Arrivée à reculons. [ L I B R E go ;D ]

Il est dans mes habitudes de profiter de la cour à des heures matinales, étant donné que, généralement, personne n'y daigne se trouver. Rares sont ceux qui qui restent dehors alors qu'ils pourraient parfaitement être au lit. Ah... Ces adolescents de maintenant... Je n’apprécie pas vraiment être le centre d'attention, alors, c'était à ces moments que je pouvais entraîner un peu avec mes pokémons. Mes entraînements étaient quelque peu... particuliers.

Alors que la plupart des adeptes d'un bon entraînement, moi, je n'aimais pas combattre. Je préfère  que mes compagnons s’exercent d'eux mêmes, qu'ils trouvent leur tempo, leur rythme. Ainsi, ils gagnaient souvent une plus grande vitesse, ils étaient plus agiles et ils pouvaient mieux se défendre or... pour moi, lorsque la victoire est importante, elle repose sur une défense parfaite à laquelle on ajoute le coup de grâce: des mouvements auxquels on ne s'y attend pas. Il faut surprendre notre adversaire, le fatiguer et le distraire tout en faisant le moins de mouvements offensifs possibles.

Il y a longtemps, j’entraînais Leïa pour les concours de cette même façon. À Volucité, j'avais une maison en bord de mer. Je jouais du piano, la plupart du temps, parce que Leïa aimait m'écouter, cela l'avait aidé à progresser rapidement. Puisque je ne peux pas mettre un piano dans la cours de l'académie, pour le simple fait qu'il pourrait s’abîmer, j'avais prit mon violon.

Aujourd'hui, je n'avais qu'un tiers de mon équipe avec moi. Seulement eux avaient eu envie de venir. Les autres soit ils n'avaient pas envie, soit ils dormaient toujours. La musique est un art très complexe mais aussi un moyen de communication universel qui aidait à augmenter les capacités mnémoniques.  Généralement, ils n'ont besoin de que leur dise les combinaisons et les stratégie une ou deux fois, après, ils savaient les utiliser au moment propice. C'était un autre des avantages offerts par ce genre d’entraînement, puisqu'il aidait les pokémons à être plus indépendants à l'heure de combattre tout en se synchronisant avec leur dresseur.
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Ma salle de cours et celle d'Arian donnaient à la cour principale donc, je pouvais rester dans l'enclos tout en surveillant la foule. Dès qu'il y avait un peu trop de monde, ceci voulait dire que les premiers cours allaient commencer. Leïa et Elros étaient dans le bassin. Bismuth, Galswinthe et Fenrir voulaient continuer leur entraînement tandis que Ume préférait rester couchée près de moi. Quant à Ea, Datura et Napoléon... Je pense que ma cryptero surveillait ces deux là, lévitant paisiblement près des buissons qui se trouvaient à l’intérieur de notre enclos. Ils devaient de préparer un mauvais coup, ces deux là...

Puisque j'avais envie de tester quelque chose de nouveau, l’entraînement d'aujourd'hui était voué aux combats 3vs3. Mon Akwakwak, ma nidorina et mon elecsprint s'entendaient plutôt bien et ils faisaient une bonne équipe. Au début, ils avaient eu un peu de mal à se synchroniser, puisqu'ils n'étaient pas habitués à ce genre d'interventions. Néanmoins et rapidement, ils surent que faire. S'il y avait des concours à trois pokémons, ils feraient fureur, j'en suis sur.

Puisqu'ils avaient travaillé dur, pendant leur pause repas, je leur ai joué une mélodie qu'autrefois je jouais avec Lindsey. Elle jouait du piano et moi, du violon. Dans ma tête, l’écho de ces notes résonnaient encore. J'avais l'impression de jouer de nouveau avec elle, à l'unisson. Ma bien aimée Lindsey... Qu'elle repose en paix. Les eaux troubles de ma mémoire étaient comme des marécages desquels j'avais de plus en plus mal à m'extirper... Rapidement, mes pieds s'y enfonçaient et m’empêchaient d'avancer comme il se doit. C'était toujours douloureux... mais supportable, comparé à la souffrance que j'avais enduré à l'époque. Ne suis-je pas stupide, d'y penser encore ? Pourquoi être obligé de plonger dans ces eaux sombres et profondes maintenant ? Sans doutes, parce que, bientôt, cela fera cinq ans que Lindsey cessa d'être...  

Cette voix... Leïa chantait. Le chant des hyporoi est assez particulier, aussi beau qu'étrange. Il est rare de les entendre chanter et souvent, on les confond avec celui des sirènes. Ce son est tellement pur que certaines notes échappent à l’ouïe humain mais pourtant... les fragments audibles demeurent sublimes. Personnellement, si j'entendais la plupart des tonalités, était parce que mon ouïe était plus fine que celle d'une personne normale. Les musiciens ont des meilleures capacités auditives, c'est connu, n'est-ce pas ?

Leïa me soutenait et me réconfortait. Ma chère confidente... Jusqu'à il y a peu, elle était tout ce que j'avais. L'argent ne faisait pas mon bonheur et mes biens, non plus. Tout ce que j'avais tenait au creux d'une seule de mes mains : sa scuba-ball. Une fois ce morceau achevé, j'ai rangé mon violon dans son étui et je me suis rapproché de l'eau afin de la remercier pour ses encouragements. Alors que je caressais ma compagne, j'ai constaté que mon kabby n'était plus là et que ma cradopaud ricanait.

_ Datura... l'interpellais-je lui ôtant l'envie de rire.

Directement, elle détourna le regard et pointa l'entrée avec l'une de ses pattes. Là bas, mon kabby s'approchait rapidement d'une jeune femme que je n'avais jamais vu auparavant. Elle portait une petite robe blanche et était accompagnée d'un demolosse. Arceus, s'il te plaît, que ce soit la fille et non le demolosse la raison de son déplacement hâtif...

Rapidement j'ai quitté l'enclos, le laissant ouvert. Ume se précipita, me suivant aussi puisqu'elle était la plus curieuse du groupe. Je haïs courir, je vous jure... Je suis entraîné, certes, mais moins je courrais, mieux je me porterais.. marcher ne me dérange point, mais courir ou trottiner, sautiller ou autres, non merci... Sans façons.

_ 'léon ! S'il te plaît, n-...

Trop tard... il était aller se coller contre la fille, se frottant contre ses pieds. Je connais ses expressions, moi, il avait une tête de vicelard... il se rinçait indiscrètement l’œil et ne manquait pas de narguer le demolosse... Seigneur... c'est vraiment un « connard » en miniature... Je l'aime énormément, mais ça reste un saligaud. Lorsque je suis arrivé à leur hauteur afin de le récupérer il allait cracher des bulles d'eau au museau du cerbère.

_ Bonjour, mademoiselle. Veuillez excuser l'impudence de mon compagnon. Napoléon a un caractère assez... spécial. fis-je à l'attention de la jeune femme tout en reculant d'un pas afin de ne pas me montrer envahissant. J'étais quelqu'un de poli, du moins, je pense l'être... J'aime respecter l'espace vital d'autrui, puisque je n'aime pas qu'on s'impose dans le mien. L'air un peu embêté, j'ai rapidement détaillé cette brunette... Elle traînait une grande valise d'un bleu électrique derrière elle. Ow ? Vous êtes nouvelle, je présume. Soyez donc la bienvenue dans notre académie ou plutôt, LES bienvenues. Avez-bous besoin d'aide ? ajoutais-je en m'adressant autant à la femme comme à son pokémon.

Ume se plaça juste à côté de moi, regardant attentivement les nouveaux arrivants. Lorsque son regard s'attarda sur le canidé de feu, elle ne put s’empêcher de lui faire un grand sourire, le saluant à sa façon. Ah... Quelle petite charmeuse, dites moi.

HRP:

La présence de mon compagnon ne sembla pas la déranger plus que ça, au contraire. Elle me salua d’un signe de tête puis confirma que les actions de Napoléon ne le gênaient point et elle alla même jusqu'à la prendre entre ses bras.Il était flatté, on l'avait trouvé charmant et il se prélassait contre la généreuse... poitrine de cette jeune femme.

C'est bien beau, d'être aussi innocent, au moins, on ne pouvait pas comprendre les arrières pensées d'autrui du premier coup. Elle n'était peut être pas aussi « innocente » dans les autres domaines, mais elle ne semblait pas se méfier de mon krabby alors que bon... Par ailleurs. Autrui, autrui, non plus... Dans ce cas, c'était juste un pokémon qui faisait bonne mine alors que c'était un pervers fourbe et machiavélique. Il portait bien son nom, ce nain.

_ Je vous remercie. Je me présente, je m'appelle Lou, Lou Kennoy. Et je suis la nouvelle infirmière de l'établissement. me dit-elle en m'adressant un sourire éblouissant.

Je ne pus m’empêcher de le lui rendre, malgré les sombres pensées qui me torturaient. En baissant légèrement le regard, je vis qu'elle retenait son pokémon par une corne. Décidément, 'Léon avait réussi à énerver ce canidé en un rien. Il faut croire qu'il a un don pour distraire les gens... Cette jeune femme était une nouvelle collègue. Elle se rapprocha de moi avant de me tendre mon krabby qui prit un air un peu déçu. Il me regarda comme s'il me demandait de faire quelque chose. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire pour lui ? Je ne suis pas un pervers malpoli comme lui, vous voulez que je dise quoi ? « Pourriez vous le tenir un peu plus, s'il vous plait ? Napoléon aime se nicher contre la poitrine des jeunes femmes »... NON. Sans façons.

_ Je ne suis rentrée qu'une seule et unique fois dans l'école et j'y ai vu que deux-trois couloirs et le bureau du Directeur. J'ignore où se trouve mes locaux ni même ma chambre, pour être franche. Alors je suis un peu embarrassée, je n'ose même pas rentrer. ajouta-t-elle avec un petit sourire gêné.

Pendant ce temps, Ume semblait s'en sortir beaucoup mieux, puisque le demolosse la reniflait sans lui vouloir du mal. Elle élargit son sourire avant de s'en rapprocher d'avantage pour ensuite poser sa petite truffe brune contre celle du mâle. Ceci se voulait être un « baiser », une bise de bienvenue. Je la trouvais mignonne comme tout. Elle était toujours aussi câline avec tout le monde, rares étaient les exceptions. Le rire nerveux de mon interlocutrice attira mon attention :

_ Mais je crois que je suis arrivée un peu trop en avance, de toute manière. J'avais tellement peur d'arriver en retard un premier jour ! ... Et à qui ai-je le privilège de parler ? Vous êtes la première personne que je rencontre ici !

Elle m'avait l'air un peu -très- déboussolée, plutôt qu’apeurée, mais après, je ne suis pas empathe comme Arian. Je dis ça, je ne dis rien... Datura arriva en traînant la patte, comme d'habitude afin de récupérer son compagnon de « jeu », l’appâtant avec sa plus grande trouvaille : un magazine  érotique qu'elle avait trouvé on ne sait où... Napoléon commença à s'agiter entre mes bras, tendant les pinces vers la cradopaud qui ricanait en gonflant ses joues sans cesse. Je l'ai donc posé sur l'herbe et il a suivi Datura jusqu'à l'enclos, où il a eu droit à son magazine. Arceus, s'il te plaît, cesse de me jouer ce genre de mauvais tours...

_ Ah, oui.  Veuillez excuser mon manque de courtoisie. Je m'appelle Alvaro Elleyson Rosenwald. J'enseigne les Arts et la Musique au sein de l'académie. Ravi de faire votre connaissance, Mlle. Kennoy. lui répondis-je en m'inclinant légèrement, posant une main sur mon torse. C'était une simple habitude, des manières qu'on m'avait inculqué depuis enfant. Si vous le désirez, je peux vous faire visiter les lieux. Tout d'abord, nous devons passer par le secrétariat afin d'obtenir les clés de vos appartements. Ensuite, je vous y guiderais. continuais-je en me redressant, la regardant dans les yeux.

Le sourire aux lèvres, je me devais de lui offrir un bon accueil, en tant que professeur dans cet endroit. C'était une simple question de principes et de politesse. Ume s’éloigna un peu du pokémon igné, retournant près de moi. Elle faisait maintenant la timide, gigotant un peu en observant le demolosse puis l’infirmière avant de poser son regard sur moi. Ce ne fut pas la seule chose qu'elle posa sur moi, d'ailleurs. Elle s'appuya contre ma cuisse, se redressant afin de quémander un peu d'attention : elle voulait aussi être présentée. N'est-elle pas craquante ?

_ Voici Ume, vous connaissez déjà Napoléon et elle, c'est Datura. Mes autres compagnons se trouvent là bas. Si jamais vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à venir me voir dans ma salle de cours. ajoutais-je en désignant mes pokémons à progressivement. Je lui montrais l'enclos qui nous était réservé à Arian et moi. Hormis Ume, les autres deux y étaient retournés, donc, forcement... L'infirmerie se trouve non loin du secrétariat et du réfectoire. Et, si vous me le permettez,  votre valise a l'air d'être assez... chargée. Avez-vous besoin d'aide?

Tenue Alvaro:

Spoiler:

Cette femme n'avait pas manqué de rire lorsqu'elle vit ce que mon pokémon brandissait entre ses pinces. D'ailleurs, lorsqu'elle me répondit, elle commença par me demander de l'appeler par son prénom. Mon « excès » de politesse sembla la gêner un peu, puisqu'elle en rougit. Elle ajouta qu'elle était passionnée par la musique avant de caresser la tête de son compagnon, qui s'assit à ses pieds, le torse bien bombé.

Ume semblait faire autant d'effet chez le molosse igné que moi sur cette infirmière. Nonobstant, moi, ce n'était pas très désiré, il faut dire. Certes, j'ai une facette assez... particulière, une fois que le soleil commence à nous quitter. Néanmoins, j'avais su faire preuve de beaucoup de retenue depuis quelque temps. Il n'est pas dans mes habitudes de flirter avec mes collègues puisqu'ils pourraient montrer à autrui cette partie de moi, de telle façon à ce que j'ai l'air d'un demeuré. Je n'ai nullement honte de moi, d'aucun de mes visages, cependant, je préfère contrôler l'influence de ceux-ci sur autrui.

Et. Comme je l'avais supposé, était loin d'oublier mon kabby... Elle en ricana avant de me présenter son pokémon. S'il avait été plus tard, en début de soirée, je me serais sans doutes un peu moquée d'elle, puisque son compagnon lui gnappa la main pour punir une réflexion qui n'avait nullement lieu dans la conversation... Du moins, selon moi, puisque je ne me souciais guère de comment pouvait être ce demolosse, ça se voyait qu'il n'était méchant puisqu'il aurait déjà agit de la sorte, s'il en avait été autrement.

Mais bon, pas tout le monde peut se permettre des tels jugements en avance, puisqu'ils n'avaient pas mon expérience. En tant que membre de la Team Plasma, j'avais plus ou moins appris à en conclure sans me hâter inutilement. Le pokémon igné lécha tout de suite la main de la brune, comme s'il cherchait tout de mêmes à s'excuser de son geste.

_ Ooh, c'est très aimable de votre part mais il n'y a que quelques vêtements, mes instruments médicaux et mon ocarina, là dedans. Ça va aller, je vous remercie. Cependant ... continua-t-elle.

Au début elle sembla gênée, notamment lorsque je lui avais proposé de l'aider avec sa valise. Nonobstant... rapidement elle en fut amusée et elle osa s'accrocher à moi, à l'un de mes bras. Ça y est... elle prenait trop de familiarités et je n’appréciais pas cela, du tout. Si j'étais aussi poli envers autrui c'était -ni plus ni moins-, pour mettre des distances.

L'éloquence était une belle arme, très subtile lorsqu'on savait en faire bon usage. C'était mon arme préférée, sans doutes, car elle pouvait facilement blesser quelqu'un ou bien ériger d'épaisses murailles entre les autres et moi-même. Beaucoup de gens ne comprenaient pas vraiment le message que je tentais de transmettre... Et elle devait en faire partie. J'allais devoir le lui faire comprendre d'une façon ou d'une autre.  

_ Enjouée, elle lui attrapa le bras en lui souriant gaiement, je ne serais pas contre une visite de l'établissement. Du moins jusqu'à l'infirmerie. ajouta-t-elle en entamant la marche. Puis... à peine quelques secondes plus tard, elle a posé une main devant sa propre bouche, d'un air gêné. Mouais... c'est moyen. Si cela ne vous dérange pas, du moins ?

Bien sur que ça me dérange, notamment quand on me touche sans que j'en ai donné la permission, mais bon. Je ne vais pas le lui dire ainsi. En bon gentleman que je suis, je me suis limité à garder le sourire et à marcher à son rythme, suivi à la semelle par Ume.

_ Bien entendu, cela ne me dérange pas vraiment, surtout, que vous devez être... fatiguée.

« Fatiguée », belle façon de dire qu'elle doit avoir les pied endoloris avec ces.... choses qu'elle appelle chaussures vu elle ose venir travailler avec des talons de plus ou moins dix centimètres, elle doit surtout avoir mal aux pieds. Je ne pouvais que sembler avoir une once d’intérêt envers elle, une once d’inquiétude envers ma « pauvre » collègue. Et non, je ne suis pas quelqu'un d'hypocrite, s'il vous plaît. Cependant, je sais quand et comment je dois m'expriment, oralement et/ou physiquement.

_ Toutefois et si vous me permettez de vous conseiller, Mlle. Kennoy, sachez que vous risquez de travailler maintes heures dans notre établissement et que les infirmières doivent se mouvoir en cas d'urgence. C'est une très grande propriété, ce genre de souliers ne sont pas très... propices pour vous. lui dis-je en souriant afin qu'elle ne prenne pas mal mon commentaire.

Je m'en fichais un peu, mais... disons qu'il est important d'avoir des bonnes relations avec ses collègues, même si on n’apprécie point telle ou telle autre chose à leur égard. Par exemple, je n’apprécie pas tellement que ça M. Kaiten ou M. Archenym mais ce n'est pas pour autant que je vais mal me porter avec eux. À moins qu'ils fassent quelque chose pour que je change d'avis... Bien. Retournons au vif du sujet, la « visite guidée » de cette nouvelle arrivante. Je l'ai amenée par le hall, je lui ai montré où se trouvait le panneau d'affichage en le désignant du geste de main puis... je me suis engagé avec elle dans les couloirs, sans vraiment parler, parce que je n'en avais pas vraiment envie. Je l'ai juste conduit à sa destination :

_ Voici le secrétariat et... celle-ci est l'infirmerie. La double porte là-bas, est celle de la cafétéria. ajoutais-je en désignant les lieux respectifs avant de me rapprocher de la porte du secrétariat. Je vous attend ici, ne demandez pas de directives pour vous rendre au dortoir, cette jeune femme n'est sait pas vraiment s'exprimer. Signez juste le formulaire qu'elle va vous donner et demandez lui vos clés. terminais-je en adoucissant mon sourire.

Je en pouvais pas être plus discret, il faut dire. J'avais vraiment envie de lui expliquer à quel point cette secrétaire était incompétente et dépourvue de joie au travail. Elle était toujours à la limite du désagréable sauf si tu avais un beau visage ou que tu savais bien la tourner. Elle n'expliquait jamais bien comment se rendre à un tel ou un tel autre endroit, les élèves se plaignaient de son manque de politesse parfois, elle t'envoyait on ne sait où quand elle n'avait pas envie de chercher une personne, etc. Vivement qu'elle soit remplacée, cela éviterait plus d'une plainte or, les personnes comme elle nuisaient à la réputation de notre établissement.

HRP: