Voyage à Kalos: Départ depuis le port d'Edenia [Abandonné] {Mini évent privé}

De plus en plus de gens s'installaient au port, voir même montaient à bord du bateau, pendant que Lucien restait seul avec son Pokémon. Il n'y avait toujours aucun signe de son amie Siloë, il commençait à se demander si elle n'avait pas eu un empêchement. Ça faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas vus, elle ne pouvait peut-être plus venir...

-Lucien !

Son amie lui sauta justement sur le dos en l'embrassant joyeusement. Au fond, ça soulageait Lucien qu'elle soit arrivée. Siloë était la seule à connaître ses pouvoirs, et le chercheur n'avait pas l'habitude de voir des gens en dehors des cours, alors ¸a lui ferait quelqu'un sur qui s'appuyer moralement durant le trajet. D'autant plus que la jolie Némésis n'avait pas voulu participer... Lucien sentit un pincement au coeur malgré l'arrivée de son amie: la chercheuse lui manquait déjà...

-Salut, ça va? Je t'attendais justement...

Lucien ramassa ses volumineuses valises en s'aidant bien sûr de télékinésie avec un rare sourire, révélant l'Osselait qui s'était caché à l'entrée agitée de Siloë.

-On ferait mieux de monter à bord si on veut pas être laissés ici. Tu te souviens de Thanatos?

Le Pokémon en question fit un salut timide de la main, l'autre main posée sur le museau de son crâne comme s'il voulait se cacher derrière. La dernière fois qu'il avait vu Siloë, il avait "joué" au combat avec ses Pokémon. Il était tout bébé à l'époque, et maintenant qu'il comprenait mieux ce qu'était un combat de pratique, il se disait qu'il avait peut-être tapé un peu fort sur son adversaire...

Les rayons de soleil caressait la peau de mon torse nu, doucement. J'avais laissé les rideaux de ma chambres ouverts légèrement pour être réveillé dès que le soleil aurait décidé de pointé le bout de son nez. Quand j'ouvris enfin les yeux, sortant d'un sommeil semi-comateux, Natural n'étais plus à mes côtés dans le lit. Je ne m'en formalisai pas, après tout je n'allais pas l'attacher au montant du lit. M'étirant, je me redressais pour regarder la Germinion qui dormais à côtés du lit. Elle avait pour habitude de dormir avec moi quand Natural n'étais pas dans le lit, mais pour l'heur Morphée la berçait encore dans ses bras.

Après une douche rapide, je dis à Natural que je les accompagnerais. Après tout, en allant à Kalos je pourrais revoir certaines vieille connaissance en archéologie. Lorsque je fut prêt, je laissais Natural prendre les devants, moi je devais passé dans ma classe pour aller chercher Magik mon petit magicarp. Lorsque ce fut fait, je partie attendre que Natural revienne en compagnie de Shiney, Améthyste et Stalmi. Magik étant retourner dans sa pokeball. Une fois arrivé au port nous n'eûmes pas long à attendre et je montais dès que l'on pu, faisant un petit signe à Natural pour qu'il me suive. Je portais, cette fois, autre chose que mes kimonos. Un habit propre, sans être chic, composé d'un costard noir avec une veste blanche dessous, un pantalon noir et une cravate rouge pas totalement serrer, légèrement lousse de cette négligeance qui m'étais propre. M'étirant, je partie prendre un compartiment, que je partagerais sans doute avec l'autre Unysien

Etonné... c'était le mot. Un court instant, j'entrouvris la bouche, écarquillant légèrement les yeux. Lui, il était, étrange... Je ne pouvais nier ses propos, il me ressemblait. Non ! Il paraissait me ressembler. Admettre qu'un humain puisse être sincère, tout en parlant d'équité entre eux et les Pokémon... difficilement concevable. Et pourtant... ses compagnons semblaient, libres, en quelque sorte. Je me sentais à la fois apaisé et angoissé. Comme si le fait de se trouver ici était semblable à une réunion de famille, et que mon être ne pouvait accepter une hypothèse si grossière, en la présence d'humains régulièrement perçus en tant qu'hypocrites... Etait-ce un piège ?

Je saisis le paquet de bonbons, précédemment attrapé, car glissé sur la table par Arian. Je l'ouvris sans difficulté et commençai à picorer dedans. Ils étaient bons, nul doute qu'il ne les choisissait pas n'importe comment, cela devait être un amateur régulier de sucreries. Reprenant mon calme interne, je me sentais à présent plus apte à lui répondre, le sucre me rassurait et me donnait plus d'assurance... Dans ce genre de situation, il était d'une aide précieuse.

" Un instant... Un Ptyranidur ? Comment pouvez-vous en être si certain ? Ce n'est pas courant de voir une personne connaitre assez les oeufs que pour deviner l'espèce contenue dans l'un d'eux, sans l'ombre d'un doute... Bien sûr, votre état de professeur, dans la fonction choisie, ainsi que la possible vision antérieure d'une telle coquille, pourrait se révéler comme étant une explication. Mais vos paroles semblent implicitement démontrer que vous en savez plus que moi sur sa provenance, ou plutôt la raison de l'évènement perturbateur qui y a eu lieu... Ne serait-ce pas la véritable justification de vos soudaines informations ? S'il se figure que oui, alors j'aimerais avoir connaissance des circonstances m'étant cachées. J'estime qu'il est important d'en apprendre un maximum sur le passé de mon protégé, cela afin d'être sûr de pouvoir répondre le plus efficacement possible à ses probables besoins. C'est ma responsabilité. " Lui rétorquais-je, ma ténébreuse voix semblant imperturbable et franche.

J'arrêtai momentanément mon jeu de regards, afin d'accueillir visuellement mon compagnon, revenant de sa petite escapade capricieuse... Je pris soin de ne lui accorder un faible sourire, que lorsque sa queue masqua le visage de mon interlocuteur... il avait beau se montrer différent, j'étais d'un naturel méfiant et je détestais qu'une personne, autre que la cible des actions entreprises, soit en mesure de les remarquer facilement. Particulièrement celles où je me montrais plus souple. Oui, dans le cas présent, cela pouvait s'apparenter comme ridicule, mais on aurait pu appeler ça... un toc de survie, je suppose. Bref, le renardeau vint s'assoir à côté de moi, bien qu'il jugea confortable de prendre appui sur ma jambe, à l'aide de sa tête.

Mon attention se replaça une nouvelle fois dans les pupilles atypiques de Mr.Philgard. J'avais suffisamment fait attendre son questionnement, il était venu le temps, non des rires et des chants, mais bien d'un apport d'éléments de réponse.



" Mon idéal reflète ma vision de la triste réalité... Je souhaite, l'abolition de l'esclavagisme pokémonesque. "

J'avais énoncé cette phrase avec conviction et vigueur. Mais afin de pouvoir éviter au récepteur de s'exprimer encore, dans le but deviné d'obtenir plus de précisons, je repris rapidement la parole, caressant à la fois mon petit frère.

" Votre dernière phrase... définit un miracle que je peine de plus en plus à croire... Non que j'abandonne déjà l'ambition d'aider à le concrétiser, juste que... l'humain me parait s'obscurcir d'une ivresse de conquêtes sans fin, un gouffre de folle avarice, ne cessant de plonger dans une tentation destructrice et illogique. Vous êtes devenus fous au point de privilégier la vitesse et la quantité à la qualité et la sérénité... Jusqu'à présent, mon seul espoir de rétablir l'harmonie passe par la démonstration incontestable de la puissance des liens du coeur. Réaliser une percée inarrêtable vers le sommet, au centre même de la problématique médiatique. Détrôner le maître et user du pouvoir crédibilitaire de son rang, afin de pourfendre les conceptions idéologiques faussées qu'ont tenté de nous implanter les responsables de la situation affligeante dans laquelle nous sommes, et dont l'influence néfaste semble menacer jusqu'à l'avenir de ce monde, pourtant encore bien clément... Pour moi aussi, sacrifier des pièces pour gagner, c'est perdre sous un autre angle. Mais, en omettant le fait que certains Pokémon considèrent les combats comme des entrainements ou des défis valorisants, je ne parviens plus à supporter la tournure que prennent les choses, je sens la fatalité approcher... Sans vouloir paraître empressé ou paniqué, je voudrais simplement investir jusqu'à ma vie, dans l'accomplissement de cette ultime quête, avant qu'il ne soit trop tard. C'est le dernier espoir que je place en l'humanité. J'ai décidé de vouer mon existence à protéger le blanc, quelque soit la façon dont je serai obligé de m'y prendre, pour y arriver. Mais si du gris décide systématiquement de détourner les yeux des évidences et preuves, alors je me dois d'empêcher ce noir de parasiter plus longtemps la pureté blanchâtre des Pokémon. Ne vous y méprenez cependant pas, je me bat et m'entraine seulement avec les frères et soeurs qui ont choisi de m'accompagner dans cette voie. Ce Ptyranidur décidera de ses ambitions, je n'ai aucun contrôle sur mes amis, juste de la compréhension et du soutien à faire valoir. Si vous affirmez vraiment pouvoir concrétiser, de manière crédible, la vision du monde que nous aurions apparemment en commun... alors communiquez-moi la volonté et la limite de votre engagement. J'aimerais, en outre, avoir conscience de votre perception des balls, ainsi que de vos informations y étant relatives et concernant celles produites industriellement... "

Le dieu des insurmontables monologues. Une appellation tristement réaliste, qui ne serait hélas pas injustifiée de m'attribuer. J'avais, en effet, le don ou la malédiction, d'enchainer sans effort une montagne de propos, dans un laps de temps plutôt réduit. Mais alors que mon regard roula sur le côté, mon esprit ne put que se maudire d'extérioriser oralement une pensé, aussi instantanément et de façon si abusivement prioritaire, bien que réfléchie... Peut-être même avais-je endormi cette chevelure argentée, avec ma berceuse lyrique. Je ne comptais malgré tout pas m'en assurer de suite... Bonbon, vite.

Depuis ma libération et mon accord avec Light, j'essayais me faire plus distraite que possible. Je parlai quasiment à personne, je ne me promenais guère là où il avait beaucoup de personnes et j'essayais de cacher mon apparence. S'échapper de la base de la Team Rocket ne doit pas être apprécié par le grand chef. Heureusement pour moi, j'avais trouvé, dans le labo de monsieur Van'Delz, un bracelet qui créait une illusion, tel un Zoroark le ferait. C'était très pratique, car ça portait confusion aux humains et aux pokémons qui ne ressentent aucunement les auras. Bref, j'étais en train d'aider certains pokémons à fuir la patinoire qui fondait doucement. Les pauvres, certains étaient encore des bébés et ne savaient guère comment r.agir dans cette situation. En tant qu'Ancienne Ranger, je devais à tout prix les aider. Soudain, j'entendis une voix familière dans ma tête. C'était la voix de Light, ma nouvelle dresseuse. Celle qui avait dauvé ma vie et qui connaissait mon triste passé. L'adolescente à longue chevelure turquoise me demanda de rejoindre sur le pont. Pourquoi? He bien, nous allions voyager à Kalos. Chouette, j'ai hâte de visiter cet nouvel endroit!

Après avoir aider le groupe de pokémon en détresse, je me concentrai pour pouvoir localiser le bateau. Il était clair que je ne voulais guère y aller en marche, vu que j'étais déjà assez en retard comme ça. Peut-être que cela me fatiguera, mais, ça m'est égal. Je ne pense pas me battre ce soir. Bref, après quelques minutes, je retrouvai l'aura de ma nouvelle amie. Elle était déjà sur le bateau et devait surement m'attendre. D'un geste, mes yeux s'illuminèrent et je me téléportai proche d'elle, la saluant du bras. Bon, je ressentis un énorme mal de tête quand j'arrivai sur le bateau, mais, ça valait la peine. J'étais pas en retard, au moins. Je suivis Light, observant ce luxueux bateau. Je suis prête pour l’aventure!

HRP: