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| Confidences... [PV Levy McGarden] Part I | |
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Invité Invité
| Sujet: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Jeu 9 Aoû - 19:49 | |
| Confidences.
Lorsque le jeune chef de la Team Plasma sortit d'Unys, il demanda à Christophe -son chauffeur particulier-, d'aller chercher une certaine personne à l’Académie, le lendemain, une fois que ses cours de la matinée aient fini. Durant le trajet en bateau, l’éleveur laissa tous ses pokémons hors de leurs pokéballs afin qu'ils profitent du soleil et des merveilleuses vues sur l’océan qui séparait Sinnoh d'Unys. Yuurei, son spiritomb, se tapit dans l'une des cabines où Arian gardait ses affaires et ce qu'il avait apporté de sa région pour quelques unes de ses connaissances. Plus que de la sympathie, il s'agissait sûrement d'un compromis. Il préférait remercier ainsi les gens, gardant un certain niveau de politesse, tel qu'on lui avait appris quand il était encore un enfant.
Quand le flocombien arriva aux côtes de Sinnoh, il prit fit rentrer son spiritomb à contrecœur dans sa ball, car il ne supportait pas le soleil. Et, lorsqu'il descendit avec son troupeau de pokémon - comme à son habitude- Evangeline était sur l'une de ses épaules, Gabriel autour de son cou, Haru agrippée sur son dos avec la tête posée sur l'autre épaule, Sion marchait près de lui et ses autres pokémons autour de lui sauf Balik qui s'était précipité vers l'eau et qui nageait à son aise, profitant qu'il avait évolue pour utiliser ses nouvelles pattes en tant que nageoires. Le petit nouveau, Kaito, restait toujours assit sur le sac-bandoulière d'Arian, laissant son dos contre le ventre de celui qu'il considérait déjà comme son dresseur alors qu'il ne l'avait pas encore capturé. Il n'avait jamais rencontré un humain aussi « gentil » et « de confiance ». Selon le kungfouine, les humains étaient tous aussi cruels que ceux qui avaient essayé de le capturer lors qu'il était avec sa mère, aux alentours de Volucité.
Malgré le fait qu'on était déjà en hiver, une vague de chaleur et de températures douces avait assaillit le littoral sinnohsien alors, autant les humains comme les pokémons profitaient du soleil. Bien que le jeune flocombien aimait le soleil autant que son pokémon spectre, il sortait souvent pour que ses pokémons s'amusent, eux aussi. Alors, durant la matinée, attendant que ce soit l'heure, Arian se faufilait entre les rares parasols et serviettes étendues sur le sable, suivi de Sion, Caën et Ran. Shyvaan portait Yuki sur son dos, et couraient par tout, allant déranger les quelques enfants qui jouent avec le sable près de l'eau. Pendant ce temps, le chef de la Team Plasma gardait le sourire mais n'adressait pas un regard aux demoiselles qui le regardaient, anxieuses de lui parler, juste aux petits pokémons curieux qui regardaient le troupeau qu'il se ramenait.
Tout près de la falaise, où se trouvait le passage -à marée basse- qui menait à la petite cale où ils avaient l'habitude de s’entraîner, Arian et ses pokémons rencontrèrent Basile, un maganon qui accepta de combattre avec Yuki qui finit par évoluer à Dimoret. Une fois que le combat amical s'acheva, l'heure qu'il attendait était proche alors, il fit un signe à ses pokémons de le suivre puis alla en direction du centre ville après avoir remercié le maganon pour avoir combattu avec son pokémon.
Il était un peu plus d'onze heures et demie quand Arian traversa le seuil d'un hôtel-restaurant de luxe où il avait réservé une chambre pour pouvoir parler plus tranquillement avec la personne à qui il avait donné rendez-vous avant de partir en séjour. Oui, on parle bel et bien de Levy McGarden, d'une de ses élèves de l’académie. C'était sans doutes le lieux le plus sur pour parler et le meilleur endroit pour déjeuner ou pour prendre un bon repas car il connaissant bien le chef de cuisine, c'était l'un de ses informateurs, comme le gérant de l’hôtel. Alors, il n'avait rien à craindre, ils allaient faire que cette petite « réunion » reste confidentielle, tout comme ce qu'Arian allait dire à la jeune fille aux cheveux bleus. Puis, s'il était toujours en uniforme, ici, personne ne lui dirait rien, ni le regarderait étrangement car il y avait peu de monde dans cet hotel.
Le jeune éleveur libéra son spiritomb une fois dans la suite et donna à manger ses pokémons, attendant que Christophe amène Levy à l’hôtel. Il s'assit sur un canapé, déposa ses affaires et soigna les blessures du kungfouine pour ensuite pouvoir lui changer les bandages. Le salon de la suite était assez grand, donc il y avait de la place pour tous ses pokémons et le bassin qui servait de baignoire pouvait accueillir son phogleur sans problèmes. Après manger, la chinchidou, le goupix et l'arkeapti allèrent à la chambre pour sauter sur le lit, riant, tandis que les autres pokémons restèrent dans le salon avec leur dresseur.
Shyvaan et Caën, qui s'étaient allongés près de la baie vitrée qui donnait à la terrasse pour profiter de l'air frais, regardaient Arian en silence, jusqu'à ce que Yuki bondisse sur le fauteuil d'en face, engageant la conversation avec l'homme aux cheveux d'argent :
_ Dis, tu penses qu'elle est de confiance ? Tu crois que j'ai oublié ce que tu lui as dit, il y a quelques semaines ? Lui dit le dimoret.
Arian le regarda un instant avant de lui sourire, pour lui dire qu'il avait confiance en la jeune dresseuse avant de lui répondre de vive-voix.
_ Oui, je lui fais confiance. Sinon, tu sais, non, vous savez tous que je ne le lui aurais pas permis de m'approcher autant.
_ Si A-chan lui fait confiance, moi aussi. Levy n'est pas méchante, ni ses pokémons. J'aime beaucoup Spike, Destiny et Kodoku. Intervint la momartik en s'asseyant à côté d'Arian, le regardant un instant avant de poser ses yeux sur le minidraco qui s'était assoupi, autour du cou de son dresseur.
Le dimoret s'assit en tailleur, fixant le chef de la Team Plasma dans les yeux, afin de s'assurer de qu'il était sérieux ou pas. Le petit kungfouine ne comprenait pas grande chose car il venait d'arriver dans l'équipe.
_ Euh... C'est quoi un Levy ? Un autre pokémon ? Demanda le kungfouine, un peu gêné car il n'osait pas parler.
_ Hoy, Kaito ! Firent les deux têtes de Shyvaan en même temps. Levy McGarden est une humaine, amie du gamin. Elle ne te mangera pas, tu peux être tranquille. Ajouta-t-il en pouffant.
Arian gloussa un peu avant de caresser la tête de Kaito pour le rassurer tandis que le diamat continuait à se marrer. L’éleveur et ses pokémons parlèrent un peu, en attendant la jeune fille aux cheveux bleus ainsi que ses pokémons. Ainsi, Arian réfléchissait à ce qu'il allait dire à la dresseuse et comment car lâcher à une adolescente civile qu'on est le chef d'une grande organisation quasi secrète et qu'il manipulait tout dans l'ombre, était loin d'être aussi facile qu'on le pense.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Sam 11 Aoû - 23:52 | |
| Levy se tenait à présent devant la porte de la chambre où Arian l'attendait. Il avait tenu sa promesse ; aujourd'hui, la jeune fille aurait des réponses. Et pourtant. L'intéressée ne savait plus trop quoi penser. Après s'être acharnée à découvrir le secret du professeur, il lui proposait de tout lui servir sur un plateau. N'était-ce pas trop facile, comme solution ? N'était-ce pas un épilogue trop simpliste pour cette quête de vérité qui ne semblait n'avoir jamais de fin ? Non. Levy trouvait ça trop facile. Beaucoup trop, pour quelqu'un comme Arian, qui aime l'extravagance et les grands moyens. Elle était persuadée de s'être fourrée dans une sale situation, mais ne pouvait pas refuser une telle aubaine pour autant. Puis, bon, de toute façon, Levy ne s'attendait pas à une tranquille discussion autour d'un thé, et cela depuis le début.
La native de Johto était venue avec toute sa clique ; même Ganshã, qui n'avait pas totalement achevé sa croissance, était aux côtés de sa dresseuse, se tordant le coup pour ne pas heurter le plafond par mégarde. Comme à chaque fois où Levy se trouvait devant une porte, Ryuga disparut, pour faire une petite escapade dans la pièce où se trouvait le Professeur. Le court laps de temps durant lequel le diabolique Tarsal ne serait pas encore repéré laissait à sa partenaire humaine le temps de songer à ce qui allait suivre.
La première fois que la dresseuse avait rencontré Arian, une question aux allures bien audacieuses osa franchir le contact de ses lèvres ; « Qui êtes-vous ? ». La réponse avait été vraie. Mais incomplète. Arian Cadell Philgard, nom à rallonge pour le moins hors du commun. 24 ans. Originaire de Flocombe. Professeur de communication entre l'humain et le Pokémon. C'est là, et là seulement, que Levy se rendit compte à quel point son caractère entêté et curieux s'était extrêmement développé ces dernières années. Voulant en savoir plus sur cet étrange interlocuteur, elle feuilleta livres et articles de journaux, jusqu'à en déduire qu'il faisait -et fait toujours !- partie de l'une des organisations criminelles de ce monde. C'était une conviction, et là était une partie découverte du secret d'Arian. Cependant, la jeune fille ne pensait pas pouvoir se lier d'amitié avec cet homme, qui est si différent d'elle. Glacial, misanthrope, vêtu de couleurs sombres, Arian ne ressemblait en rien à cette grande gamine innocente et naïve, habillée de couleurs toutes plus chatoyantes les unes que les autres. Le seul point qui les avaient rassemblés alors était un détail des plus insignifiants ; l'amour des Pokémons. C'est ainsi que Levy apprit, peu à peu, à connaître son étrange Professeur, au gré de leurs nombreuses rencontres, dans des endroits plus ou moins insolites. Un restaurant, une grotte souterraine, un cimetière. Autant de lieux inattendus où le jeune homme renia ses tendances de gentleman mystérieux, pour devenir ensuite une bête sauvage, saignant quiconque en vient aux mains avec sa personne.
C'est dans deux univers totalement opposés que vivent nos deux protagonistes ; personne n'aurait été étonné de voir un roman intitulé « Levy au pays des Merveilles » sortir, après tout. Dans les nuages, visitant des mondes d'histoires aux allures de light fantasy, Levy est une petite fille qui flotte dans une enveloppe corporelle trop grande. Peut-être est-ce pour cette raison que l'adolescente, malgré son âge, -qui est tout de même de dix-sept ans, en dépit des apparences-, est petite de taille. On la dépasse aisément, si besoin est de le rappeler.
Un bruit retentit soudain, sortant la jeune fille de ses pensées. Celui d'un objet se fracassant au sol, suivi d'un glissement imperceptible, un gloussement macabre. Autant rentrer tout de suite. Par politesse, Levy frappa tout d'abord à la porte, sachant pertinemment que, de toute manière, la permission d'entrer était accordée d'avance. Tout en poussant la porte, l'adolescente s'efforça de prendre une mine enjouée, affichant à nouveau son sourire enfantin, celui de la petite fille qui vient de retrouver une connaissance attendue. Toute la tension en elle s'était éteinte, à la vue rassurante de tous les compagnons d'Arian. L'originaire de Johto était juste contente de retrouver le jeune homme après tant d'absence. Comme... Un grand frère ?
« - Bonjour, tout le monde ! »
Même si il était parfois dangereux, Arian inspirait beaucoup de confiance à Levy, qui se sentait tout de suite plus en sécurité en sa présence -oui, je trouve ça plutôt ironique, moi aussi, mais c'est la vérité, elle me l'a dit. C'est pour cette raison que l'adolescente retrouvait tout de suite sa joie de vivre et sa bonne humeur, dès qu'elle était en compagnie de son Professeur. Lors de ces moments, les couleurs flamboyantes de ses robes faisaient, pour certains, l'effet d'un soleil de bonheur, l'impression de voir, pour la première fois, quelqu'un de réellement heureux. Mais pour le moment, sans ôter pour autant une expression joviale de son visage, Levy s'approcha d'Arian, et leva la tête -ouh, pourquoi les gens sont si grands?- afin d'adresser la parole à l'excentrique personnage.
« - Donc, tu m'avais promis des réponses, je crois. C'est pour ça que je tiens, une nouvelle fois, à te poser cette question. La même. »
Le sourire disparut alors des lèvres de Levy, qui fixa son interlocuteur dans les yeux (elle ne lui avait pas vraiment laissé le temps de parler, d'ailleurs). La jeune fille était venue en partie pour avoir sa fichue réponse, histoire qu'on en finisse. Quitte à être prise dans un cercle vicieux, plus personne, mis à part sa grand-mère -une vieille peau-, ne pouvait lui reprocher ses mauvais choix. Sans plus de cérémonie, la dresseuse aux cheveux bleus posa sa fameuse question, tandis que ses Pokémons tentaient, tous, de se faire une place dans la chambre.
« - Qui êtes-vous ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Mar 14 Aoû - 14:44 | |
| Il était pratiquement midi lorsque Arian se décida à se lever pour se faire un thé. La jeune fille n'allait pas tarder à arriver, étant donné que ses cours se finissaient vers midi moins quart et qu'il ne fallait qu'une dizaine de minutes -en voiture- pour arriver à l’hôtel, s'il n'y avait pas de bouchons dans la voie principale. Le temps d'infuser les feuilles dans la théière et de les laisser reposer, le flocombien posa deux tasses sur la table basse qui se trouvait entre les canapés et fauteuils puis apporta la théière, la déposant délicatement sur un support en fer, à l'ancienne . Ce ne fut que lorsqu'il alla poser le lait et le récipient des sucres qu'il sentit une présence inconnue. Plutot moqueuse et enjouée que menaçante mais sa petite blague ne le fit pas rire. Il réalisa que c'était un pokémon et, à cause de son odeur, un pokémon psychique, mais ne le vit pas.
Le pokémon en question fit glisser la théière et les tasses vers le bord de la table puis les poussa. Arian réussi à rattraper la théière sans la renverser, ainsi qu'un des tasses, mais l'autre tomba au sol. Par chance, le tapis du salon était assez épais et moelleux pour éviter que celle-ci vole en éclats et que l’éleveur doive les ramasser. Le pokémon invisible s’éloigna, mais sa présence restait toujours proche.
Des pas dans le couloir, Arian resta debout, attentif jusqu'à ce qu'il reconnaisse l'odeur de la jeune fille. Kaito grimpa jusqu'à l'épaule d'Arian, sans tomber et s'y percha, faisant attention à sa patte blessée, regardant en direction de la porte, avant de regarder Gabriel, qui lui souriait. Il le renifla puis lui fit une léchouille, lui rendant le sourire quand il entendit quelqu'un frapper avant que la porte ne s'ouvre. Levy entra alors, suivie de ses pokémons et du petit malin qui venait de faire la farce à Arian. Souriante, rayonnante -comme à son habitude-, elle les salua joyeusement :
_ Bonjour, tout le monde !
En entendant sa voix, Evangeline et Haru cessèrent de sauter sur le lit et firent signe à Ran de les suivre avant de descendre du matelas et de se précipiter -tous les trois- au salon. À ce moment-même, Levy s'était approchée d'Arian, levant la tête pour lui parler.
_ Donc, tu m'avais promis des réponses, je crois. C'est pour ça que je tiens, une nouvelle fois, à te poser cette question. La même. Fit la jeune fille aux cheveux bleus. Son sourire s'effaça alors qu'elle regardait l’éleveur dans les yeux. Ses prunelles ne changèrent pas de couleur pour une fois, elles restèrent avec leur habituel bleu-gris glacé, limpide et tout aussi profonds que perçants. Sans lui laisser un quelconque temps de réaction, elle reposa la même question qu'au début de leur connaissance.:Qui êtes-vous ?
Tous les pokémons de l'adolescente prirent place, s'installent où ça leur faisait le plus envie. Haru sauta sur le fauteuil où se trouvait Yuki avant de s'installer avec lui tandis que Ran alla s'installer contre le ponyta chromatique et Evangeline sur le canapé, près de Sion avant de sauter sur Arian afin de grimper jusqu'à son épaule libre. Le chef de la Team Plasma s'assit sur le canapé à nouveau, à côté de Sion et tapota la place près de lui pour que la dresseuse s'assoit aussi. Il esquissa un léger sourire en coin lors qu'il entendit la question de la jeune fille. Elle avait voulu la lui poser tellement de fois... Evangeline resta sur l’épaule d'Arian tandis que Kaito se réinstalla sur ses genoux, contre son ventre.
_ Sincèrement, cette question et ta curiosité m'ont manqué depuis que je suis parti à Unys. Tout d'abord, je sais que tu te souviens de certains endroits où je t'ai amenée au début, ainsi que du combat dans le cimetière et de ce qui m'est arrivé aussi. La première partie de la question, concerne mon identité, l'autre ma nature, n'est-ce pas ? Cela concerne aussi l'histoire que je t'avais raconté dans ma chambre, cette fois-là, après le Nouvel An. Pour cela, Nagumo ne tardera pas à arriver. Il fait partie de la question, si tu te demandes, même si je sais que tu l'avais déjà plus ou moins supposé. Commença-t-il, versant doucement le thé dans les deux tasses avant de poser une devant la place que Levy allait devoir occuper.
Arian passa une main sur ses cheveux affin de remettre comme il fallait la petite lanière en cuir qui trône toujours sa chevelure argentée. Kaito, le petit kungfouine intervint avant que son dresseur ne reprenne la parole :
_ Kung ! Kunfouine... fouine... ? Fouine... « C'est ça, un Levy ? Enfin, c'est elle Elle ? Elle n'a pas l'air dangereuse... » fit Kaito en regarda la dresseuse puis ses pokémons à tour de rôle.
La remarque de son nouvel ami l'amusa. Arian tendit le bras et saisit sa boite à poffins, la sortant doucement de sa bandoulière avant de la poser sur la table et de l'ouvrir bien, posant les trois étages de poffins sur celle-ci. Il prit un épicé et le donna au petit blessé, riant un peu. Il reprit la parole, tout en donnant un poffin à chacun de ses pokémons, lançant les douceurs à ceux qui se trouvaient plus loin -et qui les prirent à la volée, sans problèmes- :
_ Bien, avant de continuer, je veux te présenter les pokémons que tu ne connais pas, voici Kaito et lui, il s'appelle Ran. Il ne manque que Fenwinck, le petit funecire que tu as vu lors de l'incendie de Forêt Empoigne. Ajouta-t-il en désignant le bébé goupix. Le pokémon spectre manquant, n'était pas dans la chambre car l’éleveur l'avait laissé avec Nagumo, pour qu'il lui fasse un bilan médical, au cas où. La petite bougie volante avait été abandonnée à Sinonh, mais l'avait suivi jusqu'à Unys, ce qui l'avait épuisé, alors qu'il était déjà assez « faible ».
D'autres pas se firent entendre dans le couloir, mais pas des coups à la porte. Le docteur entra directement dans la chambre, suivi de son skitty bleu et du funecire en question. Il traînait un énorme paquet de sa taille mais bien plus large. Son visage légèrement blasé au lieu d'inexpressif, il portait toujours sa blouse blanche, qu'il retira avant de verrouiller la porte pour qu'on ne les dérange pas. Ensuite, le brun alla vers de le salon en faisant un vague signe de main pour saluer, lâchant le paquet à l'entrée.
_ J’espère que c'est la dernière fois que tu me fais traîner un paquet de cette taille en ville, Arian. Intervint-il en soupirant. Il retira ses lunettes et les mit sur sa tête. Oui, le professeur portait des lunettes de repos, parfois à cause de son travail. Enfin, les pâtisseries et les informations sur les ruines du désert Délassant, compensent cet effort. Merci pour les échantillons, aussi, donc, tu es pardonné, vieux Renard. Ajouta-t-il en soulignant les deux derniers mots, taquin. Au fait, le funecire était seulement fatigué, on dirait qu'il ne tardera pas à évoluer et que c'est ce qui le fatigue aussi, sans compter le voyage.
_ Assied-toi, au lieu de m'envoyer la balle comme ça, Nagumo. Lui dit-il en pouffant. Alors que Nagumo s'installait sur l'autre grand canapé, en face d'Arian et non loin du fauteuil du dimoret, le petit funecire se mit à léviter devant Arian, le regardant, un peu triste. Son ancien maître l'avait traité de faible et lui avait dit qu'il allait jamais évoluer car il ne servait à rien. Ce blocage psychologique l’épuisait et évoluer, lui faisait peur. Arian approcha un poffin sec à la bouche du spectre de feu. Quand Fenwinck prit la sucrerie entre ses pattes et se mit à le grignoter, l’éleveur le caressant doucement pour le rassurer. Ecoute, Fen'. Tu n'as rien à craindre, je ne t’abandonnerais jamais. Si tu ne veux pas évoluer, ne le fais pas, ce n'est important. Tu seras toujours toi-même. Tout se fera à son temps, tu comprends ?
Le funecire sembla se détendre et se rassurer en entendant ces mots. Il savait que le jeune homme aux cheveux argentés était loin d'être comme son ancien dresseur. Il se sentait en sécurité et à l'aise avec lui. Il fit un petit sourire avant d'engloutir ce qui restait du poffin, vire-volant. Arian tendit le bras pour saisir une troisième tasse du petit meuble à côté des canapés, il servit du thé à son ami avant de reprendre la parole :
_ Maintenant qu'on est tous là, on peut commencer. Fit-il en posant ses lèvres sur le bord de la tasse avant de siroter son thé. La boule hyperactive au pelage bleu, fit un tour rapide par la suite afin de saluer tous les pokémons présents, s’arrêtant devant la tropius, admiratif. Puis, avec son habituelle moue souriante, le petit mâle retourna auprès de son maître, avant de s'installer sur ses genoux. Comme tu peux l'imaginer, ce que je vais te dire doit absolument rester entre nous, compris ? Ce ne sont pas des choses que l'on peut dire aussi facilement aux gens, alors, j'ai bien évidemment réfléchi à comment te l'expliquer. Vu le nombre de fois que tu m'a posé la question « Qui êtes-vous ? », tu as du te faire quelques suppositions, et pas uniquement des vraisemblables. Expliqua-il avant de lui dire, restant aussi sérieux que lors de leur première rencontre. Ses prunelles changèrent enfin de couleur, prenant leur teinte rougeoyante et vive. Mon père était un haut-rang de la Team Plasma, au service de N. Il disparu avec lui ainsi qu'un groupe de scientifiques, dont la tante de Nagumo Kazama, ci-présent. J'ai été retiré de mon foyer et élevé par les gens de cette organisation dont on ne sait plus qui est le vrai chef. Rares sont ceux qui le connaissent et le côtoient. Le faux chef qui reste là bas, suit les ordres du vrai qui reste dans l'ombre depuis qu'il a pris en main l'organisation. Continua-t-il en jetant un coup d’œil à Nagumo qui, fit de mêmes avant de poser son regard sur l'adolescente aux cheveux bleus, tout en laissant refroidir son thé. Arian laissa écouler quelques secondes avant de préciser, d'un ton calme, mais extrêmement sérieux: Cet homme en question, qui mène l'organisation depuis la disparition de N, c'est Moi ; Arian Cadell Philgard, le chef de la Team Plasma ainsi que celui qui a tout réorganisé en son sein afin de la remettre en marche sans que les anciens membres deviennent comme ceux des autres organisations, notamment, ceux de la Team Rocket. Nagumo est mon seul ami d'enfance, humain, et mon meilleur ami. Il s'occupe de la réserve pokémon que tu as déjà vue en forêt. Il travaille avec moi et pour la même cause. On peut dire, qu'il est mon bras droit, celui qui est le plus proche de moi, dans la Team. termina-t-il, gardant -ensuite- le silence, tout comme le docteur pokémon qui travaillait pour lui. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre voir la réaction de l'adolescente qui n'allait plus tarder à rejoindre leurs rangs, que ce soit volontairement ou non, consciemment ou pas. Il n'y avait plus de marche arrière, hélas.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Mar 14 Aoû - 16:01 | |
| Eh bah ça, pour une surprise. Levy s'attendait à tout. Elle avait prévu tous les scénarios -presque tous-, étudié toutes les possibilités, mais pas celle-là. Savoir que Arian était en réalité un chef de Team... L'étonnait au plus haut point. La Team Plasma combattait, paraît-il, pour la libération des Pokémons. Levy avait toujours trouvé ce but absurde. Des centaines de Pokémons vivent avec des dresseurs qu'ils aiment, et à qui ils obéissent par respect, juste pour honorer le lien indéfinissable qui les lie à leur compagnon humain. L'équipe de Levy en était la preuve vivante, suite au combat contre le Professeur Nova ; Ganshã semblait respecter de plus en plus l'humaine qui la soignait, bien que son caractère rebelle gardait toujours le dessus. S'étant assise dans un fauteuil pour écouter Arian, notre protagoniste aux cheveux bleus ne pouvait pas tomber plus bas -dommage, ça aurait fait une jolie mise en scène. Spike, qui avait écouté dans son coin le discours du Professeur, était lui aussi abasourdi par ce qu'il venait d'entendre. Au fil des jours passés avec son amie, le Sabelette avait appris à connaître les différentes Teams qui peuplent ce monde. Patiemment, il expliqua aux Pokémons de Levy l'importance du rôle de Arian dans une des associations criminelles les plus connues de ce monde, tandis qu'une expression ahurie s'affichait sur les visages de tous. Destiny, elle, était calme. Elle savait, tout comme sa dresseuse, que la suite consisterait à un recrutement, bon gré mal gré, de la jeune fille aux cheveux bleus dans la Team Plasma. Et l'intéressée ne comptait pas rejoindre cette bande de malfrats, prêts à tout pour suivre un idéal réalisé depuis déjà bien longtemps. Car les Pokémons sont déjà libres de ce qu'ils font. Leur seule entrave et de rentrer, de temps à autres, dans un univers holographique fort peu désagréable. Cette fois, Levy ne sourit pas. Inutile de cacher le fait qu'elle prenait la situation avec beaucoup de sérieux, elle aussi. Malgré son air de gamine éternelle, l'adolescente à tout de même dix-sept ans, et est proche d'être majeure. Un peu de maturité ne pouvait pas lui faire de mal.
« - Je vois. Je savais que tu faisais partie d'une Team, comme je te l'ai dit il y a quelques temps. Mais, honnêtement, je ne m'attendais pas à ça. Je suppose, maintenant, que je vais devoir rejoindre tes rangs. »
Chaque phrase était espacée de quelques secondes, durant lesquelles le regard de Levy déviait parfois jusqu'à rencontrer celui de Nagumo, toujours silencieux. Ganshã, elle, se tenait sur ses gardes, tout comme Kodoku. En cas de danger, ils étaient prêts à défendre leur dresseuse, ayant rapidement compris que jamais Arian ne ferait de mal à un Pokémon délibérément. Levy, quant à elle, réfléchissait à toute allure. Rejoindre une bande criminelle était, pour elle, inacceptable. Tous poursuivent des rêves sans avenir, impliquant dedans un nombre abracadabrant de personnes. L'adolescente ne doutait alors pas que certains des Pokémons qui accompagnent le jeune homme étaient en réalité des créatures volées à leurs propriétaires respectifs ; qu'ils aient été ou non victimes de mauvais traitements, Levy ne pouvait pas se résoudre à commettre de tels actes. Puis, être liée à des activités pareilles n'était pas dans ses ambitions. La jeune fille, native de Johto, voulait remporter le plus de badges possible en provenance de sa région. Et, peut-être, vaincre le Maître de la Ligue, qui sait. Mais il ne s'agissait en aucun cas de faire ça grâce à des Pokémons volés, ou mêlés à des activités malsaines. Spike semblait partager son avis ; le petit Sabelette jetait des regards anxieux à Arian, se dirigeant avec hésitation vers Sion, comme pour chercher un moyen de se rassurer. Ryuga, lui, ne perdait pas son sang-froid. Il regardait le Professeur avec un grand sérieux, ses yeux écarlates à présent visibles, comme à chaque fois où le Tarsal cherchait à prouver son sens de la stratégie, ou bien à intimider les gens.
Levy reprit alors la parole, pas très sûre de l'efficacité que ses mots auraient.
« - Si c'est le cas, ne te donne pas la peine d'essayer de m'enrôler. La réponse est négative, et elle le restera. A moins que tu ne veuilles me traîner dans ta Team, ce dont je ne doute pas, ne compte pas sur moi pour l'intégrer. »
De toute manière, Levy ne comptait pas dénoncer Arian. Aussi morbides que soient ses occupations, elle tenait à lui en tant qu'ami, et ne souhaitait pas le voir derrière les barreaux. L'adolescente espérait que son interlocuteur le comprendrait. Pour appuyer les mots de sa dresseuse, Ganshã se leva soudain -car elle était couchée, tout se temps-, le cou voûté à cause de plafond un peu trop bas pour elle, et s'approcha du fauteuil où Levy était assise, en lançant une moue menaçante à Arian, l'air de dire « si elle souffre, tu crèves ». Ryuga se téléporta tout de suite sur la tête de son ancienne compagne de combat, s'étant lié d'amitié avec suite à la confrontation qui les avait opposés aux deux Pokémons de Alix Nova. Il s'assit sur le crâne du Tropius chromatique, qui s'allongea derrière le fauteuil de Levy, en étendant son cou pour rester à ses côtés.
« - Je ne compte dénoncer personne, et vous le savez aussi bien que moi. Je peux être immature, mais pas à ce point. »
Levy ne prit pas le risque d'émettre une promesse. Si Arian perdait la tête, devenait dangereux, elle serait obligée d'intervenir. Et promettre son silence serait bien idiot, en ces circonstances. Elle ne pouvait plus ignorer le fait que le statut hiérarchique des deux hommes à ses côtés leur donnaient beaucoup de droits. Peut-être y avait t-il même des membres de la Team Plasma au sein de l'hôtel.
En tout cas, Levy n'avait maintenant plus le droit de commettre des erreurs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Jeu 16 Aoû - 3:17 | |
| Tout aussi attentifs à la réaction de l'adolescente qu'à celle de ses pokémons, les deux amis de longue date demeuraient calmes. Arian, sentant le mélange de sentiments et de sensations que ses mots avaient produit en faisant tourner des pensées toutes aussi confuses que décevantes à son égard, dans l'esprit de la jeune fille, ferma les yeux, se retenant de soupirer par respect. Elle ne le jugeait pas, certes, mais, comme la plupart des personnes connaissant son organisation, elle se méprenait à son sujet, il le savait, il le sentait. Il n’espérait pas non plus qu'elle le comprenne, elle n'avait eu que des avis lus dans des gazettes publiques ou des livres datant de l’époque de N ou d'individus externes à l'organisation, même si, il admettait que certains de ses sbires, agissaient mal, se méprenant sur le sens de leur but. La simple libération des pokémons était un but plus que vague et visiblement naïf, voir inutile aux yeux de certains. Cependant, ceci était bien plus complexe. Arian allait devoir le lui expliquer, depuis le début car, bien qu'il partageait l'avis de N, il ne pensait pas exactement comme lui, il était bien trop difficile à cerner ou à comprendre, il était toujours imprévisible.
Semblant avoir quelque peu de mal à organiser ses pensées, pour les exprimer à l'oral, la jeune dresseuse fit preuve de sérieux et de maturité, les exposant aussi nettement que possible, même si elle laissait ses blancs entre chaque phrase, pouvant s’écouler ainsi quelques secondes entre chacune de ces-dernières.
_ Je vois. Je savais que tu faisais partie d'une Team, comme je te l'ai dit il y a quelques temps. Mais, honnêtement, je ne m'attendais pas à ça. Je suppose, maintenant, que je vais devoir rejoindre tes rangs. Fit-elle en regardant de temps à autres le docteur aux yeux vairons.
Arian sentait qu'elle étaient aux aguets, tout comme ses pokémons, qui se voyaient bien plus surpris qu'elle, en exception de la leopardus qui était toujours aussi calme, le tarsal qui gardait son sang-froid et la tropius, qui était « menaçante ». Le sabelette regarda anxieusement l'homme aux cheveux argentés, tout en s'approchant de Sion, hésitant, cherchant un quelconque réconfort de la part de la momartik. Sion sourit légèrement et lui fit une place à côté d'elle, se rapprochant plus de son dresseur. Elle tendit une main vers le sabelette afin de caresser gentiment sa tête, pour le rassurer tandis qu'elle lui disait de ne pas s’inquiéter comme ça, qu'Arian n'était pas méchant et qu'il était loin d'être un « criminel », bien que certains de ses actes, n'étaient pas non plus très réglos (comme le jour où il se faufila dans le musée d'Hoenn et qu'il vola des fossiles d'Unys).
Le petit malin de toute à l'heure, le tarsal de Levy, regardait l’éleveur très sérieusement, laissant paraître ses prunelles vermeilles, semblant vouloir l'intimider ou le surveiller. C'était -sans doutes-, une nette façon de dire « Je t'ai à l’œil ». À ce moment-même, Levy reprit la parole :
_ Si c'est le cas, ne te donne pas la peine d'essayer de m'enrôler. La réponse est négative, et elle le restera. A moins que tu ne veuilles me traîner dans ta Team, ce dont je ne doute pas, ne compte pas sur moi pour l'intégrer.
Ces mots ne sonnaient pas avec autant de conviction que d'habitude, Arian avait compris qu'elle ne s'était pas du tout attendu à se retrouver dans une telle situation, mais, il savait aussi, qu'elle avait compris qu'elle ne pourrait pas échapper facilement après avoir connu un tel secret. Il avait confiance en elle, car elle n'était pas le genre de personne qui irait le dénoncer, du moins, directement. Ils étaient amis, après tout, et assez proches.
Le magnat aux cheveux argentés considérait la jeune fille comme une petite sœur, en fin de comptes. Soudainement, la tropius chromatique se redressa et, arquant son cou à cause du plafond jusqu'à s'approcher du chef de l'organisation pseudo-criminelle, semblant vouloir appuyer les dires de la jeune fille, elle le dévisagea, le menaçant du regard tout comme le tarsal avait fait et faisait toujours. Arian avait parfaitement compris le message « si tu la fais souffrir, tu crèves » Ensuite, la géante se coucha derrière le canapé où ils étaient assis, posant sa tête à côté de la dresseuse. Le Tarsal en question se téléporta sur le crane de la tropius avant de s'y asseoir.
_ Je ne compte dénoncer personne, et vous le savez aussi bien que moi. Je peux être immature, mais pas à ce point. Termina-t-elle, sans rien promettre au professeur.
Le docteur pokémon soupira en mettant une main sur son visage. Il se limita à caresser son skitty, attendant le bon moment pour pouvoir prendre la parole, lui aussi. La lentille verte qu'il portait, le dérangeait alors il posa son pokémon sur le canapé, se leva et alla à l'entrée, contournant l’énorme paquet pour pouvoir prendre sa blouse et retourner au canapé. Il sortit le boîtier de ses lentilles, retira sa lentille verte et la mit à l’intérieur avant de ranger ledit boîtier en plastique. Son œil gauche ressemblait décidément à ceux d'Arian. Quand la dresseuse eût finit de parler, Arian posa sa tasse sur la table basse, s'accouda sur ses genoux et joignit ses mains devant ses lèvres.
_ Je crois qu'on va tout devoir t'expliquer, depuis le début. On aurait du commencer par ça, plutôt que te dire notre statut. Firent les deux hommes en même temps avant de se regarder entre eux, pouffant.
_ Je te laisse parler, Arian, tu es celui qui le fera mieux. On en finira avant si c'est toi qui l'explique. Dit le docteur et s'asseyant bien droit, à nouveau.
_ « Oy ! Vous, vous devriez bien ouvrir vos oreilles. Le gamin est loin d'être quelqu'un de mauvais, un peu barge sur les bords car il aime employer les grands moyens pour certaines situations, mais il n'est pas mauvais. » fit le dragon à deux têtes en s'adressant aux pokémons de la dresseuse. On n'entendait que des grognements et des petits bruits dignes d'un mini-dinosaure.
_ Moo, mooomartiku, tiku momartiku. Momartiku, mooooo !« Je le connais depuis que j'étais une stalgamin. Je lui fais confiance, je sais qu'il n'est pas humain et qu'il fait tout ce qu'il peu pour faire comprendre aux autres ''semblables'' ses buts. Il donne même des cours pour que les jeunes grandissent avec cette idée et comprennent. » commenta Sion en regardant les pokémons de Levy, sans cesser de caresser Spike.
_ Skii, purrr skiittty ! Purr purrr Skittty ? « ces deux hommes sont très complexes mais ils ne font que lutter pour notre cause. Avez vous entendu l'histoire de la rose éternelle et du protégé du temps trompé par un oracle ? » intervint la boule de poils bleue qui ronronnait à côté du docteur.
_ « Je connais l'histoire, maman me la racontait quand j'étais petit. Et j'y crois maintenant car Arian m'a sauvé. Les humains m'avaient retiré ma maman et m'avaient enfermé dans une cage pour me montrer aux autres dans une foire. Il ne m'a volé à personne, je l'ai suivi. Il n'est pas un criminel » expliqua le ponyta chromatique en hennissant. Ensuite, il se redressa, gardant sur lui le petit goupix puis s'approcha doucement et se coucha plus près, non loin de Spike et de Sion.
_ Diii, dimoret, dimoret ! Dimoret... « vous n'avez pas à vous justifier, qu'ils pensent ce qu'ils veulent... Moi, nous, on croit en lui, nous tous, c'est ce qui importe... » soupira Yuki, exaspéré par tout ceux que ses camarades disaient.
_ Draaa, Minidraco... draaaaaa... miniiidraco minidraco, draco ! Miniii minidracooo... ? « Yuki, c'est normal qu'ils se méfient de A-chan, ils ne le connaissent pas autant que nous. Vous savez ? Il n'a jamais volé un pokémon sans raison. S'il les retire à leurs dresseurs, c'est parce qu'ils sont maltraités ou délaissés, par exemple ! Les pokémons qui sont comme vous, attachés à leur dresseurs, il ne fait rien. Bien au contraire, il les encourage, vous comprenez ? »fit le minidraco, levant la tête pour regarder le skitty bleu puis ses camarades.
Arian posa une main sur la tête du petit dragon bleu puis tendit le bras pour caresser le museau du ponyta afin de les calmer. Il comprenait qu'ils veuillent le protéger et l'aider mais c'était à lui s'expliquer et non pas à ses camarades d'équipe. Il posa son front contre l’épaule de la momartik tout en reprenant la parole, parlant en langage humain afin que tout le monde comprenne :
_ Vous êtes gentils mais je dois quand même expliquer cela, moi-même. Alors. Comme on disait Nagumo et moi toute à l'heure, les buts de notre organisation sont bien plus complexes qu'on ne le pense. Certes, on lutte pour la libération des pokémons, mais pas pour tous les pokémons. Uniquement ceux qui ne trouvent pas sa place parmi les humains, ceux qui ont été capturés contre leur volonté, ceux qui sont maltraités ou exploités contre leur gré. Fit-il en reprenant les propos de ses pokémons. Il s'assit bien droit, comme Nagumo, posant la tête contre le dossier du canapé, caressant Kaito qui était un peu nerveux en voyant la tropius aussi « près » de lui. Evangeline voulut aller près de la géante, sautillant sur le dossier du canapé, passant derrière Levy jusqu'à l'approcher. Elle la regarda un instant avant de poser l'une de ses petites papattes veloutées sur le cou de la femelle, souriante. C'était une façon de la saluer et de montrer son admiration envers elle. Ce que j'apprends aux jeunes gens dans mes cours, sont des notions que j'aimerais que tout le monde ait afin d’éviter que ce qui arriva dans l'histoire que je t'ai raconté, se passe encore. Je veux sensibiliser les humains, depuis leur jeune age pour qu'ils comprennent ça. Tu sais déjà que, malgré ma forte misanthropie, je ne mets pas tous les humains dans « le même sac », mais, malheureusement, une bonne partie des personnes qui ont suivi mes cours ou que j'ai pu rencontrer continuent à forcer les pokémons et à ignorer une partie ou la totalité de leurs désirs, que ce soit volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment. Pour les inconscients, mon but est de leur ouvrir les yeux, les conscients, pour essayer de leur faire comprendre que les pokémons ne sont pas des créatures inférieures destinées à nous servir ou à faire ce que l'on veut, mais des amis, des êtres qui nous tiendront toujours compagnie, qui nous comprennent et qui seront toujours là pour le bon et le mauvais. Continua-t-il, expliquant tout aussi clairement que possible pour qu'autant les pokémons de la jeune fille, comme elle même comprennent ce qu'il dit sans qu'il doive répéter ses mots. Certes, je suis entièrement contre l'utilisation des pokéballs, mais je comprends bien que parfois elles sont nécessaires. Comme pour certains dracaufeu ou surtout, des leviators et des rhynocornes, car ils sont dangereux, du au soudain changement de leur corps. Cependant, ces pokémons ne seraient pas ainsi si tout le monde les traitaient comme ils méritent, je pense. Je me doute que ce n'est pas pareil pour tous, mais, nous avons fait des preuves, nous avons étudié des pokémons en milieu naturel et en « captivité » : 65,7% des leviators sont moins agressifs en liberté, loin des humains durant toute leur vie, vivant que avec d'autres pokémons. Du 34,3% restant, seulement 9,2% de ces pokémons, ne sont pas agressifs car on les a traités avec patience et compréhension lorsqu'ils étaient encore des magicarpes, que ce soit par les personnes de leur entourage ou par leur dresseur ou les deux. Ceci n'est qu'un vague exemple parmi quelques centaines. Tu vois où je veux en venir n'est-ce pas, Levy ? Argumenta-t-il en exposant un des exemples les plus courants. Bien, et, dernièrement, en ce qui concerne les nouveaux membres de la Team, pas tous comprennent ceci. Ils croient qu'ils sont là pour faire la loi et qu'ils pourront voler tous les pokémons aux autres dresseurs pour ensuite les libérer. Ceux-ci étaient les principes de base quand N était au pouvoir. Maintenant c'est moi, tout a changé, que ce soit en organisation des postes comme des taches ou le règlement. Qu'ils travaillent pour moi ou avec moi, ceci ne change rien. Je peux parfaitement infliger un châtiment à ceux qui rompent l'accord prévu par leur recrutement ou mon approche. C'est comme un contrat. S'ils ne comprennent pas, on leur explique. S'ils ne changent pas, on les puni. S'ils ne comprennent toujours pas après la punition, c'est dehors ou en prison. Je n’épaulerais aucun Criminel, du moins, s'il s’avère être comme ceux des rockets, un simple voleur bon à rien qui n'a qu'une chose en tête : l'argent, le crime et l'esclavagisme des pokémons. J'ai beau rentrer dans un musée ou dans une maison pour voler quelque chose, j'ai toujours mes raisons. Les fossiles que j'ai volés, ne correspondaient pas à Hoenn. Haru et le fossile Plaque que j'ai, sont des pokémons préhistoriques de ma région. Ils allaient juste les exposer dans une vitrine alors que des sentiments étaient encore ancrés à eux, criant pour qu'ils puissent revivre et avoir une deuxième chance. Pour Haru, c'était la peur, l’incompréhension... Pour le fossile du carapagos, je te laisse, non, je vous laisse en juger, toi et tes pokémons. Regardez. Justifia-t-il avant de se pencher un peu, faisant attention à Kaito et à Gabriel.
Le professeur aux cheveux argentés fourra ses mains dans son sac et sortit soigneusement son fossile plaque, qui était enveloppé dans un morceau de tissu marron pour qu'il ne s’abîme pas. Il était incrusté dans une roche calcaire alors que les ossements et la carapace semblaient être rouillés, comme s'il y avait du fer ou de l'acier dans leur composition. Le jeune professeur l'effleure du bout des doigts, très doucement. Plus on regarde ce qui ne semble qu'être un morceau de cadavre pokémon incrusté dans une pierre, on a la sensation de qu'il est triste, qu'il se sent perdu. C'est comme si les dernières émotions du pokémon étaient restées gravées sur le fossile.
_ Les personnes normales, ne voient pas ça et ne le sentent pas, mais ce pokémon a peur, il est triste et seul. Il se sent perdu. Si nous considérons que l'endroit où il a été trouvé était un large fleuve qui menait à l’océan, on peut penser que soit un œuf a été volé par un pokémon volant et qui est tombé là bas, soit il s'est perdu et est arrivé à Hoenn. Il n'y avait pas des Arkeapti ni des Carapagos à Hoenn. Expliqua-t-il avant de jeter un coup d’œil au paquet, tiltant. Ah, au fait ! Le paquet, c'est pour toi. Termina-t-il en gloussant. C'était une belle façon de changer de sujet, sans vraiment le faire. Il avait fini de parler et de s'expliquer. Maintenant, il n'avait qu'à donner la peluche géante à la jeune fille. Et, en fin de comptes, n'avait-il pas ignoré la question de la jeune fille, celle qui concernait ses intentions, en lui dévoilant tout ceci? Non, loin de là, il les laissait juste pour plus tard, histoire qu'elle puisse assimiler tout ce qu'il venait de lui dire.
Dernière édition par Arian Cadell Philgard le Jeu 11 Oct - 22:34, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Sam 18 Aoû - 18:56 | |
| Levy se retint de hausser un sourcil. Et maintenant, Arian essayait de se faire passer pour le gentil de l'histoire ? Mmmh, non, ça ne prend pas. Pas avec elle, en tout cas. Si « essayer de faire comprendre aux êtres conscients de leur égoïsme que les Pokémons ne sont pas des êtres inférieurs » signifie leur donner une bonne paire de claques ou les éventrer, pas sûr que notre amie aux cheveux bleus adhère vraiment à ce style de vie. Enfin, après l'épisode du cimetière, c'est vrai qu'on a le droit de se dire que, pour faire changer les habitudes d'un être, la boucherie n'est pas obligatoire. M'enfin, chacun ses méthodes. Après avoir passé quelques heures aux côtés d'Arian lors de sorties hors de l'Académie, Levy avait appris à connaître la capacité du jeune homme à entonner des discours enjôleurs, tournant les mots de telle sorte à ce qu'ils paraissent angéliques, de telle sorte à ce que sa personne paraisse des plus normales. Comme si il était évident que changer la philosophie d'un monde qui tourne très bien ainsi était nécessaire. Et bien non. C'est pas comme ça que ça marche. Pendant le temps que son Professeur avait passé à Unys, Levy McGarden avait eu le temps de réfléchir à toutes ces choses qu'il lui avait dites. Peu à peu, elle s'était éloignée du fait que les pokéballs représentaient forcément une torture pour les Pokémons. Bien que certains des représentants de l'espèce soient réticents à entrer dans ces balles synthétiques -et non en noigrume, comme l'avait gentiment souligné Cysiam-, ce n'était pas le cas de tous ; Ganshã fait partie des Pokémons qui demandent à entrer dans leurs pokéballs. De leur plein gré. Et puis, qu'il le veuille ou non, la Team Plasma est considérée comme une association criminelle volant les Pokémons de leurs adversaires. Levy ne doutait pas que son interlocuteur faisait tout ça par passion, mais l'adolescente était, est et sera toujours aussi réticente à participer à des activités illégales. Les seules envies de la jeune fille étaient de fonder une famille, d'avoir un joli pavillon, d'élever des Pokémons et de continuer les matchs d'arène jusqu'à obtenir le titre de maîtresse de la ligue, comme pour la plupart des dresseurs de ce monde. Et en faisant partie de cette organisation, celle qu'Arian mène, tout ça serait irréalisable. Quant à ses statistiques, l'homme aux cheveux d'argent pouvait bien se les garder. On ne fait pas un monde avec des chiffres. Qu'importe qu'un Léviator soit agressif, si il est si fort, au lieu de flâner avec des peluches, pourquoi n'irait-il pas calmer tous ces Pokémons si dangereux à leur évolution ? Le monde irait mieux, n'est-ce-pas ?
Mais, bref.
Arian avait mentionné le paquet qui attendait toujours dans la pièce. Il était apparemment destiné à notre jeune protagoniste, qui regarda son ami, avec un regard amusé. Elle ne savait pas ce que contenait ce... Grand paquet, mais il s'agissait sans nul doute d'un objet très peu commun. Le Tropius de la jeune fille ne quittait pas des yeux le chef de l'organisation Plasma. A présent que la géante verte avait eu une mauvaise image du jeune homme, il était impossible de lui faire changer de jugement à son égard. En riant d'une voix enfantine, Ryuga balançait ses jambes avec nonchalance, toujours juché sur le crâne de son amie. Le Tarsal avait des ressemblances frappantes avec un humain. Un humain petit, très jeune, et assez... Machiavélique, en somme. Et le Pokémon ressemblant à un humain machiavélique n'en avait manifestement rien à foutre. De quoi ? Du statut d'Arian. Il trouvait l'humain intéressant, le toisait de ses yeux écarlates. En effet, Ryuga a la particularité d'être spécialement lunatique dans de telles situations.
Mais revenons à nos moutons. Levy venait de déballer le grand paquet, qui s'avère être... Une peluche de Reshiram géante. Eh bah. Quelle surprise. Levy ne put s'empêcher de pouffer légèrement, en passant sa main sur l'objet, qui était extraordinairement doux. Le Reshiram était assis, des yeux aux allures mangas brillants d'une lueur dorée, due aux reflets du soleil, qui perçait dans la chambre. Shôkei se précipita immédiatement vers la grosse poluche pour l'escalader, oubliant l'espace d'un instant sa timidité légendaire. Ceci dit, il y avait la grande question ; où Levy allait-elle mettre ce cadeau ? Huh, voilà qui méritait réflexion. Ranger sa chambre devenait indispensable.
« - Oulah, là encore, je m'attendais pas à ça. Merci Arian ! »
Elle avait dit ça en rigolant, la peluche étant plus grande qu'elle. Destiny ne put résister à l'appel du confort, et alla immédiatement se nicher entre les pattes du soyeux légendaire pour entamer un somme, après s'être soigneusement étirée. Kodoku osa intervenir, faisant remarquer que la situation n'était peut-être pas des plus adéquates ;
« - Tiplouf, tiplouf, ti-tiplouf ! Plouf ? » Destiny, tu crois pas que le moment est mal choisi ?
« - Leo, Leopardus. Leopardus... Duuuus... » Vous me donnez trop de travail... Laissez-moi dormir...
En soupirant, Levy observa la féline s'endormir, avec Shôkei qui n'avait pas tardé à la rejoindre. Elle se tourna ensuite vers Arian, le sourire aux lèvres.
« - Mais, au fait, comment as-tu réussi à obtenir une si grosse peluche ? »
La question était bien placée. Des objets comme ça devaient coûter une fortune, après tout. Soudain, comme prise d'une nouvelle fougue, Ganshã se leva sans prévenir, sa tête heurtant violemment le plafond ; irritée, la créature poussa un long cri, qui ne fit qu'accentuer sa douleur. Heureusement que la chambre était solide ; néanmoins, une poussière blanchâtre tombait de l'endroit où l'espèce de dragonne s'était cognée. Sachant que venir parler à son Pokémon n'allait que l'énerver encore plus, Levy se résigna à la laisser crier, tout en se bouchant les oreilles, à l'instar de tous ses Pokémons, ainsi que de Destiny, qui était profondément agacée par le tempérament du Tropius chromatique. |
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| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Jeu 11 Oct - 22:39 | |
| Le flocombien savait parfaitement que les sentiments de la jeune fille n'étaient pas équilibrés dû au fait qu'elle doutait de ses propos. Elle avait passé pas mal de temps avec lui, après tout, elle était donc capable de comprendre la plupart de ses discours, comment il enjolivait et traitait les sujets qui l’intéressaient et ceux qui lui causaient du soucis. Cependant, malgré tout, elle n'avait pas été capable de lire entièrement « entre les lignes », comme on dit. Le jeune professeur savait qu'il était inutile d'essayer de la forcer à être membre de l'organisation puis, qui avait dit qu'il comptait la recruter officiellement ? Non, il avait bien d'autres projets en tête pour elle. La jeune fille aux cheveux bleus resterait en sécurité, sous son aile (ou plutôt, sous sa patte...) et en même temps, sans la fourrer dans les affaires internes de la Team, elle l'aiderait lors de certaines missions, consciemment ou pas.
Le chercheur aux yeux vairons leva le regard et le posa sur son ami de longue date, inquisiteur et interloqué à la fois, mais gardant son quasi éternel sérieux. Arian détourna un instant son regard de la jeune fille qui était allée vers le paquet géant. Il n'eût besoin que d'un bref échange visuel avec son camarade, pour comprendre ce qu'il voulait lui dire. Cependant, malgré tout, le sourire du flocombien ne fit que s’élargir. Il ne doutait jamais de lui, même si cela pouvait paraître plus que prétentieux parfois, il n'y pouvait rien.
_ Oulah, là encore, je m'attendais pas à ça. Merci Arian ! Dit Levy en riant.
Elle venait de découvrir ce que l’énorme paquet contenait, étant -sans aucun doute- plus grande qu'elle. Arian reposa son regard sur celle qu'il considérait comme sa petite sœur ainsi que sur les deux pokémons qui s’approchèrent de la peluche reshiram géante tandis que Nagumo rangeait soigneusement le fossile dans son sac à lui avant de fouiller dedans pour trouver quelque chose qu'il devait bien à Levy, lui aussi. Pendant ce temps, la leopardus chromatique se lova entre les pattes du colosse velouté.
_ Tiplouf, tiplouf, ti-tiplouf ! Plouf ? * Destiny, tu crois pas que le moment est mal choisi ?* intervint le tiplouf après avoir hésité un peu. Certes, après une telle révélation de part des deux adultes et de leur équipe, faire un petit « nap-time », le moment n’était sûrement pas bien... choisi ?
_ Leo, Leopardus. Leopardus... Duuuus... *Vous me donnez trop de travail... Laissez-moi dormir... * répondit Destiny, soupirant avant de s'endormir. Le marcacrin ne tarda point à la rejoindre dans son petit "nid » douillet.
La dresseuse à la tignasse bleue observa un instant la femelle shiny avant de reposer son regard sur l'éleveur aux yeux vairons, le sourire aux lèvres. Au moins, ils avaient réussi à détourner son attention un instant par rapport à ce qu'ils venaient de lui avouer.
_Mais, au fait, comment as-tu réussi à obtenir une si grosse peluche ? Demanda l'adolescente, interloquée. Elle devait se demander comment est-ce qu'il avait pu obtenir un tel objet au détriment de son prix -logiquement- exorbitant.
Cependant, alors que Arian comptait lui répondre, la géante végétale se dressa d'un coup, se cognant la tête contre le plafond. Un peu de poudre de plâtre tomba, à cause du choc, heureusement que le plafond était dur, sinon, la tropius l'aurait sûrement défoncé. Moleste, elle poussa un long cris, plaintif. Elle avait mal et criait sa douleur. Sa dresseuse n'intervint pas et se boucha les oreilles, peut-être par peur que son pokémon enrage davantage.
Arian se tourna et monta sur le canapé, posant un pied sur le dossier et un sur les coussins, -même s'il avait toujours les chaussures- afin de pouvoir toucher la tête de la tropius. Bien qu'il savait qu'elle ne l’appréciait guère et il respectait son choix, il s'en moquait, dans ce genre de situations. Il voulait juste l'aider. Sion lui fila une compresse froide qu'il avait dans le sac et il la frotta doucement sur le crane de la femelle géante, soigneusement pour soulager la douleur. Il prit sa tête contre lui, à risque de se faire mordre ou repousser, il la caressa doucement pour tenter de la calmer.
_ Shhhh.... Calme-toi, Ganshã....calme-toi. Souffla-t-il, murmurant d'une voix apaisante, malgré tout. Il n’espérait pas la calmer directement mais il l'essayait, elle pouvait tout aussi se mettre encore plus en colère contre lui et l’expédier à l'autre bout de la suite, mais bon. Il y prenait le risque, confiant. Il était sur de lui et il le serait toujours, dans n'importe quelle situation. Cette compresse devrait soulager la douleur. Je sais que tu n'as pas une très bonne image de moi et que tu ne m’apprécies pas vraiment mais fais moi confiance à ce sujet, tu veux ? Ça va aller... Ajouta-t-il, caressant les « joues » du pokémon, il posa son front contre le sien un bref instant.
_ Levy, j'ai quelque chose pour toi, aussi. Fit le chercheur aux yeux vairons, sortant une pokéball blanche et rouge ainsi qu'un petit pendentif avec un cordon en cuir noir qu'il posa sur la table, entre les tasses de thé et les douceurs. Voici ta nouvelle partenaire. Elle doit être en train de se reposer en ce moment, je t'offre l'honor ball avec. On t'a fait un pendentif avec le reste de l'ambre. On a pensé que cela aurait pu te plaire, étant donné que cette pièrre précieuse est de la même couleur que tes yeux. Continua-t-il en refermant son sac, ré-caressant la petite boule de poils bleus qui l'accompagnait. Et, en ce qui concerne la peluche, Arian ne l'a pas volée. Termina le maître de la réserve pokémon, regardant la tropius, la détaillant rapidement mais discrètement.
_ Diii Dimoret ! Dimoret... *Ben ouais, tiens. Il ne vole pas souvent.* soupira Yuki, roulant des yeux avant de s'accouder sur son fauteuil, appuyant sa tête contre sa main.
_ Chiin, Chinchidoudou ! Doudou ! Chinchidoudou chiiiin... * C'est vrai, il l'a gagnée, on le lui a offert à Volucité, pour avoir aidé un pépé directeur d'entreprise.* intervint Evangeline, toute fière de son ami d'enfance.
Sentant que la tropius avait moins mal, il se rassit, après avoir époussette le canapé, là où il avait mit les pieds. Il finit sa tasse de thé et donna une douceur à la chinchidou, qui en réclamait mais qui ne voulait pas aller la chercher. La boule noire et blanche resta perchée sur le dossier du canapé, derrière Sion, silencieuse, rongeant avec envie son petit four au beurre.
_ C'est cela, je n'ai rien volé et je n'ai rien payé non plus, si c'est ce qui t’inquiète, Levy. On me l'a offerte pour avoir aidé un directeur d'une des plus grandes entreprises de décoration d'Unys. Celle-ci siège à Volucité et comme cet homme voulait me récompenser, je lui ai commandé cette peluche. Elle n'est pas sur le marché, elle est unique, donc, prends-en bien soin. Expliqua-t-il sans trop donner de détails au sujet de cette affaire. Ensuite, il se resservit du thé, regardant la tropius du coin de l’œil. Tu vas mieux, plus détendue, Ganshã ? C'est ton nom, si je me trompe pas, m'en fin... en tous cas, il te va à ravir. Ajouta-t-il, souriant légèrement, mai sincèrement. Levy, de toutes façons, même si je l'avais acheté, je ne répare en frais pour faire un cadeau à quelqu'un que j’apprécie. Quelque chose de matériel n'a jamais assez de valeur pour montrer à quel point on tient à quelqu'un, c'est plus les sentiments qu'on y met, qui sont importants. Comme qui dirait « c'est l'intention qui compte », n'est-ce pas ? Termina-t-il, gloussant. Cela lui faisait plaisir de la voir sourire, après tout, elle était comme une petite sœur pour lui. Même Nagumo, le skitty bleu et l’équipe du flocombien appréciaient la jeunette.
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| Sujet: Re: Confidences... [PV Levy McGarden] Part I Dim 4 Nov - 13:16 | |
| Levy regardait l'honor ball comme une petite fille à qui on aurait offert un Ponchiot. Un Ptera, hein ? Un Pokémon préhistorique. Qui vivait il y a des millions d'années de ça. Le monde dans lequel vit l'adolescente offre des opportunités qui en feraient baver plus d'un. Comme celle de côtoyer des dinosaures au quotidien, par exemple. D'ailleurs, bien qu'elle ne soit ni éleveuse, ni observatrice, Levy s'était renseignée sur le sujet. Les Pteras mesuraient bien deux mètres ; c'est donc en connaissance de cause que la dresseuse décida de ne pas libérer tout de suite le mastodonte. Et elle ne pensait pas si bien faire. La créature dans l'honor ball était d'un caractère explosif, et si jamais « l'oiseau » du passé avait été libéré, il ne serait plus resté grand chose de la pièce dans laquelle Arian, Nagumo, Levy et les Pokémons étaient. Comment je le sais ? Qu'est-ce-que ça peut t'faire, je suis la narratrice.
Ganshã observait Arian d'un air méfiant. La bête, de nature farouche, ne pouvait pas envisager de faire confiance à quelqu'un qu'elle connaissait à peine, et qui, en plus, semblait troubler au plus haut point l'humaine qui s'occupe d'elle. Le jeune homme ne lui inspirait aucune sympathie, aussi gentil soit-il avec les Pokémons. Ce n'est pas avec des bons soins qu'on amadoue un animal aussi énorme qu'un Tropius. En prenant garde de ne pas heurter à nouveau le plafond, Ganshã s'avança vers Levy, et se posta à côté de sa partenaire bipède, en tendant le cou par dessus son épaule. Toutes ces révélations ne lui plaisaient pas, et la géante n'avait aucun mal à imaginer le système des Teams. Levy, elle, regarda d'un air réprobateur son Tropius, l'air de dire « Fais-lui confiance et arrête de faire n'importe quoi », puis saisit le collier, celui avec le pendentif en ambre. Elle l'enfila, et serra un moment la petite pierre. Cette chose avait vu naître des milliers d'être vivants, et avait su garder la vie de l'un de ces êtres en elle. Autant en prendre soin.
Ensuite, la jeune fille retourna auprès de la grande peluche, en caressant la douce texture qui lui servait de « pelage ». Arian ne l'avait pas volée. C'est déjà ça. Evidemment, Levy se demandait toujours comment il l'avait obtenue. Enfin, plutôt quel genre de service il avait rendu. C'est douteux. Enfin, comme d'habitude. Mais s'encombrer l'esprit de ce genre de pensées n'était pas bon pour la dresseuse, alors elle sortit toutes ces questions de son esprit, cette fois-ci. Après les réponses qu'elle avait obtenues, on peut dire que reposer des questions n'était plus la priorité de l'originaire de Bourg-Geon. Pour en revenir au Ptera, son nom avait été décidé depuis longtemps. Fera. Fera, comme la bête sauvage, en latin. Toute l'équipe avait été d'accord sur ce point ; ce nom irait à ravir à cette énorme bestiole. Levy regarda la pendule, accrochée au mur juste en face d'elle. Il commençait à faire tard, et elle avait quelques cours à rattraper. Le mieux, pour l'adolescente, était de rentrer à l'Académie le plus tôt possible. Peut-être pour reprendre de plus belle la discussion qu'elle avait commencé avec Arian. Car son rôle dans toute cette histoire était encore très indistinct. Allait-elle devenir une recrue ? Sûrement pas. Jamais de la vie. Oui, je me répète beaucoup sur ce point-là, mais Levy était très réticente à l'idée d'intégrer une Team. Team Rocket, Team Plasma, Team Galaxie, tout ce que vous voulez, la réponse serait toujours la même « Non ». Juste parce que notre bibliophile aime être en terrain neutre, libre de ses choix, de son futur. Et il faut avouer que se faire commander n'est pas vraiment fait pour elle. Oui, d'accord, Levy est gentille comme un agneau, compréhensive, tout ça. Mais ce n'est pas pour autant qu'on peut lui ordonner de voler, d'adhérer à des principes ridicules, ou quoi que ce soit. Même Arceus en personne n'y pourrait rien.
« - Arian, Nagumo, et les Pokémons, excusez-moi, mais je vais devoir partir. J'ai des cours à rattraper, et j'aimerais bien faire connaissance avec Fera. Et poser la peluche dans ma chambre, bien sûr. »
Sous-entendu ; « quelqu'un pourrait me ramener à l'Académie ? Parce que c'est bien gentil de venir en voiture, mais pour repartir, c'est une autre affaire ». La réponse, elle n'en doutait pas, allait sûrement être affirmative. Un professeur qui empêche ses élèves de travailler serait un bien mauvais maître. C'est tout à fait confiante, donc, que Levy rassembla quelques affaires à elle, alla flatter le Skitty bleu de quelques caresses, et invita ses Pokémons à la suivre, en rentrant Ganshã dans sa pokéball, histoire que le Tropius ne détruise pas l'endroit. Eh bien, eh bien. Voilà une journée qui s'annonçait mouvementée. Et cette affaire n'étais sans doute pas terminée. |
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