avons chacun notre façon de faire face à nos problèmes et personne n'est plus lâche qu'une autre. Être lâche c'est de dire à quelqu'un qu'on l'apprécie alors qu'en réalité on la déteste. La lâcheté c'est de l'hypocrisie. À aucun moment tu n'as été hypocrite. Tu as juste dû te retirer.
Suite à cette longue tirade, je serrai fortement Zuko contre moi. Je ne supportais de le voir se diminuer ainsi.
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| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Dim 11 Mar - 23:10 | |
| Malgré le fait que je m'étais excusé, je me sentais toujours aussi mal. J'avais fais souffrir Sukie par pur égoïsme de ma part, ce qui n'était pas du tout digne d'un véritable ami. Elle disait qu'elle ne m'en voulait plus en ce moment, mais cela voulait dire qu'elle avait été fâchée à cause de moi dans le passé. Cela me culpabilisait davantage d'imaginer Sukie en colère contre moi. Je ne supportais pas cette pensée. Je fus ensuite surpris par son geste. Alors que j'étais recroquevillé sur moi-même, elle se plaça devant moi pour prendre mon visage dans ses mains. Au début, mon reflexe fut de détourner mon regard, ne voulant pas croiser le sien. Toutefois, je n'eus pas trop le choix de la fixer dans les yeux lorsqu'elle me parla. Puis, sans que j'ai eu le temps de faire quoique se soit, elle me serra fortement contre elle. Ne sachant pas quoi faire exactement, je me laissai aller contre elle, regrettant amèrement tout ce que j'avais pu lui faire subir.
- Même si j'ai eu un grave traumatisme, ça ne justifie pas tout ce que je t'ai fais, soufflais-je, toujours dans les bras de la jeune femme. Je n'ai pas fais attention à toi. Et puis, pour moi, fuir mes problèmes c'est un signe de lâcheté, puisque c'est hypocrite. Je voulais régler ces problèmes, mais j'en étais incapable... Je trouve que ça ressemble à quelqu'un qui parle dans le dos d'un autre.
Entendant ses paroles et surtout le ton de la voix de son maître, Kurai releva la tête. Il releva vivement les oreilles et malgré sa blessure, il se mit debout, faisant tomber Doreiku à la renverse. Le petit dragon s'était appuyé sur lui pour dormir et maintenant que son oreiller s'en allait, il allait prendre le plancher pour poursuivre sa sieste. Tout en faisant attention à sa patte blessée, le Malosse s'approcha des deux amoureux. Il fixa son maître un moment, ne sachant pas quoi faire pour le réconforter. Puis, il sauta sur le lit avec un peu de difficulté et vint se coller contre moi, tout en gémissant. Mon pokémon faisait souvent cela lorsqu'il me sentait triste. Cette fois-ci, je me culpabilisait et je doutais de mon rôle d'ami envers Sukie. Torturé par les gémissements de mon starter, je me tournai vers lui et lui caressai doucement le dessus de la tête, voulant qu'il cesse de se plaindre.
- Tout va bien Kurai. Ça va aller, ne t'inquiète pas.
N'en croyant pas un mot, le chien noir releva la tête pour plonger son regard dans le mien. Ne pouvant le supporter davantage, je détournai rapidement la tête. Bon, que pouvais-je bien faire maintenant pour changer le sujet de la conversation ? J'en avais assez de parler de moi, ainsi que mes erreurs commis dans le passé. Comme Sukie l'avait si bien dit, je ne pouvais rien y changer. J'en avais assez de me morfondre sur moi-même, je voulais me changer les idées un peu. Mais que pouvais-je bien dire ? Quelle question pouvais-je poser à Sukie ? Et si elle ne voulait pas me répondre ? Je devais bien essayer quelque chose...
- Bon, assez parler de moi, déclarai-je. J'ai l'impression que tout le monde me prend en pitié et ce n'est pas du tout ça que je veux. Dis-moi, qu'est-ce que tu as fais pendant ses trois dernières années ? Est-ce que tu t'es fais d'autres amies après mon départ ? À-tu rencontré un... petit ami ?
Ses deux derniers mots furent difficile à prononcer. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que Sukie pouvait être avec quelqu'un d'autre que moi. Je l'aimais et je voulais qu'elle soit en couple avec moi et personne d'autre. Enfin... je devais d'abord savoir si elle était amoureuse de moi, elle aussi. Si ce n'était pas le cas, j'allais devoir m'y faire quand même. Nerveux, j'attendis sa réponse à ma dernière question.
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Ven 23 Mar - 7:01 | |
| L'état de Zuko me plongea dans une immense tristesse. Je ne comprenais pas pourquoi il s'obstinait à se culpabiliser alors que je lui avait assuré que je ne lui en voulais pas. Il se laissa aller dans mes bras et j'en fus grandement soulagée. J'avais eu peur qu'il ne me repousse. Il me répondit que malgré son grave traumatisme, il n'avait pas à m'abandonner comme ça. Il continua à soutenir qu'il était un lâche doublé d'un hypocrite puisqu'il n'avait pas su affronter ses problèmes. Je serrai les dents pour me retenir de le gifler pour qu'il se reprenne en main. Ça me frustrait de voir qu'il écoutait à peine mes paroles, il retenait seulement les parties qui lui permettaient de se rabaisser. Je décidai d'adopter une attitude plus douce. Je serrai un peu plus Zuko dans mes bras.
Percevant la détresse de son maître, le Malosse du jeune homme s'approcha de nous. Je voyais bien que sa patte le faisait souffrir. Celui-ci sauta sur le lit pour venir se coller contre son dresseur. Mon ami tenta de rassurer mon pokémon en lui caressant doucement la tête et lui assurant que tout allait bien. Cela me confirma à quel point leur lien était puissant. Toutefois, le jeune homme semblait toujours convaincu qu'il n'était pas un bon ami.
-Tu n'es pas un lâche, tu va t'ôter ça de le tête, Zuko, rétorquai-je fermement.Je n'ai jamais pensé que tu l'étais. Oui j'ai eu très mal, oui j'ai été en colère contre toi, mais ce qui m'a le plus fait mal c'est que je me demandais ce que j'avais fait de mal. Je m'en voulais surtout à moi de ne pas avoir vu cela venir.
J'espérais qu'il n'allait plus dire de telles âneries. Je savais qu'il n'était aucunement le type de personne auquel il s'identifiait. Il m'avait toujours soutenu lorsque j'avais eu besoin de lui, mais moi je n'avais pas été là lorsqu'il avait vécu la pire expérience de sa vie. Enfin, je n'allais pas me morfondre indéfiniment. D'ailleurs Zuko sembla penser la me^me chose que moi puisqu'il changea de sujet. Il me demanda ce que j'avais fait depuis trois ans et si j'avais un petit-ami. Je sentis qu'il avait certaines difficulté à prononcer ce mot. Je ne comprenais pas ce qui lui posait problème.
-Durant ces trois ans, j'ai d'abord vécu comme une automate, commençai-je. Ça m'a prit du temps à me remettre de ton départ. Mes parents ne savaient pas trop quoi faire pour m'aider. Puis un jour, j'ai décidé de me reprendre en main. Mes parents m'ont offert Höyö qui m'a grandement aidé. Ils m'ont initié au dressage, mais ça ne m'intéressait pas vraiment. Je préférais de loin l'élevage. Au final, j'en ai parler à mes parents, heureux de me revoir de nouveau motivée. Alors, ils m'ont laissé venir ici.
Je pris délibérément une pause avant de répondre à la seconde question. Je savais qu'il attendait nerveusement ma réponse. J'ignorais ce qui le mettait dans cet état. Je ne voyais pas en quoi ça le dérangeait, mais je m'amusais à le faire patienter.
-En vérité, je n'ai pas de petit-ami, répondis-je. Je n'avais pas vraiment d'ami après ton départ. Voilà maintenant tu sais le minimum à propos de ces trois années. Et toi tu as une petite-amie ?
J'espérais ardemment que la réponse était négative. Mon cœur se mit à battre à tout rompre dans l'attente de cette réponse. Je ne savais pas ce que j'allais faire s'il en avait une.
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| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Jeu 29 Mar - 16:31 | |
| Ses trois dernières années avaient été différentes pour ma part, c'est pour cela que j'avais hâte de savoir ce qui en était advenu avec Sukie. J'avais resté un long moment seul, dans ma chambre, ne voulant pas du tout sortir. C'est rester ainsi jusqu'au jour où j'ai reçu Kurai. Ce dernier, visiblement aussi intrigué par le passé de Sukie, tourna la tête vers elle pour l'écouter parler. Je fus surpris d'apprendre qu'elle avait à peu près réagit de la même façon que moi. Tout comme ma mère, ses parents ne savaient pas quoi faire pour lui remonter le moral. Je me souvenais de tout ce que ma mère avait pu faire pour me redonner le sourire, sans succès. Elle s'était reprise en main au moment où elle avait reçu sa Tarsal, autant que moi j'avais reçu un Malosse et j'avais repris espoir malgré tout. À croire que les pokémons sont de très bons médecins... ils nous avaient guéris, Sukie et moi.
Je fus surpris à nouveau en apprenant que la jeune femme n'était pas une dresseuse. Pourtant, tous les membres de sa famille pratiquaient ce métier, donc je m'étais fais à l'idée que Sukie allait le devenir aussi, tout comme moi. Je n'avais pas été influencé par personne cependant, j'avais décidé ce choix en réfléchissant à ce que j'aimais faire. J'adorais combattre et ma mère m'avait toujours dit que j'avais un bon sens en stratégie. Il n'était peut-être pas extraordinaire, mais j'étais justement venu à cette Académie pour m'améliorer. De plus, mon starter n'était pas du genre à rester passif, on se ressemblait beaucoup lui et moi. D'un autre côté, je ne voyais pas Sukie dresseuse. Elle n'avait pas tendance à se battre lorsque l'occassion se présentait et à bien y penser, le métier d'éleveuse y allait bien. Elle s'était toujours très bien occupé des pokémons, elle s'intéressait aussi à leur santé. C'était les qualités principales d'un éleveur. J'étais content pour elle que ses parents acceptent sa décision, je me doutais bien qu'ils devaient êtres déçus en apprenant que leur fille ne suivraient pas leurs traces. La coïncidence était tout de même énorme ; j'étais venu ici pour m'améliorer en combat et elle, pour devenir une meilleure éleveuse.
La réponse à ma deuxième question tarda à venir et j'étais certain, qu'avec le silence, la réponse allait être positive. J'avais seulement envis de connaître le nom du garçon en question et d'aller le frapper, je ne supportais pas de savoir Sukie en couple avec quelqu'un d'autre autre que moi. Mais bon... ça faisait un peu égoïste aussi. Elle avait le droit de sortir avec la personne qu'elle aimait. Je ne pouvais pas la forcer à m'aimer. Lorsque j'entendis sa réponse, mes yeux s'agrandirent de surprise. Quoi ? Elle était toujours célibataire ? Et elle n'avait pas eu d'autres amis suite à mon départ ? Sa situation ressemblait de plus en plus à la mienne, je n'arrivais pas à y croire. Toutefois, j'étais soulagé de l'apprendre. Ça me permettait de me rapprocher de Sukie et peut-être qu'un jour... j'allais tenté ma chance.
- Euh... non, je... je n'ai pas de petite-amie, répondis-je. Les filles ne m'intéressaient pas trop dans ma nouvelle école. Je veux prendre mon temps et trouver la fille qui me convient parfaitement. Peut-être la trouverai-je à Gakuen... Je ne sais pas, on verra bien.
Mais bon, après tout ça, il était temps pour moi de retourner dans ma chambre. J'avais suffisament dérangé mon amie pour la journée.
- Bon, je crois qu'il est temps pour nous de partir. J'ai un cours tout à l'heure et je vais aller manger un morceau avant d'y aller. Tu viens Kurai ? dis-je, en me levant du lit et en me tournant vers mon pokémon.
Ce dernier releva la tête vers moi et soudainement excité à l'idée de se promener, il sauta aussi en-bas du lit et s'approcha de la porte. Le Coupenotte l'imita rapidement et s'arrêta près de son nouvel ami, qui s'était désormais assit devant la porte, se montrant patient.
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| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Mer 4 Avr - 6:58 | |
| J'eus quelques difficultés à retenir mon soulagement à la réponse de Zuko. C'était égoïste de ma part, mais je me réjouissais qu'il n'ait pas de petite-amie. Celui-ci affirmait ne pas s'être intéressé aux filles de son ancienne école. Il désirait prendre son temps pour trouver la bonne femme. Mon cœur rata un battement alors que je souhaitais ardemment devenir cette femme pour Zuko. J'étais prête à tout pour être celle qui lui convenait parfaitement, même à changer. Je savais que ce n'était pas la bonne chose à faire, mais je voulais tellement que le jeune homme partage mes sentiments. Je serais désespérée si ce n'était pas le cas. D'un autre côté, je voulais que l'objet de mon amour soit heureux et si ce n'était pas avec moi, il faudrait que je l'accepte... Je préférais ne pas penser à ça dans l'immédiat.
Je n'eus pas le temps de répondre quoique ce soit, que mon ami m'annonça qu'il était temps pour lui de partir. Je ne voulais pas qu'il parte tout de suite, j'étais trop bien en sa présence. Malheureusement, il avait un cours bientôt. Je laissai échapper un soupir, dépitée. C'est alors que je me rappelai que son Malosse était encore blessé. Je me redressai vivement, il n'était pas question que je laisse le pokémon de Zuko repartir dans cet état.
-Attends avant de partir, je vais soigner Kurai, lui dis-je. Le pauvre, il doit avoir très mal. Si tu veux tu peux aller te chercher à manger pendant que je lui pose une attelle. S'il a encore mal après cela, tu devrais aller voir une infirmière. Ça devrait faire l'affaire pour l'instant.
Je me détournai d'eux, pour aller chercher quelques bandages dans mes tiroirs. J'allais fabriquer une attelle pour la patte du pokémon. Je m'approchai du pokémon ténèbres et feu et me penchai vers lui en souriant.
-Tu ne partira pas comme ça. Ne crois pas que j'ai oublié que tu avais mal à la patte, déclarai-je au pokémon. N'essaie pas de me berner en faisant ton dur, je sais que tu as été blessé. Je ne suis pas dupe. Maintenant, tu vas me laisser te faire cette attelle sans faire d'histoire. Il ne faudrait pas que ta blessure empire à cause de ton orgueil mal placé.
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| | | Zuko Hatsuno Dresseur au coeur tendre
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Dim 8 Avr - 21:32 | |
| Mes pokémons avaient l'air pressés de partir. Pourtant, ils semblaient bien aimé la compagnie de Sukie, mais je me doutais bien que ce n'était pas la cause de leurs comportements. Je savais que Kurai ne voulait pas se faire soigner par mon amie, étant donné que je ne le voulais pas non plus. Pour Doreiku, je crois qu'il avait plus hâte d'aller jouer ailleurs qu'autre chose. Pour ma part, je n'avais pas vraiment envie de partir, mais je n'avais pas le choix... J'aurais bien rester avec Sukie. Peut-être allais-je revenir faire un tour après mon cours, mais cela allait se terminer sur l'heure du souper. C'était une mauvaise idée, finalement. Je ne voulais pas non plus importuner Sukie, même si celle-ci semblait seule, tout comme moi. Bah, je verrai bien demain... si nos horaires correspondaient bien, j'allais sûrement revenir la voir un peu.
Alors que la jeune femme semblait déterminée à soigner mon pokémon, je me tournai vers elle, surpris, tandis qu'elle s'éloignait pour aller chercher le matériel qu'il lui fallait. Mon Malosse, pour sa part, me regarda avec des yeux ronds, ne sachant pas quoi faire. Tout comme moi, il ne voulait pas se faire soigner par Sukie, de peur qu'elle s'épuise trop. Le pokémon feu se redressa rapidement et tenta d'ouvrir la porte lui-même, voulant absolument sortir. Il me jetai plusieurs coups d'oeil, espérant que je vienne l'aider. Mais je connaissais Sukie et je savais très bien qu'elle n'allait pas être contente si ont partaient comme ça. La jeune femme revint rapidement vers nous et se pencha vers Kurai, qui s'était calmé malgré tout, sachant qu'il ne pouvait vraiment pas sortir. Il regarda la jeune femme se mettre au travail, ne faisant rien pour lui résister. De toute façon, il ne pouvait rien faire pour l'en empêcher. Désormais soumis, Kurai s'assit au sol et leva sa patte blessée pour faciliter la tâche de la jeune femme.
- Je crois qu'il n'a pas trop le choix... soupirai-je, avec un petit sourire. Tu n'as pas changer sur ce point-là, Sukie. Je vais attendre que tu ais terminé avant d'aller manger, j'ai encore un peu de temps devant moi.
Les soins furent plus rapide à ce que j'avais pensé. Mon pokémon remercia tout de même la jeune femme, reconnaissant de ce qu'elle avait fait pour lui. Ils ne se connaissaient pas vraiment et elle avait quand même insister pour le soigner. Une fois debout, le Malosse s'approcha de moi et de Doreiku, qui était désormais dans mes bras. J'ouvris ensuite la porte pour permettre au pokémon feu de sortir, ce qu'il fit. Toutefois, avant de sortir à mon tour, je me retournai vers Sukie.
- Merci, ton attelle devrait suffir à sa guérison. Il n'a pas l'air de regretter tes soins, en tout cas... J'espère qu'on se reverra bientôt.
Sur ces mots, je sortis de la pièce à mon tour et refermai la porte derrière moi. Je m'empressai de suivre mon starter et je pris le chemin de la cafétéria. J'allais essayer de revoir Sukie dans les prochains jours, je ne supportai plus le fait de rester loin d'elle. Et puis, elle était toujours célibataire... J'avais peut-être une chance de d'améliorer notre relation. M'enfin... j'allais vite voir si elle n'était pas interéssée et j'espèrais que cela n'allait pas être le cas. J'allais voir ce que je pouvais faire lors de notre prochaine rencontre. Pour le moment, je n'avais pas besoin de me tracasser pour ça. | |
| | | Sukie Aida À moi Zuko ! Pas touche !
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| Sujet: Re: Deuxième pokémon [Sukie] Mar 1 Mai - 7:00 | |
| J'avais bien vite remarqué les coups d’œil désespéré que Kurai jetait à son dresseur. Il semblait quémander son aide. Zuko n'intervint, me connaissant il savait que c'était inutile. Lorsque j'avais décidé quelque chose il était difficile de m'en détourner. Le Malosse dut se rendre à l'évidence, il n'allait pas pouvoir échapper à mes soins. D'ailleurs, il ne m'opposa aucune résistance lorsque je commençai à envelopper sa patte. Une fois assis sur le sol, il leva la patte pour me faciliter la tâche. Je lui en fus très reconnaissante. Tout en continuant mes soins, j'écoutai Zuko qui me répondait. Il affirma que le pokémon n'avait eu d'autre choix que de se soumettre à mes soins. Je ne me sentis pas coupable le moins du monde, puisque sans mon insistance le pokémon aurait parcouru l'académie avec sa patte blessée. Cela aurait eu pour effet d'empirer sa blessure. Mon ami d'enfance ajouta que sur ce point je n'avais pas changeé. Un petit sourire étira mes lèvres lorsqu'il souligna ce point. L'adolescent semblait partager mon amusement, puisque je remarquai son sourire du coin de l’œil. Cependant, il déclina mon offre d'aller manger pendant que je soignais son pokémon. Il préférait attendre puisqu'il n'était pas encore en retard.
J'eus bien assez tôt terminé les soins. Avec des parents dresseurs, j'avais appris très jeune à soigner les pokémons. Je maîtrisais bien cette partie du métier d'élevage. Aussitôt que j'eus terminé, Kurai me remercia de mes soins. Je caressai doucement la tête du pokémon ténèbres et feu.
- Il n'y a vraiment pas de quoi, il faut seulement que tu te ménages, rétorquai-je.
Ensuite, le Malosse rejoignit bien vite le dresseur qui portait le Coupenotte dans ses bras. Une fois son starter près de lui, Zuko ouvrit la porte, mais avant de quitter la chambre il se tourna vers moi. Il me remercia et m'assura que l’attelle allait suffire pour la guérison du pokémon. Il supposa que celui-ci ne regrettait nullement mes soins. Effectivement, l'attelle devait le soulager grandement de sa douleur. Puis, Zuko souhaita que l'on se revoit bientôt. Je partageais ce souhait. J'éprouvais quelques difficultés à demeurer longtemps sans le voir.
-J'espère aussi que l'on se reverra bientôt, souhaitais-je. Bonne journée et n'hésite pas à revenir me voir si tu as le moindre soucis. Ma porte t'es toujours ouverte.
Par la suite, la porte de se referma derrière Zuko. Je soupirai et me laissai tomber sur le lit, fixant le plafond d'un regard rêveur. Je me sentais soudainement lasse, bien que nous étions très tôt dans la journée. Il me semblait que ce moment avec celui que j'aimais avait passé à une vitesse folle. J'aurais voulu qu'il reste près de moi éternellement. Je réfléchis aux confidences que m'avait fait le jeune homme. Je repensai à la cicatrice qui ornait désormais son visage. Pour moi, cette brûlure n'enlevait rien à la beauté de Zuko. Au fond, il restait toujours le même, mon ami d'enfance et l'homme dont j'étais amoureuse depuis l'enfance. Je tournai mon regard vers ma Tarsal qui venait de me rejoindre sur le lit.
-Oh Höyö, comment je vais faire pour lui avouer que je suis amoureuse de lui, soupirai-je. Depuis tout ce temps, il doit seulement me considérer comme une amie. Comment aimer peut être à la fois si douloureux et si exaltant ? Peut-être est-ce moi qui me torture pour rien, mais j'aimerais tellement qu'il partage mes sentiments.
Mon pokémon passa ses bras autour de moi pour me serrer contre elle.
-Taaaarsal sal, me souffla-t-elle. - Je sais, Sukie... | |
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