Les voix du destin [Pv Kaito]

Hikari était partie de loin et de nombreux évènements s’étaient produits pendant son voyage qui durait maintenant depuis pratiquement un ans. Au début elle avait dû apprendre à la dure comment se débrouiller seul dans la nature et coexister avec les autres habitants des lieux qu’elle traversait. De ce fait, elle commit un grand nombre d’erreurs qui mena tous à autant de combat face à des pokémons sauvages. Après tout elle n’avait jamais connu ce genre de vie et par le passé elle n’en avait jamais ressenti le besoin. Si elle avait décidé de quitter son dresseur, qui était le petit-fils de ses anciens propriétaires, sans ne rien dire à ce dernier c’était uniquement à cause qu’elle entendait une voix au loin qui l'appelait. Cette mystérieuse voix lui paraissait à la fois familière et étrangère. Pourtant Hikari était convaincu qu’à sa source elle y trouverait la place qu’il lui était destiné. Ainsi par une belle nuit d’été elle avait quitté son maître pour partir à la recherche de cette personne qui l’interpellait.

Pendant son voyage, la saison des feuilles vertes lui fut assez clémente. Elle pouvait trouver facilement de la nourriture pour remplir son estomac et les buissons ou les branches couvertes des arbres lui servaient de lieu pour dormir où elle pouvait être à l’abri des regards tant humain que pokémon. Cette facilité de vie l’aida grandement à apprendre les dures et strictes lois de la jungle sans trop en souffrir. Le tout commença à se corser lorsque la saison des feuilles colorées arriva. Les baies devenaient de plus en plus rares tout comme les abris la protégeant du vent et des intempéries. Les pokémons qu’elle croissait étaient plus agressif et défendait désormais davantage leur territoire contre les intrus. Bien sûr leur bût dans tout cela était de préserver le peu de nourriture encore présent sur leur terrain de «chasse». Hikari commençait à trouver cette expérience de moins en moins plaisante alors que la nature devenait chaque jour davantage stérile. Pourtant elle n’avait toujours pas expérimenté la saison des feuilles mortes, dont elle craignait l’arrivée. Bien sûr, le cycle de la vie étant immuable la neige finit par tomber et recouvrir le sol de son froid manteau. La nourriture était plus rare que jamais et la faim lui tenaillait l’estomac. Sans parler des abris restants, la plupart des cavernes, qui étaient tout occupées par des adversaires bien trop puissants pour elle. Un seul choix se présentait. Il fallait qu’elle retourne dans les villes humaines où elle pouvait trouver des refuges dans les parcs et un peu de nourriture parmi leur reste de table. C’est ainsi que ses aventures prirent une nouvelle tournure, car, même lorsque, la saison des bourgeons arriva elle continua de voyager de ville en ville. Les repas qu’elle y trouvait n’y étaient pas aussi bon que dans la forêt, cependant ils étaient plus faciles d’accès tout comme l’étaient les différents abris se trouvant dans ces mégalopoles. Qui plus est les concurrents étaient rares et ils étaient davantage dans son gabarit. Le tout était réuni pour un voyage moins périlleux et simplifié. Cette errance et la voix qu’elle poursuivait la conduisit dans une petite ville proche de l’académie Gakuen Pokémon.

*Il va pleuvoir aujourd’hui aussi. Le temps ne pourrait-il donc pas me laisser tranquille avec toute cette eau? Les plantes n’en n’ont-elles pas eu suffisamment avec les deux derniers jours? Pour ce qui est de mon pelage, lui il est à bout! Nan, mais y a des limites tout de même! À cause de toute cette humidité je dois me peigner deux fois plus longtemps si je veux que mes poils gardent tout leur lustre et leur reflet violacé. D'ailleurs je déteste la nourriture détrempée.*

Sa queue frémissait de par son mécontentement et la frustration qu’elle ressentait. Par contre, elle se réjouissait malgré tout d’être capable de prédire la météo à venir aussi facilement. Ainsi elle pouvait se chercher un abri avant tout le monde. Ce qui laissait du choix et un peu de luxe de disponible.

*Je pourrais peut-être me rendre dans le métro. La dernière fois je me suis fait prendre, mais maintenant je sais comment rentrer sans me faire repérer. Il ne me resterait qu’à resté à l’écart des passants.*

Le métro était un endroit qu’elle considérait désormais assez confortable. À l’intérieur de ses murs il n’y avait aucune surface qui permettait de bénéficier d’un lit douillet comme le gazon ou encore les feuilles de la forêt, cependant il offrait une protection indéniable contre la pluie, le vent et même la foudre à celui qui réussissait à y pénétrer sans se faire voir. Pour se faire le second plan d’Hikari était enfantin. Elle allait simplement marcher près d’un humain comme si de rien était et le faire passer pour son maître. C’était si facile qu’il en était presque ingénieux. Elle allait l’exécuter en trois phases. D’abord repérée quelqu’un de si occupé qu’il ne remarquerait même pas sa présence puis elle jouerait la comédie du parfait pokémon qui suit son dresseur jusqu’à ce qu’elle soit rendue au coeur du bâtiment et finalement elle se trouverait une cachette pour passer la nuit au sec.

*Phase 1. Trouver un pigeon.*

Mentali s’était installé en face du métro tout en étant un peu en retrait. Cela lui permettait d’observer les aller et venu de tous et chacun sans éveiller les soupçons des chefs de gare ou autres. Avec une attention extraordinaire elle examinait une majorité d’entre eux pour, après un certain temps, arrêter son choix sur ce qui semblait être un «salarymen». Sa proie était âgée d’environs 35 ans et portait un costume-cravate sombre. Ce dernier était complètement absorber par son agenda et avait de grands cernes, sûrement dû à la fatigue, sous ses yeux. Il était exactement ce dont notre jeune psychique avait besoin. Aussi un grand sourire naquit sur le visage d’Hikari qui se leva et marcha d’un pas félin jusqu’au côté de l’homme tout en lui laissant quelques centimètres d’avance.

*Cette fois je vais réussir!*

Après un très court laps de temps, son accompagnateur et elle-même arrivèrent au coeur de cette cité souterraine. Elle se rassit donc et donna cinq coups de langue à sa patte, cela étant suffisant pour que son pigeon s’éloigne, puis elle joua la comédie de celle qui cherche son dresseur pour s’éloigner de la masse de gens qui l’entourait.

*Hé voilà! Je suis trop rusé pour eux.*

- Hé. Ça ne serait pas le mentali sauvage qu’on a chassé des lieux hier?

Un agent de sécurité de la gare regarda dans la direction que lui indiquait son collègue lorsqu’il lui posa cette question. Il lui confirma qu’il s’agissait belle et bien du même pokémon avant de s’approcher d’Hikari au pas de course pour l'effaroucher. Entendants des cries qui lui disaient de partir ainsi que des jappements de leur ponchien elle se retourna rapidement pour voir d’où ils arrivaient.

*Hein?! C’est pas sérieux encore eux? Ils pouvaient pas être en pause ou en congé?*

Elle regarda rapidement dans les environs puis sauta dans les bras de la première personne qu’elle vit de face. Il s’agissait d’un jeune homme de toute évidence, mais elle n’avait pas eu le temps d’en savoir plus. Malgré cela elle frotta sa tête contre le torse de ce dernier pour continuer de jouer sa comédie. Si cela ne fonctionnait pas au moins elle aurait le temps de partir discrètement ou même juste prendre un peu d’avance pendant qu’ils parlaient entre eux. Légèrement déconcerter, les gardes n’avaient d’autres choix que de s’informer. Il ne pouvait tout de même pas s’attaquer aux pokémons de leurs clients.

- Excusez-moi monsieur. Ce mentali vous appartient-il?

Kaito se promenait en ville.
Accompagné uniquement d'Hime pour une fois, les autres aillant préféré rester à la chambre de Gakuen. Le ninja était vêtue de son habituel manteau blanc et de son casque, toujours sur son cou, Hime, marchait près de lui, attentive à ses moindres faits et gestes.

Le temps était nuageux...
Kaito, ne se doutait pas qu'une averse se préparait, mais durant sa ballade, il eut comme un frisson, comme si quelqu'un ou quelque chose l'attendait. Sentiment qu'il ne prenait pas du tout au sérieux, qui pourrait l'attendre ici ? A part son équipe. Il n'a plus de lien avec sa mère sous la contrainte d'un beau père tout simplement alcoolique, friqué et infiniment cruel. L'histoire de Kaito n'était en rien facile, seul Sama la connaissait.

Le reste de son équipe...
Se doutait d'un passé lourd, mais ignorait le pourquoi, et puis, l'équipe n'osait pas aborder ce sujet si douloureux et fragile, tous, se concentrait sur l'aide, le soutiens et l'affection que chacun pouvait apporter au ninja. Kaito lui, toujours aussi glacial et peu expressif dans ses sentiments affectueux, les protégeait de cette histoire sordide et d'une manière, il craignait que ses propres pokémons ait pitié de lui.

Tout en marchant.
Hime, la Miaouss lui fit remarquer quelque chose en désignant une ruelle de sa patte.

_ Mia, Miaouss Miia Mia *Regarde, c'est là que tu m'as trouvé Kaito*

Ses yeux bleues.
Se posait sur l'étroite rue, et les souvenirs lui revenait spontanément. Cette course poursuite avec Sama, qui était encore Tiplouf contre un membre de la Team-Rocket. Puis, ce carton humide en plein milieux du passage et cet appel de détresse qui déchire le coeur. Même Kaito ne su rester insensible... Et puis, le membre avait disparu... Il ne restait que cette boule de poil dans ce carton qui avait volé au passage du membre en fuite.

Kaito se penchait.
Et prit Hime dans ses bras, caressant sa demoiselle digne d'une voleuse experte. La princesse ronronnait d'office, bien heureuse de ce jour qui était si noir pour elle dans le passé... Le jour de sa rencontre avec Kaito, fu l'un des plus beau jour de sa vie.

Soudain...
Dans cette étroite ruelle, un mendiant en sortait, couvert du même carton qu'Hime avait à l'époque. La miss ronronneuse, ne pu s'empécher de ce voir en lui. Elle bondit des bras de Kaito pour s'approcher du dit mendiant et grâce à son attaque Jackpot, Hime tendait quelques pièces au clochard qui en était plus qu'ému.

_ Ooh... Merci noble Miaouss.

Il la caressait à son tour.
Kaito sourit, elle n'était vraiment pas mauvaise. La Miaouss revint face à son propriétaire, et elle s'est mise à scintiller... Hime évoluait, Kaito redoutait cet instant. Il faut dire que la minette d'égout a bien changé depuis son adoption... Face à lui désormais, il avait une féline affirmé et remplit de grâce et de prestige.

Kaito s'agenouillait.
Et caressait la fourrure de celle ci, plus douce que jamais et déclarait à la Persian .

_ Tu es ravissante Hime.

Elle frottait sa tête contre la main de Kaito, avant de lui lécher.
Soudain, une goutte de pluie, suivit d'autre, c'était l'averse ! Le duo courait dans le métro pour s'abriter, la nouvelle Persian, n'appréciant plus vraiment d'être salit. Les citadins étaient nombreux, et certains dévisageait Kaito et Hime, trouvant la féline bien jolie car son rubis sur le front scintillait de temps à autres. Persian a mauvaise réputation, c'est un pokémon snob et relativement sadique avec ses proies... Hime était prédatrice, mais avant tout une fine voleuse, c'est ainsi que Kaito l'avait "formé" dans son équipe. Cependant, comme elle était issu de la rue, elle n'était pas du tout prétentieuse, et donc relativement calme.

Ils reprenaient leurs chemins dans le métro.
Au loin, Kaito entendait les cries de surveillants de métro *Encore quelqu'un qui a passé les barrières sans payer*, pensait-il. C'est alors, qu'un vif pokémon mauve lui fonçait dans les bras, pour s'y blottir et frotter sa tête affectueusement contre le torse du ninja. Kaito était sous la surprise et Hime, un peu jalouse, se demandant qui était cette inconnue ? Le jeune homme eut simplement le temps de s’apercevoir que c'était une Mentali avant de se faire aborder par les surveillants.

- Excusez-moi monsieur. Ce mentali vous appartient-il?

Ça sentait le roussi.
Pour la Mentali en tout cas, Kaito n'avait rien à se reprocher. Hime, rabattait ses oreilles en arrière et hérissait son poil, n'appréciant pas le ton inquisiteur des surveillants sur Kaito. Lui, n'était nullement intimidé ou effrayé, encore moins paniqué, il gardait son air froid et naturel. Le ninja caressait la tête de la Mentali, tout en parcourant son dos avant de déclarer simplement.

_ En effet.

Les gardes souriaient de manière ironique, l'un d'eux déclarait sur un ton de remontrance.

_ Savez vous que les pokémons doivent rester dans leurs pokéballs ? Votre Mentali n'a pas lieu d'être en liberté dans un endroit publique comme celui-ci... Et...

Kaito le coupait, déjà qu'il ne supportait pas les leçons de prof, c'était pas pour apprécier celui d'un surveillant.

_ Et donc vous pensiez que la chasser comme une affreuse bête sauvage et dangereuse était la solution ? Sincèrement, je désapprouve vos méthodes, c'est une Mentali, pas une Rhinocorne, elle est une pokémon dotée d'une grande intelligence... Si vous lui aviez expliquer la situation au lieu de lui courir après vulgairement avec ces...

Kaito posait son regard sur les Ponchiens.
Ils aboyaient contre Hime, chiens et chats, ils ne se voyaient pas vraiment en peinture.

_ Ponchiens...

Kaito n'aimait pas ces pokémons, on dirait des serpillères vivantes et ça aboie sans arrêt.

_ Oui, mais elle n’arrêtait pas de fuir !
_ Moi aussi j'aurais envie de fuir avec de tels manières. Il faudrait que vous sortiez de votre métro de temps à autres et que vous repreniez contact avec la société humaine et ses manières de vivre et fair... A force de travailler dans un trou, vous en devenez sauvage.

Les surveillants lâchait prise, Kaito n'aurais pas toléré qu'ils aient le dernier mots.

_ Je ferais plus attention à elle...
_ Au revoir monsieur.

Ils s'éloignaient, blasé.
Hime était surprise du discoure de Kaito, c'est lui qui est asocial en temps normal, mais bon, il n'en a pas pour autant perdu le sens des valeurs, et des manières.

_ Persian ? *Qui es tu ?*

Demandait Hime à l'attention de la Mentali.
Kaito la déposait doucement par terre et l'observait, elle était belle, pour lui, elle appartenait forcément à quelqu'un, qui devrait pas tarder à se montrer... Les Mentali sont des pokémons très prisés et recherchés autant pour les matchs et leurs capacités exceptionnels tout comme pour leurs dons pour la divination et le lien particulier qu'ils peuvent développer avec leur maître.

Le calme revenait dans le métro.
La Mentali, portait son attention sur Hime.

- Men mentali. Menta. *Je suis une mentali du nom de Hikari. Toi qui est-tu?*


Hime se présentait, et c'est alors qu'une voie féminine entrait dans la tête de Kaito.

- Merci jeune humain...

Sous la surprise.
Kaito écarquillait les yeux, observant d'abord autours de lui, mais il n'eut qu'une seule réponse, puisque la foule avançait, indifférente à ce qui se passait, Kaito conclut qu'il était bien le seul à avoir entendu cette voie, celle de la Mentali.

Il souriait doucement.
Car d'après le Pokédex, les Mentali ne s'adressent par télépathie qu'a leurs propriétaires, Kaito se sentait honoré, elle était bien mignonne et bien éduqué en plus.

-... Est-ce toi qui ma appelé?

Kaito...
Penchais sa tête sur le coté, son regard trahissant son incompréhension... Il tournait sa tête vers Hime, qui ne comprenait pas non plus.

_ T'appeler... ? Je ne pense pas, c'est la première fois que je te vois.

C'était étrange... Il reprit le questionnement.

_ Qu'entends tu par appel ?

Il s'installait.
Sur un banc qui était accolé à un mur du métro... Que fais cette demoiselle ici ? Seule ?

_ Je suis Kaito, élève de Gakuen... Et voici Hime.

Il présentait.
Une deuxième fois la Persian bien qu'elle l'ai fait auparavant. Hime s'assit sur le banc, à coté de Kaito et frottant sa tête sur son épaule, ils étaient face à la Mentali. Le ninja aimait dire qu'il était simplement élève, alors que ce n'était qu'une couverture....

Kaito de temps à autres.
Observait autours d'eux, à la recherche du passible dresseur de la demoiselle, mais personne semblait se manifester... Quel étrange rencontre.

La Mentali semblait déçu.
Hime elle, se faisait caresser la tête, ronronnante.

- C’est assez difficile à expliquer. Surtout a un humain. Il y a des choses que moi et mes semblables percevront dont vous n’imaginer peut-être même pas l'existence.


Ça...
Kaito le savait très bien, les pokémons sont déjà si mystérieux avec leurs pouvoirs, il n'en n'était qu'évident que ceux ci puissent percevoir des choses invisibles pour l'espèce humaine, ça ne les rendaient qu'encore plus fascinant et en accord avec leurs environnements et la nature. Elle reprit, toujours aussi calmement.

- De quoi il s'agit je n’en n’ai aucune idée. C'est à la fois un sentiment qui me pousse à me rendre à la source de ce phénomène et de quelque chose semblable à une voix. Comme si quelqu’un m'appelait. J’aime à penser que mes premiers maîtres m’aident à trouver le chemin de ma destinée.
_ Premiers maîtres ?

Cette déclaration...
Interpellait Kaito, elle n'en n'était donc pas à son "premier dresseur " ?, un tas de question passait dans la tête du ninja.

- Je ne me suis pas encore présenté à vous. Le nom que l’on m’a donné est Hikari. Je dois t'importuner avec tout cela. Tu as sûrement mieux à faire que de m’aider. Vous avez toujours quelque chose de plus important qui vous attend ailleurs.

Kaito rit !
Et ça, croyez moi c'est rare... Hikari était très spontané, et elle semblait avoir cataloguer les humains, il répondit avec ce proverbe plus ou moins connu.

_ On a les montres, mais jamais le temps...

Il reprit, plus souriant.

_ Si j'ai bien comprit, tes maîtres te laisse en liberté ? D'où viens tu Hikari ? Une Mentali en liberté, sans surveillance de son dresseur, ça peut t'apporter des ennuies, tu dois le savoir, tu es un pokémon convoité et unique en ton genre.

Kaito...
Etait bien plus bavard avec un pokémon, et plus ouvert qu'avec n'importe quel humain. Kaito, pensait que probablement, elle avait fais un long voyage. De la poche de sa veste, il sortit une boite de poffin et lui tendit, il y avait plusieurs goûts et Hime, l'invitait à se servir tant qu'elle le pouvait.

_ C'est tout ce que j'ai sur moi, désolé Hikari.

Il se permettait de lui caresser une nouvelle fois la tête.
Son pelage, était si doux, Kaito s'estimait vraiment bien entouré avec cette Mentali et sa Persian. C'était une rencontre des plus inopiné et original pour lui, dans ce métro qui est si rude, impersonnel et citadin... Cette rencontre, unique offrait un peu de chaleur et de familiarité parmi les anonymes citoyens qui passait par là.

Elle avait de l'esprit et de la répartie.
Étonnant qu'elle n'ai pas réussi à mieux se débrouiller face aux surveillants de métro. Hikari s'approchait et posait ses deux pattes sur les genoux de Kaito, elle était si légère.

- Oui, mes premiers maîtres. Ceux-ci était les propriétaires d’une pension pokémon. Ce sont eux qui mon nommé et ce sont eux qui m’ont élevés depuis que je suis un oeuf. Malheureusement, ils sont morts de vieillesse... Alors j’ai été confié à leur petit fils qui est un dresseur en devenir. Ce dernier n’avait rien à m’offrir pour que je puisse continuer de m'épanouir donc je suis partie. Il y a également cette voix qui à fait son apparition le peu de temps que j’ai été avec lui alors cela à été un peu comme mon élément décisif. Cela fais maintenant un an que je parcoure le monde seul.

Une sacrée épopée...
Une simple voie, qu'elle pense percevoir l'a poussé à quitter son dresseur... Kaito comprenait l'instinct et la soif de réponse de la Mentali, mais, elle est jeune, seule... Pendant plus d'un an, elle est à la recherche de quelque chose dont elle n'a aucun renseignement, cette quête semble vaine ou de la folie, mais si elle y croit, Kaito ne remettrait pas en doute sa parole. Arès tout, le monde pokémon conserve encore bien des mystères et des secrets. En guise de remerciement, elle lui léchait la main et Kaito sourit d'avantage. Puis, le regard d'Hikari croisait celui de Kaito, il ne put s'en détacher, s'était un regard si intense et profond...

- Vous vous n’êtes pas un dresseur n’est-ce pas? Une aura de mystère vous entoure. Vous possédé un secret que vous ne voulez pas dévoilez, mais un jour il finira par faire surface malgré touts vos efforts. Ce moment venu vos actions passées dicterons votre futur.

Kaito était bouche bée.
Elle avait donc utilisé ses pouvoirs psychique sur lui ? Ça l'a déstabilisé sur le moment, car il n'a que peu rencontré et fréquenté des pokémons psy, et pour cause, ceux-ci on la manie de lire vos pensées, votre esprit, vos souvenirs, vos émotions... Toute votre vie privé peut leurs être accessible, à condition d'avoir un lien privilégié avec eux, il passait à nouveau sa main sur sa tête pour la caresser.

_ En effet... Je n'en suis pas un.

Il lui caressait sous le menton avant d'ajouter.

_ Oui, j'ai aussi des secrets, mais j'aimerais qu'il le reste...

Demandait-il indirectement.
A Hikari... Il y a des sujet fâcheux, triste, qu'il ne faut pas réveiller... Et pas de cette manière, pas en s'introduisant dans la pensée, même les plus secret et intimes de celui-ci. Il détaillait un peu plus Hikari, et bien qu'elle semble très soigneuse d'elle même, la pauvre, était maigre, et la manière dont elle s'est jeté sur les poffins prouvait un peu plus son état de famine.

Kaito se levait.
Hime en fit de même, frottant sa tête contre les jambes de son maître avant de caresser avec celle-ci, le flanc d'Hikari, signe qu'elle l'aimait bien.

_ Si tu veux bien, je vais te mener au centre pokémon de la ville, Hikari. J'ai à faire là bas aussi de toute façon.

Proposait-il.
Elle avait besoin d'un endroit chaud, protégé et avec des soins. Un train arrivait, et ils en sortaient des voyageurs, le ninja accompagné de sa féline, se dirigeait vers celui-ci. Invitant du regard et d'un sourire, Hikari. Kaito s'installait sur une banquette, près d'une vitre, bien que ça soit inutile dans ce genre de "tube", puisque ce n'est que noirceur.

"Le passé appartient au passé"...
Kaito, pendant le voyage dans le train, repensait à cette déclaration, faites par la jeune Mentali... C'est bien de laisser le passé, au passé. Mais que faire lorsque celui-ci conditionne la vie présent ? Et rend le futur imbuvable ? Kaito ne le savait que trop bien, et il chassait des douloureux souvenirs qui tentaient de refaire surface. En tout cas, Hikari était vraiment ravi à l'idée d'être accompagné au centre pokémon, les autres voyageurs du métro, observait la petite bande... Une ravissante et gracieuse Persian, à moitié couché sur Kaito, et une rarissime et très prisé Mentali, c'était les petites vedettes, bien que très oppressé par les autres personnes... Les joies du métro dirons nous.

Enfin !
Ils étaient arrivés, et Kaito sourit en voyant qu'Hikari était la première sur le quais, suivit d'Hime, qui elle aussi avait un peu de mal avec la foule, bien qu'elle soit issu de la vie citadine.

_ Persian, per * Je te comprend, tu sais*

Kaito sortit en dernier.
En effet, il préferait voir les gens se bousculer et s'agglutiner entre eux, plutôt que d'être poussé et de devoir faire manger le mur à la personne... Quand je vous disais qu'il n'est pas du tout le même avec humain et pokémon. Lorsqu'il sortit, il déclarait en faisant mine d'être guide.

_ Si mes demoiselles veulent bien me suivre.

Et il leurs accordaient un sourire à toute les deux.
Un des rares sourires de Kaito... Hime, avait chaud en cœur en voyant ça, pensant qu'Hikari devait probablement y être pour quelque chose. De suite, la Persian marchait au coté du ninja, et c'est en sortant du métro, que tout les trois faisaient face au centre pokémon de la ville.

_ Terminus, le centre pokémon.

Ils y entraient.


Il faisait bien chaud.
C'était toujours agréable d'entrer dans un centre pokémon, on s'y sentait déjà mieux et en sécurité. Il n'y avait pas grand monde, quelques dresseurs qui attendaient que les soins sur leurs pokémons s'achèvent, et puis, d'autres personne qui se servaient des téléphones pour appeler des proches.
L'infirmière Joëlle, accompagnée d'un Leuphorie vint les accueillir.

_ Bienvenue au centre pokémon de Gakuen, que puis-je faire pour vous.

L'infirmière, était toujours aussi souriante et serviable.
Son professionnalisme était aucunement à remettre en cause. Lorsque Kaito voyait cette bombe de bonne humeur, il avait l'impression de revoir Alix, sa prof de coordination... Même sourire, même cheveux rose, même enthousiasme.

_ J'ai commandé des vitamines et fortifiants pour mon Toudoudou, je viens les chercher.

L'infirmière réfléchit un instant.

_ Ah oui ! C'est vous Kaito Zenzetsu, la commande est arrivé hier.

Elle se tournait vers son Leuphorie.

_ Peux tu aller chercher sa commande s'il te plait ?

*Leuphorie !* Biensur !*

Kaito reprit, alors que le pokémon s'éloignait.

_ J'amène également cette Mentali, elle s’appelle Hikari. Et aurait besoin de vos soin... Enfin, elle saura mieux vous expliquer que moi.

Il posait son regard sur Hikari.
Et l'infirmière s'approchait d'elle, la détaillant du regard. Kaito, supposait que la Mentali était la mieux placé pour savoir et dire ce dont elle avait besoin.

_ En effet, elle semble fatigué et amaigrit. Vous ne m'aviez cacher ce pokémon ? Et vous me l'amener que maintenant ?

Grondait l'infirmière, qui faisait fausse route.

_ Non non, je viens de la rencontré, dans le métro il y a une bonne heure maintenant.
_ Ah, je comprends mieux alors... Elle n'a pas de dresseur ?

L'infirmière retrouvait un doux sourire, et se tournait vers Hikari.
Après tout, la pokémon psy était tout à fait capable d'expliquer sa situation.

_ Que puis-je faire pour toi ?

Demandait l'infirmière, toujours sur un ton aimable.
Hime, de son coté, était assise près de son partenaire, et se léchait la patte, afin d'y retirer quelques saletés.

Comme prévue...
Hikari, demoiselle dégourdie savait très bien ce qu'elle souhaitait, et en la voyant dialoguer avec la Leuphorie, le ninja était persuadé qu'elle était vraiment entre de bonne main. D'ailleurs, la Leuphorie tendait les vitamines pour Elvis, Kaito lui sourit et il la remerciait. C'est alors que les pattes de la Mentali se sont fait sentir sur les genoux de Kaito, il baissait la tête vers celle-ci, attentif et c'est donc, encore par télépathie qu'elle communiquait la chose suivante, une inquiétude.

- Vous allez partir par la suite?

Je m'agenouillais à sa hauteur et lui caressais la tête, un léger sourire sur mon visage.

_ Et bien oui... Je n'ai pas vraiment ma place dans un centre pokémon .

Expliquait-il, avant d'ajouter.

_ Ne t'en fais pas, Gakuen est une ville charmante, et dans un centre, tu seras traité comme il se doit...

Kaito se redressais, en lui adressant un dernier sourire.

_ Si tu me cherches, je suis dans un école, assez grande... La Gakuen Academy, c'est une école pour dresseur, éleveurs, coordinateurs, rangers et j'en passe... Je suis au quatrième étage du dortoir.

Il ajoutait un peu plus bas.

_ Tu pourras venir faire un tour si tu passes par là... Mais, interdiction d'aller dans l'arrière chambre, c'est tout ce que je te demande. Tu peux profiter de tout le reste, lit, petite cuisine, même petite salle de bain...

Evidemment.
Kaito n'allait pas lui dévoiler, l'arrière chambre, là où il y a tout son matériel de ninja, armes, poison, etc... Et puis, cette partie de la chambre, était étroitement surveillé par la maîtresse de chambre, Hime... La féline est assistée par le reste de l'équipe de Kaito. Quand à cette partie de la pièce, Hikari pourrait réellement se poser des questions quand à l'identité de Kaito et ses activités... Euhm Extra scolaire, qui n'est autre que, protéger l'école de la Team Rocket, mais ça, ça peut sembler difficile à avaler.

Le ninja lui accordais un dernier sourire.
Avant de la laisser au soin de l'infirmière, lui aussi aimerais bien un massage tiens ! Pour l'heure, il fallait rentrer à l'école, donner les vitamines à Elvis et surtout, éviter d'être trop trempée, sinon, c'est Hime qui ne vas pas aimer. Kaito, quittait le centre pokémon, le coeur léger de cette rencontre, Hikari avait su l'appaiser l'espace d'in instant, comme une rencontre intemporel en tout cas, il songeait à la possible voie qu'elle pouvait entendre, et finit par se dire, que c'était probablement, une voie intérieur qui lui dit tout bonnement de vivre sa vie où elle souhaite et avec qui elle l'entend, comme une conscience.