Reflet de lune (PV Arado)

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De fins nuages parcouraient le ciel en ce laissant flotter sur un vent léger. La nuit était pourtant claire, les étoiles brillants entre chaque parcelle de ciel délaissé par la fumée naturelle. La lune quand à elle, perçait les brumes céleste et laissaient s'échouer de fin rayon sur le lac et ces environs, ce reflétant sans la moindre gène sur les ondes claires. J'avais quitté mon nid au début de la nuit. Depuis quelques jours déjà, Glue, un spécimen des plus arriéré des types plantes me servait "d'ami". Le titre lui avait été confier par peur de représailles mais à force de le côtoyer, je voyais bien que je n'aurais rien eu à craindre excepté une nouvelle crise de larme baveuse. Enfin, ce qui était fait était fait. Mais je n'avais pas à me plaindre. Oui, j'étais obliger de l'entendre parler parfois, mais le géant de plus de deux mètres savaient se faire discret. Il parlait seulement lorsque nécessaire, il n'était pas trop idiot malgré sa naïveté à me croire et son bon fond en faisait un infirmier des plus qualifier. Ces derniers jours, je n'avais manqué de rien, il avait été aux petits soins avec moi. La preuve? J'étais ici même, en train de voler en cercle au-dessus du lac, profitant de ma fraiche guérison.

Cela avait pris moins de temps que je l'aurais cru et sans nulle doute, je devais cet état de fait à mon nouvel "ami". Pourtant, cette nuit j'étais partit dans un silence des plus complets. Me retrouver seul avec moi-même m'étais indispensable. C'est pourquoi je me retrouvais là, à simplement planer à travers le ciel, profitant du vent porteur pour ne pas trop m'épuiser rapidement. Pourtant, après un certain temps prendre du repos devient nécessaire. Je ne veux pas trop forcer, des plans pour que je me retrouve à nouveau pris au sol. Alors je descend vers le lac. Mes serres viennent à frôler l'onde liquide, créant de minuscules vagues dans mon sillage. J'arrive où la berge et tout en mettant fin à ce bains de pieds, j'atterris doucement sur une petite pierre plate.

Depuis mon arriver, j'ai vue passer un Noarfang qui faisait une ronde, une volée d'Aeromite et un chacripan venue pour boire. Bien évidemment, méticuleux comme je suis, je regarde partout une dernière fois, pour être sur de ne courir aucun risque au sol. Mais aucun pokémon n'est en vue. Ni aucun humains surtout. Alors je me mets à mon aise et me penche au dessus du lac. La lune qui si baigne est pleine et d'un magnifique blanc métallique, alors sans plus attendre je me penche et l'embrasse afin de me désaltérer.

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La nuit... Le domaine de prédilection des prédateurs de tout poil et des spectres ! Mais parmi toute la faune que l'on pouvait croiser à cette heure se trouvait également un Seviper au physique connu. En effet, Arado avait jugé bon d'explorer un nouveau territoire de cette île mais cette fois, il le fit de nuit ! Il aimait ce moment de la journée. Certes, il faisait frais mais l'obscurité était sans doute la meilleure partenaire qu'il n'avait jamais eu !

Son corps sombre ondulait lentement et majestueusement sur le sol, flirtant avec les rochers et les arbres. Le Seviper finit même par se retrouver sur les berges d'un point d'eau. En voilà un bon plan ! Il devait y avoir des tas de Pokémon qui venaient s'abreuver ici, même la nuit ! Parfait, Arado comptait bien appliquer son idée en se postant à proximité, caché entre deux buissons.

"SsssSshh..."

Léger sifflement lorsque le corps du reptile entra dans une flaque d'eau. Il n'appréciait guère le froid... Mais à présent il était parfaitement immobile ! Il était devenu une ombre, une pierre, un morceau de bois... Deux yeux rouges brillaient d'un éclat malsain, légèrement masqués par la végétation. Il pouvait rester des heures comme cela mais en réalité, il n'eut pas à attendre aussi longtemps...

Un Chacripan passa juste à côté ! Arado ouvrit une large gueule ornée de deux poignards rouges et releva légèrement la lame à l'extrémité de son corps. Des mouvements lents, posés... Puis finalement, il se ravisa et reprit sa position initiale ! La proie était passée trop vite et risquait d'avoir le temps de déguerpir... Non, il fallait encore attendre, il se trouvait sur un bon poste et ne devait pas le griller aussi bêtement.

Le temps défila et le reptile manqua de s'endormir. Quel honte ! Non, il devait rester éveillé ! Puis soudainement, une nouvelle ombre fit son apparition ! Une ombre qui savait voler mais il était impossible d'en dire plus. Son plumage semblait lui-aussi se confondre dans l'obscurité... Mais Arado était curieux et se sentit obligé de bouger pour vérifier. Lorsque l'ombre se pencha, il se remit à onduler lentement sur le sol. Chaque geste était calculé car bouger en silence pour un prédateur de cette taille relevait du défi. Bien, encore un peu, un peu...

Un Roucool ! Voilà l'identité de l'ombre ! Il risquait de s'envoler à tout moment donc Arado restait vigilant. Puis ce dernier laissa sa tête quitter le sol pour venir lentement se placer en hauteur. Il pouvait à présent voir son reflet au milieu de celui de la lune...

"Sssurprise ! Alors ? L'eau est asssez fraîche, mon ami ?"

Ce genre d'apparition devait toujours être un grand moment. Sur la fin, le ton était évidemment ironique mais restait toujours froid et calme. Le grand reptile prenait plaisir à mirer son reflet sur la surface de l'eau...

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Je trempe mon bec à quelques reprises dans l'eau claire, savourant calmement le breuvage vital. Après quoi, je me penche sur ma toilette. Je commence d'abord par lissé les petites plumes de mes ailes, montant lentement jusqu'au bout des plus longues. Mon travail est minutieux et je ne l'interromps qu'une seule fois, un léger bruissement brisant le silence des lieux. Je relève la tête et observe les alentours mais ne distinguant rien d'autre que des ombres végétales, je reprend ma tâche. Je commence tout juste ma deuxième aile lorsque je remarque un détail étrange. C'est drôle mais le reflet de la lune à changer, on dirait que celui d'un arbre le traverse maintenant. Pourtant, il n'y as pas d'arbre derrière moi, alors quelle est la chose qui se place entre la lune et son miroir naturel? Je n'es même pas le temps de me retourner pour vérifier que la réponse me viens. Le reflet de "l'arbre" ouvre sa gueule béante, démontrant deux énormes crocs rouges. C'est loin d'être un arbre. L'autre me parle et un frison me parcoure de pars en pars.

Un Seviper. Je hais les sevipers! Je ne connais pas toutes les espèces de pokémon, mais concernant celles que je dois éviter je suis incollable. Et cette foutu espèce de monstre écailleux rampant en fait partit! Ma surprise ma transformer en une sorte de statut à plume, si bien qu'il as terminé sa petite tirade le temps que je me remette en marche. Dommage par contre, je viens de raté ma chance de fuir pendant qu'il parlait tranquillement. Le genre "Psychopathe qui prend le temps de socialisé avec ces victimes" ne me plait pas mais je me vois mal partir maintenant, avec l'autre qui est très certainement près à m'empêcher de m'envoler. Je dois trouver mieux. Lentement, mon bec quitte la plume que je lissait, comme-ci son apparition n'avait rien de très dérangeante alors que c'est tout l'inverse. Bon, fuir étant impossible, je dois faire en sorte qu'il ne m'attaque juste pas ou, au contraire qu'il frappe le premier. Comme sa, mess chance d'esquiver seront supérieur. Oui, je dois lui laisser le premier mouvement.

Alors je me tourne sur moi-même, quittant la contemplation du lac pour faire face au monstre de presque trois mètre. C'est dans ce genre de situation que mon trente centimètre d'envergure me cause vraiment problème. Je regarde le visage balafré de l'autre et j'en conviens qu'il dois être du genre bagarreur. Génial. Vraiment génial. Je ne pouvais pas avoir une soirée tranquille moi? Mais non, après tous les pokémons tarés de l'île et les humains étranges, voilà que je me coltine une rencontre nocturne des plus sinistre. Super! J'en es un peu marre sérieux et si l'autre pensait pouvoir s'amuser à mes dépends il se fourre sa lame dans l'œil. Sa, c'est mon domaine. Aussi, je lui réponds sur un ton léger, presque anecdotique.

-Assez fraîche merci. Par contre, ce qui laisse à désirer c'est ton sens de la répartit. Ne le prend pas mal mais c'est plutôt vieillot et cliché comme entrée en matière. Je veux dire, je disais sa à mes propres victimes lorsque j'étais un oisillon.

Je lui laisse deux secondes pour tout comprendre avant de continuer.

-Pourtant, tu semble plein de potentiel, hein. Je suis sur qu'avec un peu de réflexion te serais capable de trouver un truc qui accrocherais plus. Sa serais un peu comme ta marque de commerce personnel quoi.

Dois-je vous préciser que je suis sur mes gardes et près à lancer une vive-attaque juste pour fuir en vitesse? Je ne crois pas que l'autre vas apprécier mes commentaires mais qui sait... Peut-être que le tout pourrais devenir intéressant.

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La surprise avait dû être marquante pour ce cher Roucool... En tout cas, Arado jubilait intérieurement ! Il attendait des pleurs, des plaintes, des supplications... Le doux refrain habituel que lui réservaient souvent ses proies. Peut-être pourrait-il s'amuser un peu ? Il avait même envisagé d'attraper l'autre au vol ! Malheureusement, rien de tout cela n'arriva...

Non, l'oiseau cessa simplement sa toilette et se retourna lentement. Le Seviper souriait toujours, attendant de sentir cette peur, de la voir, de l'entendre... Perdu !

-Assez fraîche merci. Par contre, ce qui laisse à désirer c'est ton sens de la répartit. Ne le prend pas mal mais c'est plutôt vieillot et cliché comme entrée en matière. Je veux dire, je disais sa à mes propres victimes lorsque j'étais un oisillon.

Oisillon ? Nom de... Le prédateur reste de marbre, surpris par cette réaction ! Son sourire s'efface et laisse place à une moue plus colérique. Et ce n'était pas fini...

-Pourtant, tu semble plein de potentiel,hein. Je suis sur qu'avec un peu de réflexion te serais capable de trouver un truc qui accrocherais plus. Sa serais un peu comme ta marque de commerce personnel quoi.

Qu'est-ce que ce piaf cherchait ?! Il voulait mourir rapidement ou quoi ? Voilà que la proie se permettait de donner des conseils au prédateur. Après un court instant, ce dernier finit par avoir un rire malsain avant de reprendre la parole :

"Ne joue pas au plus malin ! Ssshh... A partir de maintenant, chaque mot que tu prononce pourrait bien être le dernier..."

Le Seviper approcha sa lame afin de venir pointer le plumage du Roucool.

"Tu n'es pas comme les autres, n'est-ce pas ? Jolies couleurs, ce ssserait dommage que ce plumage finissse taché de ssang..."

Malgré l'obscurité, Arado avait bien remarquer ce plumage si particulier. Restait à savoir si le goût variait lui-aussi mais il en doutait fortement... Il entrouvrit légèrement la gueule et prit un ton plus goguenard :

"Tu me rappelle un autre de mes repas... Hum, attends... Ah, oui ! Un Poichigeon..."

Pour cette nuit, la provocation était de rigueur ! Le Seviper bougeait lentement sa lame sous le bec du Roucool. Qu'est-ce que l'autre répondrait à ça ? C'était une sorte de défi à peine masqué du style « vas-y ! Balance encore une réflexion et je te découpe ! ».
La tension devait être palpable et digne des plus grands westerns. Les deux s'observaient, se jaugeaient... Il suffisait d'un mot ou d'un geste pour envenimer la situation. Et on vous laisse deviner qui jouait le méchant de l'histoire...

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Ma petite tirage semblait avoir portée ces fruits. Le serpent me regarda un instant, plutôt étonné mais il finit par éclater de rire. Je reste de marbre, me contentant de le regarder en silence. S'il as envi de rire, bien lui en face. Je vois bien que j'ai gagné des points et remporter la manche. Je me demandais s'il allait me frapper directement, mais finalement il semblerait que le monstre à écaille soit partant pour une deuxième ronde. Bon, qu'allait-il pouvoir me sortir?

Il enchaîne de sa voix sifflante, plaçant une menace on ne peux plus clair. Chacune de mes paroles pourraient être la dernière? Encore une fois, grand manque d'originalité. Je laisse pourtant couler. L'autre s'amuse à me pointer du bout de sa queue tranchante, jouant avec mes instinct primaire. J'ai vraiment envie de partir loin, très loin! Mais c'est hors de question car je n'es pas de doute il s'en attends. Et je ne veux pas encore finir blesser, voir pire, mort tout court. Et finir diriger dans le ventre de cette chose est loin d'être une belle vision d'avenir. Il continue en parlant de mon magnifique plumage et ma seule pensée à cette instant est qu'il as bien raison. Sa serait dommage de me tâcher dans cette histoire. Enfin, mon calme s'évapore lorsqu'il me compare à un poichigeon. Encore... Pourquoi faut-il toujours que l'on me compare à cette horreur volante?

Mon regard se fait glacial et j'avoue perdre légèrement mon calme. Levant mon aile gauche, je l'appuie contre la lame de l'autre pour la dégager de devant mon visage, là où il s'amusait à la balancer de manière provocante. Ce n'es pas une attaque à proprement parler alors ce n'est pas non plus une déclaration de combat. Physique tout du moins car j'ai bien l'intention de lui faire ravaler ces fades répliques. J'ai très bien compris qu'il voulait me comparer à ces oiseaux qui font mon malheur, mais je me force à voir les choses autrement, histoire de ne pas perdre mon calme. Aussi, je prend une voix moqueuse à mon tour, un peu comme si je parlais à un gamin.

-Ohhh! Mais quel sens de la répartit! Tu voie quand tu veux tu t'améliore un peu. En ce qui concerne mon plumage révise par contre, car ma couleur est celle des Étourmis. Les poichigeons sont beaucoup plus pâle avec du rose et en parlant de sa, fait attention, on ne sait jamais où ils ont trainer ceux-là... Tu pourrais choper une maladie mortelle, sa serais dommage hein?

Tout le long de mon petit discours, j'ai ouvert mon autre aile et les deux ensembles bougent à l'unisson, appuyant mes commentaires par la gestuel. C'est plutôt humain comme comportement mais je m'en fiche. Le but premier est de subtilement être près à décoller au plus tôt. Alors avoir déjà les ailes ouvertes est un plus. Chaque secondes comptes lorsque notre vie est en jeu.

-Par contre, si tu veux que l'on parle de tare familiale, on peux bien se pencher sur ta famille aussi. À se que je sache, tes cousins les insolourdos sont reconnus comme étant les pokémons les plus inutiles qui existes.

Hé oui, quand je dis que j'en connais un rayon sur les serpents. La plupart dirait : "pokémon serpent? Et bien il y as Abo, Arbok et Seviper." Sans plus. Pourtant, Onix est un serpent de roche ce qui le fait entrer dans la famille. Et cet incompétent d'insolourdo reste, contre toute attente un serpent de sol. Quoique, d'entre tous, c'est bien le seul que je ne craindrais pas.

-Et entre nous... Même si les poichigeons sont aussi des attardés mentaux, eux au moins peuvent espéré évolué et s'améliorer, ce qui n'es pas le cas de ton cher petit cousin jaune.

Dois-je vraiment répété le fait que je suis encore près à prendre mon envol s'il frappe? Après tout, c'est mon but, le pousser à frapper le premier.

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Ce piaf était incroyable ! Non seulement il avait le courage de légèrement repousser la lame qui se baladait sous son bec ! Mais il avait encore l'audace de reprendre la parole et se payait même le luxe de prendre un ton moqueur en faisant passer le serpent pour un attardé. Était-ce du courage ou tout simplement de l’inconscience ?
En tout cas, Arado sentait la colère monter en lui tout en retenant une fois de plus un joli coup de faux avec sa lame... Il avait bien envie de couper littéralement le sifflet à ce Roucool mais ce sera trop simple ! Cela manquerait de panache...

L'oiseau continuait ses leçons sur le plumage des Etourmis et des Poichigeons... Trop gentil, mais le Seviper ne s'attardait pas sur ce genre de détails... Une fois croqué, c'était pareil !
En revanche, le Roucool se mit à prendre des mimiques humaines avec ses ailes et aborda un sujet « sensible » qui capta toute l'attention du prédateur ! Les Insolourdo ? Des cousins ?!

"SsssSshhssshhh !!!"

Un sifflement court, aigu, provoqué par la langue du serpent qui sortit un instant de sa gueule. Une sorte de « ferme-là » mais dans une version reptilienne... Comment ce volatile pouvait oser comparer le magnifique Seviper à un Insolourdo ?! Ces derniers ne méritaient même pas d'être classés dans les « serpents »...
Le Roucool en rajouta une couche en évoquant l'absence d'évolution pour ce fameux cousin. Un point commun entre l'inutile et le monstre! Évidemment, le prédateur n'appréciait que moyennement la comparaison... Et il n'aimait pas qu'on lui rappelle que jamais il n'évoluerait...

"Tu parles trop, le piaf ! Je vais te montrer la différence entre un Ssseviper et un Inssolourdo..."

Arado posa sa lame sur la pierre plate et fit mine de l'aiguiser en frottant la pierre. Lentement, dans un bruit strident, cette dernière vint se placer derrière le Roucool. Bien, à présent il avait le choix : un coup de croc ou un coup de lame dans le dos ? Le Seviper affichait un sourire malsain en s'imaginant que l'autre devait stresser à l'idée de ce qui pouvait se tramer derrière lui. L'instinct de ce dernier serait-il suffisamment bon pour savoir comment réagir ?

"Adieu, mon ami..."

Sa gueule s’entrouvrit à nouveau. Le serpent resta parfaitement immobile, ses muscles étaient prêts à agir en quelques secondes, comme ceux d'un cobra qui chercherait à mordre... Puis soudainement, la lame quitta le sol pour plonger sur l'oiseau dans un mouvement circulaire ! Quelques secondes s'écoulèrent et Arado enchaîna par une attaque crochetvenin, ouvrant une large gueule là où le Roucool était supposé passer !

Pour cette fois, le temps des paroles laissait place à un peu d'action. Le Seviper s’imaginait déjà lui clouer le bec définitivement, quitte à faire durer le plaisir...

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Et je touche! Je vois bien l'autre qui s'emporte de plus en plus, allant jusqu'à perdre le contrôle de sa langue qui sort furieusement de sa gueule pour me montrer ce qu'il pense. Non mais c'est tu pas beau sa? Le gros méchant serpent qui pers la tête face à ma petite personne. Au fond, c'est vraiment bien d'être moi. Lorsque j'en termine avec ma superbe comparaison toute trouver, l'autre ne tiens plus en place et me fait bien comprendre que cette fois, je suis aller trop loin. Qu'importe, c'est beaucoup plus amusant de ne pas se laisser marcher dessus. Sa pourrais bien me couter quelques plumes mais bon, ce n'est pas demain la veille que moi, Hermès, me laisserais faire!

Un son strident de lame aiguiser à vif attire mon regard. L'autre pavane son arme naturel en la frottant délibérément de façon bruyante contre la pierre sur laquelle je siège. Quoi? Il pense m'intimider maintenant? Nul besoin de ce petit manège, je le lui déjà! Mon instinct me pousse à foutre le camp depuis le tout début, alors ce n'est pas sa qui vas créer la goutte qui vas faire déborder mon vase. Puis positionnant sa lame derrière mon dos, il me déclare d'un ton amical un bref adieu. Je me force à rester calme et à garder la tête froide. Je le pousse à bout dans le but qu'il m'attaque depuis le début, maintenant, il ne me reste qu'à attendre le bon instant pour esquiver. Le hic, c'est de savoir ce qui me frapperas à premier. La gueule ou la queue?

Nos regards doivent se croiser une seconde, mais j'ai l'impression que sa dure mille ans. Mes ailes sont déjà ouverte, mes genoux fléchis, je suis prêt à me donner la pousser nécessaire pour m'envoler. Je crains néanmoins que les crocs de l'autre ne se referment sur moi aussitôt, alors j'attends que cette seconde interminable s'achève. Un faible crissement de la lame brise mon attente. J'ouvre mes ailes et quitte le rocher tout comme la queue tranchante de l'autre me frappe dans le dos. Je n'es pas réussit à l'esquiver. Heureusement, mon mouvement de départ, bien qu'insuffisant pour assez m'éloigner, ma permis de modifier le point d'impact de l'attaque. Je suis bien projeter vers l'avant mais pas en ligne droite. Au lieu de finir dans le gosier de l'autre, je passe à quelques centimètres de son visage. J'ai tout juste le temps d'apercevoir sa joue couleur aubergine et son œil balafré avant d'entendre ces crocs qui se referme dans le vide.

C'était très juste. J'ouvre mes ailes en grand afin de freiner ma future chute au sol et j'atterris donc sans encombre. Le coup reçu dans mon dos me fait mal et je ressens comme une sensation de brûlure. C'était très certainement une attaque empoisonner, spécialité entre autre, de cette fichus espèce de pokémon. Heureusement, je ne semble pas atteint par le venin. Je ne prend même pas le temps de me retourner pour voir ce qu'il mijote. À l'instant où je touche le sol, je commence à gratter frénétiquement le sol afin de lancer un magnifique jet-de-sable dans sa direction. Je pourrais fuir, mais l'envie de me venger sur l'autre pour avoir gâcher ma soirée (et aussi passer toute les envies de meurtres que j'ai ressentis dans les dernières semaines) me semble assez valable pour tenter le diable. Je vais combattre mais attention, garder mes distances!

Aussi, dès que le nuage de sable est bien assez épais à mon goût derrière moi, je m'envole. Je me retourne gracieusement en montant vers le ciel malgré ma douleur au dos. Je ne monte pas très haut, histoire de rester assez près pour la suite. Sans prendre la peine de voir si tout ce sable balancer as eu le moindre effet je me mets à battre vigoureusement des ailes afin de créer une tornade que j'envoie sur l'autre.

Spoiler:

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[Semaine chargée... Pour l'attaque, pas de soucis, tu as bien! On continue avec les combos par tour!^^]

Le coup de queue avait fait mouche ! Parfait, cette histoire allait être rapidement réglée ! Pourtant, Arado ne devrait pas crier victoire trop tôt... Certes, son coup avait fait mouche mais l'oiseau avait déjà commencé son envol. Sa trajectoire fut faussée et les crocs du serpent claquèrent dans le vide. Dans ce genre de situation, le temps semble s'arrêter. Le prédateur vit sa proie frôler sa tête pour finalement disparaître derrière lui...

« Sssale petit... »

La phrase resta en suspend alors qu'il tourna vivement la tête. Malheureusement pour lui, l'oiseau lui réservait une nouvelle surprise. Du sable ! Le Seviper n'a pas le temps d'esquiver et se mange l'attaque en pleine poire ! Détail pour le moins ennuyeux, difficile de se frotter les yeux quand on n'a pas de main ni de bras... Il doit donc jouer le contorsionniste pour venir frotter sa tête contre son corps. On retrouve donc un gros serpent qui prend des allures d'anguille à bouger frénétiquement dans tous les sens...

Et il n'a pas fini de râler... Encore gêné par le sable, voilà qu'un vent assez fort se met à souffler ! Arado comprend qu'il s'agit encore de ce cher Roucool qui lui balance une tornade. Le serpent, n'ayant pas envie d'apprendre à voler, s'étire au maximum et se plaque au sol. Non sans mal, il parvient à rester sur place et fait front à la tempête.
Ainsi, ce piaf a choisi de ne pas fuir et veut se battre ? Bien ! Le Seviper est conscient qu'il ne récupérera pas sa proie aussi facilement mais il veut bien relever le défi. La nuit n'aide pas vraiment mais ça pimente un peu ce combat...

« Sssh... Tu va me le payer, le piaf ! »

Arado se remit en position et plaça sa tête aussi haut que possible. Il exhiba ses deux crocs rouges et se mit à lancer de longs sifflements menaçants. Il s'agissait d'une attaque intimidation ! A présent, il s'agissait d'atteindre l'oiseau et ça ne s'annonçait pas si simple que cela... Ce dernier maîtrisait évidemment très bien le vol et pouvait disparaître dans les cieux à tout moment.
Le Seviper se replia sur lui-même pour former une sorte de ressort. Il prépara tous ses muscles et soudainement, il bondit tête la première sur sa cible. La gueule ouverte et les crocs au vent, il s'agissait d'une nouvelle attaque crochet venin ! S'il parvenait à saisir l'oiseau, fin de la rigolade ! Par contre, dans tous les cas, l’atterrissage allait être intéressant...

Invité

Spoiler:

L'autre avait esquiver mon attaque tornade en se plaquant au sol, évitant de ce faire fouetter par les vagues d'air. J'étais un peu déçu par ce résultat, mais la seconde avant que la mini catastrophe naturelle créer par mes ailes ne l'atteigne, je l'avais vue se contorsionner pour tenter de libérer ses prunelles du sable que j'y avais projeter. Le simple fait d'y repenser suffit à m'amuser. Outre le côté ridicule, ce Seviper en perds presque toute son allure de monstre assoiffés de sang. Je me permets de rire un peu, histoire de le faire enrager encore plus. Mon rire tourne court lorsque l'autre ouvre sa gueule et m'offre la vision d'un visage effrayant. Ses yeux et ses crocs rouges luisent dans la pénombre de la nuit, donnant l'impression de flotter un peu dans le vide. Mon sang se fige dans mes veines et mon cœur manque un battement. Mon instinct me hurle de fuir et même si je m'accorde à penser que ce serais la plus sage décision, mes muscles refusent de suivre le cours de cette réflexion.

Mes ailes continuent tout juste à battre mollement l'air, me permettant de ne pas aller m'écraser au sol. Pour le reste, prendre la poudre d'escampette semble impossible. Ce saligaud ma paralyser de peur avec sa fichus attaque. J'ose croire que le fait de ne pas m'écraser au sol vas me sauver, mais comme pour me contredire voilà qu'une scène aussi grotesque qu'effroyable se révèle à moi. L'autre utilise les muscles de son corps écailleux pour se propulser dans les airs, droits sur moi, dans une nouvelle vision de cauchemar. J'imagine déjà les dents tranchantes de se monstre me transpercer de par en par comme si je n'étais pas plus solide qu'une feuille d'arbre. Au ralentit, je vois l'autre parcourir le mètre restant et j'espère déjà qu'il m'achèveras rapidement, lorsque Boréas lui-même semble s'en mêler. Un coup de vent plus fort que les précédents me hisse de quelques centimètres dans les airs, tout juste pour les que crocs de l'autre ne me transperce pas le cœur. Et la attention... Je suis sur que vous vous dite: "Il est sacrément chanceux Hermès! Seviper est carrément plus fort et à chaque fois que le pokémon serpent est pour le bouffer, il reçoit un petit coup de chance du destin qui lui sauve les plumes". Et bien, à ceux qui le dise je répondrais: Faux! Sa ne suffit pas à sauver mes plumes!

Les crocs rouges effleures mes serres et se referment juste derrière, la où siège ma magnifique queue de plumes. Cette prise de poids soudaine m'entraine au sol, mes rectrices servant d'attache entre ma personne et la gueule du monstre. La douleur me vrille le derrière et peu avant atterrissage forcer, un mouvement de l'autre (volontaire ou non, peu m'importe) me projette plus loin, laissant un souvenir duveteux de mon passage accroché au poignard venimeux de l'autre. Je roule en boule dans la poussière, évitant par la une nouvelle fracture de l'aile. Étourdit, je constate néanmoins que non seulement je suis vivant, mais aussi que l'afflux de douleur semble avoir diminuer ma paralysie. Je me relève et me retiens de regarder les dégâts subits. Cela risquerais de me déconcentré. Pris au sol, j'ouvre à nouveau mes ailes pour battre l'air, dans le but de créer un nouveau nuage de sable aveuglant. L'autre parviens à m'atteindre encore beaucoup trop à mon goût. Bon, j'avoue que ma seule satisfaction serais de le voir échouer toute ces tentatives. Puis, je m'envole rapidement, ne désirant pas rester plus longtemps que nécessaire proche de la terre. Je prend conscience que la perte de mes plumes diminue un peu ma capacité de vol, changer de direction seras plus difficile jusqu'à ce qu'elles repousses.

Je contourne tout de même le petite nuage de sable que j'ai créer pour venir me poster dans la direction opposer. L'autre auras certainement vue le coup venir ce coup-ci et comme ma meilleure tactique reste pour l'instant de diminuer sa précision et bien... Je lance une seconde attaque jet de sable. S'il as penser à tourner la tête pour éviter la première sa ne lui serviras à rien gniark! Par contre, je désenchante un peu car tout de suite après, je veux reprendre de l'altitude, mais je m'élève tout juste d'un mètre supplémentaire que mon corps se fige à nouveau, pris dans une nouvelle crise de paralysie.

Invité

On retrouvait donc Arado qui tentait de défier la gravité. Le vol ne faisait absolument pas partie de ses compétences mais pourtant il parvint tout de même à quitter brièvement le sol ! Son ennemi semblait avoir quelques petits problèmes pour bouger… Il semblerait bien que la précédente attaque intimidation ait fonctionné !

Un coup de poker pour le Seviper qui filait la gueule ouverte vers son objectif. Encore quelques centimètres et il pourrait refermer ses crocs sur l’oiseau ! Pourtant, tout ne se passa pas exactement comme prévu… Tout se joua à un cheveu ! Ou plutôt à quelques plumes… En effet, en refermant ses mâchoires, le serpent se retrouva accroché aux plumes du Roucool ! Les deux adversaires filèrent droit vers le sol et l’un des deux n’avait pas vraiment l’habitude des atterrissages…
Le Seviper s’écrasa lourdement sur le sol en se contorsionnant dans tous les sens et qui, par la même occasion, éjecta l’oiseau ! Le choc fut rude et sonna le serpent qui mit un certain temps à reprendre ses esprits.

Tout le décor défilait au ralenti et l’obscurité de la nuit n’aidait pas… Arado finit tout de même par revenir dans la course, essayant de localiser à nouveau l’oiseau. Mais tout ce qu’il trouve, c’est une nouvelle attaque jet de sable !

« Oh non ! Pas deux fois… »

Persuadé qu’il ne se laisserait pas avoir une nouvelle fois, le reptile s’empresse de détourner la tête afin de s’immuniser contre cette satanée poussière ! Grâce à ce geste, il retrouve d’ailleurs le Roucool qui était passé derrière lui ! Ainsi qu’une seconde attaque jet de sable…

« SsSsshh... »

Un sifflement semblable à un juron juste avant que le Seviper ne se prenne l’attaque en pleine face ! Et c’est reparti pour un nouveau numéro de contorsionniste ! Sauf que cette fois, ses yeux le démangeaient terriblement et il n’y voyait vraiment plus rien…
Arado tenta de limiter les effets de la poussière et prépara une nouvelle attaque queue poison. Mais cette fois, l’attaque échoua lamentablement ! Impossible d’être précis dans ces conditions… Le serpent était hors de lui puis sembla soudainement se calmer avant de déclarer, sur un ton étrangement calme :

« Bien ! J’avoue que pour un piaf, tu es plutôt unique ! En grand seigneur, je te laisse ta chance l'ami, mais la roue finira par tourner… »

Arado n’était pas idiot. Il pourrait continuer cet affrontement mais cela reviendrait à un gaspillage d’énergie… Et son cinéma avait sans doute fait fuir toutes les autres proies des environs donc le mieux était encore de changer de coin.

Invité

C'est avec désarroi que je regarde mon magnifique nuage de sable retourner à la poussière, s'écrasant tel un mollasson contre le sol. Des secousses statistiques me traverse de part en part, m'empêcher de retrouver la sureté des hauteurs. Je me sens presque aussi démunie que lorsque mon aile était fracturé, me cloitrant au sol. Sauf que là, au lieu de simplement vivre dans une peur constante je me retrouve face à une effroyable certitude. Le Seviper cesse ces futiles contorsions et je vois nettement sa lame se revêtir d'une lueur malsaine. Je tente de battre des ailes plus violemment sans plus d'effet. Je reste pris à mon altitude actuel, toujours prisonnier de mon corps semi-paralyser.

L'autre frappe et ces avec des yeux grands ouvert que je le vois fendre... Le vide. Hein? Attendez, il est si aveugle que sa maintenant? Un peu moins paniquer, je remarque enfin que l'autre semble peiner à ouvrir ses prunelles rougeâtre. Mon combo sablonneux semble avoir été un franc succès! Savourant silencieusement ma victoire, je constate que le reptile se calme, semblant en arriver à la même conclusion que moi. Le combat est terminé. Et il as perdu. Mon bonheur est au comble lorsque je retrouve toute mes capacités de mouvement. Je m'élève lentement tendit que monsieur le mauvais perdant y vas de sa petite déclaration.

Unique? Mais bien évidemment! Il en auras mis du temps pour comprendre cet attardé. Bon seigneur? Seigneur de quoi? De mon cul oui, c'est la seule chose qu'il auras lécher ce soir. D'ailleurs, je jette un petit coup d'œil au massacre. Heureusement, rien de très grave. Mes plus longues plumes y sont passés, sans plus. Ouf! Une fois à bonne hauteur, j'y vais aussi de ma petite remarque narquoise, histoire qu'il se souvienne bien de moi.

-Oh! Noble, grand et bon seigneur! Au lieu de perdre votre temps avec des mots qui ne tromperons personne, acceptez donc simplement votre cuisante défaite! Tu t'es fait avoir par une tactique de chasse au rattata, abrutit!

Sur ces belles paroles, je m'envole au loin. Quoi? Moi empirez les choses? Bon, il est vrai que j'aurais pus simplement ne pas parler et foutre le camp avant que l'autre ne change d'avis. Mais vous commencer à me connaître, j'ai un grand bec et l'ouvrir m'amuse beaucoup plus que le garder fermer. C'est quand même bien dommage hein. En fait, l'autre avait un certain potentiel. Avoir former une alliance... Les humains nous auraient craints et ont se seraient fait une sacrée réputation. Mais que voulez-vous, deux sales caractères qui se rencontrent, sa fait des flammèches.

Spoiler:

Invité

[On se recroisera surement ais peut-être pas de manière très pacifique...^^ Sans rancune, c'était génial!]

Mauvais perdant ? Oui c’était le moins que l’on puisse dire… Arado détestait ce genre de situation ! Il venait de se faire mettre hors combat sans même avoir été réellement blessé ! Et son adversaire était un oiseau. Un fichu piaf…

D’ailleurs, les paroles de ce dernier n’arrangeaient rien à l’humeur massacrante du serpent qui se contenta de répondre par quelques sifflements stridents. Sa gueule s’entrouvrit plus largement lorsque le mot « abruti » sonna dans l’air !

« C’est ça, chante, on en reparlera un jour… »

Les deux ennemis se recroiseraient-ils un jour ? Le Seviper y croyait afin de pouvoir prendre sa revanche. Le côté unique de son adversaire lui permettrait de le reconnaitre à coup sûr lors d’une prochaine rencontre.

Mais pour le moment, il ne pouvait pas faire grand-chose… Arado détourna son regard des cieux et décida de quitter cet endroit. Il ondulait lentement sur le sol, conscient qu’il ne croiserait plus personne ici pour ce soir…
Enfin c’était préférable ! Car le Seviper avait besoin de se défouler et de passer sa colère. A plusieurs reprises, il fut contraint de venir frotter ses yeux sur son corps en jouant le contorsionniste. Il n’était pas prêt d’oublier cette soirée…

The End!

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