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 A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]

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MessageSujet: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeMer 29 Jan - 2:04


Aujourd'hui, je n'avais qu'une seule séance photo et j'en ai vite fini donc, j'ai pu me reposer le reste de la journée. Avant tout, j'ai fait quelques petites courses, afin de pouvoir faire un pique-nique, plus tard. Ensuite, je me suis  rendue aux prairies puis au lac avec quelques uns de mes compagnons. J'avais prit uniquement mes pokémons type plante et eau, mais Vaaldrick, Mirabelle, Eira et Berry avaient voulu venir aussi, sans compter que le reste de l'équipe nous a rejoint plus tard, puisque la réserve pokémon ne se trouve pas très loin du lac.

Il faisait beau et une douce brise printanière soufflait placidement dans les plaines, se faufilant entre les arbres et les arbustes, faisant froisser l'herbe et la voûte verdoyante qui me couvrait. J'étais assise sous un arbre, calée contre mon adorable drattak.

J'entendais Eros et Sen se "disputer" dans l'eau, faisant l'un de leurs habituels concours de beauté improvisés. Les bébés, les plus jeunes ainsi que les spectres de mon équipe couraient et jouaient ça et là, sans aucune préoccupation. Ehzm et Charkros se disputaient, comme d'habitude, et se défiaient mutuellement puis Kiba, Raphaël, Namy, Woo-hee et Lala sont restés près de Vaal et moi. Les autres soit ils profitaient du soleil, soit ils pataugeaient soit ils mangeaient les baies et autres plantes qu'ils avaient pu trouver sur place.

Beaucoup de gens pensent que c'est difficile de gérer une telle équipe, puisque j'effleure la demie centaine de pokémons. L'air était aussi pur et les lieux aussi calmes que d'habitude. Suite à un petit soupir d'aise, j'ai fermé lentement les yeux.. J'étais fatiguée, à vrai dire et je n'aurais jamais cru que je pourrais m'endormir aussi vite et dans un tel endroit.

Pour une fois, je n'ai pas fait un cauchemar, mais je n'ai pas non plus eu le privilège de rêver, hélas. Mon esprit fut bercé néanmoins par une vision du passé, un souvenir de Jun concernant ma défunte mère : Les deux étaient à Forêt Blanche, en train de jouer près du lac où j'ai rencontré Vaaldrick quand j'étais enfant. Dhelia, ma mère, devait avoir trois ou quatre ans au plus et il ne me fallut point de temps pour comprendre qu'il s'agissait du jour de la rencontre de mon sombrenard et d'elle.

À peine plus tard, une jeune femme semblant assez malade, se rapprocha de ma génitrice. Celle-ci avait des longs cheveux blonds et des yeux d'une profonde couleur améthyste... comme les miens. De plus, elle était accompagnée d'un tenefix et souriait, malgré sa condition physique.

Cette jeune femme aux grandes cernes marquées et au visage creusé par la maladie était ma grand-mère, Lobelia... Je ne sais pratiquement rien sur elle, mais, selon cette vison, elle était toujours vivante, quand Jun a rencontré ma mère... Elle a dû mourir peu de temps après, à l'âge de 23ans, comme sa mère et la mienne...  

La jeune veuve s'accroupit près de ma mère, lui adressant un tendre sourire avant de l'embrasser sur le front. Étrangement, mon aïeule se transforma en une sombre silhouette avant de s’évanouir, de disparaître, laissant derrière elle ma mère : elle pleurait. Le tenefix disparut de la même façon avant que le décor ne daigne d'en faire de mêmes.  

Je me suis retrouvée dans le néant, seule...
Je ne craignais point les ténèbres, mais la solitude, oui... C'était ma pire phobie. Contrairement à ce que j'aurais pu penser, je me sentais à l'aise, en sécurité. Cette sensation était très agréable mais difficile d'expliquer, d'autant plus lorsque j'ai commencé à entendre une chanson... C'était un écho lointain mais cette voix me rassurait, me soulageait, me réconfortait...

Les paroles étaient pleines de regrets, de mélancolie : c'était la voix de ma grand mère au début puis... elle changea, devenant celle de ma mère. Le décor changea une nouvelle fois, revenant au jour de ma naissance... Je l'avais déjà vu, ce souvenir -il y a quelque mois-. Ce fut le jour où ma mère cessa d'être...

Cette chanson...
C'était une mélodie qui passait apparemment de génération en génération, depuis on ne sait quand, au sein de notre famille, si j'ai bien compris... Cet air sombre mais d'une beauté inégalable m'était déjà passé par la tête, sans savoir d'où le tenais-je. À présent, je le sais...

Telles des oiseaux bleus qui s’apprêtaient à s'empaler sur une épine, mes aînées ont chanté leur plus belle mélopée. C'était notre chant ultime... Mon heure était-elle proche au point que je doive apprendre ces funestes paroles ? Si c'est ainsi, je me dois de briller, de vivre au mieux et de faire entendre à autrui ce que j'ai entendu aujourd'hui...

Les larmes aux yeux, je me suis réveillée. J'avais besoin de chanter, j'avais besoin de soulager cette peine qui perçait mon cœur telle l'épine qui finit par tuer l'Oiseau bleu. Tout en me blottissant davantage contre Vaal, j'ai commencé à fredonner cette mélodie avant d'entamer ses paroles. Ma prochaine composition sera une au piano afin d'accompagner cette balade. Si doit-elle être la dernière de mes chansons, elle doit être parfaite... J'en ferais une vrai chef d’œuvre: Je ne me cacherais point, pour mourir.

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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeSam 1 Fév - 19:53

JOSÉ.
Pour la dernière fois, démon ?
Veux-tu me suivre ?

CARMEN.
Veux-tu me suivre ? Non ! Non !
Cette bague, autrefois tu me l’avais donnée…
Tiens !
Elle la jette à la volée.

JOSÉ, le poignard à la main, s’avançant sur Carmen.
Tiens ! Eh bien ! damnée…
Carmen recule ; José la poursuit. — Pendant ce temps, fanfares et chœur dans le cirque.

CHŒUR
Toréador, en garde !
Et songe en combattant
Qu’un œil noir te regarde
Et que l’amour t’attend.
José a frappé Carmen : elle tombe morte… Le vélum s’ouvre. La foule sort du cirque.

JOSÉ.
Vous pouvez m’arrêter… c’est moi qui l’ai tuée.
Escamillo paraît sur les marches du cirque. José se jette sur le corps de Carmen.
Ô ma Carmen ! ma Carmen adorée !…

-Galekiiiiiid? Galekid? Gale! S'écria soudain Knight en se jettant sur le livre.
 Qu'est-ce que c'est? C'est quoi? Montre!

Arrachée brutalement à Séville et à ses héros, Eirin leva la tête, ahurie, et posa les yeux sur la cause de sa surprise. En effet, le petit pokemon, beaucoup moins timide que les premiers jours de son adoption, s'interessait à tout et surtout n'importe quoi; il bondissait dans tous les sens, hyperactif. Au contraire, Kerberos, lui, s'était calmé et assagi.  Il était silencieux et observateur; heureusement, il avait gardé son enthousiasme. Nelle, quant à lui, s'adaptais doucement à ses nouveaux compagnons.
En somme la petite équipe grandissait joyeusement aux côtés de l'observatrice, qui, elle, faisait de son mieux... eh bien pour faire de son mieux, et ce dans tous les domaines.

-Zorua, zoru? Fit Kerberos en touchant du bout de sa truffe le nez de sa maîtresse.
Qu'est ce qu'il y a, ça va pas?

-Si si, bien sûr, j'étais ailleurs ne t'en fais pas; lui répondit Eirin, tendant le bras pour lui gratter la tête.

Car oui, la jeune fille avait souvent la tête dans les nuages en ce moment; et évidemment, elle ne voulait pas inquiéter ses petits protégés; aussi elle se reprenait dès que son esprit partait vers d'autres contrées.... ou plutôt vers Lavandia. Depuis qu'elle était sortie de l'ombre de Cimetronelle, où elle ne rendait de comptes à personne, l'ancienne comtesse s'inquiétait, pour elle et Nelle... et maintenant aussi pour Knight et Kerberos. Et si jamais, avec tous les dossiers la concernant qu'elle avait dû fournir, si jamais, grâce à sa photo sur les trombinoscopes, ses parents finissaient par la retrouver? La demoiselle redoutait cette éventualité. Que ferait-elle alors? Devrait-elle prendre sa valise, son équipe et mettre les voiles?

Mais, comme elle avait bien d'autres choses à faire que de dramatiser pour quelquechose qui n'arriverait, elle l'espérait, jamais, Eirin se leva d'un bond, le Zorua dans ses bras, et bailla, s'étira, avant de déposer Kerberos à terre.

-Bien! Fit-elle d'une voix forte; est-ce que ça vous motive une petite balade?

A ces mots, Knight et Kerberos, excités comme des puces, se précipitèrent pour regagner leurs „postes“ respectifs; le Galekid plongea dans la sacoche en cuir d'Eirin, tandis que le type ténèbres reprenait sa place, dans la capuche de l'observatrice.
Nelle, qui depuis au bas mot une heure, tentait de choisir la meilleure façon de s'habiller aujourd'hui, regarda successivement Eirin, son tas de capes, Knight, son tas de capes, Kerberos.... et plongea finalement la tête dans l'amas de vêtements, avant d'en sortir une cape noire, très simple, à l'intérieur blanc orné de tortues  et de vagues bleues claires. Fier de sa trouvaille, il l'amena à sa maîtresse, qui lui mît.

La Team fin prête, l'observatrice ferma la gigantesque baie vitrée, puis sortit de sa chambre. Elle descendît les escaliers quatre à quatre, son Polichombr flottant à ses côtés, puis sortit de sa sacoche le plan de l'académie qu'elle avait elle-même dessiné. Puis se rendit compte que, malgrès qu'il y soit répertorié absolument chaque pièce et chaque recoin de l'établissement, elle n'avait encore jamais vu les alentours de Gakuen. Une exploration s'imposait donc.

Eirin passa les grilles de l'académie, et s'arrêta:

-Alors, à gauche, tout droit ou à droite? Demanda t-elle à Nelle.

-Polichombr poli poli. Chombr? Lui répondit le pokémon.
Ca dépend de là où tu veux aller. On va où?

-Aucune idée! Fit la jeune élève en souriant à son Polichombr, qui lui passa un grand coup de langue violette et rapeuse sur le visage.

-Zoruuuuuuuuuu! Intervînt Kerberos, projetant ses deux pattes avant dans la  direction en question.
Droiiiiiite!



Eirin caressa la tête du Zorua, par dessus sa propre tête, puis partit à grandes enjambées vers ce qui semblait être une forêt de feuillus.

Arrivés là, les quatres amis crurent rêver éveillés:
La lumière du jour passait entre les feuilles et dessinait des reflets dorés sur tout ce qui se trouvait à l'ombre des grands arbres; et sur les branches jouaient des Larveyettes avec des Venipattes. Un Doudouvet et un Ceribou se laissait porter au gré de la brise printanière, tandis qu'un Chlorobule et un Cotovol jouaient dans les feuilles. L'observatrice leva les yeux vers la cîme des arbres, et vît un Tylton s'envoler; Knight, lui, regarda passer un superbe Haydaim, à seulement un ou deux mètres de lui. Kerberos sauta de la capuche d'Eirin dans l'herbe fraîche, et se roula allègrement dedans.
Nelle, n'aimant pas particulièrement la saison du renouveau de la nature, se contenta de profiter de l'ombre d'un hêtre, laissant le temps aux trois autres de savourer l'instant présent.
C'est à ce moment qu'on entendît le ventre du petit Galekid gronder comme le tonnerre. Ce dernier, gêné, s'enfonça dans la sacoche de cuir, jusqu'à ce qu'on ne voit plus de lui que ses grands yeux bleus.

La jeune fille explosa de rire, puis s'assit et sorti le type acier de son sac.

-Allez, fit-elle en rigolant; venez manger, je vous ai préparé un encas moi-même!

Eirin farfouilla dans la sacoche, puis en tira un bentô en bois d'acajou, qu'elle posa devant elle, pendant que Kerberos et Nelle les rejoignaient.

-Galekid? Demanda timidement Knight en donnant un léger coup de patte dans la boîte.
C'est quoi?

-Zorua?? s'écria Kerberos en s'asseyant sur les genoux de l'observatrice.
C'est gros??

-Poli, polichombr? Dit Nelle en se plaçant à gauche du fameux repas.
Alors, tu l'ouvres?

-Deux minutes, bande de voraces! S'indigna la demoiselle en en sortant du premier tiroir des serviettes en papier, qu'elle disposa sur l'herbe.  

Elle prit ensuite dans le deuxième des poffins aux couleurs étranges; en effet, c'était des recettes qu'Eirin avait crées particulièrement pour elle et sa petite troupe. Il y avait là un poffin d'un doux violet pastel, lisse comme si il avait été poli; elle le posa délicatement sur la serviette de Nelle. Puis elle donna au Zorua et au Galekid leur poffin respectifs; l'un était rouge et tendre, l'autre gris, et des petits morceaux de baies différentes brillaient. Enfin, elle fourra son poffin, rose rayé jaune, dans sa bouche.

Une dizaine de minutes après ce goûter, qui s'était avéré délicieux, et une sieste bien méritée, la petite équipe reprenait sa route; et elle ne pût pas marcher bien longtemps, car bientôt, les trois pokemons et leur maîtresse firent face à l'immensité d'un lac, bleu azur et scintillant. Là encore, les pokemons vivaient le printemps mieux que personne:
Un Milobellus et un Léviator se chamaillaient dans l'eau, tandis qu'une demi centaine de pokemons environ s'amusaient sur la rive. Tant de pokemons au même endroit! Serait-ce la grande famille d'un des élèves de l'école?

Eirin se demandaient à qui pouvaient bien appartenir toute cette joyeuse colonie; mais soudain, une étrange mélodie lui parvînt, magnifique, certes, mais d'une tristesse à faire pleurer les pierres. Cherchant des yeux qui était à l'origine de ce chant, elle vît une femme aux cheveux d'or, entourée d'un Drattak, d'un Grahyena, d'un Nymphali, d'un Nanméouie, d'un Mélo et d'un Flabébé.

L'observatrice s'approcha à pas de loup, pour mieux entendre; ses pokemons, comme hyptonisés, ne disaient mot. Quand la demoiselle s'arrêta de chanter, Eirin mit quelques secondes à formuler une phrase correcte dans sa tête, puis, au final, ne dit rien. Elle se racla simplement la gorge, histoire de prévenir la personne devant elle qu'il y avait quelqu'un d'autre.
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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeMar 11 Fév - 3:09


Cette chanson sera mon requiem...
Chacun de ces mots s'alignaient seuls et s'envolaient mélodieusement. Je n'avais eu guère besoin de les mémoriser, comme si ces paroles s'étaient ancrées dans mon esprit. « Drunken Flower ». Ce sera son titre, une fleur ivre, noyée dans son malheur et achevée par ses propres sentiments. Dit ainsi, cela sonne assez glauque, certes...

Lorsque j'eus finis de chanter, j'eus encore cette étrange sensation : quelque chose s'était brisé, quelque chose coulait en moi... Le temps sembla ralentir autour de moi, éternisant ces quelques secondes pendant lesquelles j'avais tenté de comprendre ce qui m'arrivait. Puis, comme un vieux jouet abîmé auquel on a besoin de donner un petit coup afin de le faire remarcher, tout sembla reprendre vie lorsque j'entendis quelqu'un s'éclaircir la gorge.

Quelqu'un m'a entendu... ?
Quelqu'un a entendu cette mélopée... ?
Ce quelqu'un n'avait rien dit pour autant et avait juste cherché à se faire remarquer. Un peu gênée, j'ai levé le regard dans la direction vers laquelle se trouvait le nouvel arrivant. Enfin... nouvelle arrivante, car c'était une jeune fille aux cheveux châtains et au teint clair. Elle était accompagnée par trois pokémons : un galekid, un polichombr et un zorua.

Par habitude, Vaaldrick et Kiba levèrent rapidement la tête, grognant sur le petit groupe. J'ai posé une main sur leurs museaux afin de les calmer et de les rassurer. Je ne ressentais aucun danger à leur égard. Et, quelque part, j'étais soulagée en pensant qu'on m'avait éventuellement pu entendre chanter ce requiem.

Branette, Shin et Dusk se sont détournés de leurs jeux pour venir léviter autour de la jeune fille et de son équipe, afin de les identifier. Branette fut heureux de trouver un de ses semblables car ils étaient rares à Edenia. Il y avait toutes sortes de pokémons spectres, mais les polichombr étaient aussi rares que les spiritomb, ici, j'ignore pourquoi...

_ Ils ne sont pas méchants, ils préfèrent vous analyser afin de s'assurer que vous n'êtes pas dangereux pour moi, pour nous... intervins-je en esquissant un mince sourire.

Les quatre fées se blottirent contre moi, observant le quatuor. Kiba se coucha de nouveau, fermant les yeux : il fut vite rassuré, mais, restant fidèle à lui même, Vaal continua de s'en méfier et les guetta en silence.
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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeMer 19 Fév - 19:42

Le Drattak et le Grahyena qui se reposaient aux côtés de l'inconnue relevèrent la tête  et se mirent à gronder, en apercevant l'observatrice et ses 3 protégés, qui se mirent aussitôt sur la défensive. Eirin commençait à se dire qu'ils n'auraient jamais dû s'approcher lorsque la demoiselle apaisa ses deux gardes du corps.

-Ils ne sont pas méchants, ils préfèrent vous  analyser afin de s'assurer que vous n'êtes pas dangereux pour moi, pour nous... Lui assura t-elle d'une voix douce, souriant faiblement, alors que son Magirêve, son Noctunoir et son Branette les avaient encerclés pour mieux les détailler.

-Je comprends parfaitement; répondit l'adolescente; vous pouvez vous rassurer, je n'ai rien qui puisse vous nuire. Je ne suis qu'une élève de Gakuen.

Cette dernière phrase, elle ne l'avais pas prononcée en regardant son interlocutrice dans les yeux comme elle l'avais fait jusque là; en effet, Eirin couvait du regard Nelle, qui semblait hypnotisé par la vue de Branette. Le voyant bouche bée, des étoiles dans les yeux, son amie de longue date se rendait compte à quel point son aîné impressionnait le petit pokemon.

-Polichombr poli poli! Chombr? Fit-il avec un mélange de timidité et d'enthousiasme.
Bonjour, je suis Nelle! Et vous?

Quant aux deux autres compagnons de l'élève....
Le Galekid avait sauté de la sacoche de cuir, et gambadait autour du groupe; avant de voir un de ses pairs, et de se précipiter vers lui:

-Galekid Galekid gale!!! Galekid, Kid?? s'écria t-il en le rejoignant.
 Oh mais tu me ressemble!! Qui es tu, dis??

Mais le Kerberos, lui, ne bougeait pas. Bien au contraire, il s'était tellement blotti dans la capuche de sa maîtresse qu'on ne voyait que le bout de ses oreilles. Il n'était pas encore très à l'aise avec le monde, et préférait rester un peu à l'écart.

Après un blanc de plusieurs minutes entre l'observatrice et la jeune femme, Eirin décida de démarrer la conversation; de toute façon, qu'avait-elle d'autre à faire?

-Tu sais, ce que tu chantais tout à l'heure... c'était magnifique. Mais aussi d'une immense tristesse. Pourquoi cela?
Enfin, si ce n'est pas trop indiscret.
S'empressa t-elle de rajouter.

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HRP: C'est un peu court, j'en suis désolée >w<
Mais je ne vois pas quoi mettre d'autre tant que la discussion ne bat pas son plein x3
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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeVen 21 Fév - 1:20


Tandis que moi, j'observais mes compagnons, espérant qu'ils ne feraient rien de mauvais à cette jeune femme et à ses pokémons, ces derniers semblaient être attirés par leurs pré-évolutions respectives. Jun, lui, il regarda avec nonchalance le zorua qui se cachait dans la capuche de cette jeune femme. Je ne le voyais pas, d'où j'étais, mais je voyais ses oreilles dépasser.

_ Je comprends parfaitement. répondit la jeune femme aux yeux bleus. Vous pouvez vous rassurer, je n'ai rien qui puisse vous nuire. Je ne suis qu'une élève de Gakuen.  ajouta-t-elle aussitôt.

Toutefois, lorsqu'elle prononça ses mots, elle avait cessé de me regarder en face, reportant son attention sur son équipe. Mon regard riva vers mes amis spectraux. Shin et Dusk cessèrent de leur tourner autour, restant un peu en retrait, derrière Branette, qui lui, était toujours intéressé par le petit polichombr qui accompagnait l'inconnue. Je l'entendis rire avant qu'il n'imite la voix d'un garçon qui lui cria dessus l'autre jour : je crois que ces deux là se présentaient l'un à l'autre, tout comme Tungsten le faisait avec le galekid de la brunette.

Ce dernier s'était précipité vers lui, lui parlant. Ce pauvre pokémon n'avait pas eu de chance en rencontrant mon compagnon, puisqu'il était aussi impudent et fourbe que Branette... Il resta affalé par terre, mâchouillant une canette rouillée qu'il avait trouvé sur la berge du lac. Il ne prit même pas la peine de répondre...

Branette mit ses mains sur ses « hanches », ricanant : il était fier d'être admiré, mais il restait pour le moins impoli. Un grand silence s'instaura parmi nous, me mettant un peu mal à l'aise. Je caressais doucement la tête de Raphaël et de mes petites fées, réfléchissant à ce que je pourrais bien lui dire, à cette jeune observatrice.

_ Tu sais, ce que tu chantais tout à l'heure... c'était magnifique. Mais aussi d'une immense tristesse. Pourquoi cela? Enfin, si ce n'est pas trop indiscret. reprit-elle en rompant le silence.

Je ne pus m’empêcher d'esquisser un petit sourire, sûrement aussi tendre que triste. J'aurais dû imaginer qu'un de mes pokémons allait pondre une belle connerie, pour changer, dans le pire des moments... Ce fut Branette, contrairement à ce que j'aurais pu croire... Il se détournerait brièvement de son semblant de conversation avec le polichombr pour faire un commentaire déplacé à la jeune femme, alors que je comptais lui répondre... :

_ Ces beaux mamelons, ah ! La jeunesse~ Mwue hue hue~ ! lança-t-il en imitant la voix d'un vieil homme qui, précisément, m'avait fait le même commentaire en ville, hier.

Suite à cela, il disparut, suivi de Shin et de Dusk, pour aller jouer à l'ombre, entre les arbres. Je sentis mes joues rosir, puisqu'elles picotaient... Fallait-il qu'il fasse CE commentaire en particulier ? Bon, ça aurait pu être pire, dois-je l'avouer... Il aurait pu répéter des morceaux de conversation avec mon géniteur ou mes monologues, quand je pensais à voix haute... Par politesse, j'ai posé doucement mon nymphali sur l'herbe puis je me suis levée, m'approchant un peu de cette élève.

_ Je suis désolée... Il répète et imite la voix de certaines personnes... Certains de mes compagnons ont un caractère assez.... particulier. m'excusais-je, passant une main dans mes cheveux, un peu gênée.

Même si ce n'était pas à moi de m'excuser, je savais que Branette ne risquait point de le faire et je voulais surtout éviter que l'on croit que moi aussi j'étais ainsi... Suite à ces mots, je me mis à retirer quelques brindilles d'herbe qui étaient accrochées à ma robe, réfléchissant toujours à la question qu'elle venait de me poser : « Pourquoi était ce morceau aussi triste ? ». Pour moi qui connaissais le pourquoi du comment, cela me semblait évident mais, les requiem ne sont-ils pas reconnaissables, en soit ? En avait-elle déjà entendu ?

_ C'est un requiem dont les femmes de ma famille héritons. On l'apprend lorsque notre heure est proche. Tel l'oiseau bleu et son chant, ceci est notre aria, notre dernier chant pour le monde qui nous a accueillies pendant vingt trois ans. lui expliquais-je avant de lever le regard au ciel. Je n'avais rien à perdre, à présent et c'est cela qui me donne encore l'impression d'être vivante : J'étais rattachée à la réalité par le biais de mes sentiments... Il me reste peu de temps, j'aurais  vingt-trois ans dans quelques mois, vous savez ? ajoutais-je en fermant un instant les yeux.

De nouveau, j'entendais les voix de ceux qui ne sont plus, ceux qui avaient toujours le malheur d'être parmi nous, sans être vus par le commun des mortels... Le vent, cette brise printanière fraîche et apaisante, faisait froisser le feuillage des arbres, se mêlant à ces échos du passé et du présent que peu pouvaient percevoir. Je rouvris les yeux alors, me souvenant que j'avais entamé une conversation avec quelqu'un sans avoir eu la décence de me présenter, avant.

_  Ah euh... Veuillez m'excuser, pour mon manque de politesse : Je m'appelle Aredhel, jusqu'à il n'y a pas longtemps, j'étais aussi une élève de  Gakuen. Je suis ranger d'Edenia.  Je ne vous fais pas la bise ou vous serre la main à risque de faire quelque chose qui pourrait vous effrayer... terminais-je en faisant allusion aux visions et autres aspects de ma perception habituelle, mais, hélas, cela, on ne pouvait pas le savoir si on ne me connaissait pas... Parfois, on prenait mal le fait que je veuille garder mes distances, quand j'étais dans ce genre d'états d'esprit alors que je le faisais pour le bien de mon  ou mes vis à vis...

Je n'avais plus que ma sincérité et ma raison pour me soutenir spirituellement or, mes pokémons et mes amis ne pouvaient pas le faire... Mentalement et physique oui, mais spirituellement, j'étais seule... Tous les efforts que j'avais fait jusqu'à présent me semblèrent vains, pendant un court instant et j'eus envie de baisser les bras, m’abandonnant à mon sort. J'allais mourir dans un an... dans moins d'un an... mais, si jamais je baissais les bras maintenant, je risquais de le regretter et de décevoir ceux qui me sont chers... Il me restait toujours du temps pour tenter de changer mon destin...

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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeDim 6 Juil - 1:53


Après avoir entendu une très jolie voix en se baladant en dehors de l'école, le jeune homme profitant d'un peu de temps libre pour voler sur le dos de son dracaufeu, Athanor, s'approcha avec curiosité du groupe et écouta en silence la conversation des deux individus dont il était question. Le jeune homme était comme à son habitude, très classe et propre sur lui, rasé de près, habillé d'une veste boutonnée et d'un pantalon de costume noir, d'une cravate noire, de chaussures adaptées et une chemise blanche. Les mains dans les poches, le jeune homme décrivit du regard les deux demoiselles. La première d'entre-elles était une jeune femme aux cheveux d'un blonds pâle, naturel. Une poitrine qui était remarquablement opulente qui était sûrement assez grande pour obscurcir le champ de vision et les pensées de tout être masculin lambda (dont il faisait parti, malgré toute la retenue qu'il aurait pu vouloir porter) tenait compagnie à une autre demoiselle, beaucoup plus fine et petite en comparaison dont le teint était joli. Pour résumé, deux jolies filles discutaient au bord d'un lac et le professeur d'éthique avait plus ou moins intercepté la teneur de celle-ci.

Le jeune homme descendit de sa monture et laissa les demoiselles finirent ce qu'elles étaient en train de dire. En théorie, ce n'était pas son genre que de se mêler des conversations d'autrui, mais malgré tout ce que lui-même pouvait ressentir comme poids, il était d'un bon fond et ne supportait pas voir une jeune femme de son âge paraître aussi ... Désespérée. Et puis, elle était jolie, après tout. Et puis quand bien même, il avait une réputation à entretenir dans le coin. Plusieurs raisons, de la bonne à la moins bonne, pouvaient le motiver donc à s'adjoindre à la scène.

Malgré la présence de beaucoup de pokémons qui appartenaient aux deux jeunes femmes, le jeune homme ne semblait pas intimidé du tout. Pas même le Drattak ne l'intimidait. Il faut dire qu'Athanor en imposait et qu'Atios avait pas mal d'expérience avec les pokémons. Ils étaient tous dressés et les réflexes d'Athanor étaient assez aiguisés pour que le premier imprudent qui aurait l'idée saugrenue de s'attaquer à son dresseur risquait de finir rôti sous un lance-flamme. Autant dire que le jeune homme ne craignait pas grand chose. Descendu de son dragon enflammé, le jeune homme se tenait devant le duo. Il dit alors :

« Je connais bien peu de gens qui meurent dès leurs 23 ans. D'ailleurs, une jolie demoiselle comme vous, avec une si jolie voix, devrais songer à vivre le plus longtemps possible. »

Le jeune homme croisa les bras et ajouta :

« Je suis Atios, Kamijō Atios, professeur d'éthique. D'où vient cette croyance que vous atteignez bientôt la fin de votre vie ? »

Bien triste et étrange superstition que voilà. Mais le jeune homme était plutôt curieux d'en apprendre plus. Après tout, il était un explorateur à la découverte de nouveaux horizons, en arrivant ici. Même si son horizon final était une créature mythique capable de voyager dans le temps dont les pouvoirs lui permettraient sûrement de changer son passé et qui risquait du-fait, de le faire disparaître de la ligne du continuum espace-temps. Mais ça, c'était son problème.
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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeLun 7 Juil - 18:29

A la remarque pour le moins originale du Branette de la jeune femme, Eirin éclata d'un rire cristallin, tandis que son Polichombr était muet d'admiration devant les capacités d'imitation de son aîné:

-Ne t'en fais pas; pouffa t-elle; moi aussi j'ai quelques rigolos à mes côtés... au moins, on ne s'ennuie jamais! Ce n'est vraiment rien, je t'assures! Rajouta t-elle précipitamment quand elle vit le visage de son interlocutrice changer de couleur.

L'observatrice suivit vaguement du regard Nelle, qui avait décidé de suivre le Branette de la demoiselle, et qui jouait à présent parmi les spectres. Elle jetta aussi un oeil du côté de Knight, qui, devant l'absence de réponse de son semblable, avait commencé à lui tapoter „l'épaule“ de sa petite patte d'acier, espérant une réaction.

-C'est un requiem dont les femmes de ma famille héritons. Dit soudain la belle, répondant à la question de la comtesse; On l'apprends lorsque notre heure est proche. Tel l'oiseau bleu et son chant, ceci est notre aria, notre dernier chant pour le monde qui nous a acceuillies pendant vingt trois ans.

Un silence. Tandis que celle qui lui parlait levait les yeux vers les nuages, Eirin les baissait pour fixer le bout de ses chaussures, mal à l'aise. Elle se sentait stupide d'avoir posé une question pareille; de plus que l'émotion qui perçait dans la voix de son interlocutrice avait quelque chose de tragique.

-Il me reste peu de temps, j'aurais vingt trois ans dans quelques mois, vous savez? Continua celle-ci.

L'observatrice comprit enfin, et la surprise fit taire toutes les questions qui traversèrent son esprit. Maladie incurable? Malédiction? Ou bien était elle poursuivie par une sorte de tueur fou qui voulait en finir avec sa lignée?
Eirin ne le saurait sûrement jamais; mais, quoi qu'il en soit, elle fut prise d'une compassion débordante pour la jeune femme, et dû se retenir de ne pas fondre en larmes. Même Calcifer, qui d'habitude ne prêtait pas particulièrement attention aux autres humains qu'Eirin, s'immobilisa en voyant l'expression tristement résolue qu'arborait la mourante.

-Ah euh... Veuillez m'excuser, pour mon manque de politesse: je m'appelle Aredhel, jusqu'à il n'y a pas longtemps, j'étais aussi une élève de Gakuen. Je suis ranger d'Edenia. Je ne vous fais pas la bise ou vous serre la main à risque de faire quelque chose qui pourrait vous effrayer...

La comtesse s'apprêta à répondre, rougissant en pensant qu'elle avait tutoyé plusieurs fois Aredhel, qui se trouvait être plus agée et qui, en plus, prenait la peine de la vouvoyer:

-Je ne vous en tiendrais absolument pas rigueur; la rassura t-elle en utilisant cette fois un langage plus élaboré; j'ai moi-même totalement oublié de me présenter: Eirin, Asatô Eirin. Je suis observatrice, et encore nouvelle à Gakuen.

L'élève tourna ensuite la tête dans la direction d'un homme en costume, qui, accompagné d'un Dracofeu très impressionnant, les avait rejointes. Evidemment, elle l'avait remarqué depuis plusieurs minutes, mais ce n'était pas le cas de Calcifer et Kerberos, qui sursautèrent violemment.

-Je connais bien peu de gens qui meurent dès leurs 23 ans; dit le nouvel arrivant. D'ailleurs, une jolie demoiselle comme vous, avec une si jolie voix, devrait songer à vivre le plus longtemps possible. Je suis Atios Kamijo, professeur d'éthique. D'où vient cette croyance que vous atteignez bientôt la fin de votre vie?

Sans le savoir, ledit professeur avait posé une des questions d'Eirin; elle le remercia intérieurement, car à vrai dire, la réponse l'intriguait aussi.
Avant d'écouter attentivement ce que dirait Aredhel, la jeune comtesse détailla discrètement Atios de son regard d'azur; si on lui avait demandé de deviner son métier, Eirin aurait plutôt dit mannequin, ou quelque chose dans ce goût là. En effet, l'enseignant était aussi beau qu'Aredhel, et la jeune fille se dit qu'il devait faire l'unanimité auprès de ses camarades. Elle se dit d'ailleurs qu'elle n'avait encore jamais assisté à un cours d'éthique, et qu'il faudrait le marquer dans son carnet.

Toujours est-il que, plongée dans ses réflexions, elle n'aperçut pas les remous étranges de l'eau ; après tout, il y avait du vent.
Alors Eirin replaça une mèche de ses cheveux et se focalisa sur la conversation.
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MessageSujet: Re: A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture]   A strange lady: Requiem for my destiny [Pv Eirin Atios : capture] Icon_minitimeMer 27 Aoû - 20:09

Le commentaire de Branette ne sembla point déranger mon interlocutrice, ce qui me soulagea. Visiblement, elle avait aussi quelques... perles parmi son équipe, comme le galekid qui tapotait l’épaule de Tungsten (de ce fait, il ne réagissait même pas, alors que son congénère semblait lui avoir parlé). Elle sembla m'écouter attentivement aussi, finissant par rougir peu après que je me sois présentée.

Je ne vous en tiendrais absolument pas rigueur. J'ai moi-même totalement oublié de me présenter: Eirin, Asatô Eirin. Je suis observatrice, et encore nouvelle à Gakuen. répondit-elle.

Euhm... Vous n'avez point besoin de me vouvoyer, Mlle. Asatô. Nous n'avons pas un grand écart d'age. soufflais-je en me sentant rougir à mon tour.

La brunette commença à me vouvoyer et à parler d'une façon plus soutenue. Pourquoi ? Me connaissait-elle ? Savait-elle que j'étais dans le show-business ? C'était pour cela qu'elle me vouvoyait, à présent ? Ou était-ce parce qu'elle savait que j'étais la fille de Grisial Erwing, un des chefs ranger d'Unys ? Mon cœur se serra lorsque je vis une tierce personne s'approcher de nous, un jeune homme qui plus est. Il était accompagné d'un dracofeu et était très bien habillé. Que faisait-il en forêt ? M'avait-il entendu, lui aussi ?

Je connais bien peu de gens qui meurent dès leurs 23 ans. D'ailleurs, une jolie demoiselle comme vous, avec une si jolie voix, devrais songer à vivre le plus longtemps possible. intervint-il, croisant les bras sur son torse.

Hélas, oui, il avait entendu ce que j'avais dit.
Malgré le fait que je sois entré dans le show-business, je suis loin d'être quelqu'un qui apprécie être observée, admirée ou remarquée. C'est bien le contraire. Je ne déteste pas qu'on reconnaisse mes mérites, mais je n'aime pas être le centre d'attention... N'est-il pas étrange, pour une chanteuse et actrice avec une pseudo popularité naissance ? D'un autre côté, j'étais un peu gênée : quelqu'un venait de me complimenter en face et il semblait sincère.

Je suis Atios, Kamijō Atios, professeur d'éthique. D'où vient cette croyance que vous atteignez bientôt la fin de votre vie ? poursuivit-il, visiblement curieux. Je le savais, je le ressentais... Ceci dit, il était de mêmes pour cette jeune observatrice à qui on semblait avoir épargné une question.

Mon regard croisa celui de mon aîné.
Cette franchise me plaisait, j'aimais les gens directs. Pourtant, malgré tout, cette question me rendait mal à l'aise : comment expliquer à quelqu'un le fait que je ne suis pas... aussi normale que j'en ai l'air ? De part cette façade que tout le monde considère comme étant belle se cache une personne triste, peu certaine et faible. Surtout, depuis quelque temps. J'ai pratiquement perdu le peu de confiance que j'avais en moi-même à force d'encaisser un problème après l'autre, un reproche après l'autre... Doucement, j'ai fermé les yeux tout en esquissant un léger sourire : J'allais leur expliquer. Après tout, qu'avais-je à perdre ?

Je fais de mon mieux pour prolonger ma vie, vous savez ? J'emploie aussi judicieusement que possible les arcanes qui sont mises à ma portée. Ceci dit... Il n'est pas toujours évident de déjouer la roue de la fortune. commençais-je avant de tendre une main pour caresser la tête de  Vaal' -qui s'était soudainement dressé, à la vue du professeur-. Ma lignée, les femmes de la famille sont douées de capacités échappant à l'entendement. C'est un don pour certains et une malédiction pour d'autres, mais mon avis demeure mitigé. Ils ne peuvent pas en juger s'ils n'en sont pas porteurs... Ces « pouvoirs » réduisent pour une raison que j'ignore. continuais-je baissant doucement mes mains, les frottant frénétiquement entre-elles, tripatouillant mes doigts. Nonobstant, je ne contrôle pas mes dons, hormis l'empathie, puisque j'ai appris à transmettre mes propres émotions à autrui. Moi, qui suis assez tactile avec ceux qui m'entourent, je ne peux point vous toucher, ni même vous effleurer à risque de faire quelque chose qui pourrait vous effrayer, vous énerver ou vous déranger...

Raphaël caressa ma cuisse du bout de ses rubans afin de me rassurer.
Mes compagnons me comprenaient parfaitement, ils savaient de quoi j'étais capable et avaient été témoins des diverses réactions... Certains me criaient dessus et me traitaient de monstre, d'autres me riaient au nez en me traitant de folle, d'autres l'acceptaient... mais ils étaient rares, ceux qui ne voyaient aucun mal dans cette affaire. En tout cas, dans mon état, je risquais de déclencher mon don... je ne tenais pas à leur montrer mes piteux souvenirs et encore moins à fouiller dans leur mémoire. D'ailleurs, j'avais chaud à la poitrine, ça me brûlait... la rune purif que Darkrai m'avait offert chauffait beaucoup trop : il devait être dans le coin et je refuse qu'il vienne encore pour s'en prendre à mes interlocuteurs sous un prétexte quelconque.

Vous êtes libres de croire ce que vous voulez, M. Kamijō, Mlle. Asatô. C'est loin de n'être qu'une superstition, sinon, je n'aurais rien eu à craindre... terminais-je  en serrant mes mains au niveau de mon cœur, attrapant la rune purif à travers la robe afin de l’éloigner de ma peau.

HRP:
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