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 On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]

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MessageSujet: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeVen 2 Déc - 8:00

On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Ban_rp10

De toutes ces longues vingt-cinq années, si j’avais pu savoir que je bossais ma chimie jusqu’à la perfection pour intégrer un laboratoire si peu de temps, et pour finir par être tenté de devenir professeur dans une académie très réputée … Parfois je pense que j’ai fait ces études pour rien, que j’aurai pu me focaliser directement sur le boulot d’enseignant au lieu de chercheur en laboratoire. Oui, mais après réflexion, je sais que tout le temps cette partie de ma vie, chaque seconde d’apprentissage, aucune n’a été vraiment inutile. J’ai acquis un grand savoir de physicien dont je suis très fier, c‘est tout ce qui compte. Tout cet attirail de connaissances, je m’en voudrai de ne pas en faire profiter mes futurs élèves tant ça pourrait leur être utile. Après tout, la source d’énergie des capacités utilisées par leur(s) pokémon, c’est un sujet qui pourrait les intéresser. Ceci dit, je sais qu’ici, à Gakuen, je vais devoir me séparer quelque peu de cette science passionnante. Je ne sais pas si les expériences chimiques sont autorisées. Et même si je suis quasiment sûr de la réponse, je compte demander une autorisation pour ce faire. Mais j’attendrai un peu avant d’exposer ma requête à M. le directeur, réclamer dès mon arrivée serait mal vu. Et puis, à ce stade, je devrai plutôt le remercier de m’avoir inclus dans un établissement aussi réputé que Gakuen. On dit même qu’il est le plus connu de Sinnoh ! Non seulement pour la qualité de l’éducation, mais aussi par une manifestation importante de pokémon ayant une couleur différente de la normale, un peu comme Tsu, quoi. Quoi qu’il en soit, j’espère être à la hauteur, et satisfaire au mieux mes élèves. Je suppose aussi que je m’entendrai bien avec certains du corps enseignant, ça semble évident.
Mais il faut que je cesse de vous ressasser le passé. Aujourd’hui et un jour grand. Un jour J comme on pourrait l’appeler. Je suis en ce moment même en train de suivre le chemin menant à Gakuen. Je venais de quitter l’aéroport le plus proche de l’académie pour me diriger vers celle-ci. Et c’est donc à pied que je m’y rendis. Une bonne heure de marche, traînant une valise à roulettes - faisant peut-être un peu vieillot - et un sac à dos contenant simplement deux bouteilles d’eau, la Poké Ball de Tsu, mon carnet d’expériences chimiques, mon Pokédex - je l’ai depuis bien longtemps celui-là, il a été repeint et amélioré nombre de fois, et est devenu aussi moderne que ceux fabriqués actuellement - dernièrement repeint d’une couleur vert agrume, ainsi que deux trois bricoles et mon ordinateur portable, que je laisserai souvent dans ma chambre. J’aurai peut-être du demander un taxi, puisque la route n’est pas si loin. Mais prendre l’air n’est pas mal non plus. Je crains seulement de rentrer à Gakuen avec un air un peu crevé. Je dormirai bien ce soir, tiens ! Tiens, pensant à Tsu, je ne le vois plus. Il est censé me suivre depuis tout à l’heure, et depuis la dernière fois que je me suis retourné, deux minutes quoi, il à déjà disparu; il a pas pu partir bien loin, de toute façon. Et puis, il ne connait pas la région plus que moi, il n’a plutôt pas intérêt à se perdre. Mais en fait, je n’eus qu’à faire quelques pas en dehors du petit sentier pour remarquer que monsieur s’amusait à se planquer dans les herbes hautes. Pourvu qu’il ne tombe pas sur un pokémon sauvage, même si Tsu est bien entraîné, ce serait bien bête qu’il se fatigue avant notre arrivée. Bon et puis, il revient vers moi, tant mieux. Je lui jette un coup d’œil, il me le rendis avec un petit sourire en coin. Retournant mon regard vers l’horizon, le pokémon plante en profita pour se faire une place dans mon sac. Moi je dis, il y restera pas longtemps et crèvera vite de chaud là-dedans. Je lui donne dix grosses minutes avant qu’il en ressorte …
Mais ce fut au bout finalement au bout de vingt minutes qu’il en sortit, une des deux bouteilles d’eau entre les pattes. Il me demanda de l’ouvrit, mais je lui réprimanda en premier, il n’avait pas à se servir tout seul comme ça. Ce ne fut pas méchant, non point. Juste un simple rappel à l’ordre. Ensuite, il put se désaltérer comme bon lui semblait. Il but six grosses gorgées d’eau et replaça la bouteille dans mon sac. Et finalement, il se cala sur mon épaule, pour se reposer un peu. Soit, au moins, je n’aurai pas à le chercher dans les hautes herbes.
Et ainsi qu’après l’heure depuis mon départ de l’aéroport, j’arriva à l’académie. Tout me sembla bien calme au premier abord. Mais je me fis aborder par une femme qui semblait faire femme de ménage ici. Et commença par me demander ce que je faisait ici, je lui répondit simplement que je rejoignait Gakuen en tant que professeur. Ainsi elle me présenta vite fait les lieux en me faisant faire un tour de l’académie. Je pus remarquer dans quel bâtiment j’allai avoir ma chambre. Elle serait au deuxième étage, à priori. On m’avait donné le choix de l’étage alors je pense que mon avis a été retenu. J’ai pu aussi remarquer les salles de classe des professeurs. Je n’ai pas trouvé la mienne, cependant. Mais chaque chose en son temps, la bonne femme me conseilla d’abord de déposer mes affaires dans ma chambre - apparemment elle était ouverte, et une petite plaque avec écrit mon identité dessus, je la reconnaitrai facilement, à priori - et de partir me présenter aux quelques autres professeurs actuellement présents dans la salle des profs. Oui, elle avait raison, ce sont les choses essentielles à faire à mon arrivée. Je remercia la dame pour son aide et partit en direction de ma chambre. Comme prévu, elle était ouverte, avec un plaque couleur argentée, mon nom et la première lettre de mon prénom gravés dessus. La pièce était pas mal, je fus surpris de remarquer que ses dimensions étaient plutôt grandes. J’y déposa ma valise et mon sac à dos. Et redescendis. Je refis brièvement le tour de l’académie, pour me rappeler au plus vite des emplacements des différents bâtiment, puis je regagnai le hall d’entrée. A peine venais-je d’y arriver que quelqu’un entra à son tour dans l’établissement. Une personne que je ne saurai trop décrire à cause du soleil derrière elle qui m'éblouissait quelque peu, mais la silhouette était assez grande, pour en parler.
Quant à moi, la salle des profs, il faut que je m’y rende, mais ça peut attendre dix minutes je crois. Sauf si la femme de ménage de tout à l’heure était partie prévenir, bien sûr; auquel cas je ferai mieux de ne pas traîner. Mais cette personne à plutôt l’air d’être une élève d’ici, et j’aimerai bien savoir comment se déroulent les cours, à Gakuen. Mais encore faudrait-il qu’elle ne vienne pas d’intégrer l’établissement, comme moi …


« - Bonjour  - Avais-je dit pour … ‘attirer son attention’. - Seriez-vous élève ici ? »

Premières paroles un peu nulles, je ne peux pas le nier. Et Tsu - qui était toujours sur mon épaule, notons - l'avait bien remarqué. Mais c’est comme ça partout pour moi: quand j’arrive quelque part, dans un endroit que je connais pas et où il risque d’y avoir un peu de monde … Ben, j’ai un peu de mal. Mais ça n’est qu’une question d’habitude à prendre … Certainement …


Dernière édition par Raï Yoru le Mar 3 Jan - 18:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeMar 3 Jan - 17:43

    Calée dans le siège arrière de la voiture, je suis excitée comme une puce, et je ne peux pas empêcher ma jambe droite de trembler. Malheureusement, nous n’habitons pas tout près de Gakuen et le voyage est long, déjà deux heures que je trépigne. Maman ne cesse de me répéter de dormir mais je ne peux pas, je ne veux pas perdre une miette de cette nouvelle vie qui commence. Je me fais des films, je m’imagine un endroit merveilleux où élèves et professeurs vivraient en parfaite harmonie avec leur pokémon et s’efforçant avec courage de progresser dans leur domaine respectif. J’espère vraiment que l’académie sera à la hauteur de mes espérances, mais au fond de moi, je n’en doute pas. Je fais des dessins sur la vitre, qui ne laissent aucune trace, ils n’appartiennent qu’à moi et je peux laisser mon imagination s’épanouir. Je dessine Gakuen et tous les pokémons autour, je me dessine aussi, avec ma fidèle Hibana à côté de moi. Je dessine pleins de pokémons mignons et aaah ! C’est sur il y aura plein de pokémons mignons à Gakuen. Je suis presque en transe, la patience n’a jamais été une de mes qualités. Je sens mon sac gigoter, je l’ouvre et Hiby me saute à la figure, me couvrant de ses baveuses léchouilles habituelles. Je la repousse en riant. Elle se mit à sauter partout dans la voiture. Maman se retourna et me lança un regard très expressif voulant dire « Je t’avais pourtant bien dit de ne pas laisser Hibana faire n’importe quoi dans la voiture ! », mais je la laissais faire car elle avait l’air si heureuse. Je collai mon nez contre la fenêtre pour observer les paysages défilant à toute allure, le temps était clair aujourd’hui, et les doux rayons du soleil perçaient les quelques nuages pour illuminer les forêts environnantes. Hiby s’est vite épuisée et est venue se blottir contre ma hanche pour faire une sieste. Je posais ma main sur sa tête et le sommeil me gagna aussi, peu à peu.

    Je sentis une brise me caresser le visage et j’écoutais le silence profond, la voiture ne vrombissait plus. Le silence fut vite brisé par une voix bien familière.

    « Zelda, on est arrivés… Réveille-toi. »

    Ces douces paroles ne faisaient que bercer mon sommeil léger. Quelque chose me grimpa sur l’épaule et…

    « WAAAAATT ! »
    « DEBOUUUT ! »


    Je me réveillai en sursaut, droite comme un i.

    « Quoi ?! Où ça ?! Qu’est-ce qui se passe ?! »

    Je repris mes esprits et m’aperçut que cela faisait beaucoup rire ma mère. Je grommelais un inaudible « Oh ça va… » avant d’enfiler mon sac et de sortir de la voiture. Le soleil était à son zénith et il aurait vite fait d’attraper une insolation, je me félicitais de toujours porter mon chapeau blanc. Je plaçais une main au-dessus de mes yeux pour observer les alentours, c’était comme je l’avais imaginé voire mieux, je me sentais tout de suite plus en forme et accourait vers l’entrée.

    « Attends Zelda, je vais aller régler les derniers préparatifs à l’accueil mais on ne va pas se revoir après. Pas d’adieu larmoyant hein ? »

    Je me retournais et accourut prendre maman dans mes bras.

    « Non juste un au revoir. Merci pour tous ces cadeaux maman, je te revaudrais ça un jour, j’en suis certaine. »

    Elle m’adressa un dernier sourire avant que je reparte. Hibana ne cessait de passer entre mes jambes, aussi bien que je faillis m’écrouler lamentablement. Je la pris et la posa sur mon épaule, elle cesserait peut-être de faire des bêtises. La grande porte m’intimidait un peu, je refis mes couettes pour être sure qu’elles soient parfaites, tira un peu sur ma robe pour la défroisser, pris un dernier grand bol d’air et franchit l’entrée. Le hall grouillait de personnes inconnues, j’en eu presque le mal de mer. Je me plantais, les mains sur les hanches, avec Hiby qui prenait un malin plaisir à me mimer, avant de lancer.

    « Bon. Et on va où maintenant ? »

    Certaines personnes se retournèrent et soufflèrent, exaspérées qu’une personne ait le sans gêne ne parler si fort dans un lieu regroupant tant de personnes, je les ignorais avec un air hautain. C’est à ce moment là qu’un homme aux cheveux argentés vint m’aborder, je ne savais pas trop quel était son rôle dans l’établissement alors j’attendis seulement qu’il entame la conversation.

    « - Bonjour. Seriez-vous élève ici ? »

    Je m’empressai de répondre, ce qui explique que ce fut un peu confus.

    « Non enfin, oui. Bref je suis nouvelle, et complètement paumée par la même occasion. »

    Ma chère petite Wattouat était en train de faire moultes grimaces à cet inconnu, je me tournais vers elle.

    « Eh toi si tu continues, tu retournes dans le sac ! »

    « Watt Wattouat… »
    « Mais je m’ennuie moi… »


    Je me retournais vers la personne qui était venue me parler.

    « Faites pas attention à elle, vous cherchez quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeMer 4 Jan - 22:26

Pendant le laps de temps avant la réponse de la demoiselle, des jeunes venant d’arriver venaient de planter leur regard sur nous, comme si nous étions en plein débat. Eh bien, il est vrai que la jeune femme avait parlé à voix plutôt haute lorsqu’elle eut franchi le seuil de la porte, cela dit, je ne comprends pas pourquoi ces gens nous regardaient d’un air assez consterné. Bon, c’est vrai que de voir deux nouvelles têtes arriver en même temps dans leur académie, ça peut paraître rare, mais pas de quoi en faire un plat. A y regarder de plus près, il me semble que ce soit l’aisance de la jeune fille dès son arrivée qui attirait l’attention. Mais après nous avoir dévisagé, les ados en vadrouille se remirent discuter entre eux, comme si ne rie n’était. C’est aussi bien, car je déteste parler personnellement avec quelqu’un sachant que je suis peut-être écouté, hors des cours que je donnerai tout du moins.
Mais revenons à nos Wattouat. En parlant de ces pokémon, il me sembla en reconnaître un à côté de la nouvelle arrivante. Celle-ci venait de me répondre qu’elle se sentait plutôt désorientée dans le hall de Gakuen. Elle était donc élève, et venait d’arriver, comme je le supposais.
Puis mon regard dévia vers le mouton électrique, il faisait une drôle de tête.

« - Vipé, Vipélierre … »
« - Elle semble un peu bizarre … »


Marmonna Tsu. Connaissant le Vipélierre par cœur, je me doutais de ce à quoi il pensait. D’ailleurs, je lui fit remarquer d’un haussement de l’épaule sur laquelle il était calé qu’on ne dit pas des choses pareilles en présence de la personne dont on parle, et en l’occurrence, du pokémon dont il parlait.
Alors, la dresseuse réprimanda son pokémon, le ‘menaçant’ de le remettre dans son sac. Ses paroles me firent légèrement sourire; en voilà une drôle de punition !
Elle se retourna vers moi avant de s’excuser des grimaces du Wattouat. C’est pas grand-chose, avec Tsu, j’en ai vu des largement pires. Elle ajouta de ne plus faire attention à son pokémon, et finit par me proposer son aide en me demandant si je cherchais quelque chose. C’est sympa de sa part, cependant j’ai déjà fait le tour des locaux. Ce serait plutôt à moi de l’aider à se repérer. Après tout, c’est aussi mon rôle de professeur … Mais avant tout, me présenter ! C‘est bien là la moindre des choses.

« - Tout d’abord permettez moi de me présenter, je suis Raï Yoru, un nouveau professeur qui est, accessoirement, passionné de chimie. Peut-être nous retrouverons nous dans ma salle de cours ! -dis-je en affichant un sourire bien visible- Moi aussi, j’arrive tout juste dans l’établissement. C’est gentil de votre part de me demander si j’ai besoin d’aide pour chercher quoi que ce soit, mais je suis déjà arrivé depuis une bonne heure, j‘ai pu prendre conscience de certains éléments importants à Gakuen. D’ailleurs, je serai ravi de pouvoir vous aider à repérer les installations, si le besoin en est. C’est bien la seule chose que j‘ai pu bien retenir pour l‘instant. »

Voilà une présentation assez détaillée qui compense certainement les toutes premières paroles que j’ai prononcées tout à l’heure. Je me tournai vers la fenêtre la plus proche, qui n’était qu’à quelques mètres. A partir de là, observai les bâtiments ainsi que la cour de récréation. Celle-ci avait plutôt l’apparence d’un petit parc: quelques coins fleuris, avec deux trois arbres par-ci par là. Je fus grandement impressionné de l’aménagement de la cour. Je n’osai même pas imaginer les salles de classe après avoir vu tant d’espace libre pour tout ces jeunes ! On se retrouverait à combien d’élèves par classe ?.. Trente ou plus ?.. Non; je me rappela d’un coup ce que m’avait expliqué la concierge avant que nous ne nous séparions. C’était un truc du genre  ‘Ca paraît grand vu comme ça, mais vous verrez, c’est surtout pour le bon confort des étudiants’ . Ce qui eut pour effet de me faire changer d’idée en moins de deux: peut être que cette exagération n’était là que pour que les élèves d’ici s’y plaisent plus, et qu’ils puissent par exemple, avoir leur petit coin à eux, ou discuter tranquille. Enfin ! Ca fait bien du temps que je ne suis pas allé dans une école pareille, moi !..
Je repérai vite depuis la fenêtre le bâtiment consacré aux élèves: leurs chambres. Avec ses quatre étages, il aurait été difficile de ne pas le manquer. Mais je me demande si toutes les chambres accueillent déjà quelqu’un, certaines me semblent vides. C‘est un peu comme le bâtiment à deux étages des profs: au deuxième étage, les chambres sont toutes alignées, mais peu semblent s’y être logés. Je ne crois n'avoir remarqué que la présence de Mme Aikawa et M. Yoshi au même étage que le mien. Eh oui, je suis tombé pas loin du directeur, sans vraiment le vouloir. Mais ce n’est là qu’un détail, qui n’est après tout pas gênant.
Ca me fait penser, je n’ai toujours pas demandé son prénom à la charmante demoiselle aux cheveux de couleur pourpre. C’était étonnant, cette couleur, peu commune mais plutôt jolie. Enfin bon, je parle de ça qu’une couleur de cheveux est étonnante, mais bon, moi et mes cheveux gris argentés à vingt-huit ans, on pourrait me prendre pour plus vieux que je ne le suis.
Mais j’ai une idée tout à coup, pourquoi ne pas tourner ce simple repérage des lieux en une sorte de visite guidée ? Ca aiderait la nouvelle arrivante, et comme ça, je saurai comment m’y prendre avec les futurs nouveaux pour leur faire visiter. Cette idée me semble bonne, je lui en fait donc part:

« - Dites, ne voudriez-vous pas que je vous fasse visiter Gakuen ? Mais au fait, je ne connais pas votre prénom, mademoiselle … »

Ajoutais-je en baissant le ton, pour tourner cette fin de phrase en demande. Au moins, je ne l’appellerai plus par ‘mademoiselle’ ou ‘jeune fille’, c’est déjà ça.
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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeJeu 5 Jan - 22:01

    « - Vipé, Vipélierre … »
    « - Elle semble un peu bizarre … »


    Je ne comprenais malheureusement pas le langage pokémon, alors je ne pus traduire ce que dit ce Vipélierre, mais vu la tronche que tirait ma moutonne, j’en déduis que cela ne lui avait pas trop plus. Elle lui tira la langue avant de rétorquer sur un ton niais.

    « Wattou Watt Wattouat ! »
    « Moins bizarre que toi d’abord ! »


    Je n’appréciais pas trop comment Hiby parlait aux inconnus, je tournais ma tête et la fixait intensément, elle ne semblait pas s’en apercevoir et ne me prêtait aucune attention, je grognais un peu avant de lui lancer.

    « Ca te tuerait d’être aimable et d’essayer de te faire des amis, Hibana ?! »

    Elle grommela quelques inaudibles « wattouat wattouat… » avant de baisser les oreilles en signe de soumission et de ne plus rien dire. Je sentais bien qu’elle boudait, j’y étais allée un peu fort, mais j’aimerais qu’elle soit avec les autres gens comme elle est avec moi, car sous ses airs mauvais et ses répliques de vipères, c’est un pokémon au grand cœur qui est capable d’apporter plus d’affection que n’importe qui. Je lui dois tout et je ne l’oublierais jamais, mais son impolitesse dépasse parfois les bornes. Me rendant compte que je me donnais littéralement en spectacle devant mon interlocuteur, je rougis légèrement.

    « Désolée… Elle est jeune et pas très bien éduquée si on peut dire. »

    L’homme se présenta.

    « - Tout d’abord permettez moi de me présenter, je suis Raï Yoru, un nouveau professeur qui est, accessoirement, passionné de chimie. Peut-être nous retrouverons nous dans ma salle de cours ! -dis-je en affichant un sourire bien visible- Moi aussi, j’arrive tout juste dans l’établissement. C’est gentil de votre part de me demander si j’ai besoin d’aide pour chercher quoi que ce soit, mais je suis déjà arrivé depuis une bonne heure, j‘ai pu prendre conscience de certains éléments importants à Gakuen. D’ailleurs, je serai ravi de pouvoir vous aider à repérer les installations, si le besoin en est. C’est bien la seule chose que j‘ai pu bien retenir pour l‘instant. »

    C’était le pompon, déjà je me faisais remarquer mon premier jour, et en plus devant un nouveau professeur, c’était un peu la catastrophe. Cependant je voyais Hiby essayer de faire connaissance avec l’autre pokémon, elle était descendue de mon épaule et était allée lui présenter ses excuses, avant de lui faire un grand sourire et de lui tendre la main. Je cachais une mine heureuse et revenait à Monsieur Yoru. Il était professeur de chimie à ce qu’il parait. La chimie ne m’a jamais vraiment passionnée, enfin je crois que c’est plutôt moi qui m’y suit jamais intéressée, j’avais choisi cette matière, au collège, pour rattraper mes heures de sommeil. Alors évidemment, on ne peut pas dire que je ne me souvienne de grand-chose.

    « Les cours de chimie du collège me sont un peu passés au-dessus de la tête, mais j’espère que vous saurez m’y redonner gout ! »

    Oui, je sais, le tact n’est pas mon fort, quoi que je dise j’ai l’air d’être une idiote dépourvue de bon sens et de politesse, mais on apprend à faire avec. Les gens intelligents passent outre ça et apprennent à me connaître et tentent d’oublier mes mauvais côtés, les autres, c’est qu’ils n’en valent pas la peine.

    « - Dites, ne voudriez-vous pas que je vous fasse visiter Gakuen ? Mais au fait, je ne connais pas votre prénom, mademoiselle … »

    Il me proposait de me faire visiter un peu l’académie. C’est vrai que je n’avais aucune idée de par où commencer, ni où aller, j’étais aussi perdue dans mon esprit que dans cet endroit. Je balayais sans cesse le hall des yeux, mais la vue des multiples et couloirs qui sortaient de nulle part et débouchaient on ne sait où me donnaient mal à la tête. Je n’aime pas les labyrinthes, ni toutes les choses où l’on doit trop réfléchir, je m’énerve trop vite et suit d’une impatience légendaire. Je me présentais à mon tour, sans oublier de répondre à sa question.

    « Ce serait super ! Je vous avoue que je ne sais vraiment pas où aller. Sinon moi c’est Zelda Nakajima, je suis une nouvelle élève ici comme vous avez put le remarquer et apprentie éleveuse. Mon unique compagnon est cette moutonne entêtée : Hibana. »

    Tout en parlant je ne faisais plus attention à celle-ci, ma chère Wattouat ne tenait pas longtemps en place et j’aurais dut m’en douter. Elle continuait de parler avec le Vipélierre quand elle se stoppa, les oreilles en alerte. Elle fit un sourire coquin, signe qu’elle allait encore faire du bazar. Elle dit juste à l’attention de l’autre pokémon.

    « Wattouat Wattouat Watt ! »
    « Je vais visiter les lieux moi, suis-moi si tu veux ! »


    Et elle partie comme une fusée à travers les gens. Je m’en rendis compte une fraction de seconde après et ne contrôlai plus top ce que je faisais.

    « HIBANA ! REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! »

    Cette fois-ci les personnes qui occupaient le hall soupirèrent de mépris, j’entendis vaguement des réprimandes à mon éguard, des « Mais qu’elle impolie ! » « Une sans-gêne ! » Là s’en était trop, et Hiby de son côté qui faisait semblant de ne pas m’entendre.

    « Non mais je rêve ?! Je ne vous ai pas demandé de faire des commentaires sur mon comportement que je sache ! »

    Les commérages s’ébruitèrent avant de se stopper. Sans réfléchir, je me mis à partir en courant à la suite de Hibana, mais elle avait déjà pris trop d’avance et je ne tardai pas à la perdre de vue, surtout avec la foule qui régnait dans cet endroit. Je m’arrêtai, appuya mes mains sur mes genoux et soupira. Elle ne pouvait vraiment pas s’empêcher de me faire tourner en bourrique, il fallait absolument que l’attention soit rivée sur elle en permanence. Cela commençait vraiment à m’exaspérer. Reprenant mon sang froid et essayant de relativiser, je revenais vers Raï.

    « Hé bien, si ça ne vous dérange pas, on essayera de retrouver Hiby pendant la visite. »

    Je me forçais à afficher un léger sourire.
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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeLun 9 Jan - 22:46

A peine avait elle répondu à ma première remarque que j’affichai un sourire un peu plus large. La jeune fille, ne semblait pas du tout intéressée par ma matière favorite, mais espèrait néanmoins y trouver un certain plaisir. Dans le ton qu’elle eut employé, je crus reconnaître une petite motivation. Comme si elle voulait faire un peu plus attention à la chimie cette année. Tant mieux Je pense que je vais apprécier ce genre d’élève qui, arrivant et avouant être désintéressé par une matière, tenteront de se pencher un peu plus vers celle-ci: ainsi vient le progrès. Je tâcherai de garder un œil sur elle, histoire que ce léger entrain puisse s’accroître.
Quoiqu’ensuite je l’ai sentie un peu plus nerveuse …
Quand j’avais proposé à la demoiselle mon aide pour le repérage des lieux, j’avais bien vu que Tsu et Hibana s’étaient un peu éloignés. Pour moi, pas de quoi se faire du mouron, je connais tellement bien Tsu que je sais qu’il ne fera pas de bêtises … Cela dit, je ne sais pas quelle influence donnerait la moutonne sur lui. Elle semblait être venue s’excuser auprès de lui, et alors que tout semble réglé, je ne peux pas m’empêcher de faire des suppositions ridicules. Tsu allait certainement se faire une nouvelle amie, ce qui serait aussi bien.
Quand la jeune fille me répondit alors, elle se présenta sous le prénom de Zelda. Je n’ai pas trop retenu son nom de famille, mais ce n’est pas le plus important chez une personne. Du moment que je peux la reconnaître, c’est un détail négligeable. Je fus content d’entendre qu’elle accepte ma proposition. Pendant le laps de temps durant lequel je me demandais par où nous allions commencer, Zelda me tira de mes pensées d’un cri après son pokémon …
Tsu était avec Hibana, lui courant après et lui priant de s’arrêter dans sa course, cela dit, je pense qu’elle aussi était pressée de faire le tour des lieux. Et puis bon, je sais où les retrouver: s’il s’avère que Tsu ait assez de jugeote pour tenter d’attirer la moutonne dans un endroit qui pourrait lui plaire, je pense qu’il n’hésiterait pas et foncerait lui proposer un tour à … La cafétéria. Ils vendent pleins de petits gâteaux ainsi que de la nourriture pokémon, ce serait leur paradis ! Je me souviens que lors de mon premier tour, le Vipélierre insistait pour avoir un des cookies géant que présentait la vitrine. Je lui avait refusé, mais bon, je ne pourrai pas le refaire une deuxième fois. Je pense que son insistance serait trop insoutenable.
Tandis que d’autres élèves qualifiaient Zelda de toute expression péjorative, celle-ci ne sut pas se contenir et leur renvoya d’une phrase claire, nette et précise qu’ils feraient mieux de s’occuper de leurs oignons. Même si ce genre de réaction impulsive n’est pas l’une de celles que je préfèrerais entendre, je ne pouvais que la comprendre. Cela dit, je pense que la jeune demoiselle risque de se faire cataloguer dès son arrivée ici. Elle s’adressa ensuite à moi, me proposant de retrouver son pokémon pendant la visite. C’est après tout la meilleure chose à faire.

« - Ne vous inquiétez pas pour Hibana, je suis quasiment sûr de l’endroit où nous retrouverons nos pokémon. Alors allons-y, Gakuen nous attend ! »

Je fis signe à Zelda de me suivre. Nous commencions par nous diriger vers le couloir inverse à celui emprunté par nos pokémon, soit celui qui menait vers l’infirmerie. Je désignai la croix rouge de la porte et ajouta que l’infirmerie soigne aussi bien les élèves que les pokémon. A supposer qu’elle sache ce qu’est une infirmerie, ce dont je ne doute point, je passai un peu vite sur cette salle. Personne n’espère vraiment avoir à s’y retrouver un jour. Le couloir se courba alors brusquement, à en former un angle droit. On pouvait facilement remarquer un bon nombre de portes en tournant la tête: ce sont les salles de classe. Ne sachant pas trop quelle était la mienne pour le moment, je m’abstins de chercher pendant la visite. Et même si je trouvais la bonne porte, je n’avais pas les clés de la classe, pas de chance. Je fis remarquer à la jeune fille les différentes salles, ainsi que la salle d’informatique, située tout au bout. Je lui conseilla de s’y rendre lors d’un besoin de recherches sur le web, mais je pense qu’elle connaissait déjà la fonction de ce genre de salle. Après tout, plus je parcours Gakuen, plus je me dis que cet établissement ressemble à tout les autres. Mais Gakuen à aussi ses extras, j’en suis conscient.
Avant le fond du couloir, un embranchement: un passage menait au bout du couloir, on y remarquait la porte de la bibliothèque, je m’empressa de faire remarquer la présence de ce lieu calme à la demoiselle. Heureusement, Zelda tenait plutôt bien le rythme. Il faut dire que pour le moment, je n’ai pas décris précisément les bâtiments. Mais je suppose que sachant que je viens d’arriver aussi, elle ne m’en tiendra pas rigueur, en tout cas j’espère. Mais revenons en à la visite, le deuxième passage menait tout droit vers la cour. Nous sortîmes alors: le temps était clément aujourd’hui, assez pour que l’on puisse remarquer le centre d’adoption au loin. C’est le premier bâtiment sur lequel je m’attarda:

« - Zelda, voyez-vous le bâtiment au loin ? Il s’agit du centre d’adoption le plus proche, accessible directement par Gakuen. C’est un bâtiment plutôt récent qui recueille un bon nombre de pokémon différents abandonnés ou bien cherchant un dresseur. Ces derniers ont une telle volonté de rejoindre une équipe pokémon qu’ils se sont livrés au centre, attendant leur jour J. De ce que je sais, il accueille de pokémon aux couleurs différentes de la normale, un peu comme Tsu, mon Vipélierre. Il n’a pas vraiment eu le temps de se présenter à vous, j’en suis confus … »

Je marqua une courte pause avant de déclarer en pointant du doigt un bâtiment accueillant:

« - Enfin, là-bas se trouve la cafétéria, je pense que nos deux amis s’y trouvent: ils vendent des friandises pouvant attirer n’importe quel pokémon assez gourmand ! Je vous propose d‘y faire une petite pause.»

Je poussai la porte, dévoilant le comptoir et une jeune femme placée derrière. Je la resalua, sachant que nous étions déjà passés la voir moins d’une heure auparavant, Tsu et moi. Et en parlant du loup, j’aperçus le Vipélierre shiny avec la Wattouat, en train d’observer des sucreries, les yeux pétillants. Je m’avança vers la dame au comptoir et acheta le cookie géant tant désiré de tout à l’heure. En le donnant à Tsu, je lui recommanda de le partager avec Hibana, ce qu’il fit, bien entendu. Je me commanda aussi un thé, et proposa à la jeune fille une boisson quelconque si elle en désirait une, ou bien même une petite friandise.

« - Si vous voulez quoi que ce soit, n’hésitez pas à me demander; rien ne me ferait plus plaisir que de vous offrir ne serait-ce qu’une boisson. »


En voyant mon thé arriver, je remercia la demoiselle et alla chercher deux chaises.

« - Asseyons-nous, ça reste plus confortable que de rester debout. »


Je souffla un petit coup sur ma tasse et bus une petite gorgée. Il s’avère que le thé soit relativement chaud. Alors je jeta un coup d’œil à Tsu et Hibana, en attendant la réponse de la jeune fille aux cheveux pourpres …


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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeSam 14 Jan - 11:52

    J’observais ma moutonne s’éloigner au loin, suivit du Vipélierre de Raï qui tentait en vain de la stopper dans sa course effrénée. J’avais remarqué à son comportement, que celui que Raï appelait Tsu était un pokémon déjà mature et qu’il essaierait surement de raisonner Hibana. J’espérais de tout cœur qu’il y arriverait. Je détournai le regard à contre cœur, les laissant partir, mais je ne pouvais malheureusement plus rien faire pour le moment. Les pensées se bousculaient dans ma tête. Est-ce que c’était moi qui avais tout raté avec Hiby ? J’aurais été trop laxiste ? Je ne me rappelais pas l’avoir tellement laissée faire ce qu’elle voulait. Et puis, c’est surtout sa nature d’être capricieuse, entêtée et désobéissante, ma première rencontre avec elle n’avait pas été la plus douce, mais c’est pour ça que notre lien est si fort. On a toute les deux un caractère fort, différent, on passe notre temps à se fâcher mais c’est ce qui fait notre force, on est liées comme aucuns autres, soudées un peu comme des sœurs qui se chamailleraient sans arrêt. Je la laissais donc aux mains du prétendu Tsu, en espérant qu’il en prendrait soin. La voix de Raï me tira de ma rêverie.

    « - Ne vous inquiétez pas pour Hibana, je suis quasiment sûr de l’endroit où nous retrouverons nos pokémon. Alors allons-y, Gakuen nous attend ! »

    Ce qu’il dit réconforta un peu mes inquiétudes, je me forçais à sourire et me laissait entrainer dans la visite de Gakuen ! Nous fîmes demi-tour entièrement, j’avais toujours une certaine amertume qui me pesait, mais je gardais mon sang froid. Il me montra l’infirmerie, l’imposante croix rouge qui ornait la porte avait quelque chose de rassurant et d’inquiétant à la fois. Je n’espérais pas avoir à fréquenter cet endroit trop souvent. On ne s’attarda pas là, l’infirmière était peut-être occupée et nous n’allions pas la déranger pour si peu. La visite reprit donc. On prit un virage à angle droit, dans cette partie du couloir, il y avait un nombre important de salles. Raï me fit remarquer que c’était les salles de classes. Comme il ne me montrait pas celle qu’il lui était destinée, j’en conclus qu’il ne savait pas laquelle c’était ou qu’il ne pouvait pas s’y rendre pour le moment. Il y avait toutes sortes de matières que l’on enseignait ici, certaines salles étaient en plein cour je tentai de tendre l’oreille pour en attraper quelques brides, mais je ne perçus qu’un brouhaha indistinct. Un peu plus loin, il y avait la salle informatique, celle-ci était entrouverte alors je pus observer par l’entrebâillement de la porte. Il y avait un grand nombre d’ordinateurs récents et en bon état, seulement il n’y avait pas grand monde qui les occupait. Raï me conseilla d’y aller si j’avais besoin de faire des recherches en tout genre. C’est vrai que pour moi, cette salle a beaucoup d’utilité, alors sans un mot, je me demandais toujours pourquoi elle était si peu fréquentée. Nous passâmes à la bibliothèque, cet endroit était vraiment magnifique, toutes les étagères et autres moyens de rangements était faites en un bois brillants. Les couvertures des vieux livres reluisaient, je laissais échapper un petit son d’exclamation. Un silence absolu y régnait, et je ne voulais pas plus déranger la lecture, je ressortis aussitôt. J’observais aussi le couloir que nous empruntions depuis tout à l’heure, il était simple et sobre, quelques pots de fleurs étaient disposés de part et d’autre, de façon à égailler l’endroit qui est souvent trop austère. Nous arrivâmes enfin dans la cour. C’était un vaste lieu où la circulation était à son comble, on aurait dit que toute l’Académie se retrouvait là de temps à autre. Le temps était plutôt agréable aujourd’hui, je levais la tête pour observer le soleil de ce début d’après-midi, le ciel était couvert de quelques nuages blancs, semblables à des boules de cotons éparpillés dans le ciel. Je souris et rattrapa Raï qui s’était un plus avancé pour m’indiquer un imposant bâtiment, au loin.

    « - Zelda, voyez-vous le bâtiment au loin ? Il s’agit du centre d’adoption le plus proche, accessible directement par Gakuen. C’est un bâtiment plutôt récent qui recueille un bon nombre de pokémon différents abandonnés ou bien cherchant un dresseur. Ces derniers ont une telle volonté de rejoindre une équipe pokémon qu’ils se sont livrés au centre, attendant leur jour J. De ce que je sais, il accueille de pokémon aux couleurs différentes de la normale, un peu comme Tsu, mon Vipélierre. Il n’a pas vraiment eu le temps de se présenter à vous, j’en suis confus … »

    Je détaillais le centre d’adoption et m’en réjouissait déjà, ça avait l’air d’être un endroit merveilleux, pouvoir adopter des bébés pokémons élevés depuis leur plus jeune âge par l’infirmière, je rêvais d’y aller et ne manqua pas de le faire remarquer à mon interlocuteur.

    « Je crois bien que ce sera ma prochaine destination alors ! »

    Raï continua en m’indiquant un autre bâtiment, celui-ci était beaucoup plus proches de nous.

    « - Enfin, là-bas se trouve la cafétéria, je pense que nos deux amis s’y trouvent: ils vendent des friandises pouvant attirer n’importe quel pokémon assez gourmand ! Je vous propose d‘y faire une petite pause.»

    J’approuvai d’un signe de tête et me mis à le suivre. Je ne doutais pas que Hibana ait put se retrouver là-bas, elle ne pouvait pas résister aux friandises et si celles qu’on vendait à la cafétéria était à la hauteur de leur réputation, Hiby serait déjà en train de les dévaliser. Nous arrivâmes dans le lieu-dit, c’était un endroit plutôt agréable où régnait une douce odeur de café. La première chose que je vus en entrait, c’était ma Wattouat en train d’observer avec insistance les différents biscuits dans la vitrine, c’est à peine si elle n’avait pas la bave au coin de la bouche. J’accourus vers elle et la pris dans mes bras. Elle se blottit elle-aussi contre mon épaule, contente de me retrouver, je la reposais par terre avec son nouvel ami. Pendant ce temps-là, le professeur était allé acheter un cookie géant à son Vipélierre en n’omettant pas de lui dire de le partager avec ma moutonne. La politesse et la courtoisie de cet homme et son pokémon n’ont pas arrêté de m’impressionner. Il prit aussi un thé pour lui et me proposa une boisson.

    « - Si vous voulez quoi que ce soit, n’hésitez pas à me demander; rien ne me ferait plus plaisir que de vous offrir ne serait-ce qu’une boisson. »

    Je répondis tout de suite.

    « Non non non, vous ne me devez rien, c’est plutôt moi qui vous doit quelque chose. Merci de m’avoir fait visiter Gakuen, j’étais vraiment perdue sans vous. Et si je peux vous rendre n’importe quel service, ce serait avec joie ! »

    Je me retournai et allai me prendre un chocolat chaud au comptoir, j’en profitais pour acheter un sac de bonbons pokémon pour plus tard.

    « - Asseyons-nous, ça reste plus confortable que de rester debout. »

    Je le suivais et m’assit en face de lui, mon chocolat me brulait un peu les mains alors je le posais et soufflait dessus en attendant. Le moment était propice pour discuter un peu avec Raï, je me décidais donc à engager la conversation.

    « Et sinon, d’où venez-vous ? Et pourquoi avez-vous choisi Gakuen pour enseigner ? »

    Mon chocolat chaud refroidissait et j’attendais la réponse du professeur.


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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeLun 16 Jan - 22:58

Ainsi donc, Zelda refusa mon offre, mais elle se commanda tout de même un chocolat chaud. Un preuve de timidité ou bien en fais-je trop ?.. Songeant à la deuxième possibilité, je me rendis compte que je pouvais la rendre mal à l’aise, à force de trop vouloir proposer.
Elle me remercia de lui avoir fait visiter l’académie, mais après tout, quoi de plus normal ? L’entraide reste un de mes maîtres mots ! Elle ajouta même que ce serait à elle de me rendre service, pour l’aide que je lui ai apportée. Comme je le disais, c’est on ne peut plus naturel. Je lui souriais avant de déclarer:

« - Je vous en prie Zelda, ce fut un plaisir. Le seul service que vous pourriez me rendre prochainement serait d’assister pleinement à mon cours, je compte sur vous ! »

Oui, et d’ailleurs, je m’arrangerai pour qu’elle tombe sur moi lors de mon premier jour de cours. Cela ne devrait pas l’ennuyer, enfin je pense.
Je repris mon thé; il avait refroidi légèrement. Je l’entama alors, je n’apprécie guère le thé froid, comme la plupart des gens je suppose. Qui peut bien aimer une telle boisson froide ?.. Je bus deux grosses gorgées et plantai mon regard vers le lointain centre d’adoption. C’est pour moi aussi ma prochaine destination. J’ai presque oublié de mentionner que cette bonne femme de tout à l’heure, vous savez, la concierge, m’avait aussi conseillé de passer là-bas. Elle argumenta ce même conseil en ajoutant que c’était un passage inévitable pour découvrir les environs de Gakuen. Et comme j’y passerai forcément un jour, autant ne pas y aller dans une semaine et m’y rendre dans les trois prochains jours grand maximum. Oh que oui, ce que j’aime prévoir les choses à l’avance. Il faut dire que je préfère organiser qu’improviser quand j’en ai la possibilité. J’ai hâte de voir les pokémon qui y sont recueillis. Je me sens d’ailleurs plutôt pressé de découvrir ce que peuvent bien receler les environs de l’établissement …
M’imaginant tranquillement ce sur quoi je pouvais tomber dans les alentours, je fus néanmoins interrompu pas la jeune fille qui venait de me poser une question assez personnelle:

« - Et sinon, d’où venez-vous ? Et pourquoi avez-vous choisi Gakuen pour enseigner ? »

Enfin bon, répondre que je viens d’Ogoesse, à Unys, et que j’ai vraiment été intéressé par l’annonce de recrutement de Gakuen, ce n’est pas la pire des questions qu’une élève puisse poser à un de ses professeurs. Et ce n’est pas comme si ça me gênait d’en parler. J’évoquerai certainement les espèces de pokémon d’Unys dans mes cours d’ailleurs, car c’est la région que je connais le mieux. Ca susciterai peut-être une envie de poser cette question, aussi. Mais il faut dire que c’est ma région natale, alors … Je pris deux trois secondes pour boire mon thé jusqu’à sa moitié et répondis.

« - Je suis originaire de la ville d’Ogoesse, celle-ci se trouvant à Unys. Ca fait assez loin de Sinnoh, j’ai du prendre l’avion. Par contre, ce qui m’a poussé à rejoindre l’établissement, c’est une toute autre histoire. Avant, je travaillais dans un laboratoire réputé de Volucité, qui est, sans conteste, la plus grande ville d’Unys. Tout marchait à merveille jusqu’au jour où cette annonce m’est parvenue. Un recrutement de professeurs venait d’être mit en place à Gakuen. J’ai longtemps hésité à me présenter volontaire en tant que professeur de physique chimie, mais voyez vous, quand on a des gens autour de nous qui nous encouragent à suivre la voie qui nous semble la meilleure et qui accepteront ce choix quel qu’il soit, comme mes anciens collègues, on se retrouve vite tenté. »

Je marqua une pause avant de conclure.

« - Ce choix pourra vous paraître étrange, Zelda, mais j’ai abandonné mon laboratoire de recherches pour ce boulot d’enseignant. Je ne regrette absolument rien, je reste en contact avec mes proches et mes amis, tout va pour le mieux et je ferai tout pour que cela continue ainsi. D’ailleurs, c’est en pensant aux bonnes relations que je pourrais entretenir avec des personnes aussi agréables que vous que ma décision fut prise. C’est finalement comme un nouveau départ pour moi et Tsu. »

J’appelai alors ce dernier pour qu’il vienne saluer la jeune fille, au moins. Le Vipélierre shiny se frotta les pattes, content d’avoir enfin vaincu le cookie géant. Il nous rejoignit, laissant Hibana légèrement en arrière, et sauta sur mes genoux. Il leva la patte pour dire bonjour à la demoiselle en poussant un petit cri joyeux. Ensuite, il se cala de telle sorte à ce qu’il se retrouve enroulé sur lui-même. J’en connais un qui va dormir ! En jetant un coup d’œil à l’horloge la plus proche, je constata que le temps avait passé très vite, et qu’il était déjà dix sept heures trente. Comme nous sommes encore en hiver, le soleil commençait déjà à se coucher. Ce n’est pas une heure tardive, mais peut-être qu’en voyant le soleil se coucher, Tsu à préféré commencer à roupiller. J’espère que Zelda à encore un peu de temps devant elle avant de se rendre dans sa chambre, j’apprécie beaucoup être en sa compagnie. Après tout, si on venait à se quitter maintenant, de mon côté, je passerai vite fait à la salle des profs pour me présenter et y récupérer la clé de ma salle, puis je filerai dans ma chambre pour m’affaler sur le lit. Mais je n’étais pas pressé que ça arrive, non, j’étais bien ici, à la caféteria …

« - Mais parlez moi un peu de vous Zelda, vous venez de Sinnoh ? »

Après avoir posé ma question, je replongea mon regard vers l’horizon, contemplant le coucher du soleil et finissant lentement mon thé …


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MessageSujet: Re: On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ]   On accourt pour un nouveau départ ... [Pv: Aoi C. (?) - Zelda N. ] Icon_minitimeVen 20 Jan - 16:59

    « - Je vous en prie Zelda, ce fut un plaisir. Le seul service que vous pourriez me rendre prochainement serait d’assister pleinement à mon cours, je compte sur vous ! »

    Je souris, ce ne serait pas une mauvaise idée en soit, il fallait bien que j’aille en cours, et l’idée d’aller dans la classe d’un professeur aussi gentil me ravissait. Je connaissais encore très mal Gakuen et ce cours me mettrait surement en confiance tout en me faisant rencontrer des nouvelles personnes. J’approuvai d’un grand signe de tête.

    « Ce serait génial ! »

    Je déposais mes mains autour de ma tasse de chocolat, j’avais l’impression qu’il avait un peu refroidi, je le portais à mes lèvres et but une gorgée. Le liquide chaud coula dans ma gorge et me réchauffa peu à peu, c’était très agréable. Il y avait une grande fenêtre en face de moi, qui donnait sur la cour. On pouvait apercevoir le ciel, rougeoyant, comme un brasier qui s’enflamme et qui sera bientôt recouvert par les cendres de la nuit. La journée était passé vite, le temps avait filé, je ne l’avais pas vu passer. J’étais plutôt contente de ma première journée, il faudrait que je téléphone à Maman ce soir, j’ai déjà temps de choses à lui raconter. Même avec mes 17 ans, je reste une éternelle enfant et j’ai toujours besoin de tout dire à Maman, et le fait que je ne vais plus la voir avant un bout de temps me serre le cœur. Pourtant je suis tellement heureuse d’être ici, dans cette prestigieuse académie, où je vais enfin pouvoir apprendre tant de choses sur les pokémons. Mon regard était toujours fixé vers le ciel, celui-ci avait viré vers le pourpre, tout comme mes cheveux. Cette anecdote me redonna du baume au cœur. Avant même que j’interrompe mes pensées, Raï avait répondu à ma question.

    « - Je suis originaire de la ville d’Ogoesse, celle-ci se trouvant à Unys. Ca fait assez loin de Sinnoh, j’ai du prendre l’avion. Par contre, ce qui m’a poussé à rejoindre l’établissement, c’est une toute autre histoire. Avant, je travaillais dans un laboratoire réputé de Volucité, qui est, sans conteste, la plus grande ville d’Unys. Tout marchait à merveille jusqu’au jour où cette annonce m’est parvenue. Un recrutement de professeurs venait d’être mit en place à Gakuen. J’ai longtemps hésité à me présenter volontaire en tant que professeur de physique chimie, mais voyez vous, quand on a des gens autour de nous qui nous encouragent à suivre la voie qui nous semble la meilleure et qui accepteront ce choix quel qu’il soit, comme mes anciens collègues, on se retrouve vite tenté. »

    Unys… J’avais déjà entendu parler de cette région mais je n’avais jamais eu le privilège d’y aller. Ma vie avant d’arriver ici, se résumait surtout à école/parc/maison. Nous n’avons jamais fait de grand voyage, en tout cas jamais sorti de Sinnoh, nous n’avions pas trop le budget pour ça et Maman travaillait beaucoup, même pendant les vacances. Pourtant j’en ai souvent rêvé, de ces terres lointaines que je n’ai jamais vues, de ces régions qui me paraissent exotiques. J’étais contente de rencontrer quelqu’un qui ne vient pas de Sinnoh, ça pourrait déboucher sur un sujet de conversation.

    « - Ce choix pourra vous paraître étrange, Zelda, mais j’ai abandonné mon laboratoire de recherches pour ce boulot d’enseignant. Je ne regrette absolument rien, je reste en contact avec mes proches et mes amis, tout va pour le mieux et je ferai tout pour que cela continue ainsi. D’ailleurs, c’est en pensant aux bonnes relations que je pourrais entretenir avec des personnes aussi agréables que vous que ma décision fut prise. C’est finalement comme un nouveau départ pour moi et Tsu. »

    Cela ne me paraissait pas vraiment étrange, il y a des fois dans la vie, où l’on prend des décisions, qui peuvent paraître originales à première vu, mais qui sont vraiment importantes. Elles permettent de se changer les idées, de renouveler son mode de vie, on a toujours besoin de changement, même si notre situation est confortable et que l’on se sent bien là où on est. Je hochais la tête de temps à autre pendant qu’il parlait, pour bien montrer que je suivais, mais je ne disais rien, de risque d’interrompre son récit. Le Tsu en question grimpa sur les genoux de son maître et me salua poliment, je le lui rendis et m’approcha de lui pour le remercier pour tout à l’heure. Il n’avait pas hésité à courir après Hibana, tenter de la rattraper et avait réussi à la stopper dans la cafétéria. C’était vraiment un pokémon très intelligent, et j’espérais un jour pouvoir avoir un pokémon aussi mature. En pensant à ça, je lançais un regard à ma Hiby, je ne pouvais pas me permettre de me plaindre, avec Hibana la vie est bien plus enjouée, c’est elle qui rythme mes journées, sans elle je crois bien que je m’ennuierais comme un rat mort à longueur de journée. Je la vis bailler un peu, je l’appelais et elle s’approcha. Je caressais sa douce laine pendant qu’elle sombrait peu à peu, elle aussi, dans le sommeil. Sans elle, nous ne serions pas dans la cafétéria, à boire une boisson chaude et discuter tranquillement, c’est vrai que je lui dois tant. La voix de Raï surgit du doux silence qui régnait dans la cafétéria.

    « - Mais parlez moi un peu de vous Zelda, vous venez de Sinnoh ? »

    Je reportai mon regard sur le professeur. Si je venais de Sinnoh, ça c’était une certitude. Je pris une longue gorgée de chocolat chaud et répondit.

    « Oui, je viens bien de Sinnoh. De Floraville plus précisément. C’est vraiment une ville magnifique, son parc est connu dans tout Sinnoh ! C’est d’ailleurs pour ça que ma mère s’est installée là-bas, et elle ne le regrette pas. C’est un endroit très agréable à vivre, mais ça reste une petite ville avec peu d’habitants. »

    Je repensais au parc, je me voyais encore, petite, jouer dedans, y cueillir des fleurs pour faire un bouquet. Mais si cet endroit restera gravé dans mon cœur à jamais, c’est bien car c’est là-bas que se déroula ma rencontre avec Hiby. Je me repassais la scène en fermant les yeux. La dite Wattouat se retourna et prononça quelques grommellements inaudibles. Je souris.


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