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 Basile et la prophétie des flammes

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Basile
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MessageSujet: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeVen 29 Mar - 0:54

Basile et la prophétie des flammes Film_b13Bannière réalisée par Lightning Aki alias Siprano


Bonjour / Bonsoir à toi lecteur. Si tu as cliqué sur ce sujet c'est que tu étais curieux de voir de quoi il s'agissait. En fait il s'agit ici d'une fiction Pokemon que j'élabore depuis déjà 2 ans sans avoir vraiment écrit noir sur blanc l'histoire que je tenais à faire partager. Après plusieurs changements au niveau du scénario global et de ses personnages, j'ai enfin pu aboutir à quelque chose de concret. Ceci est ma vision personnelle du monde Pokemon. Je n'essaie donc pas d'être fidèle au maximum à ce que l'on peut retrouver dans les jeux, les manga voire même les dessins animés. Néanmoins je me sers principalement des éléments présents dans les versions traditionnelles.

Vous assisterez à une aventure à travers le monde des Pokemons, non pas avec les yeux d'un humain, mais avec ceux de plusieurs Pokemons. Les Pokemons que j'ai choisi pour raconter cette histoire sont en partie ceux que moi j'apprécie, merci de respecter ce choix.

Je tiens également à dire que tout commentaire est autorisé ainsi que toute critique du moment qu'elle est constructive et bien argumentée. Cela me servira pour plus tard, j'ai l'intention d'en faire une Bande Dessinée si tout se passe bien. Je tiens vraiment beaucoup à cette histoire, comptez donc sur moi pour en faire une mise à jour fréquente.

Merci de votre attention et surtout, bonne lecture. Wink

_____________________________________

Préface:

Prologue:

Chapitre 1:







Dernière édition par Basile le Sam 7 Fév - 10:18, édité 25 fois
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Mégami Hells
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeMar 2 Avr - 0:08

Bon déjà, comme je te l'ai dit, t'es bon pour faire des prologues. Encore une fois on sent vraiment que tu parles d'un prologue ici et pas d'un chapitre 1, c'est une bonne chose. Le début avec le sens du mot "vivre" est intéressant, le lien entre l'oeuf et la mythologie également, en fait y'a juste le passage avec l'érudit qui est un peu moins bien incrusté je trouve. Il se retrouve là au milieu, comme si on pouvait s'en passer quoi.
Mais bon je dis ça vraiment pour remplir, c'est très léger.

Partie à éditer pour tes fautes \o/

Bref, en tout cas une chose est sûre ça commence vraiment bien et j'ai hâte de voir la suite, faut que t'arrives au bout de ton idée cette fois. Et les autres, dépêchez-vous de poster deux commentaires è_é
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeDim 7 Avr - 1:26

Hé oui c'est a 1h du matin que je découvre ta fic grâce au lien de ta signa %)

Je pense que Még' et Levy ont tout dit...
Lorsque j'ai lu, je n'est pas vu le temps passé, c'est vraiment bien écrit bien structuré on a vraiment l'impression de lire la prologue d'un livre. Tout est joliment dit (ou plutôt écrit), le vocabulaire à l'air d'avoir était recherché, ça se voit que tu t'est appliqué et ça donne envie de lire ce qui va se passer.

Je me demandais aussi si cette fic à un rapport avec ton personnage « basile » je suppose que oui puisque je vois un Magby dans l'illustration et la mére ponyta, tout ça me fait penser a un de tes rps que j'avais lu avec une sorte de flasback je crois.

Dans tous les cas Je veillerais à regardé la suite :3
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Basile
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeMar 25 Juin - 21:39

Allez je vais pas vous faire attendre plus longtemps, voici un avant-propos de l'auteur (bah non en fait c'est pas moi qui ai écrit cette histoire...), suivit de la version 2 du Prologue et enfin la première partie du chapitre 1.

Et comme d'hab les commentaires de soutien ou même les critiques sont les bienvenues !

_____________________________________



Avant-propos

Mes salutations chers lecteurs, que vous soyez humain ou même un chanceux pokemon ayant appris à lire. Depuis longtemps je souhaitais retranscrire sur papier des histoires touchantes, des vrais sentiments, pas seulement me focaliser sur ce que mon imaginaire me conseillait de faire. J’avais pendant longtemps décidé de faire de ma vie une suite d’oeuvre artistique, bien que la peinture fut pour moi une volonté déjà présente mais selon moi je n’arrivais pas à faire vivre ce que je voulais faire ressentir. C’est pour cette raison que je suis parti en voyage, et pendant trois ans j’ai recueilli des témoignages aussi bouleversants et intéressants les uns que les autres. En ma qualité d’imitateur, de pouvoir capturer l’essence même de la vie, alors que je ne suis qu’un modeste queulorior à la recherche d’aventure et de nouveauté, c’est ici que j’ai voulu raconter une histoire tirée de fait réels, la retranscrire avec mon style. J’espère donc de tout cœur que vous vous sentirez emporté par les péripéties que j’ai conté.



Bonne lecture !
Archibald « Draft » Ernesto
Basile et la prophétie des flammes 1372187403-signature-draft


____________________________________



Prologue: Le rescapé de l'enfer [VERSION 2 !]



Vivre… ceci est un mot rempli de sens. Vivre est un état, une conscience de soi, du monde qui nous entoure, des sens en éveil. Cet état qui nous permet de sentir la caresse du vent, l’odeur irrésistible des fleurs à la belle saison, le goût appétissant d’une baie Oran juteuse, la vue fabuleuse au sommet du phare d’oliville, le chant harmonieux des Crikzik en plein été, mais c’est également un sentiment. Vivre c’est aussi être passionné et avoir des rêves. Mais que faut-il donc pour prétendre « vivre » ? Tout tien en un état initial et à un état final. Un état initial, la naissance, le souffle de la vie, cette émergence dans une réalité commune. Cette réalité qui est gérée par des lois immuables.


Avant il n’y avait rien, le néant était omniprésent, mais un être allait tout changer. Un œuf venait d’éclore et de cet œuf sorti l’être suprême, il créa le monde et y instaura des règles. Le temps et l’espace apparurent et donnèrent des repères à ce monde. Les enfants de cet être se multiplièrent, leur donnant comme présent la connaissance, la passion et les sentiments. Lorsque son travail fut accompli il se reposa, enfin…


Les enfants du créateur se multiplièrent, chacun prit sa voie et évolua à sa façon. Depuis ce moment, la diversité des espèces devint de plus en plus impressionnante. Certains retenaient particulièrement l’attention, qu’ils aient accomplis de grande chose ou bien qu’ils bénéficient d’un statut important en ce monde. Leur volonté venait nourrir l’histoire et l’histoire venait nourrir la connaissance. Il est des moments pourtant où l’arrivée d’un être parmi des milliards dans ce monde peut changer beaucoup de choses.


Non loin de là, il s’avérait qu’un être allait voir le jour.


Ce jour là, on ne put savoir si le destin avait eu quelque surprise à réserver. Le temps et l'espace y étaient-ils pour quelque chose ? Probablement pas. Trop occupés à veiller sur leur dimension respective loin de tous soucis quotidiens, uniquement des millisecondes et des millimètres à prendre en compte. Pas de sentiment, pas de passion, rien que du concret et des lois à respecter, inlassablement, comme une balance soutenant le monde, aucun déséquilibre n'étant permis. Aussi précieux fut le métal dont était constitué ces majestés, elles régnaient en maître sur le fonctionnement de notre vie.


Prenons un exemple: ce matin je décide de me lever tôt, je suis motivé car je sais ce qui m'attend dans les prochains jours. J'irais en direction du laboratoire non loin de chez moi, y faire un choix parmi trois propositions et enfin entamer un voyage jusqu'à devenir quelqu'un d'exceptionnel. Je ferais surement de multiples rencontres, déjouer les plans de quelques organisations maléfiques, affronter de grands adversaires tout en collectionnant les amis. Quoique mon rêve puisse paraître tout à fait banal aux yeux des autres1 il n'en reste pas moins que chaque histoire est unique.


Dans ce cas les voies divines y avaient-elles mise leur grain de sel ? Allez savoir. On dit de l'être suprême qu'il n'est rien d'autre qu'abstraction, imagination futile d’une psyché en recherche d'un guide spirituel, qui puisse protéger l'individu de tous les maux du monde, lui apporter le salut et la libération de l'esprit. Certains voueraient cœurs et âmes afin de louer le très haut, animés d'une fois inébranlables et justifiant les choses de la vie par l'action de cet être alpha-oméga.


Pourtant quelqu’un avait déjà eu vent de ce qui allait se produire. Il existait en effet un érudit, capable de prédire l’avenir. Il était d’une apparence tout à fait indéfinie2. Son don lui venait du ciel et pourtant il du apprendre à s’en servir. Beaucoup de ses prédictions tenaient en considération bon nombre de destin exceptionnels.  Cet érudit prononça un jour une prophétie tenant en ces mots :



"Le changeant, à l’ombre se trouvera.
La lumière incandescente le purifiera.
Les âmes reposeront en paix.
Leur rage s’éteindra à jamais.
Le passé pleurera.
L’avenir sourira.
Les enfants de l’oppression
A jamais liés par l’horizon,
De leur pouvoir de justice et de volonté
Feront germer les graines de la liberté"

Personne ne connait vraiment le visage de cet érudit, mais ce que l’on sait, c’est que ses paroles se sont avérées exactes à de nombreuses reprises. Mais de quel destin s’agit-il donc ? Peut-être un lien sera fait avec l’histoire qui vous sera compté ici même.


L’endroit où tout commença n’avait rien d’un paradis. De la fumée noire comme les ténèbres, l'odeur pestilentielle du souffre, la température suffocante, le grondement de la terre, voila dans quelle atmosphère tout avait commencé. Une marrée de substance visqueuse, rouge orangée et parfois jaune, creusant sur son passage des chemins dangereux et inhospitaliers pouvant mettre à mort n’importe quel imprudent.


Non ce n’était pas l’enfer, mais presque. Ce n’était rien qu’un Volcan, un cracheur de feu, une manifestation de la planète. En ces lieux sombres reposaient dans un coin un nid douillet. Ce nid comportait quatre œufs. Ils étaient de couleur orangée parsemés de trait rouges, aucun n’était similaire à l’autre selon leur nuance et la disposition des taches rouges.  


De ces quatre destins, un seul allait pouvoir s’épanouir. Il y eu un bruit sourd, un tremblement de terre, des roches tombèrent. Les quatre œufs sortirent du nid et roulèrent librement.


Le premier rencontra le chemin d’une chute de rocher . Le choc brisa la coquille de façon anarchique ainsi que l’être innocent qui y fut contenu. Deux d’entre eux dévalèrent une pente, s’approchant dangereusement de la source brulante. La trajectoire était inévitable, les deux malheureux tombèrent dans la lave, lentement absorbés par la roche en fusion qui s’en délecta tel un festin d’honneur, il était trop tard. Le quatrième emprunta une voie différente, il se cogna à différents endroits, évitant de multiple obstacle dangereux,  jusqu’à ce qu’une lueur apparaisse. Il se dirigeait vers la sortie, tandis qu’une soudaine colonne de fumée venant de la droite lui jailli en plein dessus, provenant d’une cheminée recrachant les interminables reflux gazeux du sous-sol, un souffle infernal pouvant atteindre plusieurs centaine de degré. Heureusement il en fallait plus pour arrêter son parcours. L’œuf émergea de ce brusque mur de fumée pour enfin atteindre l’air libre. Il fut alors enveloppé de Lumière et roula encore quelque mètre pour enfin arrêter sa course, bloqué par un rocher.


L’objet fragile resta là un jour, puis une nuit…


Le jour suivant il fut trouvé. Un être arborant une crinière majestueuse de flammes, des flammes rassurantes, un regard doux et protecteur s'était alors approché. L’être se mit à caresser l’œuf avec son doux visage, s’allongeant calmement à proximité, veillant sur lui, du jour au matin, inlassablement et par tous les temps. Cette chaleur réconfortait l’œuf. L’heure de son éclosion était proche. Tout allait pouvoir commencer pour lui…



1. Ici n'est pas la question de ce genre d’histoire revue et revue dans de nombreux témoignages, d'ailleurs veuillez écarter toute allusion à ce que l'on pourrait nommer de "voyage initiatique". Non sans vouloir vous décevoir, cependant ce schéma scénaristique est assez handicapant pour certaines raisons que je ne citerais pas pour éviter de vous perdre en nombreux détails.

2. Précision est nécessaire à cet instant. La personne dont je tiens ces informations la décrivait comme une forme d’énergie lumineuse, sans silhouette. Il est du coup assez compliqué d’en donner un adjectif convenable si ce n’est « indéfinie ».



____________________________________



Chapitre 1: C'est l'histoire d'une île... [Partie 1/3]


Le soleil venait de se cacher derrière la montagne de feu, plongeant une partie de Cramois’ile dans un semi-crépuscule. L’ombre était à présent omniprésente à cet endroit. La mer quant à elle était calme en comparaison du volcan. Les habitants de l’île ne redoutaient pourtant pas la colère de la montagne, bien qu’ils étaient toujours à l’affut de la moindre secousse. Le volcan, bien qu’en activité, n’avait pas depuis longtemps donné signe d’une éventuelle menace. Pour l’instant il était encore calme, cependant certaines secousses de ces derniers temps remettaient en question la sécurité sur l’île. Etait-il temps de s’inquiéter ? Il en fallait plus pour les résidents en tout cas pour les convaincre de s’en aller.


Non loin de là se tenait la cabane en bord de mer du vieux Norbert, un pêcheur qui venait d’atteindre les soixante-dix ans et qui se promenait tout le temps avec son Kraboss qui utilisait des attaques écume pour aider à attirer les poissons. C’était selon lui une technique qui permettait d’avoir davantage de prises et ainsi récolter une bonne pêche, cependant les autres en doutaient.


Ce jour là Norbert se trouvait positionné comme beaucoup d’autre jour, sur le ponton à proximité de sa cabane. Sa barque était toujours en train de mouiller, il ne l’avait pas utilisée depuis un moment, en effet l’océan lui faisait de plus en plus peur depuis un certain moment, alors il préférait rester au large et attendre que ça morde, et aussi parce que ça faisait passer le temps. Son Kraboss pionçait à côté de lui. Ce qui était assez amusant c’est qu’il faisait des bulles quand il respirait, un coup il en faisait sortir en expirant, un coup il en ravalait en inspirant. Son maître quand à lui était fidèle à lui-même, portant une vieille casquette bleu dont la couleur avait terni après des dizaines d’années et qui cachait une partie de son manque de cheveux toujours plus accentué d’années en années. Il portait également des lunettes bien rondes pour corriger sa vue de loin, surtout quand il fallait surveiller le bouchon cela lui était très utile. Il avait pourtant l’œil vif, d’ailleurs l’un de ses tics était de hausser un sourcil pour n’importe quelle situation, lui donnant un air assez étonné, de plus ses rides prononcées accentuait cette expression sur son visage fin. Il était également assez bronzé à force de rester dehors immobile sous un soleil de plomb.


Cette fois-ci il portait son T-shirt blanc avec un motif dessiné dessus. Il représentait un magicarpe sur le point de gober un hameçon et dessous était écris « L’amicale des pêcheurs de Kanto, 50 ans de savoir-faire», un habit qu’il avait obtenu suite à un concours de pêche à Carmin-sur-mer où il fut classé second, une place honorable alors qu’il avait pêché un magicarpe de trente kilogramme. Le premier en avait pêché un qui en pesait trente-deux.  Bref il était assez réputé dans le domaine. Par-dessus ce T-shirt il portait un gilet vert kaki qu’il laissait ouvert. Sur ce gilet il y avait différentes poches où il stockait différentes choses, des hameçons de rechange ou même du plomb pour faire couler l’hameçon, voire des appâts. Enfin il portait un bermuda marron clair qui dévoilait ses maigres jambes.


Il restait là assis sur sa chaise pliante de couleur blanche, observant l’horizon et de temps en temps le bouchon à la surface de l’eau qui semblait couler provisoirement par moment pour revenir à la surface. La mer semblait calme jusque là bien que quelque vague se dessinaient à l’horizon. Il n’y avait rien à craindre à cet endroit puisqu’au loin se dressait une barrière de rochers qui freinait le plus gros des vagues, c’est pour cette raison que c’était assez paisible dans le coin. Norbert le pêcheur était d’ailleurs sur le point de piquer une sieste avec tout ce calme qui semblait reposant, et le bruit de l’eau qui faisait des clapotis contre les poteaux soutenant le ponton. Tous les ingrédients étaient présents et il se mit à fermer les yeux. Un début de ronflement se fit entendre, ce qui allait en harmonie avec la respiration bullesque du Kraboss. Les goélises virevoltaient dans les rivages, attirés par les poissons. Toute cette profusion venait se restaurer ici car l’endroit offrait tout ce qu’il fallait à tous les pokémons. En effet, la terre était fertile, ce qui était une aubaine pour faire pousser des baies. Ensuite les pokemons venaient se nourrir de baies. Un cycle interminable se réalisait. Quand on commençait à vivre à cet endroit, on avait du mal à s’en détacher.  C’était plus tranquille qu’on aurait pu le penser. Et pourtant…


Le Kraboss sorti de sa longue sieste et regarda alors autour de lui. Il aperçu son maître en train de roupiller, pour ne pas changer. Il était évident qu’après toutes ces années, l’ennui et la paresse s’étaient installées petit à petit, ce qu’on appelle plus communément la routine et lui aussi avait pratiquement vécu aussi longtemps que son ami pêcheur. Il était loin le temps où ils voyageaient ensemble dans toutes les mers du monde, il se rappellera d’ailleurs toujours de ce séjour au lac colère qui l’avait marqué à vie.  L’eau qui faisait un gros bouillon en un instant et trois léviators qui émergeaient, d’un coup un seul de la surface et qui provoquaient un véritable vacarme et des grosses vagues. Il s’en rappelait très bien car il se trouver être dans l’eau à ce moment là et qu’il fut surpris, puis il avait détalé à tout vitesse sur la terre ferme. C’était beaucoup plus impressionnant encore que les Magicarpe d’une cinquantaine de kilo présent également dans le lac cependant.


En tout cas quelque chose commençait à tourmenter le crabe. Il se mit à trépigner, comme affolé par quelque chose qui venait d’arriver. L’eau commençait à remuer un peu plus que prévu et le sol quand à lui se mit à trembler faiblement. Le Kraboss se mit alors à alerter son maître de quelque coup de pince, mais sans succès car il se mettait à marmonner quelque mot dans son sommeil.


« zzzz… jolie sireine… rrrron… zzzzzz… ma méga-canne… trop courte… »

« Krab krab krab !… blblblblblbl » Fit le Kraboss en faisant mousser un peu plus sa bouche. Mais là non plus il ne pu le sortir de son sommeil.

Pourtant les choses s’accentuaient, la mer commençait à devenir de plus en plus mouvementée et les tremblements de terre un peu plus important, et le pauvre pokemon s’affolait de plus en plus en trépignant de gauche à droite ne sachant pas quoi faire en de telles circonstances. Il n’y avait pas que lui, mais tous les pokemons semblaient dérangés par cet évènement soudain. Tandis que certains se cachaient, pensant être à l’abri, d’autre bougeaient dans tous les sens en alerte permanente. Ce n’était pourtant pas de grosses secousses mais elles étaient assez dérangeante comme ça. Le pokemon crabe à bout de nerf se décida alors à prendre les devant et lança une attaque écume sur le pêcheur qui se réveilla avec fracas.


« Non d’un ptitard ! Mais ça va plus la caboche mon vieux Krabulle ? J’étais dans un fabuleux rêve en train de nager avec des minidraco et j’étais sur le point de rencontrer un formidable milobellus jusqu’à ce que tu fiches tout en l’air et… pourquoi le sol tremble au fait ? »

Le pokemon pourvu de pince se mit alors à gesticuler de nouveau et à gémir.


« Le volcan se met de nouveau à gronder on dirait, ça commence à bien faire, en plus c’est pas très bon pour la pêche, tous les poissons vont fuir les rivages. Si ça continue à s’amplifier de la sorte à chaque fois, moi je te le dis mon vieux Krabulle, on ne pourra plus se venter d’être des habitants de cette île encore longtemps. M’est avis qu’un jour il faudra déménager de cet endroit paisible pour aller je ne sais où. En tout cas moi j’ai deux mots à toucher au maire et illico-presto, tu viens ? »

~~A suivre...
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Misa Katsu
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeMer 26 Juin - 6:06

Tu as un don pour la description :3 
dit moi tu est bien du sud ouest toi %) quand je lisais les paroles du vieux pecheur j'ai l'accent du tarn qui m'est grimpé dans les oreilles. J'aime bien les mots de la prophétie. Les mots glisse et c'est toujours autant agréable à lire!

Suite suite \0/
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Basile
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeSam 3 Aoû - 21:07




Chapitre 1: C'est l'histoire d'une île... [Partie 2/3]

Norbert se mit alors à ranger sa canne dans son cabanon d’un air précipité tandis que Krabulle de son côté se chargeait de transporter la chaise pliante à l’intérieur avec sa grosse pince et son allure amusante à se déplacer de côté, tout en sortant des perpétuels « krab, krab, krab » de sa bouche comme s’il se devait d’accompagner le geste par la parole. Cela lui donnait un air attachant. Après avoir fini les dernières inspections et être sûr de n’avoir rien oublié, le pêcheur referma à clef et ils se mirent en route vers le village qui était à moins d’un kilomètre de là, croisant pour l’occasion des têtes connues sur leur chemin. Après tout, les habitants se connaissaient pratiquement tous, un peu normal pour un endroit dont la population n’excédait pas la centaine de personnes. C’est ainsi que sur le chemin ils firent la rencontre d’une dame qui portait son linge à bout de bras, dans une corbeille pour aller le nettoyer, vraisemblablement en direction du lavoir non loin du bord de mer. Elle avait à peu près une trentaine d’année, les cheveux long et brun, portant une longue robe verte et bleu, son regard vierge de tout maquillage qui faisait comprendre qu’elle n’en avait pas besoin pour avoir du charme. Sur sa tête se tenait une jolie plante, en pleine forme se dessinant sous les traits d’un ravissant Joliflor épanoui par la belle journée. La démarche de Norbert lui semblait précipitée, mais comme ils allaient se croiser elle décida tout de même de l’aborder.



« Bonjour Norbert ! Bonne pêche aujourd’hui ? »

- Bonjour Suzie ! Hé bien je te répondrais que non, et tu as surement ressentit tout comme moi les secousses de tout à l’heure. C’est un désastre et je vais de ce pas aller discuter avec le maire de la situation qui devient de plus en plus alarmante. »

La passante haussa les épaules, tandis que le Pokémon plante pris un air un peu étonné, basculant la tête vers le côté.

« Ce ne serait pas la première fois, et il ne s’est jamais rien produit de grave comme conséquence. »

Le vieux pêcheur redressa alors son index tout en balançant sa main droite d’avant en arrière afin d’accentuer ses propos. Son haussement de sourcil était également au rendez-vous.



« Un jour ma chère, tu verras que la situation aura radicalement changé. Il y a deux ans la mer remuait à peine pendant les secousses, aujourd’hui tu peux me croire, des petites vagues ont commencé à se former, mais bien sûr tout ceci est relatif, je sais très bien que l’effet s’accentue toujours plus. Qu’on ne vienne pas me dire que tout va s’arranger car pour l’instant rien ne s’arrange. Tout est normal qu’il disait ! pfeuh ! Balivernes et billevesées ! Il y a 30 ans il n’y avait rien de tout cela. Puis ils ont construit ce grand bâtiment là bas destiné aux recherches scientifiques. Ne me demande pas ce qu’ils y trafiquent par là-bas, mais à mon avis ça doit pas être joli joli si tu veux mon avis. La dernière fois j’ai entendu des cris provenir de là-bas ainsi qu’une explosion. Krabulle était à côté de moi à ce moment là et il a sursauté, j’étais d’ailleurs moi-même pris d’effrois. Nous avions alors vite changé d’endroit. En tout cas une chose était sûre : cette île n’avait plus rien d’accueillant et la situation empirait petit à petit. Même la pêche devient de moins en moins bonne. Alors à présent à qui faut-il se plaindre d’après toi ?

- Je ne pense pas que M. le Maire puisse y faire quoi que ce soit malheureusement, il n’a pas plus de pouvoir sur les événements que toi ou moi.

- Dans ce cas il faut évacuer l’île.

- Je te demande pardon ?

- Je vais demander au maire de faire évacuer l’île afin de prévenir toute catastrophe.

- C’est absurde, tu sais très bien que par n’importe quelle façon les habitants ne voudront s’en aller, ils sont trop fier pour ça.

- Tant pis pour eux alors !

- Mais…

- Bonne journée !

- Euh… bonne journée Norbert. »

Et ainsi Il continua son chemin en compagnie de son fidèle ami, toujours impassible, laissant derrière eux la villageoise et son air soucieux.



« Tulipe ?

- Joooolii ?

- Tu penses que j’aurais dû le prévenir avant qu’il n’arrive au village ? Il risque d’avoir un choc…

- Joliflor…»


Alors qu’elle le voyait s’éloigner petit à petit elle commençait à se demander si la vieillesse était vraiment synonyme de sagesse ou bien d’aliénation. Mais elle connaissait le vieux pêcheur depuis déjà un bon moment. Elle le voyait même depuis qu’elle était toute petite, à croire qu’il avait passé toutes ces années à vivre dans cet endroit et à pêcher. Ce qu’elle ne savait pas par contre c’est que dans sa jeunesse il avait beaucoup voyagé, il était dynamique et prêt à franchir des montagnes. Même si un lac se trouvait à un endroit pratiquement inaccessible, il faisait le tout pour le tout pour l’atteindre. Selon lui et pour beaucoup d’amateurs du genre, les endroits les plus difficiles à accéder étaient ceux où la pêche était l’une des meilleures qui soient. Des spécimens rares s’y trouvaient, comme ce Magicarpe doré ce jour là…



Ils arrivèrent bientôt au village, il ne leur restait que quelque mètres à faire et déjà un boucan lui venait dans les oreilles. Le spectacle qu’il avait devant les yeux lui fit sortir les yeux de la tête comme jamais.



« Bonté divine… qu’est-il arrivé au village ? »

La musique venait de partout, les rires et les cris accentuaient l’ambiance du coin qui semblait être festive. Le village avait était décoré de rubans rouge et blanc, les confettis volaient et surtout… il y avait plus de monde que d’habitude, bien plus que le nombre d’habitant total de l’île en tout cas. Le chemin qui faisait office d’allée principale était bondé de monde et de chaque côté, des cabanons avaient poussé comme des champignons et y abritaient tout sorte de choses colorées, de jeux, de cadeaux, des peluches, des jouets, des friandises, ainsi qu’à manger et à boire. La plupart des gens étaient habillés en Kimono d’été, plus communément appelés « Yukata ». En face de tout ce peuple, le vieux pêcheur faisait pale figure avec son accoutrement plutôt simple et fade.



Les enfants courraient partout avec quelques pokemons à leur côté. Ils manquèrent d’ailleurs de bousculer le vieil homme  à force de faire les fous, tandis que le Kraboss se couvrit la tête  avec ses pinces tout en fermant les yeux comme pour se protéger alors qu’en réalité c’était plutôt aux autres d’avoir à se méfier de lui vu son gabarit.  



« Et depuis quand y a-t-il un festival ici, sacre de coquillage ! De mémoire je ne me souviens pas qu’il s’en fasse ici ! Encore une idée du Maire à tous les coups ma parole. Voyons voir ça de plus près.»

Il s’avança alors vers une des cabanes. Elles semblaient toutes similaire, fabriquées uniquement pour l’occasion avec quelques planches de bois clouées entre elle, histoire de pouvoir y poser des objets. C’était à peu près comme un comptoir, sachant que l’objectif semblait être de donner des pièces pour profiter de la consommation. Soit jouer, soit acheter toute sorte d’étrangeté, bref tout ce que Norbert détestait comme futilité sans nom. Son seul divertissement après tout c’était la pêche, alors quand vous lui montrez quelque chose un tant soit peu différent, l’intérêt qu’il y porte est quasiment proche du néant.



Il n’eu pas le temps de souffler qu’un troupeau de gamins venait déjà lui tenir compagnie et lui casser ses oreilles dont l’ouïe était déjà assez abîmées comme ça. Tous en chœur ils criaient « Norbert ! Norbert ! Fait les bulles ! Allez ! S’il te plait ! Fait les bulles ! » L’homme âgé se retourna alors vers le groupe, d’un air las, car il savait tout ce que ce raffut voulait dire et vu l’état actuel des choses il n’était pas d’humeur pour ça.



« Pas aujourd’hui les enfants, je suis très occupé ! Une autre fois peut-être !

- Rooooh…. Mais juste une fois ! Dit l’un.

- Je vous ai dis que non. Allez ouste ! Fit-il en les balayant d’un geste de la main.

- Même pas drôle… dit un autre.»

Une dame d’âge mur ayant entendu ce boucan s’était alors approchée se mettant à côté des enfants, puis croisant les bras elle regarda Norbert d’un air songeur.



« En effet vous avez l’air très occupé à ce que je vois, ici en train de participer à ce fabuleux festival, c’est plutôt le contraire. Toutefois ne devrait-on pas dire… préoccupé? Hein monsieur Levrys ? Je pense qu’une seule petite fois ne vous embêtera pas longtemps et les enfants verront leur souhait se réaliser. Être grognon de la sorte ne vous servira pas beaucoup.

- Et puis de quoi je me mêle à la fin ? Tsss… fit-il suivit d’un haussement d’épaule. Bon d’accord mais juste une fois, j’ai autre chose à faire ensuite. Tu es prêt Krabulle ?


- Krab krab krab ! acquiesça-t-il en levant les pinces en l’air comme motivé.

- Okay alors c’est parti ! Ecum’extreme-vapeur ! »

Le Kraboss prit alors une énorme bouffée d’oxygène, au maximum de ses capacités, puis il attendit quelque secondes. On ne savait pas trop ce qui ce passait à ce moment précis dans le corps du Crabe, mais en tout cas sa bouche se mit à laisser échapper un peu d’écume. Quand il fut prêt à passer à l’action, il balança son corp en avant, visant le groupe d’enfant et des centaines et des centaines de petites bulles vinrent les éclabousser. Celles qui n’avaient pas éclatées au contact, les enfants leur firent la chasse en tentant de les éclater en claquant des mains, sautillant de partout, courant dans tous les sens pour ne pas en perdre une seule, à cela s’ajoutait leur rire incessant. Norbert ne put alors cacher un petit rire de bonne humeur, jusqu’à ce que la bonne dame vienne casser sa rêverie.



« Vous voyez ! Plutôt que de vouloir jouer les vieux singes rabat-joie, vous êtes un joyeux macaque ! Hahaha !

- Tiens, vous savez peut-être vous pour quelle raison un festival vient d’apparaître d’un coup par magie ?

- M. le maire vous l’expliquera avec plaisir !

- Je m’en doutais… on va bien voir qui c’est le vieux singe dans toute cette histoire !»

Les deux compères parcourraient le village en fête, recevant et renvoyant les salutations de quelques personnes par-ci par-là. Les maisons étaient assez espacées les unes des autre et aucune ne se ressemblaient. Elles avaient toutes été fabriquées par les gens du coin, aucune société n’y avait mis son grain de sel. La solidarité était souvent de mise d’ailleurs et l’argent n’était qu’un souci secondaire quand il s’agissait d’aider son prochain. Bref c’était vraiment un climat de confiance comme on n’en voit plus dans les grandes villes. Il y avait certes les petites querelles de voisinage, mais rien de grave pour autant.



La mairie était à présent à quelque pas. Pas bien grande avec des drapeaux flottant au grès du vent. C’était une modeste demeure. Avant d’y entrer, Norbert avait décidé d’avoir une discussion avec son fidèle Pokemon. Il s’accroupit alors pour lui parler en toute intimité.



« Krabulle, cette fois-ci je te demande de rester calme même si Pirate fait des siennes, sinon je serais contraint de te rentrer dans ta pokeball, tu comprends ?»

Le Kraboss prit alors un air contrarié et détourna les yeux de son interlocuteur. Ce dernier se remit d’aplomb et haussa les épaules.



« Enfin… du moment que tu ne casses pas la baraque ça devrait aller.»

Ils entrèrent alors discrètement dans un endroit plutôt coquet, avec des portraits et des bibelots disposés un peu partout dans la pièce. Une photo était disposée vers la gauche. Elle représentait le maire en compagnie d’Auguste, le brillant scientifique et le récent champion de l’arène du coin en pleine forme du haut de sa quarantaine d’année. Norbert ne put s’empêcher de serrer les dents et de vite détourner le regard.





La prochaine fois, la fin du chapitre avec en prime la carte de cramois'ile dessinée selon les éléments présent dans la fic (bien sûr elle sera loin de ressembler à ce qu'on voit dans le jeu).
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeDim 4 Aoû - 18:58

Bon, je t'avoue très franchement que si j'ai rien à dire (ou presque) depuis ton chapitre 1 c'est tout simplement que ces chapitres dépassent mon niveau habituel d'écriture XD donc je peux pas vraiment te donner de conseils à proprement parler. J'ai juste noté quatre petites choses pour le chapitre 1 partie 2.

"tout en sortant des perpétuels « krab, krab, krab » de sa bouche comme s’il se devait d’accompagner le geste par la parole. Cela lui donnait un air attachant."
Ici c'est au lecteur de décider si ce Pokémon est attachant ou non, pas à toi. Comme cette dernière phrase se trouve après une description objective du Krabboss, c'est comme si là tu affirmais objectivement que Krabule est attachant. Je pense que la phrase aurait pu être mieux si tu avais apporté une petite précision qui aurait consisté à faire cette affirmation mais du point de vue des gens qui se trouvent dans ton univers seulement, sans prendre en compte les lecteurs. Comme je suis sûrement pas trop clair, je donne un exemple : "Selon les habitants de l'île, cela lui donnait un air attachant.", je sais pas si tu vois où je veux en venir, enfin j'espère que si.
Par contre, si tu voulais principalement viser le lecteur dans cette phrase, dire qu'il était attachant en parlant aussi bien des gens dans ton histoire que du lecteur, alors là c'est même la phrase entière qui aurait pu partir. C'est à toi de rendre ce Pokémon attachant en le décrivant de telle sorte qu'on s'y attache, et le coup de la mimique qu'il a justement va parfaitement dans ce sens. Comme c'est écrit là, c'est comme si quelqu'un te décrivait une personne qu'il connait, et qu'ensuite il te disait "tout le monde l'aime bien, même toi" alors que tu connais pas la personne dont il parle.
Bien sûr j'exagère un peu et surtout je chipote, je peux me tromper ça m'a juste paru un peu intégré comme un cheveu sur la soupe cette phrase, mais si ça se trouve ça n'engage que moi.

"- Rooooh…. Mais juste une fois ! Dit l’un.

- Je vous ai dis que non. Allez ouste ! Fit-il en les balayant d’un geste de la main.

- Même pas drôle… dit un autre.»"

Attention à la répétition de "dit".

"visant le groupe d’enfant et des centaines et des centaines de petites bulles vinrent les éclabousser."
Le premier/deuxième "et" me parait mal intégré. "visant le groupe d'enfant. Des centaines et des centaines de petites bulles vinrent les éclabousser." aurait je pense été plus correct et moins redondant. Ou alors, "visant le groupe d'enfants et des centaines de petites bulles vinrent les éclabousser", je sais que c'est une expression, mais là ça me paraissait bizarre. Mais bon c'est encore du chipotage, rien ne montre vraiment que j'ai raison là-dessus.

"et des bibelots disposés un peu partout dans la pièce. Une photo était disposée vers la gauche."
Répétition de "disposé" qui ne passe pas bien.


En bref comme je l'ai dit au début, c'est très bien écrit (à notre échelle bien sûr) et j'ai vraiment presque rien à dire. Bon courage pour la suite, j'aime beaucoup.
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeSam 31 Aoû - 19:06


Chapitre 1: C'est l'histoire d'une île... [Partie 3/3]

La pièce d’accueil n’était pas bien grande, à peine 3 mètres de largeur pour 3 mètres de longueur et au fond il y avait une porte qui menait vers le bureau du maire. Dans cette salle qui faisait office de salle d’attente on y trouvait un banc pour s’y asseoir, mais pas que. L’objet de toutes les attentions c’était tout de même ce perchoir suspendu au plafond, et dessus se tenait un Pijako, tout ce qu’il y avait de de plus normal. Comme tous les individus de son espèce il s’avérait que c’était une vrai pipelette et d’ailleurs…



« ♫ Un intruuu ! Un intruuuu ! Levez les voiles et rameeeeez ! Souqueeeez ! Souqueeeez ! C’est l’vieux Norbeeeeert ! Y fait des bulles avec Krabuuuuulles ! ♫»

Avec tout ce raffut, la porte du bureau se mit à s’ouvrir et un homme assez âgé en sorti. Il arborait fièrement une moustache et son crane était dégarni. Il était d’une assez forte corpulence aussi. Il portait un pantalon noir surmonté de bretelles marron par-dessus une chemise bleu. Le style vestimentaire n’avait pas l’air d’être son dada en tout cas. Il ressemblait à n’importe quel individu ici au point qu’on ne l’aurait pas désigné comme Maire si on n’était pas au courant.



« Chut ! Pirate ! Cesse de piailler ou bien je t’arrache une plume.

- ♫ A l’assassiiiiin ! A l’assassiiiiin ! Le Maire est un crimineeeeeel ! ♫

- Alala… je m’excuse Norbert pour cet accueil assez brusque. Je ne lui ai pas encore donné à mangé alors il faut qu’il fasse son intéressant tant qu’il peut. Mais c’est que je suis assez débordé en ce moment, l’éleveur vient de m’avertir qu’une parti de son troupeau venait de s’enfuir du ranch suite au tremblement de terre d’il y a une demi-heure alors tu comprends il faut faire des papiers pour ça, c’est très barbant. Mais je parle, je parle et on reste debout. Allez rentre et assied-toi donc.

Les deux hommes s’installèrent alors, le maire toujours sur son fauteuil de maire, Norbert quand à lui s’assit en face. Krabulle  de son côté dut rester dans l’accueil en compagnie du Pijako du nom de Pirate, comme toujours quand une visite s’imposait chez le maire. Le Kraboss ne portait pas spécialement l’oiseau dans son cœur, il l’imaginait d’ailleurs souvent entre ses pinces pour qu’enfin *couic*, il puisse ne plus jamais avoir l’opportunité d’ouvrir son bec. La dernière fois qu’ils étaient venu ici, Krabulle en avait eu raz le bol, mettant la pièce sans dessus dessous à coup d’attaque écume, tentant tant bien que mal de toucher le perroquet bavard qui volait dans tous les sens en se moquant de lui. Le résultat ce fut que tous les portraits étaient tombés au sol et l’humidité s’était infiltrée. Bien sûr comme toujours c’était de sa faute et non pas de cet oiseau de malheur qui se contentait de l’agacer de ses piaillements.



« ♫ Il était un petit Krabosseuh ! Il était un petit Krabosseuh ! Qui n’avais Ja-ja-jamais marché droit ! Qui n’avais Ja-ja-jamais marché droit ! Ohé ohé ! ♫ »

A mesure qu’il chantait, le Pijako balançait ses ailes en rythme pour accompagner ses paroles. Krabulle serra fortement une de ses pinces, et un air irrité commençait à se dessiner dans ses yeux. Pour lui ce n’était que le début d’une longue attente, tout ce qu’il espérait c’était de ne pas perdre patience et faire un malheur.



Les humains de leur côté s’étaient confortablement installés et la discussion put commencer.

« Alors vas-y Norbert je t’écoute, j’imagine que ta pêche a été bonne aujourd’hui ? En tout cas ils annoncent beau temps pour toute la journée. Ma femme qui voulait que je prenne une veste pour aller au travail alors qu’il allait faire vingt-cinq degrés, non mais tu te rends compte ? Elle voudrait presque que je mette un manteau quand il se met à faire une brise légère. Moi je te le dis je me sens revivre quand elle n’est plus sur mes pieds, ou alors elle s’inquiète trop pour moi. Ptet’ qu’il faudrait que je l’amène en voyage, t’en penses quoi ? Hein ? On m’a dit que l’archipel Sevii était pas mal pour visiter, se baigner et prendre du bon temps, faudra que je me renseigne tien. Oh et faudrait quand même que je pense à mettre quelqu’un en permanence ici, faut bien s’occuper du village après tout, tu penses que tu serais capable de t’en charger ? Oh pas grand-chose, juste quelques heures dans la semaine pour vérifier les réclamations des villageois et comme ça tu pourras aller pêcher, faire ce que tu veux le reste de la journée.»

- Je ne suis pas venu ici pour parler de ça non. Justement tout à l’heure tu parlais du tremblement de terre, et d’un troupeau qui a eu peur. Je ne savais pas que ce genre de conséquence pouvait survenir en tout cas. Combien de bêtes se sont enfuies ?

- Oh hé bien quatre ou cinq mais de toute façon elles ne sont pas allées bien loin, tu peux me croire.

- Jusqu’au jour où un véritable accident se produira.

- Dis… pourquoi tu voudrais dramatiser autant ? Regarde aujourd’hui comme il fait beau ! Pourquoi se prendre la tête avec ça après tout ?

Le Maire s’avança  comme pour lui faire une confidence, un sourire parcourant ses lèvres.

- Et puis, le tourisme fonctionne très bien en ce moment, pourquoi voudrais-tu que cela tourne mal. Hein ?

- Assez avec tes histoires de fric, tu ne penses qu’à ça pratiquement, c’est toi qui a ramené tous ces rigolos en organisant un « festival du trou perdu du volcan » ?

Puis le maire se leva d’un bon comme surpris de ce qu’il venait d’entendre, puis balançant les bras dans tous les sens pour exprimer son mécontentement.

- Allez voila on y revient ! Mais comment tu veux que l’île se développe toi ? Avant on avait à peine l’électricité, maintenant il n’y a pas une seule maison qui ne profite de lumière.

- Avant il n’y avait pas autant de… remue-ménage !

- Et alors ? Faut vivre avec son temps mon pauvre.

- Tu pouvais aussi dire « vieux croulant » je ne me serais pas vexé.

- Tu vois avec toi on ne peut jamais aller bien loin. Hé bien tu n’a qu’à rester dans ton coin et moi je m’occupe des villageois qui eux veulent voir cet endroit évoluer.

- Commence donc d’abord par jeter un œil au labo au nord-ouest, on parlera ensuite d’évolution dans le « bon » sens du terme.

- Je… je ne vois pas de quoi tu parles.

- Mon œil, et les fonds qui ont été réunis pour restaurer l’arène suite au séisme du mois de janvier, depuis le temps que c’est prêt,  ils sont où ces billets ?!

Le maire fut soudainement mué et ne pouvait plus soutenir le regard du pêcheur. C’est alors que quelqu’un avait ouvert la porte sans prévenir, ce qui fit sursauter les deux bons hommes. Ils se retournèrent et aperçurent un homme assez jeune portant un chapeau de cow-boy, ses cheveux brun cachant une partie de son visage, l’œil méfiant.



- Ah c’est toi Elric. Tu as pu récupérer tout le bétail ?

- ‘Jour M. l’maire. Pratiquement ouai, mais y a toujours cette fugitive qui m’glisse à chaque fois sous les doigts.

- Ah oui celle là… une idée d’où elle a pu aller ?

- C’est bin ça l’problème m’sieur l’maire, l’est dure à trouver mais surtout à attraper.

Norbert se leva alors pour se mettre en face de l’éleveur.

- Un coup de main peut-être ? Je connais cette île comme ma poche après tout…

- Ce s’rait pas d’refus m’sieur L’vrys

- « Le-vrys » et s’il te plait mon grand gaillard ce sera Norbert pour toi… Et qui est-« elle » donc cette fugitive ?

- Une sacrée maligne m’sieur, encore plus fougueuse et dynamique que les individus normaux d’son espèce, faut savoir aussi qu’elle est de pur sang et je l’avais prévu en vente pour un gros client, prêt à payer l’pris fort. J’donnerais tout pour lui remet’ la main d’ssus. S’agit d’un Ponyta femelle…

- Y aurait-il donc un autre indice permettant de mieux la localiser ?

- Hé bien… il se pourrait comme j’en ai fais l’expérience à plusieurs reprise qu’elle s’en prenne aux œufs pokemon vu qu’à chaque fois que je tombais sur ses traces, je tombais sur une coquille d’oeuf brisée et le cadavre d’un bébé pokemon.

- Un pokemon prit de pulsions meurtrières ?

- J’en sais point davantage M’sieur Norbert. Pour tout vous dire la seule chose qui m’intéresse c’est d’la ramener au bercail pour la préparer pour un dresseur qui veut de la qualité et qui va l’acheter au prix fort, voyez-vous ?

- Ralala ces histoires de pognon… enfin bref je veux bien vous aider pour cette fois-ci.

- Un de mes pokemon a déjà pris les devant il devrait surement nous permettre de la localiser plus rapidement.

- Très bien alors en route. »

Tandis qu’ils étaient parti sans plus tarder pour leur traque du Ponyta, le téléphone sur le bureau du Maire se mit à sonner. Il hésita longuement, puis après 4 sonneries il décrocha tout de même, sa main déjà toute tremblante s’appropria le combiné.



« Oui a…allo ?»

« Vous avez rassemblé le nécessaire ? »

« C’est assez compliqué vu les modeste ressources de notre cher village. »

« Si dans deux semaines le total demandé n’est toujours pas présent, nous serons obligé de prendre des mesures, comme nous l’avions établit dans le contrat. »

« Je crois savoir où me procurer le restant ne vous en faite pas, mais promettez-moi de laisser les habitants tranquille après cela »

« Nous vous en serons très reconnaissant, grâce à vous la science fera un grand pas dans la génétique humain/pokemon M. le Maire. »

Le maire raccrocha, puis il dégluti. Le Pijako s’introduisit alors dans le bureau pour enfin se poser sur l’épaule de son maître.

« ♫ Le Maire est tombé dans les magouilles ! Il parait qu’il a la trouille ! Cramois’ile part en c… ♫ »

« La ferme Pirate ! »



Fin du premier chapitre, merci pour votre attente et votre aide.
Prochain Chapitre : Comme une famille


Dernière édition par Basile le Mar 28 Jan - 22:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeMer 8 Jan - 23:00



Chapitre 2 : Comme une famille

Ecartons-nous donc un moment de tout ce qui fait de Cramois’île un lieu unique et intéressons-nous à présent à l’histoire telle qu’on l’avait laissée précédemment.



Cramois’île, un endroit unique, des tracas quotidiens et des affaires obscures, voila comment on pouvait résumait l’île. Son moteur principal, le volcan, était toujours actif et fréquemment stimulé par les secousses, toutefois il ne semblait pas pour le moment passer aux choses sérieuses, non au contraire il n’avait pas l’air de se mettre en colère. Mais ses quelques sursauts furent suffisant pour provoquer la mort de trois créatures, la quatrième fut épargnée.



En effet L’œuf avait roulé jusqu’à sortir de l’intérieur du volcan et sa progression fut stoppée par un mégalithe émergeant du sol. Quelle chance pour lui  sinon il aurait dévalé la pente à toute vitesse, et qui sait ce qui aurait pu se produire par la suite. Sûrement un sort tout aussi affreux que ses semblables. L’œuf fut alors trouvé par quelqu’un ou quelque chose – tout dépend du point de vue dans lequel on se place. Une espèce équidé, dotée d’une crinière de feu, des yeux brillant de tendresse ainsi qu’un pelage doux. Bien sûr ce genre d’espèce il n’y a en avait pas des centaines. Il s’agissait bien entendu d’un Ponyta, ou plutôt d’ « une » Ponyta. C’était une femelle. Ayant vu l’inconfortable position de l’objet ovoïde, elle avait décidé de veiller sur lui jusqu’à son éclosion, le tenant ainsi au chaud. De temps en temps elle le caressait avec son museau en signe d’affection.



Cela faisait deux jours qu’elle était là à surveiller l’œuf, deux jours qu’elle n’avait ni mangé, ni bu. Elle n’avait pourtant pas beaucoup brulé d’énergie à rester allongée. Elle tenait toujours le coup, de toute façon elle n’avait pas le choix. De même elle ne pouvait pas se permettre de s’endormir longtemps. Elle craignait le danger. Elle savait que dans le coin il y avait des prédateurs attendant le moindre moment de faiblesse, espérant venir se délecter d’une jeunesse  qui n’avait rien demandé.



Alors qu’elle était à moitié endormie, elle entendit des battements d’aile se diriger vers elle. Elle leva alors brusquement la tête pour apercevoir l’étranger. Le bruit s’intensifiait de plus en plus. Il n’était pas rare de rencontrer des Pokemon oiseaux dans les parages, mais peu d’entre eux auraient osé s’aventurer vers le volcan. Qui diable aurait voulu y faire un tour ? La question était sur le point d’être résolu. En effet les battements cessèrent, et quelque chose se posa sur le rocher à proximité duquel était posté l’œuf et le pokemon. L’ombre du volcan cachait partiellement son apparence, mais on pouvait apercevoir que sa taille n’était pas à négliger. L’individu faisait à peu près un mètre. Ce dernier se penchât alors vers la Ponyta, et elle put enfin voir son visage : c’était un vieux Roucoups et il portait dans son bec une baie Oran. Il lâcha ainsi la baie qui vint rouler à proximité de l’œuf, puis il prit la parole.



« Ma chère… c’est tout ce que je peux faire pour toi à présent. »

La jument se mit alors à sourire en direction du Pokemon oiseau. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas croisé une tête connue et qui plus est sympathique. Cela lui avait réchauffé le cœur de nouveau, lui redonnant de l’espoir et de la motivation.



« Je te dois beaucoup Erzel, pourtant je n’ai jamais rien fais pour toi… je devrais avoir honte. Je ne peux accepter un tel présent, surtout qu’en cette saison les baies sont rare. Pourquoi donc ne profite-tu pas d’un tel festin à ma place ? »

Le Roucoups du nom d’Erzel descendit de son perchoir de fortune et se posa sur le sol en face du Ponyta. Il la considéra pendant un moment, l’air pensif. Puis il ferma les yeux tout en hochant la tête de gauche à droite. Enfin il rouvrit les yeux et reprit la parole.



« Ne dit pas de sottise ma jeune et belle Sylviana… Tu mérites ce met encore plus que moi. Regarde-moi donc… j’ai déjà plus de soixante printemps et j’ai un air rabougri. Tu penses qu’un vieux croulant nostalgique comme moi mérite davantage de reprendre des forces qu’une jeune personne porteuse d’espoir et d’avenir comme toi ? Allons, allons… ne fait pas la fine bouche. »

La jument tourna à présent son regard vers l’œuf qui était toujours aussi calme.

« S’il est question d’espoir et d’avenir alors je pense que ce n’est pas de moi dont il est question ici. Si quelqu’un ici serait le plus à même d’avoir besoin d’un soutien, ce serait sans aucun doute ce futur nouveau-né. J’y crois encore et j’y croirais jusqu’à la fin. Erzel tu ne peux pas m’en empêcher, c’est contre ma nature de devoir laisser des vies aussi fragile aux mains de la cruauté de la nature. Je… c’est plus fort que moi. Essaye de me comprendre. »

L’intéressé se courba alors légèrement, l’air triste.

« Ma chérie… cela fait déjà une vingtaine de fois que tu as essayé de sauver un œuf d’un sort tragique et tu étais toujours au bord de l’épuisement, aux portes de la mort même par moment ! Essaye de me comprendre moi ! Je n’ai pas envie de te perdre ! Pas avant que je ne m’en sois allé de mon côté en tout cas. Tu mets ta vie entre celles d’un avenir incertain, et à chaque fois ce fut un échec, aucun œuf n’a tenu le coup. Alors qu’en est-il de cette fois-ci ? » Il marqua une pose, mais Sylviana ne répondit pas, alors il continua de nouveau « Ecoute-moi bien, je sais que pour toi c’est dur alors pourquoi en rajouter une couche en voulant t’occuper de quelqu’un ? Te sens-tu au moins prête ? Je me fais du souci pour toi tu sais ?»

Sylviana tourna aussitôt le regard vers son vieil ami et montrait à présent un visage un peu plus irrité qu’à l’origine.

« Alors selon toi je ne suis pas digne d’être mère ? Tu m’as toujours couvée et tu m’as toujours soutenue. A présent tu doutes de mes capacités à élever quelqu’un alors que tu sais très bien que je me débrouillerais sans problème. Tu te rappelle pourtant que j’ai du m’occuper de Filéas pendant ton absence et que je m’en suis très bien sortie ? Il avait même appris à s’envoler à l’aide de mon soutien. Alors si j’ai pu m’occuper d’un Roucool qui n’avait même pas encore un an, je pense tout de même que mes capacités à élever quelqu’un feront de nouveau un heureux en ce monde. Tu ne crois pas ? »

Elle avait dit cela avec une telle insistance que le pauvre Erzel ne put que rester muet pendant un moment. Selon lui, le temps passait trop vite et ce n’était plus la jeune Ponyta qu’il avait connu, insouciante et pleine de rêve. Elle avait muri et acceptait les conséquences de ses responsabilités. Le vieux Roucoups sentit alors tout le poids de ses années l’écraser. Il était clair que pour lui son rôle touchait à sa fin, et qu’il devait accepter les désirs d’une adulte, non plus surveiller en permanence les écarts d’une jeune innocente. Il se mit alors à soupirer.



« - Tu as beaucoup changé Sylviana, je suis sûr que tes parents sont fiers de toi pour...
- Ne me parles pas d’eux ! Je ne les aime plus, ils me prennent pour une folle, un peu comme beaucoup dans le coin je dois avouer. Ils ne me comprennent pas eux non plus. Je ne suis qu’une fille sans intérêt pour eux.
- Tu te trompe je suis certain que…
- En ayant voulu rejoindre le troupeau la dernière fois, mon père a chargé sur moi afin de me chasser. Ma mère quant à elle avait détourné le regard comme si elle se fichait éperdument de mon sort. Alors je t’en prie Erzel, cela ne sert à rien de vouloir me ressortir le coup de l’amour caché que mes parents auraient pour moi. Mes parents ne me veulent plus, c’est une certitude, moi non plus je ne les veux plus. Ils n’étaient jamais là lors des moments important, ils ne m’ont pratiquement jamais prouvé leur affection... j’ai du me débrouiller en partie seule. Je n’ai plus de famille, en fait je vivais dans l’illusion d’en faire partie, mais il s’avérait que je n’ai pas eu de chance.
- C’est faux ma chérie, tu as une famille, même si aucun lien de sang n’est présent. J’ai toujours fait mon possible pour être à tes côtés bien que j’avais mes propres responsabilités. En plus Filéas te considère comme une grande sœur. En même temps c’est normal tu t’en es très bien occupée. Oh mais d’ailleurs qu’est-ce que j’entends arriver ? Ne serait-ce pas lui ?
- Lui ? Tu veux dire… ?
- Héhéhé ! Tu vas vite être fixée !


En effet des petits battements d’ailes se faisaient entendre non loin de là, ils étaient assez rapides. Un clapotis se faisait entendre de temps en temps, comme si un liquide se faisait balancer dans tous les sens. C’est peu de temps après que surgit des cieux un Roucool tenant dans ses pattes un petit seau remplit d’eau qu’il déposa délicatement par terre. Lorsqu’il eu posé doucement le présent sur le sol, il n’attendit pas une seconde pour se diriger vers le visage du Ponyta et la câliner tendrement.



- Oh c’est donc toi Filéas, je suis tellement heureuse de te revoir, tu te débrouilles comme un chef à présent pour voler, tu as même transporté ce poids tout seul.
- Et encore tu n’a pas vu tout ce qu’il a appris depuis tout ce temps.
- C’est évident qu’en deux mois il a du en apprendre des choses.
- Rrrrrrrou rrrrrrrouu ! Sysy ! Sysy ! Rrrrrrrroou !
- Oh et en plus il arrive presque à dire mon nom, c’est adorable ! Mais il ne fallait pas te donner tout ce mal mon petit.
- Rrrrrou ?
- Sylviana ! Il faut que tu boives au moins !!
- Hmm oui tu as raison.



Elle s’abreuva ainsi doucement. Cela lui faisait un bien fou et elle pu se concentrer davantage.

- Erzel j’en suis certain, cette fois-ci c’est la bonne, je le sais parce que j’ai encore aperçu la lumière, elle m’a guidé jusqu’ici.
- La même lumière ?
- Hé bien … non cette fois-ci j’avais comme une envie irrésistible de la suivre, les autres fois c’était beaucoup plus bref et moins impressionnant et il y a eu aussi ce moment, je me suis demandé si c’était réel.
- Explique-moi.
- Comme si on parlait dans ma tête, je crois que j’ai entendu quelque chose du genre : le cœur enflammé … la justice à jamais … par ton chemin … je guide ton destin. Erzel j’ai peur. Qu’est-ce que tout cela veut dire ?
- Et bien je dois avouer que cela est au delà de mes connaissances. Toutefois j’aimerais savoir si cette présence t’avait dévoilé son identité.
- Je lui ai demandé juste après, elle m’a répondu que je pouvais lui donner le nom que je souhaitais, c’est alors qu’elle a disparu.
- Oh je vois, et alors tu lui as trouvé un nom ?
- Donner un nom à une entité dont je doute encore de l’existence, je trouve cela assez absurde Erzel.
- Peut-être justement est-il nécessaire que tu en trouves un ? Pour te rassurer ?
- Non je ne vois pas pour le moment, j’aurais tout le temps d’y penser plus tard. Je n’ai pas la tête à ça.


Il y eut un silence, et soudain le petit Filéas qui semblait s’être rappelé de quelque chose battait nerveusement des ailes.

- Rrrrrrrou ! Rréaror ! Rrrrrr ! Méssant Rréaror !
- Rréaror ? Tu veux dire Réagor ? Il nous cherche ?
- Réagor ? Il se pourrait alors que le maître me traque. Réagor n’aura pas trop de mal à me trouver.
 

Un sifflement se fit entendre non loin de là.

- Ksssss !! Ssss’est Exxxact ! N’essssayez pas de fsfuir ! Vous empesssstez la peur !
- Réagor ! Espèce de sale rampant ! s’exclama Erzel
- Cet œuf m’a l’air apétissssant ! Laisssse-le moi et je ne ssignalerais pas ta positttion au maître. Qu’en dis-tu ? Ksssshhhaaah !
- Cet œuf ne sera pas ton repas. Repart d’où tu viens.
- Es-tu vraiment sssure ? Aucun retour en arrière ne sssera possssible.
- La volonté du maître ne me concerne plus, et tu n’auras pas plus d’influence sur moi qu’il n’en a lui, même avec un tel chantage. Va donc chercher pitance ailleurs et ne reviens plus.
- Ainssi donc voici ta réponsse. Hé bien ssoit, je préviendrais le maître, et en récompensse je recevrai ce fesstin auquel tu tiens tant ! Ksshaaaahh !!


Le rampant s’en alla à une allure assez rapide pour un individu se déplaçant de la sorte. Erzel s’apprétait à le suivre mais Sylviana l’interrompit en crachant un bref jet de flamme en l’air.

- Hé ! Je ne voulais pas l’attaquer, juste le suivre.
- Qu’importe l’un ou l’autre, de toute manière sa perfidie ne pourrais t’attirer que des ennuis, et puis je préfère que tu restes à mes côtés.
- Si tu insistes.


La ponyta regardait le cobra s’éloigner et d’un air irrité elle ne pouvait s’empêcher de le maudire dans son dos.

- Un jour tu bruleras en enfer, que ce soit par moi ou par quelqu’un d’autre, pourvu que justice soit faite !

L’œuf se mit à bouger…

- Tien on dirait que ça l’a fait réagir. Remarqua le Roucoups.
- Il… il va bientôt éclore ?
- Je pense oui. Je me demande justement Sylviana, d’après toi il s’agit de quelle espèce ?
- Pourvu qu’il s’agisse d’une espèce qui permettra au monde de mieux tourner, c’est tout ce que je désire.
- Voici des paroles sages.
- Ce sont les tiennes Erzel.
- Oh… je me disais aussi que j’avais déjà entendu ça quelque part…  


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Basile
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeVen 25 Avr - 21:37

Triple post ! (personne ne serait chaud pour un combo breaker par hasard ?)

Je continue bien sûr même si je n'ai aucun commentaire sur ce topic, je remercie tout de même Mégami et Benjamin qui continuent de me donner leur impression même si c'est que sur Skype.

L'histoire met du temps à se mettre en place, il n'y a pas d'action, je le sais, et quand y a pas d'action c'est chiant, oui. Avec ce chapitre j'espère enfin terminer la mise en avant des personnages et du lieu. Je tien à faire ceci pour que Cramois'ile soit plus qu'une île qui tien sur un petit bout de map de Kanto, j'ai toujours pensé que c'était absurde de se cantonner aux limites des jeux, ce que j'ai fait jusqu'à présent, c'est essayer de donner une véritable identité à cette île, par ses paysages, ses habitants, les histoires locales qui s'y passent du plus banal au plus obscur.

L'action se mettra en place juste après, donc si vous continuer à lire cette fic (déjà je vous remercie car ça fait plaisir) je vous demande d'être encore patient. Je ferais tout mon possible pour ne pas vous décevoir à ce moment là.

Et en avant pour le chapitre 3 !




Chapitre 3 : Pour une poignée de Pokédollars

La majeure partie de l’île était rocheuse mais près des côtes où se trouvait le village, le sol était davantage friable et dans une surface à quelques centaines de mètres des habitations se trouvait une petite jungle où des palmiers poussaient. La végétation qui s’était forcée un passage dans ce vaste bloc basaltique avait permis au sol d’être davantage meuble et permettre à d’autres espèces d’y résider. Les pokemons oiseaux emportaient avec eux des graines venant de toute sorte de continents et c’est ainsi qu’une large diversité de végétaux pouvaient s’y trouver, couverts par d’innombrables palmiers qui leur faisait de l’ombre. Une bataille pour la captation de la lumière se produisait et la plupart des arbres à baies pouvaient faire plusieurs mètres de haut. Cela faisait de cette jungle un endroit assez sauvage. Les habitants tenaient à tout prix à la garder intact car elle était le seul endroit ou les pokemon sauvage ne supportant pas les conditions hostiles près du volcan pouvaient résider.



- Vous croyez qu’un Ponyta aimerait s’balader dans un endroit aussi humide ?

Norbert avait pris la tête du groupe et écartait les nombreuses feuilles et branches sur son passage. Il continua sa route faisant fi de la remarque de son interlocuteur.

- Pis faudrait pas qu’ça brule, y a pas mal de résidus organiques qui pourraient facilement prendre feu dans le coin.

Krabulle était juste entre les deux humains et avait quant à lui moins de soucis avec la verdure. Soit sa taille était suffisante pour le mettre à l’abri, soit il pouvait se permettre un bon coup de pince agile pour se dégager le passage.



- Dites, vous m’ignorez ou… ?

Le vieux pêcheur s’arrêta et se retourna vers lui d’un air sérieux.

- Tu vas attirer l’attention de toute la faune locale si tu continues à jacasser. C’est un habitat propre aux pokemons ici alors il faut rester le plus discret possible comme je te l’ai dit plus tôt. Il parait qu’il y a des Migalos affamés dans le coin en plus.

- Des Migalos ?

- Oui mon jeune ami et ceux d’ici sont réputés pour que leur venin soit puissant. Répondit-il avec un sérieux à toute épreuve.

- … jamais entendu parler de ça, mais bon si vous le dites je vais faire en sorte de ne pas les déranger.

- Bien… continuons.

Il se retourna et son sérieux laissa place à un sourire de satisfaction. Bien sûr il y avait des Migalos mais ils étaient à peine plus grands que des Mimigales et leur couleur était bien plus claire que sur d’autres continents. Le climat ainsi que le mode de vie était la cause de ces légers changements. Les chercheurs venaient étudier cette jungle et en ressortaient toujours avec quelque chose de nouveau. Les espèces qui y vivaient principalement étaient des oiseaux et des insectes. La végétation poussait alors grâce à l’énergie puisée dans le soleil et les nutriments dans le sol, les insectes se régalaient à leur tour de cette flore abondante et les oiseaux quant à eux picoraient des fruits, des graines et… des insectes.



La jungle n’était pas seulement le seul point d’intérêt de cet endroit. Le soulèvement de la terre provoqué par le mouvement des plaques tectoniques avait fait ressortir quelques fossiles. Ceux-ci se trouvaient sous des plaques de roches qui se dressaient de façon oblique vers le ciel et pouvaient atteindre plusieurs mètres. On y voyait des traces d’anciens végétaux mais aussi des pokemons, pour la plupart des mollusques qui vivaient il y a très longtemps, leur fossile étant bien préservé après des millions d’années de vie sous terre, protégé par l’épaisse couche de granite. Un laboratoire de recherche en archéologie était d’ailleurs présent sur l’île et les scientifiques tentaient d’examiner avec précision les fossiles allant même jusqu’à essayer de les réanimer, une sorte de doux rêve qui n’était pas prêt d’être réalisé, mais qui sait après tout…



Norbert avançait d’un pas avertit. Il avait emprunté de nombreuses fois ce chemin. Il menait vers une crique paisible où il était sûr de ne pas être dérangé, c’était son petit coin à lui et la pêche y était bonne, mais il devait faire attention de ne pas y aller trop souvent, il avait des rivaux bien sûr et il aurait été dommage que ceux-ci l’aperçoivent ou pire le suivent vers son petit paradis. Il n’y allait qu’une fois par mois à vrai dire, mais à chaque fois il revenait avec un spécimen d’exception. Ce qu’il en faisait ? Cela ne regardait que lui voyons… Le fait de n’y aller qu’une fois par mois permettait à la jungle d’effacer ses traces en repoussant ou se régénérant derrière son passage, ainsi personne d’autre n’aurait idée de suivre le chemin vers la crique. Le pêcheur savait être malin.



Elric de son côté marchait d’une façon si nerveuse dans les broussailles qu’il arrachait tout un tas de branches. Il fit même tomber un chenipan de son perchoir. Le pokemon s’aggripa à l’épaule gauche de l’humain par réflexe. Elric fut à la fois surpris mais aussi dégouté, il maugréa, attrapa le Pokemon juste en bas de la tête et le lança violement par terre pour enfin l’écarter de sa vue au moyen d’un coup de pied. L’insecte gémit mais cela n’interpella en aucun cas l’homme sur l’effet de son geste.



- Rrraaaah sale bête ! Un costume neuf en plus ! Tsss…

Quelques mètres plus loin ils arrivèrent dans un lieu dépourvu de branches et d’arbustes dans un rayon de dix mètre à la ronde. Le sol était rocheux à cet endroit et seuls de la mousse et du lichen avaient poussé. Des traces noires formaient une ligne droite et chacune d’entre elles avait une forme circulaire et étaient disposées de façon bien distincte l’un de l’autre dans un intervalle régulier, un peu comme…



- … des traces de pas ?

- Des traces de sabot pour être précis.

- Alors ça veut dire que…  

- Peut-être bien mais rien n’est moins sûr. Je vais te faire un petit topos sur ce que j’ai entendu de mes parents et de mes grands-parents qui ont tenu eux aussi cette histoire de leur parent, etc… etc… bref la plupart des espèces que les humains ont fait venir sur l’île comme les Ponytas par exemple dont les humains se servaient pour tirer les engins agricoles ou encore les Caninos pour diriger le bétail sont toujours présents de nos jours, cela va donc faire des centaines d’années depuis que les premiers colons sont arrivés avec ces Pokémons apprivoisés. La plupart sont devenus sauvages mais cela reste encore minime, c’est pour cette raison que j’aimerais éviter toute conclusion hâtive. Ces « nouveaux » pokemons sauvages ont chamboulé la chaîne alimentaire et l’équilibre qui s’était installé. Enfin je dis les pokemons, mais au final ce sont les humains les coupables, ils ne peuvent pas s’empêcher de mettre leur grain de sel quand ils explorent de nouveaux horizons.

Il fit la grimace suite à cette remarque et la balaya bien vite d’un geste de la main. Il avait vécu assez pour comprendre que les expérimentations de l’Homme l’amenait à faire des erreurs parfois lourde de conséquence et difficile à réparer. Il poursuivit néanmoins.



- Sinon il se pourrait aussi dans ce cas que la bête que tu cherches ait appris avec d’autres ponytas la façon de survivre ici, la façon « sauvage ». Elle y aurait pris goût et n’aurait plus eu envie de revenir. Elle serait revenue dans ton ranch si elle n’avait pas réussi à se nourrir, un humain ferait pareil s’il manquait de quelque chose, plutôt que de se risquer à l’inconnu, le plus simple c’est de retourner bien au chaud chez soit quand on sait que rien ne manque. Mais c’est tout de même étrange… devenir rebelle comme ça… pour un pokemon ayant toujours vécu en captivité avec un troupeau présent pour lui servir d’exemple, qu’est-ce qui l’aurait amené à goûter à la vie sauvage.

- J’sais pas mais moi ça m’fout en rogne cette histoire.

Soudain un son se fit entendre. Rien à voir avec le cri d’un pokemon ou un quelconque bruit. Cela provenait d’un appareil électronique.

- Oh ! S’cusez moi m’sieur Levrys. Dit-il en fouillant une de ses poches et en sortant un téléphone portable. Allo ?... .... .... ... ..... oui c’est moi… … … … … … …. Comment ?... ... .... .... ... …  raaah mince, je l’ai pas encore retrouvée en plus… on peut pas reporter le rendez-vous ?.. ... .. … … QUOI ?!... Non ! On avait dit 100 000, pas 150 000… … qu’il relise le contrat ! … … … … Ah oui je vois… … … oui oui c’est très clair… ... … … … Dit-lui que je suis navré mais qu’il y a eu quelques soucis au Ranch et je ne pourrai pas encore satisfaire sa commande… … …. … … ..Ouai toi aussi… Bye… *clic*… Désolé… les affaires…

Norbert et Elric avancèrent un peu plus et c’est juste derrière un buisson qu’ils touchèrent au but. Ils y avaient trouvé des coquilles d’œuf et un petit cadavre entouré de nombreuses mouches. Norbert fit la grimace face à l’odeur et Elric ne put s’empêcher de protester d’un « pouah ! » puis de se boucher le nez.



- Qu’est-ce que c’est cette horreur ?

- Un Piafabec nouveau-né, du moins ce qu’il en reste et c’est encore relativement frais, je dirais 3 jours. Il ne semble pas y avoir de trace indiquant un quelconque meurtre, mais je ne saurais trouver la cause exacte de la mort, en tout cas c’est assez fréquent pour des créatures sauvage, le taux de mortalité à la naissance est assez élevé. Quoi qu’il en soit, les traces de pas semblent plus profondes et les végétaux aux alentours ont noirci, ce qui était passé par ici a dû faire une halte pendant un bon moment - Puis il regarda un peu plus loin et les empruntes continuaient de nouveau, il les pointa du doigt -  puis est reparti.

- Et ?

- Et c’est tout.

Elric se retourna pour cacher sa frustration, pourtant le vieil homme eut tôt fait de comprendre l’impatience qui parcourait cet individu, déjà par son comportement, son manque de respect envers la nature pour parvenir à son but.



Le pêcheur suivit de nouveau les traces rondes, elles allaient tout droit vers l’extérieur de la forêt en direction du volcan, plus besoin de devoir pister à présent. Toutefois ce n’est qu’après que son attention fut attirée par un autre trace. Cette trace était linéaire, comme si quelque chose avait rampé et suivait les traces sabots. Une sorte de serpent assez large. L’inspecteur de fortune  s’était relevé, d’un air songeur, se caressant le menton, puis il se retourna vers l’éleveur du Ranch.



- Dis-moi Elric… tu disais qu’un de tes pokemons était déjà parti à la recherche de ton Ponyta, par hasard j’aurais aimé savoir de quelle espèce il s’agissait.

Le visage d’Elric changea d’expression, il semblait à présent sur la défensive. Il ne répondit pas tout de suite et détourna même son regard de ce visage ridé qui lui semblait trop curieux.



- …hmmm… désolé… Je dois partir à présent, je continuerais les recherches de mon côté, merci de m’avoir aidé.

Il s’en alla, Norbert ne le retint pas, mais ne pouvait s’empêcher de penser que quelque chose  d’anormal se tramait. Lorsque l’éleveur fut assez éloigné, le pêcheur se tourna vers son Kraboss, décidément le seul individu qui pouvait le comprendre à 100% sur cette île.



- Tu sais quoi mon vieux Krabulle ? Je pensais en avoir fini avec l’aventure, mais il faut croire que le naturel nous rattrape tout le temps, parbleu ! Que dirais-tu d’en savoir plus sur cette histoire avec moi ?

- Krab ! Krab ! Krab !

- Je n’en attendais pas moins de ta part, je suis content que notre enthousiasme soit réciproque. Bien… je pense que je vais me servir de Pachac pour inspecter les lieux. Il devrait faire vite je pense.

Norbert fouilla dans une poche intérieure de son gilet et en sorti la forme réduite d’une pokeball. Il l’observa pendant un moment puis la fit grossir. Il lui donna les instructions avant de le faire sortir.



- Trouve un ponyta en direction du volcan, il est possible qu’il soit accompagné d’un œuf, ne te fais surtout pas remarquer. Je te fais confiance. Vole et cherche. Soit invisible. En avant Pachac !

Il lança la sphère, elle s’ouvrit et les particules d’énergie prirent la forme d’un oiseau majestueux qui était déjà parti en direction de son but.



- J’ai à peine eu le temps de voir la couleur de ses magnifiques plumes qu’il n’est déjà plus qu’un point dans le ciel. Il n’a assurément presque rien perdu de sa vivacité, contrairement à moi.

- Krraaaab….

- Oh mais tu te défends bien aussi Krabulle ne t’en fais pas ! Hahaha !


 
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MessageSujet: Re: Basile et la prophétie des flammes   Basile et la prophétie des flammes Icon_minitimeJeu 19 Juin - 22:26


Chapitre 4 : Le cri du volcan

Sur le flanc du volcan imposant, la lumière du jour s’échappait de façon volatile, les flammes mourantes d’une Ponyta tentaient pourtant de compenser cette perte si menaçante. La jument était allongée et tremblait de tout son être.



- J’ai… j’ai de plus en plus froid Erzel, et je me sens si faible.

Le Roucoups se colla à elle et la recouvrit de ses ailes pour tenter de la réchauffer du mieux qu’il put.



- Erzel non ! Tu vas te bruler.

- Je ne crains rien, tu es déjà détendue et tes flammes sont peu agressives pour moi. J’arriverais à endurer la douleur ne t’en fais pas.


Elle se mit soudain à regarder dans plusieurs directions comme alertée par l’absence de quelque chose ou de quelqu’un.



- Filéas… ? Où est Filéas !?

- Du calme, du calme. Tu ne l’as pas vu partir ?


Elle hocha la tête l’air inquiète.



- Maintenant que j’y pense c’est normal, tu devais faire la sieste je pense. Il est reparti vers la jungle pour y trouver des baies.

Son expression changea, elle semblait plus rassurée, mais une pointe d’inquiétude restait toujours en elle. Ceci et la fatigue qu’elle ressentait ne la mettait vraiment pas à l’aise. Son regard plongea dans le vide pendant un moment, elle était perdue dans ses pensées, comme pris par le doute. Tiendrait-elle le coup dans de telles conditions ? Ce n’était pourtant pas la première fois que cela lui arrivait mais c’était plus fort qu’elle. Cette boule au ventre qui s’intensifiait à mesure que le moment approchait. Elle savait qu’elle ne pouvait plus rien faire d’autre, et pourtant elle devait garder son courage.



D’autres pokemons s’étaient approchés d’eux, tout en gardant leur distance, ils espéraient voir le moment tant attendu, celui où l’œuf éclorait. Ils n’étaient qu’une poignée. Un Rapasdepic accompagné de sa progéniture, ou encore ce Caninos à la fourrure tachée de saletés de toute part ainsi que de multiples blessures qui avaient fait de lui un individu maltraité par la dureté de la nature. Il y avait aussi quelques insectes mais étaient-ils présents pour les même raisons ? Ce mélange hétérogène d’espèces qui vivaient sur cette îles, malgré leur différence évidentes s’étaient rassemblés autour d’un seul et même être, encore emprisonné par cette coquille. Ils attendaient sa libération telle une preuve d’espoir. La jument se mit à les observer un par un et elle semblait plus étonnée que jamais mais aussi un peu gênée. Elle n’avait pas eu droit à des spectateurs les autres fois où elle avait tenté de sauver les nouveau-nés, mis à part quelques passages furtifs de certaines espèces qui se trouvaient par là. Il est vrai que toutes les précédentes fois s’étaient soldés par des échecs, mais là, pourquoi y avait-il ce rassemblement soudain. Qu’est-ce que ce moment précis avait de particulier ? Est-ce qu’ils sentaient quelque chose qu’elle ne pouvait ressentir ? Cette fois-ci serait-elle la bonne ?



Elle repensait à cette lumière qui était intervenue rien que pour cette occasion. Elle ne lui avait toujours pas trouvée de nom, à vrai dire elle n’y avait même pas réfléchi entre temps, trop fatiguée pour se concentrer mais aussi trop perturbée par les événements. Elle avait laissé place au stress depuis la venue de ce vil serpent. Elle savait pertinemment que c’était une question de temps à présent pour qu’on la retrouve et lorsque ce sera le cas, elle devra endurer la méchanceté du maître. Lui et son outil d’obéissance, son fouet,  long et menaçant, à l’image de la méprisante apparence du Arbok, un outil humain entaché de la souffrance de toutes les créatures qu’il aura écorchées, rendu docile même les plus caractériels, mais aussi estropiées, à jamais blessés jusqu’au plus profond de leur âme, comme une trace indélébile à supporter tout au long de sa vie.



Elle y pensait et par la même occasion commençait à perdre pied. Il était hors de question pour elle qu’elle entraîne avec elle des individus qui ne le méritaient pas. Le maître serait bien capable de mépriser tout ce qui se trouverait sur son chemin, ses amis ainsi que ces parfaits inconnus qui se trouvaient présent autour d’elle. Son pouls s’accéléra et la pression qui la parcourait s’intensifia. Le seul moyen pour qu’elle reste tranquillement c’était peut-être qu’elle soit seule face à son destin. Elle ne comprenait pas cet intérêt soudain pour le spectacle qui allait se passer. Elle avait beau y penser dans sa tête, elle voulait à tout prix que tout le monde s’en aille. « Disparaissez ! Disparaissez ! Laissez-moi souffrir seule ! Disparaissez ! S’il vous plait ! »… Elle ressentait alors une forte tension et ses yeux s’humidifièrent, elle n’était pas loin de craquer, toujours plus emplie de doute « Pourquoi restent-t-ils ? Pourquoi ? Partez ! Je vous en prie ! »



- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi fais-tu cela pour moi ? Pourquoi me suis-tu dans cette folie ?

- Je te l’ai dis, nous sommes comme une famille, et je ne peux pas me permettre de te laisser tomber.

- Tu es un roucoups… et moi une ponyta, deux espèces qui n’ont rien à faire l’une avec l’autre. C’est absurde. Tu devrais me laisser.

- … Sylviana.

- Je suis désolée. Tu devrais t’occuper de Filéas, il en a plus besoin que moi, j’en suis sûre.

- Je peux tout à fait m’occuper de vous deux, cesse de raconter des sottises ! Dis-moi plutôt, qu’imagines-tu ce qu’il se passerait après que l’œuf ait éclos ?

- Je protégerais l’enfant bien entendu et… je lui ferais découvrir tout un tas de choses, lui apprendre tout ce qu’il y a à apprendre sur le monde et il deviendra fort et sage comme toi Erzel.

- Tu me surestimes, je ne suis pas si fort que cela, je commence même à avoir des courbatures assez souvent vu mon âge. Pour ce qui est de la sagesse, j’ai encore pas mal à apprendre.

- Mais je me demande, s’il est « différent », un jour cet enfant me demandera pourquoi je ne suis pas comme lui, je devrais lui dire que je ne suis pas vraiment sa mère et que ses parents… que ses parents l’ont laissé tombé ?

- Tu penses déjà à ce genre de chose ?

- J’ai peur… et si au final on ne vivait pas heureux ?

- Allons, allons. Chhhhht, n’y pense plus, je n’aurais peut-être pas dû te faire penser à tout cela après tout.

- Non tu as bien fait, cela me permet de savoir si je suis vraiment prête pour ça.

- Je pense que tu l’es.


Des bruits de pas se firent entendre non loin de là, ils étaient accompagné d’un cliquetis périodique comme si un objet métallique était balancé à mesure que l’individu marchait. Ces bruits de pas étaient parfois mixés avec un sifflement profond.



- Erzel… on dirait…

- Chht… reste caché, je vais voir.


Le roucoups se détacha de la Ponyta et la laissa planquée derrière le rocher, tandis qu’il était sur le point de tourner la tête vers un côté pour observer furtivement ce qui approchait, les bruits de pas s’arrêtèrent et un ultime sifflement se fit entendre. La gorge serrée, le Roucoups continuait à pencher la tête. Il commençait à voir la silhouette de l’individu. Un humain. L’oiseau déglutit. Il leva les yeux pour mieux voir son visage, il se rendit compte que l’humain n’était pas seul. Autour de son buste se tenait accroché, tel un objet d’ornement, le corps massif d’un serpent.  Plus il levait les yeux plus il était horrifié. Il vit alors les deux figures, en symbiose. La tête de l’humain portant un chapeau de cowboy, le visage dur et l’œil malveillant. Au dessus de son épaule se dessinait le contour parabolique de la tête d’un Arbok, arborant fièrement ses motifs intimidant et sifflant de plaisir. Ce dernier aperçu le volatile avec son œil perçant, balança la tête en avant et cracha.



- Kshhaaaaaah !!!

- Bien joué Réagor.


La ponyta qui venait d’entendre se leva brusquement, ses jambes tremblotantes.



- Erzel ! Met l’œuf dans ce récipient et enfuit-toi avec lui !

- Mais… et toi ?

- Je suis trop faible pour te suivre, je le retiendrais pendant que tu t’enfuiras.

- Tu vas te faire capturer de nouveau !

- Non pas cette fois-ci.

- Qu’a tu l’intention de faire ?

- Ce n’est plus le moment de discuter, s’il te plait enfuis-toi avec l’œuf !

- J…je… d’accord…


Le roucoups prit alors l’objet rond et le posa doucement dans le sceau, il commença alors à s’envoler et prit dans ses pattes le récipient pour enfin prendre son envol. Le poids et la fragilité de l’objet ne lui permettaient malheureusement pas d’aller bien vite. Le bruit interpella les deux ravisseurs. Le serpent ne pouvait sûrement pas laisser échapper de telles proies. Il positionna alors sa tête toujours plus en avant, toujours accroché sur son maître, ouvrit la bouche et cracha plusieurs aiguilles empoisonnées qui touchèrent sans mal le pokemon en plein vol. Erzel perdit alors de l’altitude et s’écrasa au sol. Le sceau bascula lorsqu’il toucha le sol et l’œuf s’échappa, il roula sur quelque mètre puis fut arrêté par une irrégularité rocheuse.



- Erzel non !

La ponyta vint courir à son secours, mais après quelque mètre elle trébucha une première fois. Elle se releva alors avec toujours plus de difficulté, tous ses membres tremblaient. Elle reprit sa course. Elle ne put faire qu’un mètre tandis que quelque chose vint lui bruler le dos en même temps qu’un claquement. La douleur fut telle qu’elle tomba de nouveau. Elle voyait le Roucoups à terre. Il bougeait encore ! Et l’œuf était-il toujours là ? Oui ! Un autre claquement se fit entendre, une autre douleur effroyable et Sylviana hennît de douleur. L’humain était à présent juste à côté d’elle et il manipulait un fouet. Elle tourna la tête et le vit, son regard était embrouillé par la fatigue et les larmes, mais elle le reconnut.



- Maître… maître non, laissez-les tranquille.

- Réagor, étreint-la, je vais l’attacher.


L’arbok s’enroula autour du cheval de feu, non sans exprimer une certaine douleur à cause de la chaleur. L’humain harnacha le museau du pokemon afin qu’il ne puisse plus la lâcher. Il tira sur la corde pour la forcer à se lever, tellement fort que la jument avait l’impression qu’on lui arrachait la tête. L’humain semblait furieux et ne se retint pas pour exprimer sa colère.



- Espèce de sotte! A cause de toi j’ai perdu un client ! Je ne sais même pas ce que je devrais faire de toi à présent … peut-être bien te jeter dans l’océan pour que tu ne me déçoives plus.

Il se mit à tirer sur la corde par à-coups amplifiant la douleur qu’elle éprouvait.



Le serpent se détacha de son emprise et se dirigea vers l’œuf qui n’était pas bien loin. Le pokemon feu qui observait la scène ne put s’empêcher de crier et tirer sur la corde à l’opposé de son maître. Ce dernier la punit de nombreux coups de fouet, ce qui la fit encore plus crier, mais de douleur cette fois-ci. Le parcours onduleux du Arbok se poursuivait de façon irrémédiable, il n’était plus qu’à quelque mètres.



Erzel reprit ses esprits, tentant de se lever avec les forces qui lui restaient pour empêcher le perfide reptile d’atteindre son but, mais il était trop loin.



- Réagor espèce de lâche, vient plutôt t’en prendre à moi si tu l’oses.

- Patttttience tu seras le prochain….ssssssss. Un repas sssi frais ne se refuse pas.


C’est alors qu’un sifflement dans l’air se fit entendre, et une ombre monstrueuse fut projetée sur le sol. Alerté, l’humain regardait vers le ciel, mais le soleil l’empêchait de bien distinguer de quoi il s’agissait. En tout cas, « cela » arrivait à pleine vitesse et fonçait vers le sol selon une trajectoire courbe. L’individu volant non identifié pris encore plus de vitesse, et tandis que Réagor n’était plus qu’à un mètre de son repas ovale, il fut violemment percuté par cet envahisseur aérien, survenu tel un éclair rouge. Le serpent vola très loin avec l’impact puis roula sur le sol, toujours conscient néanmoins. L’inconnu volant reprit de l’altitude et l’humain serra les dents, frustré de  ne pouvoir l’identifier.



- Tsss ! Qu’est-ce que c’est encore ? Réagor ! Bouge-toi et reviens ici tout d’suite.

Juste après des bruis de pas et des claquements rapide se firent entendre.



- C’est bien Pachac ! Revient ! Maintenant Krabulle va donc rafraîchir les ardeurs de cette triple buse.

- KRAAAAAAAAB !!!

Le Kraboss s’engagea dans l’assaut et en pointant sa plus grosse pince vers cette tête coiffée d’un chapeau de cowboy, il lança un puissant jet d’eau ce qui eu pour effet de le déstabiliser et de le faire tomber. Le pêcheur arrivait alors tout prêt de lui.



- Elric ! Espèce de troufion des profondeurs du volcan ! Quel ignoble éleveur fais-tu par tous les diables ?

- Vous !… cela ne vous regarde pas…

- Bien sûr que ça me regarde ! Je ne vois pas pourquoi j’accepterais un être aussi immonde sur cette île. Du fric, de l’élevage, de la maltraitance et je te passe toute l’ironie dans tout ça, j’aurais dû m’en douter ! Sacre de Kokyas ! c’est impensable ! Regarde donc l’état de ce Ponyta, tu devrais bruler en enfer.

- Vous m’agacez… REAGOR ! UTILISE BOMBEURK !


Le serpent cracha une boule de venin toxique qui se dirigea vers Norbert, mais elle fut vite arrêtée en chemin par la grande pince résistante du mollusque.



- Krabulle ferme lui son clapet !

- Kh-kh-kh-kh-kh-kh-kh-kh !


Sa démarche fut plus rapide que le serpent qui ne put esquiver. Il fut vite emprisonné par ces grosses tenailles d’ivoire au niveau de la collerette.



- Bien à présent réglons ça comme des grandes personnes Elric. Laisse ce pokemon libre et je ne dirais rien de tes agissements.

- Je me contre-fiche de ma réputation ici.


L’éleveur maléfique tira de nouveau sur la laisse. Sylviana se mit debout, toute tremblante.



- Allez utilise flammèche sur ce vieillard.

Elle ne s’exécuta pas et tremblait encore plus. Un nouveau coup de fouet parti, et elle retomba de nouveau, les yeux en larmes et observant l’œuf toujours en proie au danger, ainsi qu’Erzel qui rampait vers lui à l’aide d’une seule aile. Tout semblait fini, il n’y avait plus d’espoir, elle ne deviendrait jamais une mère et son ami trépassera sans qu’elle n’est rien pu faire. Le vieil homme serra les poings et son visage foudroyait l’autre homme. Une telle méprise de la vie lui semblait trop insoutenable. Un autre coup de fouet parti, la douleur effroyable suivit. Des marques de plus en plus rouges apparurent sur le corps du Ponyta. Elric semblait éprouver du plaisir, mais aussi une façon de se venger de ce qui lui avait filé dans les doigts comme opportunité. Il fouilla dans sa poche et en sorti une pokéball qu’il lança vers le Kraboss. L’objet s’ouvrit et laissa échapper un flot d’énergie qui fit apparaitre une masse putride, un Grotadmorv.



- Kradoll… asphyxie-moi ce parasite.

Il obéit sans plus tarder et cracha une masse hautement toxique qui vint toucher le crabe de plein fouet. Il lâcha prise et le cobra put s’en aller. Il n’attendit pas une seconde pour se diriger vers l’œuf. Norbert fit un geste pour lancer une pokéball mais il fut interrompu par Elric qui lui avait sauté dessus, et les deux hommes furent par terre. Un duel prit alors place.



Sylvianna voyant Réagor se diriger de nouveau vers l’œuf se servit de ses dernières forces pour l’arrêter. Elle se releva, toute tremblante puis couru… aussi vite qu’elle put, manquant presque de trébucher. Filéas reprit enfin l’usage de ses deux ailes, malgré l’une d’entre-elle touché gravement par les dard-venin, ses dernière forces furent consacrés à une vive-attaque qui vint percuter la perfide créature. Pourtant ce ne fut pas assez, Réagor continua néanmoins vers l’objet de sa convoitise qui n’était plus très loin, il pouvait enfin se délecter, planter les crocs dedans et tout absorber dans ses entrailles.



Des bruits de sabots n’étaient pourtant pas loin et le grondement des flammes non plus. Le serpent fut alors submergé par des flammèches. Il se tordit de douleur pendant un moment. Sylviana pris alors de l’avance sur lui et arriva la première au côté de son petit protégé, s’interposant entre lui et son agresseur.



- Ssssshhhaaaaahhh ! pesta Réagor.

- Souffre autant que tu peux, tu ne poseras jamais ton vil épiderme sur ce nouveau-né.

- IL EST A MOIIIIII !


L’Arbok se ressaisit puis sauta sur la ponyta. Celle-ci tenta une autre attaque mais seulement des étincelles et de la fumée en sortirent… l’heure était grave… vraiment grave car les crocs du serpent vinrent se planter dans son cou avec un bruis affreux suivi d’une douleur épouvantable. La ponyta comme tétanisée ressentait à présent le liquide mortel se répandre dans son être. Le serpent lâcha prise, et laissa la jument à son sort… elle se retourna alors vers l’être qu’elle avait gardé sous sa protection jusque là, puis tomba à la renverse, les yeux remplis de larmes, un froid glacial emplit tout son corps.



Son esprit s’embrumait et les dernières images qu’elles virent, furent les crocs de Réagor se planter dans l’œuf…



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