Entre Calme et Basar, il faut choisir ! [PV : Zuko Ikedo]

Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.12

Tout de suite après qu'il est réussi à replacer ses cheveux, elle les ébourrifa encore. Elle donna l'explication de son geste et Zuko laissa ses cheveux dans cet état. Si ça pouvait réellement les faire sécher plus vite...

Mais quel étrange rencontre Zuko venait de faire. Tant de choses venaient d'arriver et qui déchambulaient les uns après les autres sans crier garde. Une nouvelle personne, de nouveaux pokémon, même des nouveaux sentiments qui lui étaient alors inconnus jusqu'à présent. Était-ce ce baiser déplacé qui lui avait fait découvrir tant de chose tout d'un coup? C'était bien mystérieux tout ça. Zuko voulait tenter sa chance pour un autre baiser, mais en se rappelant de la réaction de Tayla, il s'abstena. Ce qui était probablement mieux!

Quand il revint à lui, Tayla était en train de le fixer. Pour changer un peu les choses il décida de se lancer.

- C'est toi qui me fixes maintenant?

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Zuko avait l'air compréhensif envers ton geste, alors que toi-même, tu ne savais pas si ça fonctionnait réellement. Tu souris, une fois de place, continuant de le regarder, jusqu'à ce qu'il te le fasse remarquer. A cet instant, cet instant même où il te parlas, tu détournas le regard, rougissant, avant de répondre :

- D... Désolé, je ne fais pas trop attention...

Tu jetas un coup d'oeil à tes pokémons, mais rien n'avait changé. Le Wattouat était avec eux finalement, et Ame avait l'air de l'avoir finalement accepté. Tu reposas ton regard sur Zuko, juste un instant, mais lorsque vos deux regards se croisèrent, tu détournas les yeux, gênée. tu repensais à tout ce qui s'était passé depuis le début : Ame et ses farces... Lorsque tu t'étais énervée... Le fameux baisé (tu ne peux t'empêcher de rougir un peu plus à l'évocation personnelle de cette scène)... Et tout le reste... Tant de chose ne si peu de temps... Tu n'avais presque rien à perdre, en fin de compte. Tu t'approchas de Zuko, encore une fois, puis tu t'abaissas pour l'embrasser sur le front avant de le regarder, juste un instant dans les yeux, pour lui dire :

- Tu as l'air moins calme qu'au début, même si ton visage semble refuser de l'admettre. Sache que l'expression facial ne fait pas tout, il y a les gestes, les mots... Et tout ce qui t'entours...

Tu souris encore une fois ; ce n'était plus un sourire forcé mais bel et bien un de ces sourires heureux et bienveillant que l'on croise très souvent... C'était un sourire que tu avais toujours réservé, jusque là, à tes pokémons pourtant, tu étais certaine qu'il pouvait s'appliquer à tout le monde, surtout à tes amis... Comme Zuko.
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Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.13

Une chose était certain, c'est qu'elle n'était pas très à l'aise avec le contact des regards. Elle fuyait celui de Zuko dès le premier contact. Mais sans crier garde elle vint sur Zuko pour lui donner un baiser sur le front. Ce baiser précisément... Il ne s'y attendait pas venant pleinement de sa part, elle qui s'était énervée, folle de rage, lorsqu'il l'avait embrassé. Lorsque ses lèvres se mirent sur son front, ce contact vint revenir le battement accélérer de son coeur.

- Tu as l'air moins calme qu'au début, même si ton visage semble refuser de l'admettre. Sache que l'expression facial ne fait pas tout, il y a les gestes, les mots... Et tout ce qui t'entours...

Elle avait donc réussi à percevoir les changements de Zuko sans même seulement se fier à son expression facial...Qui l'aurait cru? Surtout pour une première rencontre, c'était tout un exploit. Mais le sourire sincère de la jeune fille fit fondre le coeur de Zuko. Il fut que Zuko fuit le visage de Tayla pour se recalmer. Il mit une main sur sa poitrine. Pourquoi fallait-il que ça lui arrive. Cette sensation, ce battement de coeur accélérer... Son visage changea à ce moment. À force de penser à tout ça... Son visage devient un peu plus tendre. Comme si il venait d'être appaiser par quelconque chose. Mais ce fut bref. Quelques secondes. Mais quand même...

Il finit par se lever puis prendre Tayla dans ses bras. Avec ce qu'elle avait dit, il se permetta de la prendre dans ses bras un bref instant. Et vint lui redonner un bisou sur le front.

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Avec ce que tu venais de dire, Zuko semblait un peu perturbé, tu avais raison dans le fond : il agissait beaucoup par la gestuelle. Ce qui t'étonnas, en revanche, ce fut de voir son visage plus adouci qu'avant. Il te prit dans ses bras, comme tu l'avais fait plus tôt, avant d'imiter ton geste. Tu ne pus t'empêcher de sourire, dans un premier temps, puis de détourner le regard. Chacun de vous deux, à tour de rôle, s'amusait à déstabiliser l'autre, tu l'avais remarqué ; Doucement, tu lui soufflas :

- Ne joue pas au même jeu que moi...

Puis, avec un sourire, tu embrassas Zuko sur la joue. S'il faisait la même chose, à ce moment, ou juste après, tu allais sûrement rire. Tu savais aussi que c'était un terrain sur lequel tu n'avais jamais mis les pieds et, à en voir les attitudes de Zuko, lui non plus. Au fond, ce serait le plus audace et le plus rusé qui l'emporterait... Sauf que sur ce point, tu ne savais pas encore comment réagissait Zuko. En te fiant aux scènes précédentes, tu étais la plus rusée, mais lui le plus audacieux... Encore un match nul donc... Tu rigolas légèrement avant de continuer :

- En fin de compte... Tu n'as pas l'air si différent de moi. Mais sache que j'ai gagné : ton visage a bougé, preuve que tu es capable de changer d'expression !

Et, une fois de plus, appuyant ta phrase d'un air joyeux, tu vint déposer un baiser sur le nez de Zuko avant de lui frotter les cheveux en soufflant, à peine audible, "Bon garçon..."... Puis tu lui souris, encore une fois.
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Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.14

-Ne pas jouez au même jeu que toi serait injuste.

Il prononça ces mots une fois que la jeune fille lui avait non seulement un bisou, mais deux; sur la joue et sur le nez. Si ça continuait comme ça, il aura bien de la difficulté à se retenir de ne pas l'embrasser de nouveau sur les lèvres. À chaque contact, son coeur battait des plus belles. Les mains vinrent ensuite dans ses cheveux noirs qui avaient commencé à sécher un peu. Lorsqu'elle sourit à nouveau, Zuko se lança.

Il alla poser ses lèvres sur la joue droite de Tayla tout en fermant ses yeux bleu-marines. Lorsqu'il eut terminé il les réouvrit à moitié et la regarda de nouveau. Mais au lieu de faire comme elle sur le nez, il opta que son deuxième baiser alla être le cou.

Il poussa doucement les longs cheveux verts de Tayla pour libérer son cou et alors vint lui poser un second baiser. Il n'osa pas rester bien longtemps, juste le temps de une ou deux secondes et puis voilà, c'était tout. Certaines personnes étaient très sensible du cou, si c'était le cas, il ne voulait pas en abuser. Juste voir comment elle allait réagir en ne limitant pas complètement.

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Il jouait exactement au même jeu que toi. Il venait de te le dire et de te le prouver en même temps. Il t'imitait, mais tu ne pouvais pas t'empêcher d'en faire autant. Tu te laissas faire lorsqu'il vint poser ses lèvres sur ta joue, fermant un oeil au passage. Puis, ensuite il te regarda, tu ne pus t'empêcher de sourire légèrement, un peu gênée ; mais ton sourire s'effaça très vite pour laisser place à de la surprise lorsqu'il t'embrassa dans le cou. Chez toi, cette zone était bien une des plus sensibles mais c'était loin d'être désagréable. Tu baissas les yeux avant de murmurer :

- On sait tous les deux qui va gagner... A jouer à ce jeu.

Tu relevas légèrement ton regard, pour guetter une réaction chez Zuko ; tes yeux s'arrêtèrent peu avant de croiser ses yeux et se baissèrent plus que rapidement. A dire des bêtises, tu allais vraiment faire n'importe quoi. tu ne comprenais plus pourquoi tu réagissais comme ça, et tu pensais que Zuko ne le comprenais pas non plus. Tu te répétais intérieurement, mais cela ne te dérangeait pas le moins du monde. Du moment que tu vivais bien avec tes pensées répétitives, c'était l’essentiel...

Tu détournas le regard un instant, avant de reprendre Zuko dans tes bras... C'était agréable et tu sentais que tu en avais besoins ; alors, la tête contre son épaule, tu soufflas :

- O... On peut rester comme ça... Juste un moment... S'il te plait...?

Tu ne te comprenais plus toi-même, mais vraiment plus. Tu hésitais, tu bafouillais, et même tes sauts d'humeurs étaient différents : entre ton air supérieur et vainqueur qui passait à celui d'une gamine qui avait besoin d'attirer l'attention... Entre ton regard indifférent qui passait à un regard en quête de compréhension... Tu étais vraiment étrange jusqu'au bout, à ta manière... Un peu comme Zuko...

HRP:
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Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.15

Zuko était plutôt impressionné pour que la jeune fille ne semble pas réagir plus que ça à son baiser dans son cou. Elle le laissa faire même. Étrangement, Zuko ne s’attendait pas à ce que ça soit aussi facile.

Mais lorsqu’il voulut allez peut-être un peu plus loin, Tayla le prit dans ses bras une nouvelle fois. À ce moment, il se retint d’aller plus loin, ne sachant pas les intentions premières de la jeune fille, mais cela ne devait pas être méchant voyant dans quel position elle s’était mise en s’accotant contre l’épaule du jeune homme. Elle voulait rester comme ça un bon moment. Il ne put le refuser en sentant une vague de chaleur l’emportant au moment qu’elle dit qu’elle voulait y rester un peu. Il la prit alors, lui aussi, dans ses bras. Il baissa sa tête pour l’accoter sur celle de Tayla. Il ne voulait plus la laisser partir maintenant. Il lui chuchota;

- Oui… D’accord…

Ce moment qui ressemblait autant à celui avant que la Kaiminus n’ait intervenu avec son eau. Le moment auquel Zuko aurait voulu y rester pour le restant de ses jours, maintenant il était revenu. Sans même y penser, il la serra plus fort tout en prenant une grande respiration. Il avait l’impression d’avoir trouver quelque chose d’exceptionnel. Plus jamais…

Mais combien de temps ça allait durer encore? Est-ce qu’un autre événement allait se produire pour mettre fin à ce moment? Zuko s’en fichait pour le moment, ou plutôt ne voulait pas y penser. Profiter d’un maximum pour l’instant et c’est tout.

Il avait laissé son carnet et sa trousse sur le banc en arrière de lui. Ce cher dessin qu’il devait achever dès qu’il rentrerait et encore il allait le chérir.

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Zuko avait accepté de rester comme ça pendant un instant... Tu n'avais pas réfléchis à combien de temps tu voulais rester comme ça, ton impulsion ne te l'avais pas dit. Tu surveillais en même temps Ame, guettant la farceuse et ses attaques déplaisantes. Elle était vraiment calme et elle avait l'air de comprendre pour une fois. Sans même t'en apercevoir, il te serra un peu plus... Tu lâchas un soupir accompagné d'un sourire lorsque tu le remarquas, avant de murmurer, d'un air blagueur :

- Maintenant, tu ne veux plus me lâcher, hein...? J'en étais sûre.

Tu rigolas discrètement avant de resserrer un peu l'étreinte, pour faire comprendre que ça ne te dérangeait pas du tout. Après quelques minutes qui te semblèrent une éternité, tu décidas de relâcher la pression, laissant à Zuko le droit de choisir entre rompre l'enlacement immédiatement ou attendre encore un peu... tu tournas la tête vers celle du garçon, un sourire aux lèvres. Doucement, tu levas la tête pour lui déposer un rapide baiser sur la joue, en fermant les yeux. Cependant, tu ne les rouvris pas en rebaissant la tête, sûrement pour te concentrer sur l'instant présent. Finalement, tu te blottis un peu plus contre Zuko, ignorant ses habits humides. Tu relâchas encore un peu plus la pression et laissa glisser tes mains, avant de resserrer l'étreinte peu après, lorsque tes mains eurent atteint les hanches de Zuko, quoiqu'un peu plus haut tout de même. Tu te détendais de plus en plus en la présence de Zuko, ce qui te faisait un peu peur, tout en continuant de te rendre plus douce et plus calme. A présent, les scènes de votre rencontres étaient bien loin, presque aussi loin que le jour où tu as quitté ton foyer pour arriver ici... Pourtant, une journée n'avait pas encore passé... Tu rouvris doucement les yeux, fixant le visage de Zuko.
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Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.16

- Maintenant, tu ne veux plus me lâcher, hein...? J'en étais sûre.

Oui, elle avait visé juste… Il ne voulait plus la laisser s’en aller. Il voulait qu’elle reste là pour toujours, qu’elle soit toujours à ses côtés peu importe ce qu’il arriverait. Qu’elle soit là dans les bons comme les mauvais moments, bref qu’elle soit toujours présente.

Elle s’accrocha à Zuko. Puis après les gestes de la jeune fille, Zuko eut un petit moment d’espoir qui avait né en lui. Il espéra vraiment pendant quelques secondes qu’elle ressentait la même chose, que c’était totalement réciproque. Mais il n’avait aucun moyen d’en être sûr. Aucun moyen d’en être sûr à cent pourcent. Même en lui demandant, elle pouvait lui mentir et l’emmener sur une mauvaise voix. Alors il ne pouvait pas… En fait, ce n’était pas la peur de se faire mentir, quoi qu’il ait confiance, plutôt aveugle, en elle. Il n’envisageait pas qu’elle pourrait lui mentir. Mais il n’était pas réellement à l’aise à lui poser ce genre de question. Il venait tout juste de la rencontrer…

Le temps semblait se figer peu à peu, du moins peut-être plus se ralentir? C’est qu’il ressentait, mais en réalité, le temps s’écoulait à une vitesse folle.

Elle finit par le regarder. Déconcerté quelque peu intérieurement, mais ne pouvait détourner le regard davantage. Il était plongé dans son regard rouge. Plus les secondes s’écoulaient, plus il avait de la misère à se retenir. Pourquoi cette pulsion devenait aussi grande? Mais avant de se lancer, il posa une question;

- Puis-je?

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Tu n'avais pas pensé que ce moment s'éterniserait... zuko n'avait pas l'air de vouloir te lâcher, lui non plus. Et pour couronner le tout, il te posa une question, tout en te fixant. Tu ne répondis pas, essayant de comprendre un minimum ce qui allait se passer, puis tu te rendis compte que tu ne l'avais jamais réellement regardé dans les yeux, depuis que tu l'avais rencontré. Tu pensais que ses yeux étaient noirs mais, à ce moment, en regardant bien, tu vis qu'ils étaient bel et bien bleu. Un beau contraste... A quoi tu pensais ? Tu t'égarais doucement, pensant à des choses et d'autres. Il t'avais posé une question, qui résonna soudain dans ta tête, alors que quelques secondes s'étaient écoulées entre le moment où il avait prononcé ces mots, déjà. Tu repris doucement tes esprits, puis tu essayas de parler :

- Je... ... Heu... ...

Sans bouger la tête, tu baissas les yeux doucement, confuse. Tu ne pouvais déjà plus parler, tant la gêne de ce moment t'envahissait. Ton visage rougissait déjà, autant par la honte de ne pas pouvoir parler que par... L'instant présent... Et la présence de ce garçon. Cet instant fut un déclic pour toi, tu fermas un instant les yeux, juste quelques secondes, pour réfléchir. Etait-ce Zuko qui te mettais dans un tel état ? Il te faisait perdre tous tes moyens, te faisait oublier tes pokémons et allait même jusqu'à... Te faire changer de caractère. Bien que tu sois lunatique, tu n'avais jamais eu à faire à ce genre de changement brusque... Trop différent de ton habitude. Tu te croyais en sucre, et chaque mot qu'il prononçait pouvait te faire fondre... C'était réellement une image comme ça que tu avais en tête, sans comprendre pourquoi ça devait se passer comme ça.
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Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.17

Mais peu importe ce que Tayla répondit, ses pulsions étaient plus fort que lui. Il n’arrivait pas à les maîtriser. Il ferma les yeux un peu après que la jeune fille l’ait fait. Il baissa doucement la tête avant d’atteindre les lèvres de celle qu’il tenait dans ses bras. Le contact se fut en douceur et une nouvelle vague d’émotion l’emporta à l’intérieur de lui. Pourtant la première fois, il n’avait pas ressentit ce genre de chose… Pourquoi…? Pourquoi cette fois c’était ça? La première fois, il n’avait rien ressentit… Alors que là, c’était tout l’opposé… Étrange… Mais ce n’était rien qui déplaisait à Zuko, au contraire.

Il stoppa le baiser et à peine une ou deux secondes plus tard, il y déposa à nouveau, n’ayant seulement reculé de quelques millimètres. Et après ce deuxième, en fait troisième baiser de la journée, il s’arrêta là, mais resta proche. Il pouvait ainsi sentir le souffle de la jeune fille. Mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il se réfugia dans son cou, à la fois honte de ce qu’il venait de faire sans même l’autorisation concrète de la personne concernée, mais aussi qu’il voulait se cacher.

Il ne savait plus quoi faire. Comment allait-elle réagir? Est-ce qu’elle allait le repousser? Ne plus jamais le voir de nouveau? À ces scénarios, le cœur se serra. Il les chassa alors rapidement et attendit que Tayla dise quelque chose ou réagisse… Il ne voulait plus rien faire de peur à ce qu’elle ne se fâche ou bien à ce qu’il fasse une connerie…

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Ta réflexion ne pouvait plus avancer, tu fus tirée de tes pensées par un contact qui te sembla familier. Celui-ci cessa rapidement, tu en profitas pour entrouvrir les yeux juste un instant... Tu les refermas très vite, un petit sourire aux lèvres. C'était bien Zuko, et le même geste qu'avant, alors que tu l'avais dérangé. Cependant, ce contact était beaucoup moins désagréable qu'au début... Tu semblais l'apprécier un peu plus. Pourtant, rien n'avait changé, toujours en douceur, de la même manière... C'était toi qui avait fini par l'accepter. D'ailleurs, Zuko t'embrassa une seconde fois. Sans que tu puisse réagir, il logea sa tête contre ton cou. Hésitant un instant, tu le lâchas, avant de poser une de tes mains sur sa tête, levant les yeux au ciel. Il avait autant de mal que toi sur ce terrain là, et pourtant, c'est lui qui prenait le plus de risques... Instinctivement, quelques mots sortirent de ta bouche, une fois de plus :

- Je suis désolée...

Etrangement... Ce mot était sorti beaucoup de fois dans ton esprit aujourd'hui, mais c'était bien le mot qui qualifiait le mieux ta journée, tes pokémon, ce garçon et... Toi. Bref... Etrangement, tu baissas ton regard puis ta tête, avant de déposer un baiser sur la tête de Zuko, là où tu pouvais. Tu plaças ta main libre (donc celle qui n'était pas sur la tête de Zuko) dans son dos, agrippant son habit au passage pour être sûr qu'il ne lâche pas ton étreinte. Tu laissas glisser ton autre main vers la nuque de Zuko, tout en gardant un certain sourire aux lèvres, hésitant plusieurs fois à parler, sans grands résultats.
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Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.18

-Je suis désolée...

Ces mots… Zuko ne les comprenais pas… Pourquoi est-ce qu’elle les avait prononcés? Qu’est-ce qu’elle avait fait de mal? Il n’arrivait pas à comprendre tout simplement. Il cherchait pourtant le pourquoi du comment elle s’était mise à dire ça. Mais il ne comprenant pas. Il s’essayait de plus belle sans résultat. Bien que la jeune fille lui dise qu’il était bizarre, en réalité elle l’était tout autant que lui, mais sur d’autre aspect.

Tayla l’étreignit un peu plus. C’est à ce moment là qu’il senti son cellulaire dans sa poche de veston noir. Tout de suite il ouvra les yeux, se dégageant à moitié du cou de Tayla. En fait il leva seulement la tête pour être capable de voir un peu. Il glissa une de ses mains dans sa poche, ressorti le téléphone cellulaire, l’alluma un peu pour voir si il fonctionnait toujours. Ce qui était le cas. Un petit soupir qu’il échappa avant de le ranger. Il avait aperçu l’heure également. La journée avait réellement défilé. Jamais il n’avait vu le temps passé aussi rapidement. Bien qu’il ne sache pas l’heure exacte avant que tous ces événements se produisent, il savait quand même que beaucoup de temps s’était écoulé.

Mais si il pouvait y rester encore, il voudrait bien volontiers resta la nuit ici avec elle. À faire n’importe quoi, regarder les étoiles, observer les pokémon, jouer dans le parc, apprécié la lumière nocturne, vraiment n’importe quoi. Mais malheureusement il y avait beaucoup de chance que ça ne se produise pas…

Il restait là immobile…

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Zuko sembla bouger un peu, laissant échapper un soupir. Relevant les yeux au ciel, tu remarquas que le soleil cherchait déjà à s'en aller, signe que la journée allait se finir. Tu soupiras à ton tour, avant de lâcher, une fois de plus, le garçon. Tu reculas légèrement, juste pour le fixer dans les yeux, encore ce même sourire aux lèvres. Tu posas ton front contre le sien, gardant ta main dans sa nuque juste un instant, avant de rompre le contact, laissant glisser ta main au niveau du cou de Zuko et de, finalement, la laisser tomber. Tu reculas un peu plus, avant de ramener tes cheveux en arrière, car après plusieurs étreintes et gestes, ils étaient passé d'un seul côté... Fort peu agréable, même s'ils étaient secs à présent. Tu rigolas un peu, histoire de décompresser, le visage encore un peu rouge. Doucement, tu repris la parole, annonçant, d'une voix faible, quelques mots presque susurrés :

- Je vais devoir y aller, la nuit ne va pas tarder...

Tu ne bougeas néanmoins pas, consciente que Zuko allait peut-être, à nouveau, tenter quelque chose. Tes deux pokémons revenaient déjà en discutant, l'un à côté de l'autre mais, t'observant, décidèrent de se stopper, en dessous du banc. Ils ne voulaient pas te déranger, ils savaient que te déranger serait pour eux, suivi de la pire punition qui existe ; celle de te voir de très mauvaise humeur.
© Fiche par Beroz

Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.19

Il était déjà le temps de s’en aller pour Tayla. C’était passé beaucoup trop vite aux yeux de Zuko. Certes le soleil s’était déjà fort déplacé dans le ciel, cédant bientôt à la lumière nocturne. Malheureusement, les scénarios qu’il s’était fait ne se réaliseront pas. Bien qu’il s’en doutait déjà. Mais peut-être que prochainement ça allait…? Il ne pouvait en être sûr… Il ne savait même pas si il allait la revoir très bientôt ou bien si ça allait prendre des mois ou même plus, mais seul le temps le dira. Il n’avait aucune idée mais… C’était bien en quelque sorte.

Il la regarda s’éloigner un peu de lui, hésitant toujours de lui donner un dernier baiser avant de se quitter définitivement. Elle ne l’avait pas repoussé lors de la dernière fois alors il pensait qu’il pourrait probablement recommencer. Un tout dernier baiser pour ensuite se quitter… Plus il y pensait, plus il en avait envie et c’est ce qu’il se décida de faire au final.

Avançant un peu vers elle, il posa pour une dernière fois ses lèvres contre les siennes et il s’écarta.

- Prend soin de toi surtout…

Il lui avait dit ça d’une sincérité. Il voulait la revoir en pleine forme la prochaine fois. Et sans même qu’il s’en rende compte, son pokémon était venu le revoir. Il était juste en arrière et sans même crier garde il poussa son dresseur vers la jeune fille. Zuko se retourna et vit que c’était son Wattouat.

- Kiel…?

Son pokémon donna un autre coup de tête sur les jambes du jeune homme et il comprit ce que son pokémon voulait qu’il fasse… Du moins, il décida de faire autre chose ce Zuko.

- Euh… Je ne sais pas si tu as un téléphone cellulaire ou quelque chose pour qu’on puisse communiquer? Comme ça je pourrais te le dire lorsque je viendrai te porter le dessin…

Entre Calme et Basar, il faut choisir !

Sans crier garde, il recommença. C'était peut-être la quatrième fois qu'il t'embrassait aujourd'hui, et c'était loin d'être désagréable... Il te dit quelques mots, qui tournèrent un instant dans ta tête, tu te contentas de murmurer, presque instinctivement :

- Oui... Bien sûr... Et toi aussi.

Tu recolas un peu mais, très vite, Zuko se rapprocha... Enfin... Son pokémon le poussa, avant de répéter l'action. Kiel voulait sûrement demander quelque chose, ou faire comprendre quelque chose à Zuko... Et à priori, il avait compris. Très vite, il te demanda ton numéro de téléphone. Tu souris, tout en sortant un stylo de ta poche, que tu gardais toujours avec toi. Tu t'avanças vers le garçon, prit sa main gauche entre tes deux mains et, doucement, tu lui écrivis, sur sa paume, ton numéro de téléphone, ainsi que ton adresse e-mail. Tu rangeas le stylo ensuite et refermas la main de Zuko en rigolant légèrement, avant de dire :

- Au moins, tu ne risque pas de perdre ces informations. Pour ma chambre, si tu veux, c'est au premier étage... Normalement, y'a mon nom dessus. Si tu as un doute, n'hésite pas pour les sms, je réponds très souvent.

Tu le regardas une dernière fois en souriant avant de t'éloigner en lui adressant un signe de la main, tout en t'éloignant. La nuit commençait à se pointer et, en voyant que tu t'éloignais, tes deux pokémons détalèrent vers toi, pour te rattraper. Passant devant Zuko, ta Kaiminus se retourna et le fixa avec un petit sourire, avant de partir en lâchant un signe amical de la main et un petit "Kai".
© Fiche par Beroz

Entre Calme et Basar, il faut choisir ! 3.20

Pendant que la jeune fille s’en alla, Zuko était là. Planter sur place à la regarder partir au loin. Le crépuscule était déjà là. Mais il ne pouvait s’empêcher de détourner les yeux. Il ne voulait pas la voir disparaître au loin, mais il ne pouvait rien faire contre. Il pourrait quand même se mettre à sa poursuite mais pour quoi faire? Rien de bien important… Alors il se contenta avec ces yeux bleu-marines de la voir de dos qui rentrait avec ces deux pokémon près d’elle. La Kaiminus qui faisait toujours des mauvais coups l’avait salué avant de partir, mais d’une manière amicale. Tout le monde change après tout.

Maintenant qu’il ne la voyait plus au loin, il posa son regard sur son pokémon. Il avait non seulement le numéro de la jeune fille écrit sur la paume de sa main, mais aussi le e-mail de celle-ci. Il n’avait jamais demandé le deuxième, elle le lui avait donné de son plein gré. Malheureusement, il n’était pas très souvent sur ses courriels. Il ne les regardait qu’entre 20h et 22h du soir. Mais peut-être que si elle lui envoyait beaucoup de message, il ferait un effort supplémentaire pour aller consulter ses e-mail plus souvent. C’était à voir, mais avant toute chose, il ouvra son téléphone cellulaire et entra le numéro dans contact. Il se fit également une petite note pour écrire le e-mail. Comme ça rien n’est perdu.

Il regarda le ciel. Oui, il était bien temps de rentrer maintenant… Il regarda son Kiel et lui fit signe de tête de le suivre. Il devait bien rentrer avant que la nuit tombe.

FIN

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