Pourquoi j'dois prendre le bateau ?! {avec Alix Nova}

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❦ L'air frais de la mer frappait fort sur le pont du bateau, si bien que personne ne s'y trouvait. Enfin personne, presque personne ; il n'y avait qu'un inconscient comme Keiichi pour s'y trouvait. Mais lui, c'était parce qu'il était malade comme un chien qu'il était là pour à chaque secousse balancer son déjeuner par-dessus le rempart. Dix heures, dix heures que sa tête tournait et que son ventre reproduisait une guerre ou une connerie dans le genre. Dix heures que son mal de mer durait, ça devenait insupportable. L'éleveur maudissait le directeur d'avoir installé son académie, sur une île. Relevant son regard, il aperçut ce qui ressemblait à l'île et quand il voulut gueuler bien fort " enfin ", ce qu'il avait dans le ventre remonta encore une fois juste avant, l'empêchant de parler.

« — Plus jamais j’prendrais le bateau ! »

Qu’il disait. Malheureusement, si il allait devoir le prendre et pas que pour quitter l’île. Les missions, les sorties scolaire, pour toutes ces choses il allait devoir utiliser un transport en commun, chose qu’il déteste.
Une voix grésillant s’échappa des haut-parleurs, invitant tous les passagers à quitter le bateau, au plus grand bonheur de l’éleveur qui se précipita pour descendre l’escalier, de peur que le bateau reparte sans crier gare. Ce qui était impossible, mais l’éleveur pensait que si. Arrivé en ville, son premier réflexe fut de libérer Akon de son habitat virtuel, ce dernier grimpa sur l’épaule de l’idiot aux cheveux rouges. Observant attentivement la ville, il cherchait son chemin mais c’était bien trop compliqué pour lui étant habitué à son ancien village perdue. Il avait bien essayé de demander son chemin, mais personne ne voulut lui répondre. Trop presser … L’effet du 25 Décembre ? Surement.
Il repensa soudainement à son Pokématos qui pourrait lui indiquer le chemin, mais la machine ne voulait pas s'allumer. Y avait plus de batteries ... Le singe qui était toujours perché sur l'épaule du Celestien prononça son prénom, surement pour dire « pas de bol ».
Une rafale de vent balaya soudainement les rues et par la même occasion souleva le manteau violet de l'éleveur. Bourrasque qui provenait de devant l'éleveur, et le brusque coup d'vent traîna aussi avec lui quelque chose. Un objet sphérique que l'éleveur reconnu immédiatement ; une Pokéball que quelqu'un avait surement perdu.

Pensant surement qu'elle était vide, l'éleveur frappa dedans, l'envoyant s'écraser sur un gamin qui passait par là. La Pokéball retomba sur les pavés ocre qui ornaient les rues et avec l'aide d'une brise la boule blanche et rouge retourna au pied de Keiichi, qui évidemment la ramassa et la rangea dans une de ses poches, pensant qu'elle pourrait lui être utile. Le gamin qui ne devait pas avoir plus de douze ans se tourna soudainement vers le jeune idiot et lui gueula dessus ; « Tu pouvais pas faire gaffe !? Ca fait hyper mal de recevoir une ball en pleine tête ! » tout en se frottant la joue qui était devenue rouge. Bon, bah maintenant que quelqu'un lui parlait enfin, il allait pouvoir lui demander son chemin.

« — Dit, petit, c’est par où l’académie Pokémon ?
— PETIT ?! Hé ! J’ai 12 ans et demi ! Et j’te dirais pas, ma mère m’a dit que je dois pas parler aux inconnus.
— Bon écoute, j’ai pas de temps à perdre avec toi, réponds parce que là j’ai la dalle.
— Dirais pas. »

Ce gamin avait mal choisis son jour pour énerver le Celestien, qui avait très peu de patience. D'un geste rapide, il attrapa le gamin par son manteau et le souleva pour lui poser une dernière fois la question.

« — Si, tu diras. »

Et là il se mit à crier comme un enfant de 3 ans ... Ca attirera peut-être quelqu'un qui pourrait aider l'éleveur à trouver l'académie, parce que là il avait vraiment les crocs.

Spoiler:

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Au milieu de ces personnes qui souriaient, vivaient sans se poser de questions, j’avançais paisiblement. D’ailleurs, moi non plus je ne me posais pas de questions, je me contentais d’être contente et souriante, comme d’habitude. L’effet de Noël amplifiait peut-être même ce phénomène particulier qu’était ma bonne humeur et je traçais ma route au milieu de cette foule un brin pressée mais qui libérait cette impression de joie. J’imagine que participer à un repas de famille chaleureux mettait forcément une énorme partie des gens de bonne humeur, comme moi à Unionpolis l’an dernier… Toujours est-il que je prenais toujours autant de plaisir à arpenter les rues de cette métropole si agréable. Un cabas à la main, je m’apprêtais à aller faire mes courses dans ces boutiques où l’on trouvait toujours ce que l’on cherchait, un autre avantage de la cité proche de Gakuen. C’est donc épanouie, détendue même que je poussais la porte d’un charmant petit magasin aux décorations très charmantes.

-Bonjour !

-Bonjour mademoiselle ! Que puis-je faire pour vous ?

Je m’avançais tout doucement du comptoir qui servait également de présentoir, le sourire aux lèvres. Cette vendeuse à l’âge raisonnable avait tout de la gentille grand-mère, ce genre de personne si gentille avec toutes les gens qu’elle croise, peu importe leur âge, leur couleur de peau ou le classe social. Simplement de l’amabilité et du respect, c’est tout. Moi, je l’adorais. C’était toujours un plaisir de faire mes courses dans sa boutique située en plein cœur de cette zone urbaine. Il y régnait une atmosphère de bien-être et un parfum sucrée, celui des bonbons de l’enfance de toutes les générations confondues. Ce lieu était unique, et son commerce aussi. Elle était l’une des seules vendeuses spécialisées dans les sceaux Pokémons dans les environs et pour cela, je lui rendais régulièrement visite. L’étendue de sa collection était fabuleuse et elle recevait très régulièrement de nouveaux produits. Inutile de dire que je me sentais comme une enfant au milieu de nombreux jouets colorés, incroyables ici. Une fois à sa hauteur, elle m’adressa un malicieux sourire que je lui rendis immédiatement.

-Vous venez voir les nouveaux sceaux de fin d’année ?

-Oui, je suis certaine qu’ils sont très beaux, répondis-je avec enthousiasme !

-Et vous avez raison mademoiselle. Certains modèles sont très beaux, très colorés et surprenants, regardez par exemple ce « Feu ». Il est vraiment très classe et a une dynamique différente de celles des autres.[/color=black] Elle me fit un clin d’œil, afin d’attiser encore plus curiosité déjà grande.

-Ah bon ? Dans quel sens ? Vous m’intriguez madame !

Elle se mit à rire doucement, avec espièglerie. Elle était adorable, mais peut-être suis-je en train de me répéter… Elle me sourit encore une fois, juste avant de poursuivre ces explications que j’attendais vraiment.

-Et bien, les flammes explosent si l’on peut dire ça comme ceci puis, une fois dispersées, se rassemblent très vite et prennent la forme du Pokémon en question. Ce genre de sceau fonctionne très bien avec les Pokémons Feu… Oh j’y pense ! Il y a deux équivalent à ce sceau ; une version d’Eau et une version Electrique. Est-ce que ça vous intéresse ?

-Mais bien évidemment ! Pouvez m’en mettre 10 de chaque ?

Et mon aventure dans la boutique continua comme ceci, en découvrant de nombreux nouveaux sceaux plus qu’impressionnants. J’étais aux anges et je repartie comblée de la boutique, avec une boîte à sceau offerte ainsi que deux Capsules Balls en bonus… Elle était si gentille. Cependant, je n’en avais pas vraiment besoin, de cette boîte à sceau offerte. Mais bon, j’allais bien trouver.

Après tout ceci, j’ai continué mes courses et j’ai acheté mes produits pour les repas de fêtes, ainsi que deux trois cadeaux à faire. J’étais vraiment fière de mes trouvailles, mes bras un peu moins. Il faut dire que les porter ne fut pas des plus agréables, mais bon ! Le revers de la médaille comme on dit. Je n’avais pas tellement le choix, et je me mis en route pour l’Académie, en paix. J’avais décidé d’emprunter un chemin peu fréquenté, du moins pour un court moment. Après ce passage, je devrai fréquenter à nouveau une partie fréquentée, très même. Peut-être prendrais-je un taxi le moment venu ? Qui sait… Toujours est-il que je continuais mon petit chemin dans les rues colorés à l’approche des fêtes et ce, chargée comme un mulet… Puis, j’entendis du bruit non loin de moi. La situation semblait plutôt corsée et, curieuse comme je l'étais, je décidai d’aller voir ce qui se passait de ce côté-là…

— Dit, petit, c’est par où l’académie Pokémon ?

— PETIT ?! Hé ! J’ai 12 ans et demi ! Et j’te dirais pas, ma mère m’a dit que je dois pas parler aux inconnus.

— Bon écoute, j’ai pas de temps à perdre avec toi, réponds parce que là j’ai la dalle.

— Dirais pas. »

Quel manque de finesse, cela me désola lorsque je vis cela. Décidément, certains ignoraient comment se comporter cordialement. Je ne savais lequel des deux étaient le plus immature, ce garçon aux cheveux roses ou ce gamin qui refusait de lui rendre service. Mais, finalement, un évènement me fit trancher, le plus âgé des deux prit le jeune par le col de son manteau et, froidement, lui dit une dernière fois, sans doute, de répondre.

-Si, tu diras.

Et, devant cet enfant se mit à crier puérilement, comme un bambin de trois ans. Je me permis alors d’intervenir, étant donné que moi, je connaissais la réponse à sa question. D’une voix posé, tout en avançant et faisant claquer mes talons contre le goudron de la rue, je lui répondis d’une voix plus sérieuse que de coutume, afin d’avoir l’attention méritée.

-Dis-moi, tu pourrais te calmer ? Ce n’est pas comme ça que l’on obtient des réponses, crois-moi. Tu pourrais au moins essayer d’être plus cordiale, tu ne crois pas ? Quoi qu’il en soit, viens avec moi. Je connais le chemin qui mène à l’Académie, puisque que j’y vis. Je suis Alix Nova et je suis, accessoirement, professeur de « Combinaison d’Attaques à l’Académie.

Je m’arrêtai, tout en lui faisant signe de me rejoindre. Je commençai à marcher tout doucement, lui sans doute à mes côtés. Après tout, j’étais sa seule solution de trouver sa nouvelle résidence, non ? Une fois loin du gosse aux larmes incalmables, je me permis de reprendre la conversation avec ce jeune garçon au tempérament bouillon.

-Au fait, que viens-tu faire à l’Académie Gakuen ? Que comptes-tu y étudier ?

Et j’attendis sa réponse, afin d’en savoir plus sur lui.

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