Nouveaux camarades!

Aujourd'hui, lorsque notre petit chercheur se réveilla, il n'eut qu'une envie : « aller faire un tour ». Il n'avait pas cour alors, il se leva, déjeuna et prépara une coupelle pleine de lait ecremeuh pour son meowth avant d'aller s'habiller. Il enfila comme à son habitude, des habits traditionnels. Il opta pour un haori bleu clair avec le bout des manches blancs, un hakama blanc avec un kimono rose-orangé (corail) avec une ceinture verte. Quand il finit d'enfiler le tout et de se coiffer, il attacha ses cheveux en que de cheval basse avec son habituel ruban blanc aux clochettes. Ensuite, il rinça vite fait la coupelle de Nyanko -étant donné qu'il avait bu tout le lait- et la rangea.

Il prit sa sacoche et y rangea : son calepin et sa trousse, sa boite à douceurs, sa boite à baies, son porte monnaie puis les deux pokéball qu'il avait acheté la veille et qu'il avait envie d'utiliser, pour voir comment ça marchait. Il était tout content et fier de lui, par le simple fait de les avoir achetées à la boutique de l’académie. Suite à tout cela, il prit son pokémon dans les bras, doucement puis ouvrit la porte de sa chambre, sortit et la ferma à clé avant de s'engager dans les couloirs des dortoirs puis ceux de l’académie.

Une fois dehors, il traversa la cours d'un pas rapide, même s'il ne savait pas précisément où il devait aller, il marchait vite, avec Nyanko entre ses bras. Alors qu'il traînait dehors, juste par plaisir, pour voir un peu plus le coin, il ralentit la marche, regardant tout d'un air curieux, tout attirait son attention, les maisons, le peu de gens qu'il y avait, les pokémons sauvage qu'il s’arrêtait à observer, etc. Puis, en marchant sans faire attention, il se perdit en forêt. Quand il se rendit compte, plus il tentait de retrouver le chemin de retour, plus il se perdait: Voici une preuve de son piètre sens de l'orientation ! N'est-ce pas magnifique ?

Au bout de deux heures, Alawn s'assit contre le tronc d'un arbre, fatigué de tourner en ronds. Son pokémon le « regarda » un instant, puis soupira. Lui au moins, il avait retenu plus ou moins par où est-ce que son dresseur allait, même s'il ne se souvenait pas entièrement : il se souvenait des odeurs et des sensations qu'il éprouvait en passant par un tel ou un tel autre endroit, puis il « voyait » un peu comme les nosferapti, en négatif (blanc et noir avec les couleurs inversées) grâce à ses autres sens et aux sons qui lui « dessinaient » un a priori des lieux. Il se faufila entre les bras de l'adolescent puis pointa avec la patte une direction, celle par où ils étaient arrivés à l'instant même puis s'avança, invitant Alawn à le suivre. Il se leva, époussetant ses habits doucement puis le suivit, ne le perdant pas un seconde de vue. Il ne savait pas par où il devait aller, mais il savait parfaitement que si son pokémon allait dans cette direction, c'est que c'était la bonne.

_ Heureusement que tu as un bon sens de l'orientation, Nyanko. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi... commenta le jeune homme, soulagé. En moins d'une demie heure, marchant en ligne plus ou moins droite, ils sortirent de forêt. Le chemin embrouillant et difficile que Alawn avait suivi en plusieurs heures, son pokémon l'avait fait en moins que rien. Mais, ( car il y a toujours un « mais ») ils étaient sortis un peu plus loin de leur point de départ et s'étaient trouvé devant le : « Centre d'adoption... » pensa Alawn en lissant une panneau d'indications qui désignait la construction se trouvant en face de lui. Il s'en approcha, reprenant doucement son félin, puis entra dans le centre.

_ Bonjour, soyez les bienvenus au centre d'adoption ! Fit l’infirmière Joëlle chaleureusement, souriant à notre paire du siècle dernier. N'étant point habitué à entrer dans un lieu « publique » où l'on pouvait toujours te saluer et t'accueillir, que ce soit en visiteur ou en client, il s'inclina directement, lui rendant le bonjour avec sa petite voix, serrant Nyanko contre son torse. L’infirmière gloussa un peu, trouvant ça mignon puis ajouta : Que puis-je pour ce magnifique meowth et pour toi ?

_ Eto... Je peux poser une question, même si elle peut paraître idiote, mademoiselle ? Demanda-t-il en regardant l’infirmière. Il ne savait pas que toutes les infirmières Joëlle se ressemblaient comme des gouttes d'eau. Il n'avait vu que celle de Rosalia peu avant son départ pour faire une révision à son pokémon. Vous travaillez ici, aussi ?Vous ne vous souvenez pas de Nyanko et moi? Ajouta-t-il en se pointant du doigt, innocemment.

L’infirmière le regarda un instant puis rit un peu, sans vouloir le vexer. Cela faisait sûrement longtemps que quelqu'un ne la confondait pas avec une autre infirmière. Elle lui sourit à nouveau et s'approcha du comptoir de l'accueil :

_ Tu as du me confondre avec l'une de mes cousines ou l'une de mes sœurs. Lui répondit-elle. Tu est venu adopter un pokémon ?

_ On peut adopter des pokémons ici ?

_ Bien sur, viens. Regarde. Lui dit-elle en lui montrant d'un geste de main les pokémons qui jouaient dedans, de l'autre côté du comptoir. Tu peux en adopter un ou deux, si tu veux. Ils seront contents d'avoir quelqu'un adorable que toi pour dresseuse.

Alawn ne voulut pas mettre mal à l'aise l’infirmière alors il ne lui dit pas qu'il était un garçon. Ça choquait toujours les gens quand il disait qu'il n'était pas une femme. Il s'approcha et les regarda. Ses yeux pétillants balayèrent la salle, regardant les bébés pokémons puis finirent par se poser sur plusieurs pokémons qu'il n'avait jamais vu : tels que les etourmi ou les nirondelle, mais, les deux qui attirèrent le plus son attention furent une petite skitty et un arko. Il regarda tout de suite l’infirmière, avec ses grands yeux doux :

_ Dites, ce sont quels pokémons ? Lui demanda-t-il en les pointant du doigt. La petite skitty dressa les oreilles et regarda dans sa direction, secouant sa queue d'un côté à l'autre. Alawn la trouvait adorable. Est-ce que je peux les adopter, eux ?

_ Bien sur que tu peux les adopter. C'est une femelle skitty et un arko. Ce sont des pokémons originaires de la région d'Hoenn. Lui expliqua-t-elle avant d'aller les chercher. L'arko se laissa porter, plissant les yeux, regardant Alawn méfiant alors que la petite skitty vint directement pour faire connaissance avec Nyanko et avec son possible dresseur. On dirait qu'elle t'aime déjà, en tout cas, elle adore ton meowth.

_ J'avais déjà lu des livres qui mentionnaient leur région d'origine mais je n'avais jamais vu des pokémons de là bas, mis à part un roselia. Ils sont trop mignons~. Ajouta-t-il en déposant Nyanko sur par terre pour qu'il puisse « identifier » les deux nouveaux pokémons. La féline rose vint se frotter contre la jambe du garçon avant de se mettre à courir en ronds en voyant sa queue, tentant de l'attraper. Alawn sortit sa boite à douceurs puis en donna au skitty et à Nyanko puis la tendit au Arko qui préférait rester un peu en retraite. Tu sais, ils ne sont pas empoisonnés, je les ai fais moi-même avec des baies fraîches. Prends-en autant que tu veux et ceux que tu veux. Continua-t-il en s'accroupissant. Le pokémon plante regarda le garçon puis la boite puis les deux félins qui mangeaient leur douceur : La skitty l'engloutissait alors que Nyanko le mangeait doucement, le savourant. Un peu plus confiant, il tendit l'une de ses pattes et en attrapa un au hasard. Il semblait s'en ficher un peu du parfum alors il le croqua, restant un moment en silence puis l'engloutit et en prit deux de plus, avant de les manger aussi vite que l’antérieur, manquant de s’étouffer.

Le petit brun ferma la boite, riant un peu et la rangea avant de poser une main, doucement sur la tête su pokémon qui lui semblait à présent si gourmand puis le caressa doucement. Le pokémon se crispa un peu, puis se détendit peu à peu, semblant apprécier les caresses. Il regarda longuement le jeune chercheur, se laissant faire puis regarda sa consœur qui voulait jouer avec le meowth de son futur dresseur. Quand Alawn allait retirer sa main, celui-ci l'attrapa avec ses deux pattes d'avant, la gardant sur sa tête, le regardant : il l'acceptait comme dresseur et il voulait rester avec lui.

_ Tu as amené des pokéball ? Si oui, c'est le moment de t'occuper de tes deux nouveaux camarades. Ensuite, tu n'auras qu'à signer ce ici... Lui dit l’infirmière Joëlle en souriant, déposant un papier sur le comptoir de l'accueil.

Alawn regarda les pokémons puis regarda son sac : il mit sa main libre dans sa sacoche et chercha les deux boules bicolores qu'il avait acheté puis les fixa un instant. Il ne savait pas comment s'en servir alors, il tenta le coup en approchant la première du skitty, l'effleurant. Quand la pokéball « engloutit » le félin rose, Alawn la lâcha, surpris. Cependant, la ball ne fit que gigoter un peu avant de s’étendre avec un petit bruit métallique. Le jeune rosalien reprit la pokéball et la regarda avant de faire un grand sourire, fier de lui. Ensuite, il fit de mêmes avec l'arko qui rentra volontairement dans la pokéball. Ce furent ses premières captures, la première fois qu'il utilisait des pokéballs : ce qu'il pensait être l’œuvre d'un sorcier, la première fois qu'il vit un de ses engins engloutir un pokémon. Finalement, il se redressa, rangeant ses pokeballs dans sa sacoche puis écrit son nom -avec un gribouillis- pour signer le papier que l’infirmière lui avait dit toute à l'heure.

_ Très bien et merci. C'étaient tes premières captures ? Bon courage pour la suite, jeune fille. Et tes pokémons aussi. Termina-t-elle. Alawn fit un grand sourire et reprit Nyanko il fit une petite courbette pour remercier l’infirmière puis s’éloigna, allant vers la sortie. Nonobstant, cette fois, il se tourna vers la femme aux cheveux roses et lui dit avec son habituel sourire qu'il était un garçon mais que ce n'était pas grave qu'on s'adresse à lui au féminin, vu qu'il avait l'habitude. Il s'inclina une nouvelle fois puis partit. L’infirmière cligna des yeux un instant, le suivant du regard. Il n'y a pas de quoi être choqué, si ?

Une fois dehors et de retour ENFIN à l’académie, il tenta de trouver un nom pour ses deux compagnons. Il demanda plusieurs fois l'avis à son meowth qui ne semblait pas vraiment aimer les noms qu'il proposait puis, il finit par en accepter deux : Nina pour la skitty et Kyo pour l'arko.

Aujourd'hui, lorsque le petit rosalien s'est rendu au centre d'adoptions, il a croisé un jeune homme qu'il ne connaissait pas, beaux, grand, cheveux mi-longs, teint halé, yeux gris. Un beau brun ténébreux, qui était venu laisser deux pokémons desquels il ne pouvait pas s'occuper à cause du reste de son équipe. Étant tous type roche ou dragon, ils étaient trop brusques pour pouvoir garder ces deux petits pokémons dont il s'était épris pendant son voyage. Ils avaient besoin de beaucoup d'affection, de soins et d'attention, chose qu'il ne pouvait malheureusement pas leur offrir. Il s'agissait d'une petite miaouss femelle et d'un evoli, mâle. Tous les deux semblaient être assez jeunes et attachés l'un à l'autre alors, Alawn se proposa. Timidement, il s'avança vers le comptoir, le rouge aux joues:

_ Eto... si vous voulez, je peux m'en occuper. Je voulais adopter deux compagnons de plus... fit-il en gardant Nyanko entre les bras, le serrant doucement contre lui.

Tous ses pokémons étaient avec lui, et tous, sauf le tiplouf et le massko, s’approchèrent des deux possibles recrues, les saluant, contents de voir des bébés pokémons. L’infirmière Joëlle sourit, avant de s'adresser au jeune homme, pour lui parler un peu d'Alawn et du fait qu'il était un bon dresseur et jeune chercheur, étudiant dans l’académie se trouvant non loin. L'homme, sérieux jusqu'à présent, prit un air un peu embarrassé et esquissa un léger sourire avant de poser une main sur l’épaule d'Alawn, en guise de geste amical.

_ Je compte sur toi, ma jolie. Je te laisse Tomomi et Kayaël, j’espère que tu sauras leur donner ce que je n'ai pas pu, moi. Lui dit-il, d'une voix douce et, malgré le fait qu'elle était grave, elle mit en confiance le jeune rosalien qui sourit tendrement au jeune inconnu, hochant la tête. L'homme aux cheveux noirs posa les pokéballs sur le comptoir et se tourna vers le brunet. Merci beaucoup. À bientôt, j’espère. Si on se recroise, je t'inviterais à boire quelque chose, minette. Termina-t-il avant de caresser les deux bébés et partir. Soulagé, le jeune homme risquait de revenir le voir et devenir le premier amis du rosalien.

L’infirmière Joëlle fit signer à Alawn un formulaire, comme à chaque fois qu'il venait, avec les pokémons qu'il emportait, l’espèce et le genre. Ensuite, l'adolescent rangea les pokéballs dans son sac bandoulière puis fit signe à ses pokémons de le suivre, invitant à ses deux nouveaux amis, de les accompagner. Les deux les suivirent, jouant avec la delcatty et la leopardus ainsi qu'avec le caninos. Le ningale s'accrocha au dos du rosalien et ensemble, ils sortirent tous du centre, pour aller faire un petit tour.

Aujourd'hui, je m'étais rendu au centre d'adoptions uniquement accompagné de Nyanko, Kayaël et Tomomi. J’espérais fortement que l'ancien dresseur de mon evoli et de ma persian y serait, or je voulais lui montrer à quel point je lui étais reconnaissant de m'avoir confié ses deux pokémons. Je voulais qu'il voit comment ils allaient et qu'ils ne l'avaient pas oublié. Cependant, il n'y était pas, comme avant hier et, de toutes façons, on n'a aucune façon de contacter, car je n'ai pas ces appareils magiques que les personnes de cette époque ont. Je ne sais même pas comment est-ce que cela fonctionne, je n'avais ni l'argent ni le temps pour apprendre à m'en servir ou pour en acheter un. Alors, bon, je ne pouvais que compter sur la chance, qui n'avait pas voulu me sourire ce jour là.... Pourquoi? Je me suis perdu en chemin, heureusement que Nyanko va un peu mieux et que Tomomi se connaît maintenant le chemin de retour!

Une fois sur place, au centre d'adoptions, j'entendis une voix dans ma tête qui me disait de m'approcher, d'entrer, qu'on m'attendait. Je ne savais pas qui est-ce qui m'appelait comme cela.... Cependant, une fois entré, la même voix me reparla :

_ « Amène-moi avec toi... Je ne supporte pas cet endroit, ce n'est pas chez moi... » me dit cette voix masculine. Certes, elle était un peu aiguë, comme celle d'un enfant ou d'un adolescent prépubertaire. Mais... pour voix aiguë, aucun homme ne me gagne, je pense... J'ai une voix de jeune femme...

Intrigué et curieux, je m'approchais du comptoir de l'accueil où il n'y avait personne pour une fois, du moins, c'était ce que je pensais or une ombre jaune et noire sauta sur celui-ci avant de me fixer avec ses grands yeux bleus. Ses yeux étaient pleins de tristesse et de solitude, et c'était la première fois que je voyais ce pokémon, personnellement, autre que dans un livre de légendes. C'était un riolu, différent des autres, mais s'en était un. J'en étais sur...

_ « Ne demande rien, seulement, amène-moi loin d'ici. Les autres n'ont pas entendu ma voix ou bien ils l'ont ignorée... Je veux que ce soit toi qui... » ajouta le pokémon jaune et noir avant qu'une tête rose traverse le seuil de la porte menant aux salles pleines de pokémons et d’œufs où j'avais déjà été il y a quelques temps...

_ Ah, tu es là, toi ! Je te cherchais partout. Viens, petit, c'est l'heure de manger. Fit l’infirmière avant de réaliser que j'étais là, moi aussi. Oh, bonjour, Alawn. Cela faisait longtemps, quel bon vent t’amène ?

Le riolu me regarda puis regarda la jeune femme à la chevelure rosée. Je ne voulais pas le laisser aussi et Nyanko ne semblait pas le mépriser. Il l'observait, silencieusement jusqu'à ce qu'il lève la tête, pour me fixer. Il voulait me dire de ne pas hésiter, que le riolu pouvait nous rejoindre. Alors, je répondis à l’infirmière, désignant le petit pokémon type combat :

_ C'est lui. Je viens pour lui, Mlle Joëlle. Mais j'aimerais emporter un deuxième compagnon. Pouvez-vous me montrer ceux qui se trouvent dans ces lieux depuis plus longtemps que les autres ? Demandais-je poliment. Elle me sourit, saluant mes coéquipiers par la même occasion, juste avant de me faire signe de la suivre à l’intérieur des salles.

La jeune nurse me guida par les couloirs et les pièces, me présentant les pokémons. Cela me faisait de la peine de les laisser là, tous, mais je ne pouvais pas en prendre plus d'un, mis à part le riolu. Alors, je me retins de lui dire que je les voulais tous. Par chance, il n'y avait pas des pokémons blessés ce jour là, ni malades en vue. Cependant, mon regard s’arrêta sur un pokémon que j'avais déjà vu dans l'académie, sur une affiche collée à la porte d'une dite « salle d'informatique ». Je ne savais pas à quelle espèce il appartenait, alors, j'en posai la question. L’infirmière me répondit :

_ Porygon ? Lui, il est celui qui est là depuis plus longtemps. Il est depuis quelques mois enfermé dans cette pièce et refuse de sortir. Il fixe le mur et reste muet. C'est un pokémon très inquiétant... On ne sait plus quoi faire de lui. N'aimerais tu pas emporter un autre pokémon plus... joyeux ?

Je secouais vigoureusement la tête pour nier quand je me rendis compte que Nyanko-san n'était plus entre mes bras. Il s'était approché du porygon, attirant son attention. Dans un dialogue silencieux, ce dernier fut convaincu de se tourner vers moi ainsi que vers mes autres camarades. Le riolu attendait debout, derrière moi, regardant mon miaouss, intéressé par lui. Nyanko me regarda aussi, alors, ce riolu que j'avais pensé à appeler Masamune parla, me disant ce que Porygon avait en tête :

_ « Il est là depuis longtemps parce qu'il attend que quelqu'un vienne vers lui. Il voulait revoir son créateur et ancien maître, mais il a apprit qu'il ne pourrait plus venir : il était décédé et c'était la raison pour laquelle il est là. Il dit que personne ne voudra d'un pokémon qui reste à l’écart, comme lui » m'expliqua-t-il alors que mon fidèle ami Nyanko-san appuyait ses dires, attirant le pokémon jusqu'à nous, le poussant pour qu'il s'approche.

Alors, je m'accroupis, afin de récupérer mon miaouss et de me mettre à la hauteur de cet étrange pokémon. Je le comprenais, j'étais un peu dans sa situation, aussi perdu que confus et triste, vis à vis de ce nouveau statut que le cycle de la vie la nature nous avaient imposé. Tout en gardant Nyanko contre moi, avec un seul bras, je caressais un peu le porygon, sans rien dire, pour l'instant, le regardant tendrement afin de me montrer rassurant. Finalement, après quelques minutes de silence :

_ Viens, on va rentrer à la maison, tu viens avec nous, aussi. Fis-je avant de me redresser.

Les yeux du porygon s’illuminèrent. Il n'en revenait pas et je sentais qu'il était heureux. Alors, lorsqu'on retourna à l'accueil, pour remplir les formulaires d'adoption, l’infirmière m'expliqua que porygon n'avait pas besoin de manger, ni de dormir, qu'il ne respirait pas et qu'il ne parlait quasiment jamais. Cependant, ils sont très fidèles à leurs créateurs alors, je décidais de l'appeler « Aries », bélier. Les béliers sont très fidèles et têtus, certes, mais aussi, un peu solitaires et toujours étranges. Ce fut ainsi qu'Aries et Masamune se joignirent à notre équipe.

Aujourd'hui, en aidant au centre d'adoptions avec une jeune femme blonde fort sympathique, dont je ne connais point le nom, je me suis fait des nouveaux amis. C'étaient deux pokémons que je n'avais jamais vu mais que j'avais fini par amener avec moi étant donné qu'ils ne voulaient plus s’éloigner ni rester, surtout cette petite clochette avec les rubans bicolores.

Il semblerait que mes deux nouveaux compagnons soient originaires de deux régions différentes dont l'une était celle d'Arian, l'homme qui m'avait aidé à retourner à l'académie le jour que j'avais été perdu en forêt et que cette belle absol m'avait amené ici. C'était un moustillon mâle, selon l’infirmière Joëlle et il semblait bien s'entendre avec Masamune alors je l'avait surnommé Nobunaga. Quant à l'autre pokémon, la clochette, elle était originaire d'Hoenn, la région d'Arkjo, le gaçon aux cheveux blancs que j'avais croisé le premier jour de mon séjour à l'académie. Selon l’infirmière, c'était un korillon femelle donc je l'ai appelée Suzuki, "cloche de la vie".

J'étais uniquement accompagné de Masamune, Aries et Nyanko, et, alors qu'on retournait à l'académie, je suis passé par la boutique pokémon afin d'acheter quelque chose dont je m'étais souvenu. Quoi donc? Il y a quelques jours, alors que je parlais avec cet étrange professeur originaire d'Unys, Kayaël était nerveux, et impatient, après avoir conversé avec l'evoli d'Arian.

Le flocombien lui montra alors des images de ses possibles évolutions ainsi que les pierres nécessaires. Ses yeux s’illuminèrent et il semblait content, surtout en voyant l'image d'un aquali. J'étais prêt à utiliser un peu de mon argent pour le rendre heureux, comme j'avais fait pour Nina, qui se porte très bien depuis son évolution. Une fois que j'eus la pierre en main et 1500p$ en moins dans ma bourse, je suis retourné à ma chambre, avec mes pokémons. A peine passé le seuil de la porte, ayant reconnu l'objet, Kayaël me sauta dessus, pour le prendre. Il glapissait, et sautillait, il grimpait par tout et se gambadait pour me dire de me dépêcher.

Sa réaction me fit glousser mais je ne pouvais pas le taquiner longtemps, sinon il allait bouder donc je lui donnais son cadeau. Ce furent ses derniers instant en tant que fennec brun, il évolua à aquali et me léchouilla la joue, se mettant debout, posant ses pattes antérieures sur mon ventre. Il avait considérablement grandi!

Aujourd'hui, j'ai passé une étrange et longue journée... A vrai dire, j'ignore depuis combien de temps je suis réveillé. Je me souviens avoir passé toute la soirée avec Nagumo-san, dans son laboratoire, à étudier la génétique pokémon et le rapport avec l'adaptation des espèces aux différents milieux. Or, il semblerait -logiquement- que, selon l’écosystème, un pokémon peut s'adapter génétiquement et physiquement parlant. Les sankocki, les cheniti et les evoli sont des exemples par excellence.

Hier matin, j'ai été officiellement déclaré membre de la Team Plasma. Personnellement, bien que l'organisation se voue à des actes aussi héroïques que criminels, je ne prends compte que des bons côtés et des responsabilités m'aillant été allouées. J'ai l'opportunité d’accéder à leurs ressources, de les utiliser à mon bon vouloir ainsi que d'y apporter mes propres connaissances.

Nyanko-san n'aime pas vraiment le fait que je puisse intervenir dans une quelconque activité illicite, cependant, il comprend parfaitement mon choix, notre choix. Ainsi, on espéré pouvoir retrouver Célebi avant, on peut apprendre beaucoup de nouvelles chose que d'autres personnes n'auront sûrement pas l'occasion d'apprendre.

Arian-sensei semblait quelque peu déboussolé, inquiet et.. dois-je l'avouer, étrange, par rapport à d'habitude. Il était plus froid et un peu plus grognon, il était comme un luxray en cage. J'avais autant pu sentir sa tristesse comme sa colère. J'aurais aimé l'aider mais on m'avait suggéré de quitter la réserve pour quelques heures, histoire de lui laisser le temps de se calmer un peu, de respirer un bon coup et de trouver quelque chose à faire qui l'aide à oublier -à digérer, plutôt-, ce qu'il lui était arrivé.

Depuis le décès de Mlle. Nova, cette jeune femme qu'il semblait considérer comme l'une de ses rares amitiés, Arian-sensei est étrange. Il est plus silencieux et plus froid, comme j'ai déjà pu le mentionner. Il était entré à la réserve pokémon avec quelques uns des compagnons de sa défunte collègue, mais il n'en ajouta davantage. Il but un peu de thé et se laissa tomber sur son lit, sans avaler quoi que ce soit d'autre que ce Oolong que je lui avais préparé. D'habitude il s'empiffrait de pâtisseries et d'autres douceurs, cependant, les soucis causés par les événements présents lui avaient coupé l'appétit. Il me sembla plus pensif... tellement que ces moult pensées qui le travaillaient lui ôtèrent le peu de sommeil qu'il avait.

Et bien, revenant à ma propre journée, j'avais profité du beau temps -malgré les froides températures de la saison- pour aller me promener avec tous les compagnons qui avaient voulu m'accompagner. Nyanko (entre mes bras), Néfer (sur ma tête, en guise de masque, cachant légèrement mon visage) et Prince (à côté de moi, tranquille. Il jouait avec la neige) furent les seuls puisque les autres étaient bien calfeutrés, bien au chaud et soit ils étaient assaillis d'une considérable fainéantise, soit ils n'avaient pas envie de bouger.

Durant notre promenade, un petit pokémon que j'avais déjà vu dans mes livres me fonça dessus, poursuivit par un autre dont je ne connaissais point le nom. L’infirmière Joëlle du Centre d'Adoptions ne tarda point à apparaître dans mon champ de vision, appelant les deux fugitifs qui venaient de s'échapper de ladite institution. Préférant éviter de se faire attraper de nouveau, l'étrange pokémon bleu et mauve s'en alla, du moins, il essaya. Prince le suivit parce qu'il m'avait bousculé. Ce pokémon ne m'avait pas fait mal, mais Prince n'avait visiblement pas apprécié.

L’infirmière m'avait stoppé quand j'ai voulu suivre mon tiplouf. Elle m'avait demandé de laisser faire mon pokémon parce que si j'allais avec lui, le Scorplane allait devenir plus agressif, risquant d'être dangereux pour moi. Elle me conduit au Centre d'adoptions pour me parler de l'histoire des deux pokémons. La petite Nirondelle s'appelait Subame et avait été abandonnée il y a quelques jours. Quand au scorplane, il s'appelait Scyfer. Il avait été aussi abandonné et haïssait les humains. Il n'avait pas manqué une seule occasion pour essayer de s'enfuir ou pour faire des misères dans le centre. Il avait prit pour têtes de turc les pokémons qui appréciaient toujours les humains malgré qu'ils aient été laissés dans à charge de l’infirmière ou abandonnés.

Ces deux pokémons me faisaient de la peine... Subame semblait m’apprécier, malgré tout, mais et Scyfer... M'accepterait-il ?Je me suis beaucoup inquiété pour Prince pendant les deux heures qu'il a été en forêt, seul. Lorsqu'il est revenu il avait évolué en prinplouf. Il traînait le scorplane avec lui, affaibli. Ils avaient sûrement dû se battre et Prince avait gagné grâce à ses attaques type eau.

J’avais félicité Prince pour son évolution mais, malgré le fait que Scyfer détesté les humains, je me suis aussi approché de lui. Je l'ai caressé et je lui ai parlé. Même s'il ne me répondait pas, je savais qu'il m'écoutait, parce qu'il repoussait parfois ma main avec sa queue. Apparemment, personne ne voulait l'adopter et bien aujourd'hui, ça allait changer. Je voulais qu'il se sente aimé et que, malgré qu'il ne veuille de personne -en apparences- qu'il voit, qu'on voulait encore de lui.

Subame était enchantée de pouvoir venir aussi. Quant à Scyfer... Je ne sais pas si je me suis fait accepter par lui ou pas, mais il m'a laissé l'adopter sans s'y opposer. Le silence..est-il une affirmation ? Ou, étais-je seulement mis à l'épreuve ?

Aujourd'hui j'ai encore donné un coup de main au Centre d'Adoptions. Je m'y suis rendu avec Aredhel, une ranger qui vit dans la réserve pokémon. Je l'avais déjà vu auparavant, j'avais travaillé avec elle et ça n'a été que récemment que j'ai su qu'elle était la protégée de Nagumo-hakase.

A chaque fois que je me rends dans cette institution, certaines images me désolent: des pokémons blessés qui ont été abandonnés, des pokémons malades qu'on recueille, etc. Ce genre de faits me consternent, notamment, sachant que la plupart ont pu être malmenés par leurs anciens dresseurs. Au moins, certains ont la décence de déposer les compagnons dont ils ne peuvent pas s'occuper, tout comme l'avait fait l'ancien maître de Tomomi et Kayaël. Il était un honnête homme, je l’appréciais sans même le connaitre. Il avait été fort sympathique, d'ailleurs, même s'il m'avait confondu avec une femme...

J'ai passé la journée à soigner des pokémons et à en nourrir, uniquement accompagné de Nyanko, Tomomi et Nora. Ce petit caninos avait l'air en très bonne santé, il avait beaucoup d'énergie, dernièrement. Parfois, il pouvait s'avérer fatiguant puisqu'il ne s’épuisait jamais. Il dormait beaucoup, mangeait beaucoup et jouait tout autant. Il était un bon compagnon de jeux pour les bébés du Centre. Quant à ma persian, elle était une excellente gardienne, calme et droite. Il y avait plusieurs œufs, desquels je me suis occupé, aussi. Cependant, un seul avait vraiment attiré mon attention. Il était un peu plus grand que les autres, d'une couleur grise cendrée et taché de noir. Aredhel nee-chan m'avait dit que c'était le dernier œuf que Arian-sensei avait apporté l'année dernière, suite à un voyage à Oliville. Il n'avait pas éclot donc ils l'avaient plus en "décoration" qu'autre chose puisqu'ils n'étaient pas surs de pouvoir sauver le pokémon. Ses constantes vitales étaient tellement faibles, qu'ils ne les percevaient pas toujours et sa coquille était trop épaisse pour pouvoir surveiller le nourrisson par transparence. J'ai prit cela à la fois comme une affaire personnelle et un défi: j'allais réussir à le faire éclore, il n'avait besoin que d'une bonne attention et Aredhel en était d'accord. Près de celui-ci, il y avait un rattata, qui semblait veiller sur l'œuf. Un mâle assez âgé, selon ce que j'ai cru comprendre.

Au centre d'adoptions, bien qu'ils eussent un matériel de "technologie pointe", ils manquaient de personnel et il y avait de plus en plus de pokémons à soigner et surveiller. Alors, parfois, certains ne s’amélioraient point. Quand la journée a fini, j'ai emporté avec moi l'œuf en question ainsi que le rattata que j'ai surnommé Hanabusa. Il ne me reste plus qu'à attendre.

Alors que j'aidais au Centre d'Adoptions, aujourd'hui, je n'ai pas pu m’empêcher de prendre sous mon aile deux jeunes pokémons qui me faisaient un peu de la peine. Peut être que j'ai un coeur tout mou, mais, cette petite toudoudou... avec ses gros yeux tous ronds et cet abra narcoleptique... Je me suis tout de suite entendu avec eux.

De plus -et encore une fois-, ils débordaient de travail, au centre. Il y avait eu beaucoup de naissances et ils avaient de plus en plus d'oeufs donc il leur était difficile de gérer... Une fois la journée finie, je suis rentré à l'académie avec deux compagnons de plus: Anzu, une femelle fort affectueuse qui semble apprécier la musique traditionnelle, et Yoshimitsu... lui... il ne peut pas tenir plus de cinq minutes réveillé. Logiquement, c'est un pokémon psychique très calme, qui s'entend à merveilles avec Nyanko.

Je suppose qu'ils s'entendront avec le reste de l’équipe...

Rapport d'Adoption
• Nom du sollicitant: Alawn Niniel Caïn Die Nennvial
• Nombre de pokémons: []1 [X]2
- Yuzuki, Evoli, Femelle.
- Yukari, Goupix, Chromatique, Femelle.

Aah... Encore une journée de travail et de cours. Tu étais fatigué, il était tard pour toi qui se couchait avec le soleil. Tu n'avais pas même dîné, tu avais fait tes "livraisons", tu avais été en cours, tu avais cueilli quelques herbes puis... tu avais aidé au centre d'adoptions.

Tu avais quitté l'institution assez tard. Le soleil était sur le point de se coucher, d'ailleurs... Toi qui ne t'y étais rendu qu'avec Suzuki, Masamune (qui avait évolué la veille) et Nyanko, tu étais sorti de là bas avec deux nouvelles compagnes: deux petites femelles, deux "soeurs". Ce n'étaient que des bébés, d'ailleurs, fraîchement sorties de leur oeuf. Tu les avais surnommées Yuzuki (excellente lune) et Yukari (brillante étoile/excellente lumière).

Tu leur avais mit des noms nobles, comme les petites princesses qu'elles étaient. Les deux avaient plus ou moins le même caractère, toutefois, Yuzuki était plus craintive que sa soeur "aînée". Aussi affamés que ces deux fennecs, tes pokémons et toi êtes retournés à l'académie, au dortoir. Tu as cuisiné un petit quelque chose, rapidement puis tu t'es couché, sans plus, laissant que tes compagnons mangent à leur faim.

Rapport d'Adoption
• Nom du sollicitant: Alawn Niniel Caïn Die Nennvial
• Nombre de pokémons: []1 [X]2
- Vipelierre, mâle, shiny,  Toshizō.
- Mimitoss, mâle, Murasaki

Des médicaments manquaient au Centre d'adoptions. Voila la raison pour laquelle je m'y étais rendu, en apportant de la part de Nagumo-hakase, afin qu'ils puissent tenir jusqu'à ce que leur commande leur soit apportée. C'était mon seul but sur place, toutefois, j'ai fini par leur donner un coup de main. Même si maintenant ils étaient trois personnes, apparemment, à s'occuper de l'institution, ainsi que plusieurs volontaires, ils débordaient toujours de travail.

Nyanko-san était avec moi, ainsi que quelques uns de mes compagnons. Mais, deux des pokémons desquels on a prit soin aujourd'hui ont voulu nous rejoindre. Ce sont deux mâles, un mimitoss et un vipelierre, selon l'infirmière Joëlle. J'en avais déjà vu, mais je n'avais jamais approché un d'aussi près. Il est assez étrange, tres renfermé sur lui-même et tres serieux, d'où le fait qu'il s'entende aussi bien avec Nyanko-san. Je l'ai appelé Toshizō, comme l'un des membres du shinsengumi. Quant à Murasaki, le mimitoss, il porte le nom d'un bonze ami de mon frère de l'Ancienne tour de Cuivre et il a l'air un peu perdu, un peu foufou, mais il est très sage.

Rapport d'Adoption
• Nom du sollicitant: Alawn Niniel Caïn Die Nennvial
• Nombre de pokémons: [X]1 []2
- Oeuf type psy.

Un œuf? Ah, oui... Celui-là?
En fait, je l'ai eu au Centre d'adoptions. L'infirmière Joëlle m'avait parlé des nouveaux arrivages pokémon. Elle mentionna par la même occasion qu'ils avaient moult œufs dont la plupart elle ne connaissait l'origine. A la rigueur, elle arrivait à discerner le type du pokémon se trouvant à l'intérieur, mais, désormais, ce n'était pas toujours le cas.

Celui que j'ai eu envie de prendre, puisque c'était celui qui m'intriguait le plus. Il s'agit d'un quelconque pokémon type psy, mais, je n'avais jamais vu un œuf de cette sorte. Je me demande bien quel genre de créature peut-il abriter... Malencontreusement, je devrais attendre jusqu'à ce qu'il daigne d'éclore.

Rapport d'Adoption
• Nom du sollicitant: Alawn Niniel Caïn Die Nennvial
• Nombre de pokémons: []1 [X]2
- Evoli, femelle, Itami
- Tompignon, mâle, Shiitake

J'avais eu une dure journée, or je l'ai entamée très tôt. Il faisait encore nuit, au point que, Scyfer évolué quand je lui donné le cadeau que je lui avais acheté hier. Je voulais fêter que ça faisait déjà 7 mois qu'on se connaissait.

De plus, durant la journée en soi, je n'ai eu que deux pauses: ladite récrée et celle de midi. Durant l'un des cours, l'oeuf que j'avais adopté il y a quelques jours a enfin éclot. Une sorte de pokémon félin en est sorti. Néanmoins, j'ignore complètement sa nature.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis au Centre d'Adoptions, pour voir si Arian-sensei y est afin qu'on puisse me dire de quel pokémon il s'agit. Je savais que le sensei devait y amener quelques incubateurs, encore, puisqu'ils étaient en "surpopulation", en quelques sortes. Malheureusement, il était déjà parti quand je suis arrivée et mais l'infirmière a pu me répondre: il s'agissait qu'un petit psytigri, un pokémon psy de la région de Kalos.

J'ai appelé ce bébé pokémon "Masayoshi", comme Kondo Isami, dont le nom était aussi Masayoshi, avant qu'il devienne commandant du Shinsengumi. Cette petite chose a un sacré caractère... il m'a fait un peu peur au début, puisqu'il me fixait avec ses gros yeux exorbités. Pourtant, il est adorable, malsain, mais adorable.

D'ailleurs, m'avait même conseillé de prendre un "pokédexter" actualisé avec un nouveau programme mais, vous avez... La technologie et moi... J'ai poliment décliné ce conseil -ou proposition, allez savoir- et j'ai opté pour parcourir les salles et l'enclos de l’institution.

Au final, moi qui n'étais venu que uniquement accompagné par Nyanko-san, Scyfer et Masayoshi, je suis sorti avec deux nouveaux amis: Itami, une petite evoli, la jumelle de Yuzuki, parce que je l'avais déjà vue, la dernière fois que je suis venu. Et Shiitake, un trompignon. Je ne connaissais non plus son espèce, mais je le trouve mignon puisqu'il ressemble à une pokéball avec des grosses lèvres.

Rapport d'Adoption
• Nom du sollicitant: Alawn Niniel Caïn Die Nennvial
• Nombre de pokémons: []1 [X]2
- Terhal, Cyndor
- Phanpy, mâle, Heisuke

Cela faisait quelque temps que je n'étais plus passé par le Centre d'Adoptions. Mes recherches et mes études m'accaparaient et je n'avais de temps que pour mes pokémons, en dehors de cela.

Aujourd'hui, dès que j'ai réussi à finir mon étude sur les sancoki, j'ai quitté le laboratoire de l'académie afin de me dégourdir un peu les jambes. Je n'avais quitté le laboratoire que pour aller chercher de l'information à la bibliothèque ou pour nourrir mon équipe. Moi, j'avais quelques douceurs et des apéritifs à portée de main: c'était largement suffisant.

Je voulais aller au Centre d'Adoptions pour voir si les jeunes femmes qui s'en occupent n'avaient pas besoin d'aide, je savais qu'elles manquaient de personnel durant cette saison, surtout. Bon... je dois avouer que l'idée de savoir qu'il y avait un nouveau infirmier sur place me plaisait énormément. L’infirmière Joëlle et l’hôtesse Brigitte ne me faisaient pas peur, mais les femmes m'intimidaient toujours autant. Je fus tellement déçu lorsque j'appris que cet homme avait quitté Edenia peu après que j'ai commencé mon travail sur ces pokémons limaces aquatiques...

Ah... Je n'avais que de plus en conscience à quel point j'aimais les hommes. Je n'avais pas honte de ma sexualité, mais je préférais éviter d'en parler ou de trop en faire attention, or cela ne pourrait que me détourner et m'emporter loin de mes ambitions et de mes projets. Arian-sensei et Nagumo-hakase m'aidaient toujours avec les recherches sur Celebi.

J'appris ainsi que la Voix de la Forêt n'était point le seul pokémon capable de voyager dans le temps. L'un des titans célestes, descendent direct du Seigneur en personne, était capable de le faire: Dialga, le dragon d'Acier. Selon les statistiques que j'avais pu formuler, il serait plus facile de retrouver sa trace, étant donné que Arian en savait davantage. Nonobstant, je doute que son excellence ne veuille rendre service à un simple humain tel que moi.

Pensif jusqu'à oublier d'être, je traversais le seul de institution annexe de Gakuen. Nyanko entre les bras, comme d'habitude et Masayoshi près de moi, accroché à mon hakama. Je dois avouer que je n'aurais jamais cru que j'allais emporter au retour deux nouveaux compagnons puisque ce n'était guère mon but principal. Heisuke, un phanpy fort affable ainsi que Cyndor, un terhal au caractère digne d'un bonze, finirent par nous accompagner. Aucun des deux n'avait de pokéball, puisqu'ils demeuraient toujours sceptiques à l'égard de ces sphères bicolores.

Rapport d'Adoption
• Nom du sollicitant: Alawn Niniel Caïn Die Nennvial
• Nombre de pokémons: []1 [X]2
- Elekid, femelle, Chihaya
- Rozbouton, mâle, Koharu

Hier, l'oeuf que j'avais trouvé l'autre jour, a éclos peu de temps après que Lancer évolue à dardagnan. Selon Nagumo-hakase, le pokémon ayant sorti de l'oeuf est un flabébé: un pokémon type fée provenant d'une région lointaine et qui ne peut être que de sexe féminin. Elle s'est tout de suite accrochée une une fleur rouge qu'elle venait de voir... Je l'ai nommée Chiharu, mille printemps.

J'avais passé la nuit dans la réserve pokémon, à lire tous les ouvrages que je trouvais qui parlaient de Celebi. Ce n'étaient que des légendes, des mythes, des contes pour jouvenceaux... Mes recherches n'étaient point vaines, mais elles étaient loin de fructifier. Très tôt, dans la matinée, avant que le soleil ne se lève, j'ai été au Centre d'Adoptions, parce que Nagumo-hakase m'avait demandé d'apporter un nouveau prototype de médicament pour les pokémons à l'infirmière Joëlle.

Je me suis déplacé avec toute l'équipe, sans exceptions. Bon nombre d'entre-eux étaient hors libres mais cela n'avait point nuit à mon temps de trajet. Cependant, alors que je n'étais que de passage, puisque j'avais un cours dans quelques heures, j'y ai passé environ une demie heure. J'ai appris à lire dans les montres, analogiques ou digitales, il n'y a pas longtemps. D'ailleurs, on m'en a offert une, de gousset, mais je ne m'en sers pas vraiment.

Quant je suis sorti de là bas, mon équipe s'était agrandie... Une elekid passionnée et énergique que j'ai nommé Chihaya (passion) et un petit rozbouton (nommé Koharu, petit printemps) capricieux nous ont rejoint. Ce dernier ne voulait pas rester seul, semblait apprécier énormément l'elekid et, puisqu'ils avaient trouvé des affinités parmi mes compagnons, j'ai fini par les emporter...