Rechercher la bonne pièce... [Hentai !]

Cela faisait déjà quelques heures que le jeune homme cherchait en compagnie de ses trois pokémons. L'aube commençait à apparaître à l'horizon et le soleil faisait lentement son apparition. D'ici quelques heures, les élèves se réveilleraient et ils remarqueraient bien que ce jeune homme n'était pas là auparavant. Au diable les élèves, pensa-t-il. Ce n'était pas eux qui allait l'empêcher d'accomplir son plan : tuer Nathan Yoshi et s'emparer de ses pokémons pour les vendrent.

En plus que cette Académie était incroyablement grande ! Comment voulait-il trouver la chambre et le bureau du directeur ? C'était carrément impossible !? Depuis minuit qu'ils cherchaient et ils n'avaient encore rien trouvé. Décidément, le jeune homme commençait à désespérer...

Ils arrivèrent ensuite à un endroit où ils n'avaient pas encore chercher. Démolosse fut le premier à gravir les escaliers, suivit de Grahyena, et ils montèrent tous les deux en haut. Absol préférait rester près de son maître, au cas où. En haut de ses escaliers, il devait bien y avoir quelque chose...

Aquali s'était réveillée en entendant du bruit. Aux aguets elle se précipita vers mon lit pour me réveiller. Ce qui fut une lourde tâche puisque j'ai le sommeil solide. Déboussolé, je me redressai sur les sifflements paniqués et agressifs d'Aquali. Avec cette agitation, Caninos qui était près de moi s'était réveillé à son tour. L'esprit encore embrumé par le sommeil, je tentai de comprendre les simagrées que faisait Aqua. Elle pointait la porte en grognant. Caninos comprit bien plus vite que moi puisqu'il se jeta en bas du lit et se précipita vers la porte en grognant.

Voyant que tout espoir pour me rendormir s'était envolé, j'entrepris de me lever tout en m'habillant. Je ne voulais pas me promener dans la tour en camisole et petite-culotte. Je sentais que quelque chose se passait. Mes pokémons ne s'agitaient jamais pour rien. D'autres personnes se seraient recouchées en leur intimant l'ordre de se taire, mais moi je me fiais à leur jugement. Je pris ma batte de baseball, on ne sait jamais je pouvais être obligé de me défendre moi-même ou de défendre mes deux compagnons. S'il y avait véritablement une menace je me devais aussi de protéger l'école. Nathan partit, j'étais en quelque sorte sa remplaçante, une tâche que je me faisais un plaisir d'exécuter peu importe l'heure.

Bien armé de ma batte, j'ouvris la porte. Aquali se rua dans le couloir, alors que Caninos restait près de moi méfiant. Je me serais plutôt attendue au contraire... Je m'empressai de suivre Aqua, le petit chien sur les talons. Je vis Aquali s'arrêter en haut des escaliers. Elle tourna son regard vers moi et lâcha un glapissement pour m'avertir de rester caché. Je voulus m'approcher, mais Caninos se dressa devant moi, me faisant comprendre que je ne devais pas faire un pas de plus. C'était une conspiration ou quoi !? Moi aussi je voulais les défendre, ce n'était pas a eux de faire tout le travail. Je me résignai pour l'instant à rester en place. Je tins ma batte bien serré prête à m'en servir.

Je fixai mon attention sur Aquali qui avait concentré la sienne sur les escaliers. Les écailles dressées, elle grognait avec de plus en plus d'agressivité. Il y avait vraiment quelqu'un. Je me demandais qui s'était et j'espérais pour sa propre santé physique et mentale qu'il allait déguerpir au plus vite. Il m'était rarement arrivé de voir Aquali si agressive, mais lorsque ça arrivait l'adversaire devait se montrer aviser et partir au plus pour ainsi éviter d'atroces souffrances.

- Aqua Aquali li li A, glapit-elle.

En quelques mots, elle venait de le dire de décamper d'ici sinon c'était à leurs risques et périls. Je voulus m'approcher pour mettre mon grain de sel, mais encore une fois Caninos se mit devant moi. Je devais encore attendre pour voir comment allait évoluer la situation.

Démolosse et Grahyena ne prirent même pas la peine d'arriver au premier étage et montrèrent directement au second, tandis que Mitsu et Absol préférait inspecter le premier étage.

Avant d'arriver tout en haut des escaliers, les deux pokémons entendirent bien le cris d'un autre pokémon, ils s'étaient problablement fait repéré. Le chien de feu s'arrêta et tourna sa tête en direction de son coéquipier. Ils se fixèrent un moment et se firent un plan rapidement. Les ordres de leur maître étaient clairs : s'ils trouvaient le moindre pokémon dans les environs, ils devaient leur rapporter. Grahyena et Démolosse avec donc l'intention de prendre ce pokémon et de partir avec le plus vite possible. Ensuite, ils reviendraient ici pour chercher.

D'un bond, Démolosse arriva sur le plancher du deuxième étage et se posta droit devant Aquali. Il la fixa, la tête haute. Même s'il savait qu'elle avait un net avantage sur lui, il s'en fichait bien. Il allait se battre du mieux possible pour la ramener à son maître. Soudain, Grakyena bondit à ses côtés et lança une attaque Ball'Ombre dans sa direction. Démolosse n'hésita pas une seule seconde et boosta l'attaqua de son coéquipier avec une attaque Lance-Flamme. Les deux attaques n'en firent qu'une et la boule, d'une couleur rouge-violet, s'approcha rapidement d'Aquali.

Aquali se raidit en les voyants s'approcher. Elle devenait de plus en plus agressive. Un grognement roula dans sa gorge comme un avertissement. Elle se méfiait des nouveaux venus, leur attitude était trop agressive et elle devait protéger son maître à tout prix. Lorsque soudain elle perçu un mouvement agressif du deuxième pokémon. Elle se prépara à l'esquiver. Leur attaque combinée fila vers elle, mais elle réussit à l'esquiver de justesse. Cette fois elle en avait assez. C'était à son tour de passer à l'attaque. En aucun cas elle voulait prendre le risque que son maître soit en danger. Pour cela elle devait se montrer plus agressive. Elle avait déjà remarqué son avantage sur le Démolosse. Elle allait en profiter. Elle se raidit et lança une attaque Pistolet à O vers le Démolosse.

Je regardais Aquali se débattre contre deux pokémons. Elle avait un avantage sur le feu, mais ce n'était pas le cas pour celui de type ténèbres. Je voulais l'aider. J'avançai de nouveau, Caninos s'agrippa à mon pantalon tirant de tout son poids pour m'empêcher d'avancer. Bien qu'il n'était pas très grand, il n'était pas léger non plus. J'avançai en le trainant en espérant que le tissu de mon pantalon allait tenir le coup.

Les deux pokémons ne furent pas surpris de la riposte du pokémon aquatique. Ils s'attendaient même à une attaque plus puissante... Pourtant, Démolosse ne fit rien pour l'esquiver. Ce fut Grahyena qui se plaça devant lui et, tout en reçevant l'attaque Pistolet à O, riposta avec une attaque Reflet. Aussitôt, des dizaines de Grahyenas entourèrent Aquali et la fixèrent, tout en grognant de mécontentement. Heureusement que l'eau n'était pas son point faible... Puis, ils lancèrent tous une attaque Ball'Ombre dans sa direction, tandis que Démolosse lança une attaque Météores.

Mitsu avait terminé ses recherches au premier étage. Aucune des chambres n'étaient occupés et il avait donc décidé de se rendre au deuxième, espérant que ses pokémons aient trouvé quelque chose de plus intéressant. Absol grimpa donc les marches de l'escalier, suivit de son dresseur, lorsqu'ils entendirent un combat...

Aquali ne put éviter les deux attaques. Elle en reçu une de plein fouet, la projetant au sol. Elle commençait à vraiment être énervée. Elle n'avait pas été assez claire ! Elle se releva, grognant. Elle prépara une nouvelle attaque. Il n'était pas question qu'elle abandonne. Aquali était prête à tout pour protéger sa maîtresse. S'il lui arrivait quelque chose parce qu'elle n'était pas assez apte à la protéger, le pokémon eau allait s'en vouloir pour le restant de ses jours. Cette fois, elle frappa plus fort avec une attaque Hydrocanon. Elle visait encore une fois Démolosse.

Je regardai la scène impuissante, en tentant d'avancer alors que Caninos me tirait vers l'arrière. Je n'aimais pas laisser Aquali se battre seule. Je détestais me sentir impuissante et passive. Je préférais de loin l'action à l'inactivité. Je devais absolument convaincre Caninos qu'il était bien mieux de me laisser agir, plutôt que de m'empêcher d'agir. Au lieu de rester là à se chamailler, ce serait bien plus utile de concentrer nos efforts pour aider Aquali.

- Pourquoi tu ne vas pas aider Aquali, pestai-je en désespoir de cause.

Il se contenta en réponse de grogner de plus belle.

L'attaque lancée par Aquali était l'une des plus puissantes du type eau. Elle était si rapide qu'aucun des deux pokémons n'eurent le temps de riposter. Grahyena le vit mais au moment où il bondissait pour se mettre devant Démolosse, celui-ci reçevait l'attaque de plein fouet. Le jet d'eau le propulsa contre l'un des murs du couloir et le chien de feu s'affaiblit énormément. Aquali était du type le plus vulnérable vis-à-vis de lui. Grahyena s'inquièta aussitôt pour lui, il ne voulait pas se retrouver seul contre elle. Mais Démolosse était toujours debout, certes avec les pattes tremblantes, mais il était toujours prêt à se battre.

Soudain, Absol s'interposa entre eux et Aquali, se tournant dos à elle pour se retrouver face à ses coéquipiers. Il les fixa, un à un et Mitsu finit par arriver derrière eux. Son regard se figea sur la jeune femme qui tenait un bâton de baseball dans les mains. Elle devait être la maîtresse de cette Aquali et de ce Caninos. Étant donné qu'elle se trouvait dans la Tour des Professeurs, Mitsu en vint donc aux conclusions qu'il devait s'agir d'une professeure de l'Académie. Il n'aurait pas pu tomber sur une meilleure personne qu'elle pour lui dire des renseignements sur Nathan. En plus, elle était plutôt mignonne...

D'un signe de la main, il fit revenir ses trois pokémons près de lui, arrêtant ainsi le combat. Il s'approcha ensuite de la jeune femme, d'un démarche lente. Il était sûr de lui et abordait un large dragueur.

- Bonsoir miss, dit-il. Veuillez m'excuser de ce qui vient d'arriver, mes pokémons sont un peu... étrange, parfois. Je vous pris des les excusez, ils font souvent cela envers d'autres pokémons inconnus. Je me présente : Mitsu Yamagashi et j'étais à la recherche de Nathan Yoshi. Sauriez-vous où il se trouve ? Quoique en ce moment il doit dormir...

Je m'arrêtai d'avancer lorsque je le vis l'homme qui déboucha des escaliers. Je fus soulagé lorsqu'il ordonna d'un signe de main à ses pokémons d'arrêter le combat. Caninos me lâcha pour se mettre devant moi et Aquali le suivi. Décidément, ils étaient toujours les mêmes.

Mon soulagement fut de courte durée, un frisson me parcourut l'échine. Dès le premier regard, cet homme me fut antipathique. Je n'arrivais pas à dire avec précision ce qui provoquait ce désagrément, mais mon intuition me soufflait de ne pas lui accorder ma confiance. Je me retins de grimacer lorsqu'il s'approcha de moi, sur de l'effet de son charme sur moi. Le résultat en réalité était plutôt nul, mais je me mis en tête de jouer l'imbécile. Ainsi il cherchait Nathan, je me doutais que ce n'était pour faire copain-copain. Décidément, je ne pouvais pas l'encadrer. Par contre, je décidai de jouer le jeu pour endormir sa vigilance. Je lui fis un sourire niais, tripotant mes cheveux. Je devais vraiment avoir l'air nouille.

- Vous cherchez Nathan, demandai-je d'une voix légèrement haut perchée. Je peux peut-être vous mener à lui.

Cette dernière phrase était carrément du bluff puisque Nathan n'était pas à l'académie. J'allais trouver un plan en cours de route.

Le jeune homme continua d'avancer encore de quelques pas, mais s'arrêta à une bonne distance de ses deux pokémons. Il ne leur faisait pas trop confiance, même s'il savait que ses pokémons pourraient très bien le protéger. Il ne voulait pas prendre de risque. Il jeta un bref coup d'oeil en direction d'Aquali et de Caninos avant de se retourner vers Sayaka, un large sourire aux lèvres. Sa drague avait l'air de fonctionner. Peut-être que, avec de la chance, elle accepterait de le mener jusqu'à Nathan.

Au même moment, elle lui proposa cette même chose. Mitsu haussa un sourcil de surprise, tandis que son sourire s'élargissait. Son plan marchait à merveille jusqu'à maintenant.

- Votre voix est si... magnifique, murmura-t-il. Si vous pouvez me mener jusqu'à lui j'en serais combler. Peut-être que... nous pourrons faire plus connaissance en chemin... Qu'en pense-tu ma belle ?

Ce que j'en pense... Je crois qu'il préférerait ne pas le savoir, mais bon je devais me taire pour l'instant et garder mon rôle. Je fis mine de glousser, comme si j'étais sous le charme. Toutefois, le son qui en sortit me sembla pathétique à mes propres oreilles. Je me sentais vraiment stupide. Et lui il l'était encore plus de croire qu'il avait assez de charme pour me plaire. Je n'arrivais pas à croire combien il pouvait être imbu de lui-même. Je remarquai du coin de l'œil qu’Aquali et Caninos me regardaient presque traumatisés. Les pauvres ils ne devaient pas comprendre grand-chose. Il faut dire que ça devait être déstabilisant de me voir faire les yeux doux à un imbécile. Aqua savait bien qu'habituellement j'avais plus de goût en matière d'homme.

Je me devais d'improviser un peu. Je m'approchai doucement de lui d'une démarche qui se voulait aguichante. Je me collai doucement à lui, sous les regards de plus en plus médusés de mes pokémons. Tout en posant une main sur son épaule.

- On peut prendre tout le temps que tu veux, soufflai-je à son oreille. J'aime beaucoup faire connaissance, surtout avec des petits discours.

Une fois cela terminé, j'allais surement me cacher dans mon garde-robe pour une durée indéterminée pour faire passer la honte. Je devais à tout prix savoir ce qu'il tramait et je n'avais pas d'autre moyen que de le prendre par en bas.... Sans aller trop loin quand même j'avais ma fierté. Je me doutais qu'il n'avait pas d'intention honorable envers Nathan. S'il était un ami, il ne serait pas entré ici en pleine nuit. Pour le savoir, j'étais prête à prendre quelques risques. Je voulais protéger Nathan.

Le jeune homme sentit son excitation monter lorsqu'il vit la jeune femme s'approcher de lui. Décidément, il adorait son corps et ne put s'empêcher de caresser ses formes lorsqu'elle fut plus près de lui, avec une main sur son épaule. Il fut comblé lorsque celle-ci accepta son offre. Elle en proposa même d'avantage. Un bon petit discours... C'est vrai que c'était tentant, Mitsu en bavait presque juste à y penser.

- Oh yeah, I love that, dit-il, tout en montrant qu'il paraissait intéresser. Tu veux qu'on fasse ça où, ici ? Dans ta chambre peut-être ? Juste à y penser et je crois que je suis déjà en érection...

Ses trois pokémons l'observait avec un regard étrange. Ils n'avaient pas vu leur maître ainsi depuis longtemps.

Je me retins de grimacer de dégoût. Il n'était pas obligé de le préciser, je sentais la bosse poussée contre ma jambe. J'avais peut-être poussé mon rôle trop loin... Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre de lui, ni comment me sortir de cette situation. J'avais joué un jeu et j'avais peur de m'y brûler les ailes maintenant. Je me détachai légèrement, cachant mes craintes sous un sourire charmeur.

- Hey bien tu n'as qu'à me suivre, on sera plus tranquille ainsi, proposai-je en avançant.

Dans quelle galère je m'étais plongé. Mon cœur battait à tout rompre, alors que je sentais les assises de mon plan se fissurer. Je me rendais compte à quel point ma sécurité ne tenait qu'à un fil. Tout pouvait basculer à cause d'une seule erreur et j'en prenais conscience une acuité déconcertante. Ça me terrifiait au plus haut point, alors que j'avais l'impression qu'un étau se refermait sur moi à mesure qu'on avançait vers la chambre. Toutefois, c'était ma meilleure chance de savoir ce qu'il préparait. Je m'efforçais de réfléchir à la façon qui me permettrait de sortir de cette impasse avec le plus de dignité possible.

Aquali et Caninos ne savaient plus trop sur quel pied danser. Ils ne savaient pas s'ils devaient me suivre ou non. Ils se méfiaient de l'homme. Ils n'aimaient pas les regards un peu trop concupiscents qu'ils passaient sur mon cœur. Ils percevaient clairement la menace qu'il représentait pour moi. Mes deux compagnons craignaient pour ma sécurité, ils savaient que ce plan pouvait déraper à tout instant.

Mitsu en bavait presque d'exitation, il avait terriblement hâte de commencer. Cela faisait plusieurs mois qu'il ne l'avait pas fait et on pouvait facilement dire qu'il était en manque... Il continua donc à caresser Sayaka un peu partout, mais celle-ci s'éloigna lentement en lui demandant de la suivre pour qu'il soit plus intime. Les sourcils de Mitsu se haussèrent, elle allait probablement l'amener jusqu'à sa chambre. Ça allait être chaud ce soir ! Il se mit donc à la suivre, la regardant toujours avec le même regard charmeur.

- J'ai tellement hâte baby, tu vas voir tu ne le regretteras pas, lui souffla-t-il. Ça sera la plus belle nuit que tu n'auras jamais eu. Je vais prendre soin de toi, ne t'inquiète pas.

Il commença donc à la suivre et, oubliant quelque chose, se retourna en direction de ses pokémons.

- Vous pourrez monter la garde devant la porte de la chambre, juste pour s'assurer que personne ne vient nous déranger ? Ou sinon, vous avez toujours le choix de le faire avec la Aquali, si vous en avez envis vous aussi.

Il leur afficha un large sourire et se retourna pour suivre Sayaka.

En entendant les paroles de l'homme, Aquali grogna de plus belle. Elle montra les dents aux pokémons ennemis leur signifiant qu'elle n'était pas du tout intéressée. Surtout qu'ils n'osent pas toucher une seule de ses écailles sinon ils allaient en souffrir et ne pourrait plus se reproduire. Elle était carrément dégoûtée que quelqu'un puisse traiter les pokémon ainsi. Caninos se mit devant sa coéquipière lui servant de barrage. Le pokémon feu n'arrivait pas à croire que quelqu'un ose encourager ses compagnons à agir ainsi. Il était tout simplement dégoûtant.

Quel prétentieux ! Comment pouvait-il penser que je pourrais ressentir une quelconque attirance pour lui ? J'étais de plus en plus dégoûtée à l'idée qu'il pose ses mains sur moi. Il n'était pas question que je le laisse faire. Je ne m'abaisserais pas à ce point de mon plein gré. J'avais ma fierté et elle était déjà bien entachée par le petit rôle que j'avais joué tout à l'heure. Il n'était pas question que j'aille plus loin dans mon jeu. De plus, il incitait ses pokémons à sauter sur Aquali. Il baissait de plus en plus dans mon estime. Il confirmait ma première intuition. C'était un être abject, pour avoir de telle réflexion. À croire qu'il ne pensait qu'à lui-même sans soucier de ce que les autres pouvaient ressentir. Cela me confirma que Nathan et lui ne devaient pas être de bons amis. Je ne connaissais pas beaucoup Nathan, mais je savais qu'il ne devait sûrement pas s'entendre avec un idiot pareil. Il n'aurait jamais de telle parole.

Nous arrivâmes bientôt à ma chambre. Je commençai à me sentir nerveuse. Une fois enfermé mon plan pouvait déraper. Je ne savais pas de quoi était capable ce Mitsu. J'ouvris la porte, j'entrai puis me tassai pour le laisser entrer. Tout allait se jouer maintenant, songeai-je la gorge nouée.

Mitsu suivait Sayaka. Il avait tellement hâte de commencer qu'il en sautait presque, tellement il était exité. Il entra vite dans la pièce et referma la porte derrière lui, tout en se tournant une nouvelle fois vers la jeune fille avec un large sourire satisfait. Il lui prit alors le visage et l'embrassa, tout en la poussant pour qu'elle soit appuyée contre le mur. Le jeune homme n'y allait pas vraiment avec tendresse. Tout ce qu'il voulait était son propre plaisir.

Il la caressa une nouvelle fois et fit descendre ses mains sur son corps, pour aller prendre ses mains dans les siennes. Il continua donc à l'embrasser sans douceur et se sépara de ses lèvres, après un petit moment, pour collé son visage contre sa poitrine. Elle avait de belles formes... et cela rendait le jeune homme encore plus fou. Il recommença ensuite à la caresser à des places un peu plus intime. Et cette fois, il n'en pouvait.

- Ah oui, tu m'exites tellement... souffla-t-il, tout en levant la tête, les yeux fermés.

Il s'aisit donc violement Sayaka et la jeta sur le lit. Il se pencha au-dessus d'elle et recommença à l'embrasser avec rudesse. Ses mains parcourèrent de nouveau son corps et il commença à la dévêtir. Il n'en pouvait plus de se retenir, il devait passer à l'acte maintenant.

J'allais parler lorsque soudain il m'embrassa et me plaqua contre le mur. Mon sang ne fit qu'un tour. Alors, là j'étais encore moins disposée à faire des choses pas catholiques qu'avant. À ses caresses, je percevais son égoïsme évident. Il n'y avait que son plaisir qui comptait dans cette affaire. J'en eus un haut le cœur. Je me rendis compte que j'étais allée trop loin. J'étais tellement en colère et dégoutée que j'en étais paralysée. Ses caresses de plus en plus intimes me firent frissonner de dégoût. C'est ce qui me sorti de ma torpeur. Je commençai à me débattre. Il n'était pas question que je me laisse faire !

Il me jeta sur le lit, me coupant le souffle. Il m'avait légèrement fait mal lorsqu'il m'avait saisi pour me jeter sur le lit. Cette fois, je commençais à voir vraiment rouge, presque noir. Je me débattis avec plus de vigueur pour l'empêcher de me déshabiller. J'étais déterminée à ne pas me laisser faire quitte à souffrir encore plus. J'avais ma fierté. Il m'avoua que je l'excitais. Ce n'était pas du tout mon cas. Déjà qu'il ne m'attirait, il me traitait comme un vulgaire objet, alors j'étais encore moins encline à aller plus loin. Je le lui fis comprendre assez rapidement.

- Lâche-moi, espèce de brute, lançai-je en le repoussant de toutes mes forces.

Je le fixai avec rage. Pour l'instant je préférais me laisser guider par la rage. Je ne devais pas penser à autre chose comme les regrets de l'avoir trop excité. Je sentis une pointe de panique, que je refoulai pour garder mes forces.

Voyant qu'elle se débattait de plus en plus, Mitsu employa plus de fermeté. Elle allait souffrir si elle ne coopérait pas avec lui. Il voulait parvenir à ses fins, à son plaisir et il allait tout faire pour y arriver. D'une main, il saisit ses poignets et les plaça avec fermeté au-dessus de la tête de la jeune femme. Sa remarque le fit sourire et il repossa une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes pour la faire taire. De son autre main valide, il enleva - ou plutôt arracha - les vêtements que portait Sayaka.

Une fois sa poitrine dénudée, il se mit à la caresser assez violement et s'empressa d'enlever le reste de ses vêtements pour pouvoir passer à l'action. Les formes de son corps le rendait définitivement fou. Il tremblait tellement il avait hâte.

- Tais-toi et laisse-toi faire... lui souffla-t-il, légèrement haletant à cause de l'excitation.

Il baissa ensuite sa main pour retirer son organe reproducteur de ses pantalons et sans rien dire, il passa à l'acte avec intensité et rudesse.

J'eus une grimace lorsqu'il me saisit les poignets. J'allais surement avoir des traces de ses doigts. Son sourire me fit froid dans le dos. Comment pouvait-il rire alors qu'il s'apprêtait de me forcer !? Quelle ordure ! Il posa ses lèvres sur les miennes, je tentai de détourner la tête. J'étais coincée, je me sentais étouffer. Il m'arracha mes vêtements. Le regard qu'il me jeta et les caresses de brutes qu'il infligea à ma poitrine me dégoûtèrent encore plus. Je me sentais sale à chaque place où il passait ses mains.

Je le fixai avec rage lorsqu'il m'ordonna de me taire. Je lui crachai à la figure. Je gigotai encore plus lorsque je le vis sortir son membre. Toutefois, avant que j’aie pu faire quoique ce soit, je sentis une vive douleur dans mon bas-ventre. Je ne laissai pas paraître la douleur qui vrillait à chacun de ses coups de butoir. Il n'aurait pas cette victoire sur moi. Bien que chaque va-et-vient brisait quelque chose en moi. Mon âme pleurait son impuissance à arrêter cette torture. La culpabilité me vrilla le cœur. Tout était de ma faute. Si je ne l'avais pas provoqué ainsi, rien de tout ceci ne serait arrivé. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. J'étais faible et souillée. Plus rien ne serait jamais comme avant. Il détruisait une partie de moi et je ne savais pas comment m'en sortir. Je voulais que tout s'arrête. Je voulais me réveiller et que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve. Mais la douleur me rappelait que tout ceci était la réalité.

Je continuai de regarder son visage avec rage, ne montrant rien de ma vulnérabilité. Bien que je me sente pathétique, il me restait une petite voix qui me disait de me battre et surtout de lui faire mal.

- Tu n'es qu'un sale porc, m'écriai-je avec toute la rage dont j'étais capable.

Dans un regain de colère, je me redressai pour le mordre violemment à l'épaule.

Depuis qu'il avait commencé, Mitsu ne se préoccupait de rien d'autre que de son propre plaisir. Cela lui faisait tellement du bien. Il se fichait de savoir si la jeune femme se débattait ou non, dorénavant, il voulait seulement la faire souffrir. Elle avait voulu lui résister ? Maintenant, elle allait payer par la souffrance. Les va-et-vients du jeune homme étaient rapide et sans douceur. À chaque mouvement, il jouïssait de bonheur et reserra son étreinte sur la poitrine de Sayaka.

Soudain, elle lui cracha au visage et Mitsu s'arrêta. Il s'essuya du revers de sa manche et recommença ses mouvements encore plus violement. Cette fois-ci, il y allait du plus fort qu'il pouvait. Maintenant, les dents serrés, il criait de bonheur et s'arquait au fur et à mesure que le plaisir augmentait.

- Oh oui, c'est bon... Oh oui, j'adore ! s'écria-t-il, se moquant carrément de la jeune femme.

Ayant fermé les yeux, le jeune homme n'eut pas le temps de réagir en sentant un mouvement sous lui. Sayaka le mordit au niveau de l'épaule et il s'arrêta soudainement, tout en lâchant un cris de douleur. Mais elle était folle cette fille là !? Rageant, il prit sa tête entre ses deux mains et la força à lâcher prise. Ne pouvant plus maîtriser sa colère, il la frappa de toutes ses forces au visage. Haletant, il la relâcha et la regarda un bref instant. Voyant qu'elle s'était à nouveau calme, il recommença ses va-et-vients.

J'avais voyagé toute la journée... J'avais monté dans le bateau à partir de Johto ce matin et j'étais arrivé dans la soirée à Sinnoh. Mais du port jusqu'à l'Académie... Ça n'était pas très proche. J'étais donc arrivé à destination vers deux heures du matin et j'étais vraiment fatigué. Je voulais aller me coucher tout de suite pour pouvoir me reposer. J'étais seulement partis pour quelques jours, mais je me sentais comme si j'étais partis pour une semaine entière.

En entrant dans l'Académie, le silence des lieux me fit presque peur. Quelues lumières restaient allumés, au cas où des élèves voudraient aller aux toilettes la nuit. Je lâchais un soupir, satisfait d'être revenu. Je pris la direction de la tour des professeurs et montais l'escalier pour arriver au deuxième. C'est là que je sentis que quelque chose clochait... En tournant le coin du couloir, je vis alors Aquali et Caninos, les pokémons de Sayaka et ils étaient accompagné par trois pokémons que je ne connaissais pas. Toutefois, ils semblaient menaçant et lorsqu'ils me virent, ils se mirent à grogner. Par réflexe, je reculais de quelques pas, probablement à cause de la fatigue. Mais que ce passait-il à cette heure-ci ? Il y avait un party dans le couloir ? Mais si je voulais aller à ma chambre, je devais passer aux côtés de ses pokémons.

C'est alors que j'entendis un bruit suspect et je me tournais vers les pokémons de Sayaka. Que faisaient-ils là, seuls ? Où était leur maîtresse ? C'est alors que j'entendis un autre bruit et je relevai la tête en constatant que cela venait de la chambre de Sayaka. Décidément, ce n'était pas bon... Par précaution, je fis sortir Germignon et Kraknoix et m'approchais lentement de la porte. Les trois pokémons ténèbres, voyant qu'ils étaient trois contre quatre, arrêtèrent leurs gestes aggressifs envers moi. J'en fus soulagé.

Sans hésiter, je pris la poignée et ouvrit la porte tranquillement, tout en faisant le moins de bruit possible. Ce que je vis me figea sur place. Je vis un homme de dos et je reconnus Sayaka sous lui. Mon sang ne fit qu'un tour. Je ne savais pas trop comment interprété cette situation et sur l'effet du moment, je m'approchai du lit. Je levai un bras et saisit fermément l'homme par la gorge. Mes doigts se ressèrent contre sa peau, je n'avais qu'une seule envie : le tuer par asphixie ! La rage montant rapidement en moi, je jetai l'homme en-bas du lit et c'est alors que je le reconnus... C'était Mitsu Yamagashi, mon rival de toujours !

Je tentai de rester accroché à son épaule le plus longtemps possible. Toutefois, je dus m'avouer vaincu. Il était bien plus fort que moi, accentuant mon impression d'impuissance face à la situation. Il me frappa. Je vis quelques étoiles alors qu'une douleur lancinante me vrillait la joue. J'allais avoir une belle marque. Le désespoir se fit plus présent lorsque je réalisai à quel point j'étais sonnée. Il recommença pour mon plus grand malheur. Au prix d'effort surhumain, je réussis à réprimer mes grimaces de douleur. Je voulais tellement m'enfuir, que tout s'arrête. Je me sentais tellement seule.

Il n'y avait pas de mot pour décrire la douleur que je ressentais. Il était tellement violent, que j'avais l'impression qu'il allait me transpercer. Aucunes larmes ne venaient inonder mes yeux. J'avais bien trop mal pour seulement avoir la force de pleurer. Je me sentais douloureusement soulevé à chacun de ses retours. Je fixais un point au-delà de lui, pour ne pas voir son abject visage s’illuminer de bonheur. Je ne pouvais que subir et souhaiter que ce supplice se termine.

Soudain tout s'arrêta. Je restai quelques instants immobiles, n'osant y croire. J'avais peur que cette trêve ne soit qu'un moyen de me faire encore plus souffrir. Je sentis qu'on me débarrassait du poids affreux qui m'écrasait. Je relevai la tête. Il y avait quelqu'un. Lorsque je le reconnus, mon cœur rata un battement. Je commençai à trembler violemment, alors que je me couvrais et me recroquevillai sur moi-même. Je me sentis soudain nauséeuse. Qu'allait-il penser de moi ? Il allait sûrement me trouver pathétique de m'être laisser faire. Je n'avais pas le courage de rencontrer le regard de Nathan. J'avais trop peur d'y voir le même dégoût que celui que je ressentais. Je n'osais pas le remercier de peur de recevoir une réponse cinglante. Il allait surement me traiter de catin.

Je n'avais qu'une seule envie, c'était de me laver et de fuir. Je voulais enlever toute trace de ses caresses. J'allais frotter jusqu'à ce que ma peau soit irritée et encore je crois que ce ne serait pas assez pour enlever la souillure que je ressentais. Ce n'était pas seulement mon corps qui avait été souillé, mais également mon âme. Ensuite, j'allais plonger ma tête dans l'eau jusqu'à ce que mes poumons brûlent. Même si je ne refaisais pas surface, ça ne faisait rien. Personne n'allait regretter une misérable comme moi.

Couchée en boule, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait. J'étais brisée, je ne savais pas si j'allais avoir la force de me reconstruire seule. Je n'avais plus aucune volonté d'agir moi-même. J'avais besoin qu'on me dise quoi faire, mais en même temps j'avais peur d'être jugée, peur du regard des autres.

Mitsu se rapprochait lentement de l'orgasme, il le sentait. D'ici quelques secondes, il aurait terminé et jeterai Sayaka comme une vieille chaussette. Il s'immobilisa soudainement en sentant quelque chose se refermer autour de sa gorge. Les doigts se refermaient de plus en plus et il avait de plus en plus de difficulté à respirer. C'est alors qu'il se sentit soulever et se fit jeter au sol par l'inconnu qui venait tout juste d'arriver. Mitsu resta couché sur le plancher un court instant, tout en essayant de reprendre son souffle. Qui venait le déranger pendant qu'il était occupé à se satisfaire ? Serrant les dents et rageant contre cet inconnu, Mitsu se retourna sur le dos et resta paralysé de surprise en reconnaissant Nathan...

Toutefois, un large sourire moqueur étira ses lèvres. Il était revenu et les avaient interrompu en pleine action. Mais il ne manquait pas de culot ! Le jeune homme laissa échapper un petit rire moqueur, tout en jetant un regard hautain au directeur.

- Et bien, qui voilà donc... C'est ce cher Nathan Yoshi qui revient de sa mission. Alors, on a eu du beau temps ? On a eu une belle discussion avec Lugia, pas vrai ?

Tout en parlant, il saisit l'une de ses pokéballs à sa ceinture, prèt à l'ouvrir si son rival s'approchait trop.

Ce salaud ! Il avait osé faire ça à Sayaka ! Juste en remarquant qu'elle était nue et lui non, me prouvait qu'il l'avait bel et bien violée. De plus, elle semblait apeurée et traumatisée par ce qui venait de se produire. Mais pourquoi n'étais-je pas arriver plus tôt !? J'aurais pu empêcher cela ! Maintenant, la vie de la jeune femme était brisée et elle n'allait probablement plus être la même. Tout ça à cause de moi... Je me culpabilisais énormément.

Une fois que j'eus jeter Mitsu par terre, je m'approchai de lui, menaçant. Il allait regretter d'être entré dans l'Académie en mon absence et surtout... il allait regretter de lui avoir fait ça ! J'étais prèt à le battre, à me casser les poings en le frappant, à le découper en petits morçeaux... Je voulais le tuer ! Oui, le tuer, pour ne plus qu'il soit de ce monde et pour qu'on en soit débarasser. Ce chien sale n'avait pas le droit d'exister après ce qu'il venait de faire ! Et j'allais lui faire regretter ses gestes : j'allais le faire souffrir comme il avait fait souffrir Sayaka !

Je continuais de m'avancer vers lui, plongeant mon regard noir dans le sien. Je n'avais jamais été autant en colère après quelqu'un.

- Ouais, malheureusement pour toi. Tu vas regretter tout ce que tu as fais en mon absence, je peux te le jurer, crachai-je, avec mépris.

Ne me contrôlant plus, je levai le bras et le frappa violement au visage. Je n'en pouvais plus, je devais absolument me défouler sur quelque chose. C'est alors que je vis son geste : il prenait l'une de ses pokéballs. Avait-il l'intention de la lancer contre moi ?

J'entendais vaguement le court échange qui se déroulait. Je sentais dans la voix de Nathan une profonde haine. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Je ne comprenais pas vraiment. Je m'attendais plutôt à ce qu'il soit contrarié, mais pas qu'il témoigne tant de colère. Je relevai mollement la tête pour voir Nathan frapper Mitsu. Je ne pus m'empêcher de ressentir une certaine satisfaction. Qu'il souffre cet enfoiré. Même si j'avais été responsable de ma situation, il n'en demeurait pas moins qu'il n'aurait pas dû me faire mal.

Encore tremblante, je me redressai, me ressaisissant légèrement. La douleur physique et psychique me donnait l'impression que mon corps pesait des tonner et qu'il était déchiré de partout. Je retrouvai un semblant de contenance. J'analysai la situation qui se déroulait. Je ne voulais plus penser à ma souillure. Je remarquai que Mitsu portait sa main sur une pokéball. Je fronçai les sourcils, il voulait provoquer un duel, ici dans ma chambre !? J'allais sûrement changer de chambre, mais il ne fallait tout de même pas qu'il abime le pavillon. Ce qui était encore pire, c'est qu'il envisageait d'attaquer Nathan avec un pokémon alors que celui-ci n'avait pas sorti les siens. C'était vraiment déloyal. Je ne voulais surtout pas que Nathan soit blessé.

- Nathan fait attention, avertis-je d'une voix qui à mon grand étonnement ne tremblait pas, mais qui était légèrement éraillée.

Je me dressai sur mes jambes bien emmitouflée dans ma couverture et je m'approchai de Nathan. Je posai doucement une main sur son bras pour l'enjoindre à reculer.

- Il ne vaut pas la peine que tu te salisses les mains, dis-je de la même voix éraillée. Il n'est qu'un pathétique avorton qui se valorise en brutalisant les autres.

Le jeune homme avait son idée en tête. Il tenait l'un de ses meilleurs pokémons dans sa main et il avait bien l'intention de le faire sortir. Il était tellement concentré sur ses idées qu'il ne vit pas le poing de Nathan arriver. Il se le prit violement en pleine visage et tomba à la renverse. Il ne s'attendait pas à recevoir un tel coup venant de son rival. Mitsu porta donc son autre main à son visage et constata qu'il saignait du nez. Le directeur venait tout juste de le lui casser. Mitsu sentit alors une rage sans nom monter en lui et il grogna. Cette fois, allait le payer ! Il avait osé faire ça !

Tout en fronçant les sourcils, Mitsu se releva et ouvrit sa pokéball d'un geste brusque. Un imposant Drattak apparut alors dans la pièce. Une fois sortit, le dragon regarda partout, se sentant étroit en ses lieux et il détestait cela. D'un bon coup de tête, il brisa le plafond, faisant tomber plusieurs blocs de dépris dans la chambre de Sayaka. Voulant avoir plus
d'espace, Drattak grogna, ouvrit ses énormes ailes et brisa le mur qui se trouvait entre le couloir et la chambre. Un immense nuage de poussière s'éleva tandis que le dragon prenait son envole, son maître sur le dos. Mitsu regardait la partie de l'Académie détruire avec satisfaction. Ce n'était pas sa faute si Drattak n'aimait pas les endroits fermés.

- Aller Nathan, montre-moi si tu es bien un homme et vient te battre, je t'attend ! cria-t-il, tandis que son pokémon tournait en rond dans le ciel.