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 Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law]

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MessageSujet: Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law]   Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law] Icon_minitimeLun 15 Juil - 19:37


    Les cours de la journée avait été encore terriblement ennuyant pour notre petit Naoko qui aspirait à plus d’animation autour de lui. En effet ces derniers temps, tout était plutôt calme, il ne sortait avec personne et passait le plus clair de son temps à zoner en ville. Il était d’ailleurs temps pour lui de se mettre en route car entre la fin des cours et le couvre feu du soir, il n’avait pour ainsi dire que quelques heures de temps libre. Et bien qu’enfreindre le règlement du couvre feu ne lui posait pas de le moindre problème, il préférait pour le moment éviter de le faire. Mais pour l’heure notre charmant camarade était repassé dans sa chambre afin de changer de tenue. Car durant les cours, Naoko adoptait une tenue plus soft afin de donner une image plus studieuse de sa personne, ce qu’il espérait en agissant de la sorte était de s’attirer naturellement la sympathie des autres pour ensuite plus facilement profiter sournoisement d’eux. Mais procéder de la sorte n’était pas dans ses habitudes, dès lors il chérissait ces fins d’après-midi où il allait en ville, loin de ses camarades de classe il exposait au grand jour sa véritable personnalité ainsi que ses goûts vestimentaire. Ce jour-là Naoko s’était donc une nouvelle fois empressé de regagner sa chambre au pensionnat et était désormais prêt à laisser libre court à ses envies.

    Posté devant son armoire, il avait devant lui une majorité de ses vêtements, le reste étant resté à sa maison en vue du fait que les chambres dans ce pensionnat n’avaient pas un espace de stockage assez conséquent. D’ailleurs Naoko avait également rangé d’autres vêtements dans une valise glissée sous son lit, ce fut finalement dans celle-ci qu’il s’en alla faire son choix. Aujourd’hui Naoko n’avait pas vraiment envie de suivre une quelconque mode, il recherchait juste des couleurs pétantes et éblouissantes. Lorsque son choix fut fait, il ne perdit pas de temps et se déshabilla d’une traite, rangeant ses précédents vêtements pour pouvoir les remettre de nouveau demain pour les cours. Il se trouvait désormais en sous-vêtements dans sa chambre, et il aurait bien aimé tenter de rester en tenue si légère si cela n’aurait pas été synonyme pour lui de punition sévère. En effet aussi bien dehors qu’à l’intérieur, c’était l’été et il faisait assez chaud, trop chaud pour notre ami. Mais ces nouveaux vêtements restés à l’ombre de la valise sous son lit allaient lui apporter un peu de fraîcheur, mais avant de les enfiler Naoko se devait de réajuster son soutien-gorge.

    Quoi ? Vous n’êtes pas au courant ? Naoko est pourtant devenu assez célèbre pour sa tendance presque naturelle au travestissement. Dans l’établissement, il est parmi les élèves les plus populaires et ce malgré son caractère bien à lui. Enfin tout cela c’était dans son ancienne école, car comme précisé plus haut, Naoko se faisait pour le moment discret au sein de la Gakuen Pokémon Academy. En fait il avait en tête de voir qui serait assez malin pour découvrir que contre toute attente il est bel et bien un garçon, car pour le moment il trompait tout le monde, y comprit les professeurs. Mais ce petit jeu n’était par moment pas facile à jouer, comme par exemple lorsqu’il devait se changer dans les vestiaires en compagnie d’autres filles, en général dans ces cas-là quand ces dernières arrivaient Naoko avait déjà passé sa tenue de sport. Bref pour en revenir au travestissement de Naoko, ce dernier portait l’un de ses habituels soutiens-gorges rembourrés à l’aide de petits coussinets, cousus de ses propres mains qui trompaient sans mal les yeux d’autrui en donnant l’illusion d’un bon bonnet A à notre ami. Et une fois satisfait de ses rajustements, Naoko commença à s’habiller. Le choix de ses vêtements fut simple et adapté au temps qu’il faisait : il se décida pour une jupe vert pomme lui arrivant à hauteur des genoux, pour la compléter il prit un débardeur rose fuchsia à courtes manches un peu juste pour lui et qui de ce fait, mettait en avant sa poitrine et laissait également entrevoir son nombril dès que Naoko venait à lever les bras au dessus de sa tête. Sur son débardeur, au niveau de la poitrine, on pouvait voir aussi comme motif décoratif un arc en ciel, ce dernier avait été rajouté de ses propres mains. Ensuite vu le temps, il était hors de question qu’il mette une paire de chaussette, ses pieds iraient juste trouver une paire de sandalettes jaunes. Mais avant de les enfiler, Naoko avait encore à faire.

    Il alla alors s’asseoir sur la chaise en face de son bureau et saisit rapidement un petit miroir qui s’y trouvait. Il profita d’abord de l’avoir en main pour bien vérifier la bonne mise en place de ses lentilles de contact rouges, puis il le déposa en face de lui de telle manière à se voir dedans tout en ayant les mains libres. Grâce à sa grande sœur avec qui Naoko s’entendait plutôt bien,  notre ami avait découvert la joie du maquillage et depuis lors il n’hésitait pas à y avoir recours dans une certaine mesure. Car de ce côté-là, Naoko se montrait encore réservé et n’allait guère dans les excès, tout d’abord il entreprit de se remettre un peu de rouge à lèvre, le sien était un rouge à lèvre naturel, autrement dit rien de choquant pour les japonais encore bien ancrés dans les traditions. Ce simple petit ajout sur ses lèvres malicieuses lui accordait un atout de charme non négligeable renforcé par le reste de son maquillage : un peu de fond de teint,  une couleur cuivre pour les yeux, un coup de crayon et de mascara pour les cils. Voilà rien de bien compliqué mais qui lui prenait quand même du temps, à présent il fallait qu’il s’occupe un peu de ses cheveux, il les passa sous son peigne afin d’y démêler les quelques nœuds qui s’y étaient formés au cours de la journée. Par la suite, il plaça ensuite quelques barrettes aux couleurs vives telles que le jaune, le rose et le cyan. Le résultat était à son goûts, il ne lui restait plus qu’un petit peu de vernis à ongle à se mettre, c’était là son petit dada et pour ce qui était de la couleur du jour, Naoko opta pour un vert pomme identique à celui de sa jupe. Et une fois les ongles de ses mains et de ses pieds furent coloriés et secs, Naoko était enfin prêt pour sa petite vadrouille ou du moins presque, il ne lui restait plus qu’à se mettre un peu de parfum. Celui de Naoko était fruité et acidulé, et laissait planer tout autour de lui une douce odeur de pêche. Voilà ce coup-ci Naoko était enfin prêt, tout cela lui avait pris une bonne heure, mais il aimait prendre ce temps pour lui. Il enfila alors ses sandalettes et sortit en trottinant de joie de sa chambre.

    Mais notre camarade ne tarda pas à s’arrêter brusquement, il avait oublié quelque chose d’important. Il s’empressa alors de regagner sa chambre pour y prendre son petit sac magenta fétiche, à l’intérieur de ce dernier se trouvait bon nombre de ses affaires dont la pokéball de son Morphéo. Et oui, cela ne faisait que quelques semaines que Naoko était devenu dresseur de pokémon, et lorsqu’il se laissait absorber par autre chose, il lui arrivait encore de l’oublier. Et alors qu’il arpentait les couloirs du pensionnat tout en se dirigeant progressivement vers la sortie, Naoko prit la pokéball de Morphéo et fit sortir ce dernier de sa petite demeure sphérique. Lévitant dans les airs, son petit compagnon semblait bien heureux de pouvoir s’agiter librement. Naoko lui annonça qu’aujourd’hui encore ils iraient se promener en ville et que leur cible du jour était le centre commercial. Car avec l’arrivée de l’été, les soldes allaient bon train dans les magasins et Naoko ne voulait rater une bonne affaire pour rien au monde. Il n’avait fallu alors à Naoko qu’une bonne vingtaine de minutes pour quitter l’enceinte de l’académie et gagner le centre commercial de la ville, qui était au passage l’un de ses endroits préférés où il adorait flâner et dépenser son argent comme bon lui semble.

    Comme prévu il y avait pas mal de monde entrain de profiter du beau temps et des soldes pour arpenter les galeries des différents magasins, mais Naoko ne prêtait pas trop d’attention à tout ce monde. Ses pensées étaient focalisées sur le fait de dénicher les perles rares en matière de vêtement, mais contrairement à ce qu’on pouvait penser, Naoko ne cherchait pas spécialement des vêtements de marque célèbre. Non la plupart de ses vêtements étaient ceux d’anonyme dont le nom ne brillait pas assez pour se faire une place sur le marché. Il s’agissait donc de vêtements simples qui avec quelques retouches personnelles pouvaient tout simplement devenir sublimes. Et au bout d’une demi-heure de temps, Naoko avait fini par ressortir d’un énième magasin avec un sac de vêtement supplémentaire. Il en avait au total trois et chacun de ses sacs contenait facilement trois à quatre pièces de vêtements. Naoko s’était encore une nouvelle fois laissé aller, et il se demandait où est-ce qu’il allait bien pouvoir ranger ces nouveaux effets. Dans les airs, Morphéo ne semblait nullement préoccupé par ce problème et tournoyait avec joie autour de son dresseur. Le petit pokémon dévisageait toutes les personnes qui passaient non loin d’eux, allant même parfois se placer juste en face de leur visage pour mieux les observer. Cela mettait parfois mal à l’aise les passants et cela amusait énormément Morphéo. Ce dernier ne tarda pas alors à remarquer une personne qui se distinguait de la foule de par sa grande taille. Cette dernière était assez loin d’eux, mais au fur et à mesure qu’il suivait Naoko dans sa promenade, le petit pokémon se rendait compte que cette personne les suivait à la trace.

    Dans un premier temps Morphéo fut tenté d’aller lui envoyer une poudreuse en pleine figure, mais finalement il n’en fit rien et préféra encore attendre pour voir si cette personne les suivait bien eux ou pas. Car après tout il pouvait s’agir d’une simple coïncidence, leur route pouvait bien être la même voilà tout. Quoi qu’il en soit, ces sacs de vêtement commençaient à peser pour les petits bras de Naoko, ce dernier ne tarda pas alors à voir dans un banc le lieu providentiel idéal pour une petite halte. Sans se faire prier il prit alors possession de l’entièreté du banc, disposant ses achats tout autour de lui. Ce ne fut qu’une fois assis qu’il remarqua cette personne que Morphéo surveillait à présent depuis un moment, ce dernier était d’ailleurs se poser sur le genoux de Naoko comme pour crier aux yeux de tous que c’était son territoire et que si d’autres le convoitaient c’était à leur risque et péril. Mais malgré ses efforts d’intimidation que Naoko ne remarquait même pas, l’étrange individu continuait de s’approcher, nul ne doute à présent qu’il venait à leur rencontre et au fur et à mesure qu’il s’approchait, Naoko pouvait mieux le distinguer. Il restait cependant la grande question de savoir ce que ce dernier lui voulait.
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MessageSujet: Re: Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law]   Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law] Icon_minitimeVen 19 Juil - 18:02

    Je me réveille doucement, à la chaleur d'un petit rayon de soleil. Encore à moitié endormi, je prends tout mon temps pour m'extirper de mes draps, et réussir à me tenir sur mes pieds. Titubant, mais enfin sortit du lit, je dois me tenir debout à l'aide de l'appui réconfortant d'un quelconque meuble.

    Je cligne lentement des yeux, esquisse un faible geste d'étirement, plus par habitude que par réel besoin d'étirer mes muscles, me sentant en ce moment plus proche d'un mollusque invertébré que d'un humain. Un réveil difficile quoi. Et ça n'en finit pas là, puisqu'un long bâillement décroche brutalement ma mâchoire. Je ne sais pas ce que j'ai ce matin... Dans une tentative désespérée de recouvrer mes esprits, je me prends le front d'une main, en essayant de me rappeler ce que j'avais bien pu faire la veille pour finir dans cet état. Je ne buvais pas, ne me droguais pas, et je ne pensais pas avoir fait une overdose de pizza, ou quoi que ce soit dans le genre.

    Je laisse tomber mon enquête en concluant par un "bah, une mauvaise nuit", et me lance à la recherche de mes habits. Parce que je suis en caleçon en plus, au lieu de mon habituel pyjama. Je me mets à redouter un peu plus chaque seconde le moment où j'allais découvrir ce qui avait bien pu se passer ici. Une lumière vive m'atteint brusquement en plein visage, m'amenant à me demander l'heure à laquelle je daignais d'émerger de mon sommeil. Depuis que je vis de mes écrits, mes horaires commencent à devenir douteuses...

    Un bruit sourd retenti plus loin dans la maison, comme un objet qui tomberait par terre. Espérant y découvrir la vérité sur tout ce boxon, je me dirige vers sa source, qui me semble être la cuisine. J'y fait donc irruption, à moitié réveillé et en caleçon, craignant le pire. Et là... carnage. Verres brisés dans l'évier. Assiettes gisants au sol, braves guerrières tombées au combat. Fruits et légumes divers tapissent les murs et le carrelage. Plusieurs bouteilles de sodas et de lait, éventrées, répandent leur liquide à travers la pièce. Des bols cassés jonchent la table, et de tout ça ressort une odeur abominable. Bref, l'apocalypse. Une guerre s'est tenue dans ma cuisine, j'en aurait juré. Tout du moins avant d'apercevoir une forme verte couchée sur la table, la tête dans un bol.

    - Dwee..., je soupire.

    Comme le Kecleon ne bouge toujours pas, je prends peur et me dépêche de secourir le pauvre pokemon au visage plongé dans le lait. Heureusement, sa respiration n'était pas empêchée, et je le réveille à petites caresses sur la tête.

    - Eh, ça va ?

    Dwee met un certain temps à recouvrer ses sens et revenir à la réalité, un peu à ma manière d'ailleurs. Puis il agite la tête, regarde autour lui et le désastre qui nous entoure. Puis me regarde. Puis le bol. Puis encore moi. Je vois ses yeux s'embuer soudain de larmes, et ne peux rien faire d'autre que le prendre dans mes bras et le serrer contre moi.

    - T'as du essayer de me faire mon p'tit dèj', ou un truc du genre... Bon pas grave, mais ça m'arrangerait si t'arrêterais de foutre le bordel dans ma piaule dès qu'il s'agit de préparer un bol de céréales.

    Alors que je l'emmène avec moi dans ma chambre avec l'intention d'enfin m'y habiller, je me souviens d'un coup de ce qui s'était produit la veille. Très attentionné, Dwee m'avait préparé un bain... et inondé la baraque en même temps. J'avais mis un temps infini à tout nettoyer, et m'étais couché plus que crevé. Résultat, la fatigue de ce matin.
    Une fois habillé en vitesse, je me redirige vers la cuisine. Tandis que je me sers de divers aliments qui traînent dans la pièce, du bacon à la tomate à demi écrasée, je réfléchis tout de même à l'avenir de ce bordel environnant. Le courage me manque pour ranger une apocalypse dans l'immédiat. Je reporte la dure besogne à plus tard, et décide donc de sortir me changer les idées.
    Après avoir balancé mon assiette à travers la pièce pour l'envoyé se casser contre un mur (on se défoule comme on peut, que voulez-vous), je rejoins l'entrée de l'immense batisse.

    - Aller, c'mon Dwee, on y vas.

    Le petit Kecleon me suit gentillement, tout sautillant et enjoué. Ouais, y en a que ça traumatise pas des masses de se réveiller en plein champ de bataille, le nez dans un bol de lait. Bon. Je choisis pour destination n'importe quel magasin que je trouverais sur mon chemin, et quitte la demeure d'un pas décidé.
    Ce n'est qu'à plusieurs centaine de mètres de mon départ que je m'aperçois que short-de-bain/chemise/basket était pas la plus classe des associations, mais, courageux, continue mon chemin.

    Je finis par arriver au centre commercial. Et j'ai pas d'argent sur moi. Peut importe. Je surveille bien Dwee quant au passage des portes vitrées, de peur qu'il se cogne en ne voyant pas une vitre. Une fois ceci passé, je me permets de le reposer. Les yeux grands ouverts, il tourne sur lui même, essaye sans doute de se retrouver dans ce qui peut paraître une immensité. Je souris. L'est trop meugnon.

    Au milieu de foule, un léger pas se fait entendre. Léger, mais qui se distingue des autres, je ne saurais dire pourquoi. Tournant ma tête dans la direction du bruit, j'aperçois, passant à l’extrémité de mon champ de vision, une jeune fille. Je me fige, l'espace d'un instant. Ces boucles dorées, ce visage enfantin, ce peut être...
    Effectivement, ce ne peut être, et ce n'est pas elle. Je l'ai suivis quelques mètres, assez pour me rendre compte que je suis encore assez naïf pour confondre une fille lambda avec mon idole préférée. Absolument fan, j'ai décelé les différences physiques en rien de temps. La taille était trop petite, et le visage pas tout à fait le même.
    Bon, peut importe. Elle est mignonne tout de même. Je me retiens de peu de piquer une crise de "kawaiisme" en plein milieu du magasin, et tente de détourner mon regard comme mes pensées d'elle. Mais non. Je n'y arrive pas. Faut que je reste bloqué et fasse une fixation sur chaque truc mignon que je croise ou quoi ? Des fois, j'ai peur pour moi. 19 ans et le mental d'une gamine de 10 ans... Génial.
    Sans que je ne m'en rende compte, emporté dans mon délire, je m'étais peu à peu rapproché de la jeune fille. Cette dernière s'était assise sur un banc, des sacs bourrés de vêtements autour d'elle. Posée là, un peu rouge et essoufflée d'avoir porté cette lourde charge, elle était tout simplement craquante.

    *Law. A. Sora., cerveau : off. Crise de kawaiisme : on.*

    D'un seul bond, je me rue vers elle, tout à mon désir de serrer ce bout d'chou dans mes bras. Dans ma précipitation (je suis surtout tout à mon délire, et je suis très con dans ces moments là, je l'avoue), j'oublie que je tiens Dwee dans mes bras, et qu'un Morpheo est dans ces bras. Donc quand je la percute, ouvrant les bras pour l'attraper, le Kecleon se voit projeté en avant, qui heurte le Morphéo, qui heurte la jeune fille. Et moi qui serre tout ça contre en moi, sans trouver rien d'autre de mieux à crier :

    - Kawaii ! *O*

    Bouche grande ouverte et yeux clôts, donc. Une bonne tête d'abruti, je présume.

    Puis me vient à l'esprit que je la dérange peut-être. Je recule, laissant retomber mes bras. Et c'est seulement là que je commence à me demander si j'ai pas fait une bourde.


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MessageSujet: Re: Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law]   Pas moyen de faire ses courses en paix [pv Law] Icon_minitimeVen 19 Juil - 19:59


    Ce qu’il lui voulait, Naoko avait encore du mal à le savoir. Néanmoins la première pensée qui lui vint à l’esprit après l’intervention de ce grand inconnu fut : « Encore un idiot dont le cerveau a disjoncté sous l’effet du soleil. ». En effet quelle personne saine d’esprit se serait ainsi ruer sur lui pour le percuter de la sorte lui et son Morphéo adoré ? Sous le choc, Morphéo fut éjecté des genoux de son dresseur non sans émettre un cri de protestation. Quant à Naoko il manqua de tomber de son banc, heureusement l’autre imbécile eut le réflexe de le rattraper avant, lui évitant ainsi une chute fâcheuse. Cependant bien que notre ami était un chouya reconnaissant de cette dernière action, il trouvait qu’il était désormais plus que temps qu’il le lâche. Car franchement là c’était profiter de manière outrageante de la situation, et de par ce fait de sa personne. Finalement il dut avoir un éclair de lucidité qui s’illumina dans sa petite tête car il finit avec un semblant de réticence par le lâcher.

    « Kawaii ! » Cette simple remarque lui suffit pour associer un nouveau qualificatif à cet étrange personnage : celui de pervers. Ou plutôt de lolicon en regard de sa cible du jour, même si au final il se trompait lourdement sur la personne de Naoko. Quoi qu’il en soit notre ami fut tout d’abord inquiété de savoir où se trouvait Morphéo, il fut rassuré en le voyant prêt à lancer une poudreuse sur l’autre grand dadais. D’un regard des plus expressifs, Naoko fit comprendre à son pokémon de s’arrêter net et d’attendre qu’il lui donne son signal. Car nul ne doute que ce gars méritait bien d’en recevoir une en pleine figure, mais Naoko risquerait de se faire mal à la main en voulant lui donner une gifle et il préférait éviter de se blesser inutilement. Tout d’abord Naoko aimerait savoir ce qu’il lui voulait enfin, et c’était avec un regard exaspéré qu’il portait son attention sur cet élément perturbateur.

    « Et toi l’empoté, tu vas me ramasser tout de suite mes sacs. »

    En effet lors de la collision ces derniers avaient été éjectés du banc qui sur le coup de l’impact avait reculé de quelques centimètres. Le ton de Naoko s’était vu autoritaire, une autorité qui n’était pas en corrélation avec son personnage mignon et innocent. Comme quoi il n’était pas bon de trop juger un livre sur sa couverture, Naoko le regarda alors s’exécuter, avec une petite once de surprise. En effet il ne s’attendait pas à ce qu’il s’attèle à la tâche si facilement à croire qu’il le fascinait d’une certaine manière, même si Naoko n’appréciait au final pas l’expression de son visage lorsqu’il le regardait. Toujours en conservant un ton digne d’un jeune prince arrogant et hautain, Naoko poursuivit :

    « Pour m’avoir percuté de la sorte, je vais sûrement avoir une bosse. »
    Dit-il en se massant le front. « J’espère pour toi que tu as de quoi m’indemniser, et dans l’éventualité où tu refuserais. Pense un peu à ce qui arriverait si je me mettais subitement à crier au violeur. Qui serait le plus crédible ? Une jeune fille sans défense comme moi ou toi l’énergumène qui s’est littéralement jeté sur moi ? »

    Par ces paroles, Naoko montrait bien là qu’il n’était pas un ange. En effet toute personne venant perturber son petit univers était en risque de voir leur vie changer de manière tragique. Ce fut alors que Naoko eut brusquement un frisson qui lui parcourut tout le corps, quelque chose venait de se frotter contre sa jambe. Baissant les yeux Naoko vit alors un pokémon qu’il ne connaissait pas, sa curiosité prenant alors tout de suite le dessus sur son animosité, il sortit de son sac magenta son petit pokédex et le pointa sur le pokémon en question. La voix robotique du pokédex se fit alors entendre.

    « Kecleon, le pokémon multicolore, Kecleon se fond dans son environnement en changeant de couleur, mais le motif sur son ventre reste le même, ce qui rend son camouflage imparfait. »

    Après ces quelques informations, Naoko posait un regard plus intéressé sur ce Kecleon, qui se révélait être au final celui de cette andouille. Le fait qu’il ait un pokémon sous sa responsabilité surprit Naoko qui ne l’en croyait pas digne, il en arriva alors à conclure que ce pokémon devait être tout aussi idiot que son dresseur. Ce dernier devait à présent payer pour la faute impardonnable qu’il avait commise à l’égard de notre ami, Naoko était impatient de voir ce qu’il allait tenter pour se racheter et dans l’optique où ce qu’il lui proposait ne lui convenait pas, il mettrait un peu d’animation dans l’allée marchande en criant au viol.

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